[quote="viper82"]Le monde selon Garp de John Irving : http://lucmuller.free.fr/blog/index.php?article=1171-le-monde-selon-garp-john-irving C'était nul.[/quote] Ta critique aussi :D Ecrire "à vous qui ne l'avez pas lu, je n'ai qu'une chose à vous dire, perdez votre temps à lire quelque chose de plus interessant.", c'est pas de la critique, c'est juste con. Ca m'énerve ces pseudo-critiques qui décrètent ce qui est intéressant ou pas. La dictature des pensées, on n'en a pas besoin, surtout pas dans le domaine de l'art...
AnonymeIl y a 9 ans

Le monde selon Garp de John Irving : http://lucmuller.free.fr/blog/index.php?article=1171-le-monde-selon-garp-john-irving

C'était nul.

Ta critique aussi
Ecrire "à vous qui ne l'avez pas lu, je n'ai qu'une chose à vous dire, perdez votre temps à lire quelque chose de plus interessant.", c'est pas de la critique, c'est juste con. Ca m'énerve ces pseudo-critiques qui décrètent ce qui est intéressant ou pas. La dictature des pensées, on n'en a pas besoin, surtout pas dans le domaine de l'art...

D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.
viper82 Il y a 9 ans

D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.

[quote="viper82"]D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.[/quote] c'est bien, y'a déjà une explication!
AnonymeIl y a 9 ans

D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.

c'est bien, y'a déjà une explication!

[quote="Eléa"]Je dis ça pour @viper82 au cas oú il se demande ce que je fais de ces conseils de lectures.[/quote] Alors ? Susan Calvin est bien plus sympathique qu'Elijah Bailey non ?
viper82 Il y a 9 ans

Je dis ça pour viper82 au cas oú il se demande ce que je fais de ces conseils de lectures.

Alors ? Susan Calvin est bien plus sympathique qu'Elijah Bailey non ?

[quote="viper82"]D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.[/quote]Je n'ai pas fini le bouquin, pour tout de dire. Involontairement certes.
AnonymeIl y a 9 ans

D'autant plus que ce bouquin tente de t'expliquer à quoi servent les romans... Tu vois‚ dictature de la pensée‚ une autre bonne raison de ne pas le lire.
Je n'ai pas fini le bouquin, pour tout de dire. Involontairement certes.

[quote="viper82"][quote="Eléa"]Je dis ça pour @viper82 au cas oú il se demande ce que je fais de ces conseils de lectures.[/quote] Alors ? Susan Calvin est bien plus sympathique qu'Elijah Bailey non ?[/quote] oui pas bête la Dr Calvin. tu te demandes oú elle va avec son idée, et puis au dernier moment elle t'éclaire et tu te dis "ah mais oui bien sûr". fini la nouvelle [b]Evidence[/b] super, j'ai adoré il m'en reste une [b]The evitable conflict[/b]
Eléa Il y a 9 ans

Je dis ça pour viper82 au cas oú il se demande ce que je fais de ces conseils de lectures.

Alors ? Susan Calvin est bien plus sympathique qu'Elijah Bailey non ?


oui pas bête la Dr Calvin. tu te demandes oú elle va avec son idée, et puis au dernier moment elle t'éclaire et tu te dis "ah mais oui bien sûr".
fini la nouvelle Evidence super, j'ai adoré
il m'en reste une The evitable conflict

Cte claque quand tu lis (en gros) [i]Cette histoire se passe dans le futur, le Dr Calvin à 50ans et des quetsch, elle est né en 1982[/i] Et là tu t'arrêtes et tu te dis... [i]Mais merde, c'est la même année que moi, elle a mon age[/i] ça m'a perturbé un peu en lisant.
viper82 Il y a 9 ans

Cte claque quand tu lis (en gros) Cette histoire se passe dans le futur, le Dr Calvin à 50ans et des quetsch, elle est né en 1982
Et là tu t'arrêtes et tu te dis... Mais merde, c'est la même année que moi, elle a mon age
ça m'a perturbé un peu en lisant.

Les diaboliques - Barbey D'Aurevilly Chou-ette! Dans la nouvelle " Le plus bel amour de Don Juan " on y retrouve ' La blonde aux cheveux noirs ' ...
AnonymeIl y a 9 ans

Les diaboliques - Barbey D'Aurevilly
Chou-ette!

Dans la nouvelle " Le plus bel amour de Don Juan " on y retrouve ' La blonde aux cheveux noirs ' ...

[b]La montagne invisible[/b] de Carolina de ROBERTIS. Saga familiale en Uruguay qui suit le destin d'un fille, sa mère et sa grand-mère. L'une était une petite paysanne illettrée qui a dû survivre en ville après son mariage, sa fille va s'exiler pour fuir un calvaire dont elle ne voit pas la fin, la petite fille essaiera de donner un sens à sa vie en rejoignant les tupamaros. Pas de la grande littérature mais se lit facilement et permet d'explorer une partie de l'histoire de l'Uruguay. [b]Le rêve du celte[/b] de Mario VARGAS LLOSA. L'histoire romancée de Roger Casement, qui passa sa vie à lutter contre le colonialisme suite à ses expériences au Congo et en Amazonie, et qui finira par vouloir libérer son propre peuple du colonisateur. Un destin hors normes et fascinant, plein d'ambiguïté, marqué par la solitude, malheureusement l'écrivain semble n'avoir pas pu se détacher des rapports qu'il a lu sur cet homme, et la lecture de la biographie s'en trouve souvent laborieuse. [b]L'enchanteur[/b] de René BARJAVEL. La quête du Graal à travers l'histoire de Merlin et Viviane. Malgré ses efforts pour essayer de rendre le tout héroïque, beau, romantique, le récit semble tourner autour de l'idée centrale que Merlin et Viviane n'ont soutenu cette quête que dans l'espoir de faire l'amour ensemble. Un peu plat et creux à mon goût. [b]Mémoires d'une jeune fille rangée[/b] de Simone de BEAUVOIR. Prétentieux, pas toujours bien écrit, rarement digne d'intérêt. Bref, un soulagement d'en être débarrassée. Dilemme pour la suite, toujours pas réussi à choisir entre [b]Eloge de la folie[/b] d'Erasme, [b]Les grands cimetières sous la lune[/b] de Georges BERNANOS et [b]Plaidoyer pour l'altruisme[/b] de Matthieu RICARD
AnonymeIl y a 9 ans

La montagne invisible de Carolina de ROBERTIS. Saga familiale en Uruguay qui suit le destin d'un fille, sa mère et sa grand-mère. L'une était une petite paysanne illettrée qui a dû survivre en ville après son mariage, sa fille va s'exiler pour fuir un calvaire dont elle ne voit pas la fin, la petite fille essaiera de donner un sens à sa vie en rejoignant les tupamaros. Pas de la grande littérature mais se lit facilement et permet d'explorer une partie de l'histoire de l'Uruguay.

Le rêve du celte de Mario VARGAS LLOSA. L'histoire romancée de Roger Casement, qui passa sa vie à lutter contre le colonialisme suite à ses expériences au Congo et en Amazonie, et qui finira par vouloir libérer son propre peuple du colonisateur. Un destin hors normes et fascinant, plein d'ambiguïté, marqué par la solitude, malheureusement l'écrivain semble n'avoir pas pu se détacher des rapports qu'il a lu sur cet homme, et la lecture de la biographie s'en trouve souvent laborieuse.

L'enchanteur de René BARJAVEL. La quête du Graal à travers l'histoire de Merlin et Viviane. Malgré ses efforts pour essayer de rendre le tout héroïque, beau, romantique, le récit semble tourner autour de l'idée centrale que Merlin et Viviane n'ont soutenu cette quête que dans l'espoir de faire l'amour ensemble. Un peu plat et creux à mon goût.

Mémoires d'une jeune fille rangée de Simone de BEAUVOIR. Prétentieux, pas toujours bien écrit, rarement digne d'intérêt. Bref, un soulagement d'en être débarrassée.

Dilemme pour la suite, toujours pas réussi à choisir entre Eloge de la folie d'Erasme, Les grands cimetières sous la lune de Georges BERNANOS et Plaidoyer pour l'altruisme de Matthieu RICARD

[b]Post office - Charles Bukowski[/b] Parcours de vie d'un certain Henry Chinaski, de ses déboires avec son métier de postier, avec les femmes et avec la bouteille. Un style d'écriture qui m'énerve au plus haut point. Des phrases courtes, allant droit au but, sans lyrisme (á part peut-être quand il parle de sa fille). Bref un "grand de la littérature américaine" qui ne m'a pas procuré beaucoup d'émotions mais il faudrait que je lise ses poèmes pour être sure que cet auteur me laisse de marbre.
Eléa Il y a 9 ans

Post office - Charles Bukowski
Parcours de vie d'un certain Henry Chinaski, de ses déboires avec son métier de postier, avec les femmes et avec la bouteille.
Un style d'écriture qui m'énerve au plus haut point. Des phrases courtes, allant droit au but, sans lyrisme (á part peut-être quand il parle de sa fille).
Bref un "grand de la littérature américaine" qui ne m'a pas procuré beaucoup d'émotions mais il faudrait que je lise ses poèmes pour être sure que cet auteur me laisse de marbre.

à X: les deux premiers devraient te changer des lectures plus ou moins décevantes qui ont précédé. Je ne sais que dire du troisième, pô lu. Et, sinon, dans la catégorie j'ai lu, bah j'ai relu relu relu relu ZONE d'Apollinaire, j'étais totalement passé à côté de ce poème jusqu'alors, je n'en connaissais que des extraits, ses plus fameux, mais insuffisants. Je n'ai pas le temps ni le talent de le commenter, je me contente donc de le copier ici. Bonsoir, Saezlive. Zone À la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes La religion seule est restée toute neuve la religion Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X Et toi que les fenêtres observent la honte te retient D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières Portraits des grands hommes et mille titres divers J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom Neuve et propre du soleil elle était le clairon Les directeurs les ouvriers et les belles sténodactylographes Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent Le matin par trois fois la sirène y gémit Une cloche rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et des murailles Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent J'aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes Voilà la jeune rue et tu n'es encore qu'un petit enfant Ta mère ne t'habille que de bleu et de blanc Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize Vous n'aimez rien tant que les pompes de l'Église Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ C'est le beau lys que tous nous cultivons C'est la torche aux cheveux roux que n'éteint pas le vent C'est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère C'est l'arbre toujours touffu de toutes les prières C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité C'est l'étoile à six branches C'est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche C'est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs Il détient le record du monde pour la hauteur Pupille Christ de l'oeil Vingtième pupille des siècles il sait y faire Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l'air Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder Ils disent qu'il imite Simon Mage en Judée Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur Les anges voltigent autour du joli voltigeur Icare Énoch Élie Apollonius de Thyane Flottent autour du premier aéroplane Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux qui portent la Sainte-Eucharistie Ces prêtres qui montent éternellement en élevant l'hostie L'avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles À tire d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D'Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts L'oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes Plane tenant dans les serres le crâne d'Adam la première tête L'aigle fond de l'horizon en poussant un grand cri Et d'Amérique vient le petit colibri De Chine sont venus les pihis longs et souples Qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couples Puis voici la colombe esprit immaculé Qu'escortent l'oiseau-lyre et le paon ocellé Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre Un instant voile tout de son ardente cendre Les sirènes laissant les périlleux détroits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigle phénix et pihis de la Chine Fraternisent avec la volante machine Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule Des troupeaux d'autobus mugissants près de toi roulent L'angoisse de l'amour te serre le gosier Comme si tu ne devais jamais plus être aimé Si tu vivais dans l'ancien temps tu entrerais dans un monastère Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière Tu te moques de toi et comme le feu de l'Enfer ton rire pétille Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie C'est un tableau pendu dans un sombre musée Et quelquefois tu vas la regarder de près Aujourd'hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées C'était et je voudrais ne pas m'en souvenir c'était au déclin de la beauté Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m'a regardé à Chartres Le sang de votre Sacré-Coeur m'a inondé à Montmartre Je suis malade d'ouïr les paroles bienheureuses L'amour dont je souffre est une maladie honteuse Et l'image qui te possède te fait survivre dans l'insomnie et dans l'angoisse C'est toujours près de toi cette image qui passe Maintenant tu es au bord de la Méditerranée Sous les citronniers qui sont en fleur toute l'année Avec tes amis tu te promènes en barque L'un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur Tu es dans le jardin d'une auberge aux environs de Prague Tu te sens tout heureux une rose est sur la table Et tu observes au lieu d'écrire ton conte en prose La cétoine qui dort dans le coeur de la rose Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis Tu ressembles au Lazare affolé par le jour Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en écoutant Dans les tavernes chanter des chansons tchèques Te voici à Marseille au milieu des pastèques Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je me souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d'instruction Comme un criminel on te met en état d'arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge Tu as souffert de l'amour à vingt et à trente ans J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent les enfants Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages Ils espèrent gagner de l'argent dans l'Argentine Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre coeur Cet édredon et nos rêves sont aussi irréels Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges Je les ai vu souvent le soir ils prennent l'air dans la rue Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs Il y a surtout des juifs leurs femmes portent perruque Elles restent assises exsangues au fond des boutiques Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux Tu es la nuit dans un grand restaurant Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche Tu es seul le matin va venir Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances Adieu Adieu Soleil cou coupé Guillaume Apollinaire (1880 - 1918) recueil : Alcools
musashi Il y a 9 ans

à X: les deux premiers devraient te changer des lectures plus ou moins décevantes qui ont précédé. Je ne sais que dire du troisième, pô lu.

Et, sinon, dans la catégorie j'ai lu, bah j'ai relu relu relu relu ZONE d'Apollinaire, j'étais totalement passé à côté de ce poème jusqu'alors, je n'en connaissais que des extraits, ses plus fameux, mais insuffisants. Je n'ai pas le temps ni le talent de le commenter, je me contente donc de le copier ici. Bonsoir, Saezlive.

Zone

À la fin tu es las de ce monde ancien

Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin

Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine

Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation

Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers

J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténodactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes

Voilà la jeune rue et tu n'es encore qu'un petit enfant
Ta mère ne t'habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n'aimez rien tant que les pompes de l'Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C'est le beau lys que tous nous cultivons
C'est la torche aux cheveux roux que n'éteint pas le vent
C'est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C'est l'arbre toujours touffu de toutes les prières
C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité
C'est l'étoile à six branches
C'est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C'est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur

Pupille Christ de l'oeil
Vingtième pupille des siècles il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l'air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu'il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s'il sait voler qu'on l'appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Énoch Élie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s'écartent parfois pour laisser passer ceux qui portent la Sainte-Eucharistie
Ces prêtres qui montent éternellement en élevant l'hostie
L'avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles
À tire d'aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D'Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts
L'oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d'Adam la première tête
L'aigle fond de l'horizon en poussant un grand cri
Et d'Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n'ont qu'une seule aile et qui volent par couples
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu'escortent l'oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s'engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine

Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d'autobus mugissants près de toi roulent
L'angoisse de l'amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l'ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l'Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C'est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas la regarder de près

Aujourd'hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C'était et je voudrais ne pas m'en souvenir c'était au déclin de la beauté

Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m'a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré-Coeur m'a inondé à Montmartre
Je suis malade d'ouïr les paroles bienheureuses
L'amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l'image qui te possède te fait survivre dans l'insomnie et dans l'angoisse
C'est toujours près de toi cette image qui passe

Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l'année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L'un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur

Tu es dans le jardin d'une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d'écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le coeur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t'y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jour
Les aiguilles de l'horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques

Te voici à Marseille au milieu des pastèques

Te voici à Coblence à l'hôtel du Géant

Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon

Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je me souviens j'y ai passé trois jours et autant à Gouda

Tu es à Paris chez le juge d'instruction
Comme un criminel on te met en état d'arrestation

Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge
Tu as souffert de l'amour à vingt et à trente ans
J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps

Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté

Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent les enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l'argent dans l'Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre coeur
Cet édredon et nos rêves sont aussi irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vu souvent le soir ils prennent l'air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques

Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux

Tu es la nuit dans un grand restaurant

Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant

Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey

Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées

J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre

J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche

Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues

La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive
C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive

Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie

Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances

Adieu Adieu

Soleil cou coupé

Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
recueil : Alcools

Alain Damasio - Novak et son Ai-Phone 1) http://www.01net.com/editorial/626460/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-1/ 2) http://www.01net.com/editorial/626464/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-2/ 3) http://www.01net.com/editorial/626466/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-3/ 4) http://www.01net.com/editorial/626468/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-4/
viper82 Il y a 9 ans

Alain Damasio - Novak et son Ai-Phone
1) http://www.01net.com/editorial/626460/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-1/
2) http://www.01net.com/editorial/626464/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-2/
3) http://www.01net.com/editorial/626466/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-3/
4) http://www.01net.com/editorial/626468/exclusif-novak-et-son-ai-phone-le-court-cauchemar-dalain-damasio-part-4/

[b]Le soleil des Scorta[/b] de Laurent Gaudé. Pfff une claque. Une pure merveille.
Barbu Il y a 9 ans

Le soleil des Scorta de Laurent Gaudé.

Pfff une claque. Une pure merveille.

[b]Le crado pince fort[/b] de Gordon Zola C'est les aventures de Saint-Tin (le fils caché de Tintin) et son ami Lou (un perroquet). C'est le premier n° des albums de Tintin parodiés par la maison d'édition Le Léopard Masqué http://www.leopardmasque.com/ J'ai croisé un des deux protagonistes à la fête de l'Huma (le salon du livre c'est méga top) et j'ai adhéré immédiatement au concept. Car derrière les jeux de mots et les aventures loufoques il y a une vraie documentation. Prochaine lecture [b]La fausse celtique[/b] qui narre les aventures du détective ou du policier Guillaume Suitaume. Tout un programme... Ah, oui, les parodies de Tintin ne sont pas des BD hein, c'est des livres sans image (sauf la couverture) ;)
AnonymeIl y a 9 ans

Le crado pince fort de Gordon Zola

C'est les aventures de Saint-Tin (le fils caché de Tintin) et son ami Lou (un perroquet). C'est le premier n° des albums de Tintin parodiés par la maison d'édition Le Léopard Masqué http://www.leopardmasque.com/

J'ai croisé un des deux protagonistes à la fête de l'Huma (le salon du livre c'est méga top) et j'ai adhéré immédiatement au concept. Car derrière les jeux de mots et les aventures loufoques il y a une vraie documentation.

Prochaine lecture La fausse celtique qui narre les aventures du détective ou du policier Guillaume Suitaume. Tout un programme...

Ah, oui, les parodies de Tintin ne sont pas des BD hein, c'est des livres sans image (sauf la couverture)

La débine un journaliste se fait passer pour sdf et nous fait découvrir les différentes façons de survivre et toutes les galères que peut vivre une personne a la rue. Rien a dire j'ai accroché direct.
sybile Il y a 9 ans

La débine un journaliste se fait passer pour sdf et nous fait découvrir les différentes façons de survivre et toutes les galères que peut vivre une personne a la rue. Rien a dire j'ai accroché direct.

Comme à chaque fois que je n'arrive pas à faire un choix, je me rabats sur d'autres lectures, donc le dernier en date c'est [b]La fiancée était à dos d'âne[/b] de Vénus KHOURY-GHATA, l'histoire d'une jeune fille juive, qui va être offerte par un rabbin à l'Emir Abdelkader. On suit son destin de femme exilée, et finalement ballotée au gré des besoins des hommes sans que nul ne lui prête attention. Intéressant de mêler Histoire et histoire, mais j'ai trouvé qu'il manquait un peu de profondeur pour vraiment faire ressentir le poids de l'exil et du rejet. [b]La mise à nu des époux Ransome[/b] d'Alan BENNETT, histoire d'un couple qui vient de se faire cambrioler de façon étrange (tout a été emporté, y compris la moquette), raconté de manière un peu décalée, avec un poil d'humour british. Plaisant mais ne rien attendre de plus qu'une distraction. [b]Education européenne[/b] de Romain GARY. Voyage au cœur de la Pologne occupée dans les années 40, avec de jeunes résistants. Comme toujours, c'est merveilleusement bien écrit, on explore la noirceur et la complexité humaine, avec malgré tout ces notes d'espoir semées au gré des pages, et cette quête éperdue de GARY pour rendre sa dignité à l'homme. Assez effrayant tout de même parce que, si on se regarde vraiment au fond de l'âme, on sait qu'on n'agirait sûrement pas mieux dans la même situation. Un petit extrait dans lequel un étudiant (Adam Dobranski) s'adresse au jeune héros du livre (Janek Twardowski) : "On peut me dire tant qu'on voudra que la liberté, la dignité, l'honneur d'être un homme, tout ça, enfin, c'est seulement un conte de nourrice, un conte de fées pour lequel on se fait tuer. La vérité c'est qu'il y a des moments dans l'histoire, des moments comme celui que nous vivons, où tout ce qui empêche l'homme de désespérer, tout ce qui lui permet de croire et de continuer à vivre, a besoin d'une cachette, d'un refuge. Ce refuge, parfois, c'est seulement une chanson, un poème, une musique, un livre. Je voudrais que mon livre soit un de ces refuges, qu'en l'ouvrant, après la guerre, quand tout sera fini, les hommes retrouvent leur bien intact, qu'ils sachent qu'on a pu nous forcer à vivre comme des bêtes, mais qu'on n'a pas pu nous forcer à désespérer. Il n'y a pas d'art désespéré - le désespoir, c'est seulement un manque de talent." Pour finir, entre les TRIERWEILER et ZEMMOUR qu'on vend par cartons, j'ai pas pu m'empêcher de sourire quand on a réceptionné ceci samedi : [url=https://pix.blizzart.net/image/1413223405][img]https://pix.blizzart.net/image/1413223405/medium.jpg[/img][/url]
AnonymeIl y a 9 ans

Comme à chaque fois que je n'arrive pas à faire un choix, je me rabats sur d'autres lectures, donc le dernier en date c'est La fiancée était à dos d'âne de Vénus KHOURY-GHATA, l'histoire d'une jeune fille juive, qui va être offerte par un rabbin à l'Emir Abdelkader. On suit son destin de femme exilée, et finalement ballotée au gré des besoins des hommes sans que nul ne lui prête attention. Intéressant de mêler Histoire et histoire, mais j'ai trouvé qu'il manquait un peu de profondeur pour vraiment faire ressentir le poids de l'exil et du rejet.
La mise à nu des époux Ransome d'Alan BENNETT, histoire d'un couple qui vient de se faire cambrioler de façon étrange (tout a été emporté, y compris la moquette), raconté de manière un peu décalée, avec un poil d'humour british. Plaisant mais ne rien attendre de plus qu'une distraction.
Education européenne de Romain GARY. Voyage au cœur de la Pologne occupée dans les années 40, avec de jeunes résistants. Comme toujours, c'est merveilleusement bien écrit, on explore la noirceur et la complexité humaine, avec malgré tout ces notes d'espoir semées au gré des pages, et cette quête éperdue de GARY pour rendre sa dignité à l'homme. Assez effrayant tout de même parce que, si on se regarde vraiment au fond de l'âme, on sait qu'on n'agirait sûrement pas mieux dans la même situation. Un petit extrait dans lequel un étudiant (Adam Dobranski) s'adresse au jeune héros du livre (Janek Twardowski) : "On peut me dire tant qu'on voudra que la liberté, la dignité, l'honneur d'être un homme, tout ça, enfin, c'est seulement un conte de nourrice, un conte de fées pour lequel on se fait tuer. La vérité c'est qu'il y a des moments dans l'histoire, des moments comme celui que nous vivons, où tout ce qui empêche l'homme de désespérer, tout ce qui lui permet de croire et de continuer à vivre, a besoin d'une cachette, d'un refuge. Ce refuge, parfois, c'est seulement une chanson, un poème, une musique, un livre. Je voudrais que mon livre soit un de ces refuges, qu'en l'ouvrant, après la guerre, quand tout sera fini, les hommes retrouvent leur bien intact, qu'ils sachent qu'on a pu nous forcer à vivre comme des bêtes, mais qu'on n'a pas pu nous forcer à désespérer. Il n'y a pas d'art désespéré - le désespoir, c'est seulement un manque de talent."

Pour finir, entre les TRIERWEILER et ZEMMOUR qu'on vend par cartons, j'ai pas pu m'empêcher de sourire quand on a réceptionné ceci samedi :

Marie-Antoinette l'insoumise - Simone Bertière Biographie sur la reine Marie-Antoinette très intéressante. J'ai fini ce livre avec une autre vision de Marie-Antoinette et de Louis XVI de ce que j'ai entendu pendant mes cours d'histoire ou de ce que j'ai vu/lu ailleurs.
melie Il y a 9 ans

Marie-Antoinette l'insoumise - Simone Bertière

Biographie sur la reine Marie-Antoinette très intéressante. J'ai fini ce livre avec une autre vision de Marie-Antoinette et de Louis XVI de ce que j'ai entendu pendant mes cours d'histoire ou de ce que j'ai vu/lu ailleurs.

[b]Replay - Ken Grimwood[/b] Un homme meurt d'une crise cardiaque à l'approche de la cinquantaine. Et se retrouve de nouveau vivant à 20 ans dans sa chambre d'étudiant, pouvant recommencer sa vie. J'ai adoré ce livre. Plus j'avançais plus j'étais pris d'une tristesse. Faut le lire pour comprendre. je lis le dernier beigbeder... je me fais chier, pourtant j'ai toujours adoré sa façon d'écrire, mais là, le sentiment que ce livre n'est pas de lui, ou écrit à la va vite... on s'ennuie.
Samurai_Mugen Il y a 9 ans

Replay - Ken Grimwood
Un homme meurt d'une crise cardiaque à l'approche de la cinquantaine. Et se retrouve de nouveau vivant à 20 ans dans sa chambre d'étudiant, pouvant recommencer sa vie.

J'ai adoré ce livre. Plus j'avançais plus j'étais pris d'une tristesse. Faut le lire pour comprendre.

je lis le dernier beigbeder... je me fais chier, pourtant j'ai toujours adoré sa façon d'écrire, mais là, le sentiment que ce livre n'est pas de lui, ou écrit à la va vite... on s'ennuie.

[quote="Samurai_Mugen"][b]Replay - Ken Grimwood[/b] Un homme meurt d'une crise cardiaque à l'approche de la cinquantaine. Et se retrouve de nouveau vivant à 20 ans dans sa chambre d'étudiant, pouvant recommencer sa vie. J'ai adoré ce livre. Plus j'avançais plus j'étais pris d'une tristesse. Faut le lire pour comprendre.[/quote]Je l'ai lu il y a peu de temps. J'ai beaucoup aimé aussi !
blat Il y a 9 ans

Replay - Ken Grimwood
Un homme meurt d'une crise cardiaque à l'approche de la cinquantaine. Et se retrouve de nouveau vivant à 20 ans dans sa chambre d'étudiant, pouvant recommencer sa vie.

J'ai adoré ce livre. Plus j'avançais plus j'étais pris d'une tristesse. Faut le lire pour comprendre.
Je l'ai lu il y a peu de temps. J'ai beaucoup aimé aussi !

[i]Sur la route[/i] ; Jack Kerouac J'ai beaucoup aimé (notamment le premier voyage ainsi que le dernier au Mexique, surtout le dernier à vrai dire) Je vais peut-être enchaîner un autre Kerouac,[i]Les clochards célestes[/i] justement... Ou alors avec [i]La ville et les chiens[/i] de Mario Vargas Llosa. À voir.
Suko Il y a 9 ans

Sur la route ; Jack Kerouac
J'ai beaucoup aimé (notamment le premier voyage ainsi que le dernier au Mexique, surtout le dernier à vrai dire) Je vais peut-être enchaîner un autre Kerouac,Les clochards célestes justement... Ou alors avec La ville et les chiens de Mario Vargas Llosa. À voir.

[i]Les clochards célestes[/i] est sympa, mais assez/trop proche de [i]Sur la Route à mon goût[/i]. Chez Kerouac, il y a [i]Docteur Sax[/i] qui est très très barré, je le préfère aux [i]Clochards[/i] personnellement.
Isa Il y a 9 ans

Les clochards célestes est sympa, mais assez/trop proche de Sur la Route à mon goût. Chez Kerouac, il y a Docteur Sax qui est très très barré, je le préfère aux Clochards personnellement.

INTERDIT DE RIRE de Dieudonné !! :)
AnonymeIl y a 9 ans

INTERDIT DE RIRE de Dieudonné !!

[url=http://www.epure-editions.com/collection-hors-collection/vous-les-avez-aimes--mangez-les-164-3.html]Vous les avez aimés, mangez-les[/url] de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. @Maitre_Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons ;)
AnonymeIl y a 9 ans

Vous les avez aimés, mangez-les de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. Maitre Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons

[quote="X"][url=http://www.epure-editions.com/collection-hors-collection/vous-les-avez-aimes--mangez-les-164-3.html]Vous les avez aimés, mangez-les[/url] de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. @Maitre_Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons ;)[/quote] rien que le titre me fait rire, et le feuilletage en ligne avec le rosbif de teckel m'a tuée :) il devient sérieux après les recettes de chatons le bouquin ?
Isa Il y a 9 ans

Vous les avez aimés, mangez-les de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. Maitre Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons
@X

rien que le titre me fait rire, et le feuilletage en ligne avec le rosbif de teckel m'a tuée
il devient sérieux après les recettes de chatons le bouquin ?

oh mais non on mange pas des chatons :( :D
Maitre Kaio Il y a 9 ans

oh mais non on mange pas des chatons

[quote="Isa"][quote="X"][url=http://www.epure-editions.com/collection-hors-collection/vous-les-avez-aimes--mangez-les-164-3.html]Vous les avez aimés, mangez-les[/url] de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. @Maitre_Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons ;)[/quote] rien que le titre me fait rire, et le feuilletage en ligne avec le rosbif de teckel m'a tuée :) il devient sérieux après les recettes de chatons le bouquin ?[/quote] En fait je le lis par bribes pendant mes pauses au taf, pour l'instant c'est le même délire tout le long du livre. Mais je trouve que le traitement décalé peut malgré tout amener à une réflexion sérieuse sur le sujet.
AnonymeIl y a 9 ans

Vous les avez aimés, mangez-les de Pascal Remy et Jean LECOINTRE, une démarche décalée, amusante sur notre rapport à la souffrance animale pour nous nourrir. Je trouve ça plus intéressant que les multiples interventions violentes et moralisatrices des vegan, que je trouve souvent extrémistes et intolérants donc inefficaces à faire évoluer la société. Maitre Kaio, pas de femmes apwal mais une jolie recette de chatons
@X

rien que le titre me fait rire, et le feuilletage en ligne avec le rosbif de teckel m'a tuée
il devient sérieux après les recettes de chatons le bouquin ?

En fait je le lis par bribes pendant mes pauses au taf, pour l'instant c'est le même délire tout le long du livre. Mais je trouve que le traitement décalé peut malgré tout amener à une réflexion sérieuse sur le sujet.

Le pingouin _ Andreï Kourkov un peu de littérature soviétique. Pour le résumé : un journaliste récupère un pingouin (dépressif )d'un zoo en faillite pour lui tenir compagnie. Pour son travail il doit écrire des petites croix, nécrologie d'hommes pas encore mort, mais qui vont le devenir dans un futur proche. Je ne suis jamais vraiment rentré dans le livre, il est pas mal, mais sans plus
Samurai_Mugen Il y a 9 ans

Le pingouin _ Andreï Kourkov
un peu de littérature soviétique.
Pour le résumé : un journaliste récupère un pingouin (dépressif )d'un zoo en faillite pour lui tenir compagnie. Pour son travail il doit écrire des petites croix, nécrologie d'hommes pas encore mort, mais qui vont le devenir dans un futur proche.

Je ne suis jamais vraiment rentré dans le livre, il est pas mal, mais sans plus

[b]L’homme qui rit – Victor Hugo[/b] Résumé rapide: Un homme nommé Ursus et un loup nommé Homo recueillent dans leur pauvre cahute un orphelin, nommé Gwynplaine abandonné sur la berge. L’orphelin dans son périple jusqu’au pauvre refuge d’Ursus s’est aussi alourdi puisqu’il a sauvé un bébé aveugle enseveli sous la neige. Ils l’appelleront Déa. (On se doute déjá que ça va être drôle comme récit. :( ) L’histoire d’amour de Gwynplaine et Déa est magnifique et l’émotion á la fin du livre est envahissante. Caveat : le Monsieur Hugo il a cru bon d’insérer ses notes de recherches historiques sur l’Angleterre, á l’intérieur même du récit. Ça donne des longueurs et des longueurs, je croyais lire mon cours de fac de civilisation GB. :( En bref, plein de pages cornées pour les relire á loisirs, et un sens de la formule: (petit florilège ci-dessus) L’insomnie est un sévices de la nuit sur l’homme. La nudité c’est de se voir nu. Pourquoi dit-on un amoureux ? On devrait dire un possédé……Le vrai nom de l’amour c’est captivité. S’il n’y avait pas de mois d’avril, on serait bien plus vertueux. Les buissons en fleur, tas de complices !l’amour est le voleur, le printemps le receleur. …faire rire c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli !
Eléa Il y a 9 ans

L’homme qui rit – Victor Hugo
Résumé rapide: Un homme nommé Ursus et un loup nommé Homo recueillent dans leur pauvre cahute un orphelin, nommé Gwynplaine abandonné sur la berge. L’orphelin dans son périple jusqu’au pauvre refuge d’Ursus s’est aussi alourdi puisqu’il a sauvé un bébé aveugle enseveli sous la neige. Ils l’appelleront Déa.
(On se doute déjá que ça va être drôle comme récit. )
L’histoire d’amour de Gwynplaine et Déa est magnifique et l’émotion á la fin du livre est envahissante.

Caveat : le Monsieur Hugo il a cru bon d’insérer ses notes de recherches historiques sur l’Angleterre, á l’intérieur même du récit. Ça donne des longueurs et des longueurs, je croyais lire mon cours de fac de civilisation GB.

En bref, plein de pages cornées pour les relire á loisirs, et un sens de la formule: (petit florilège ci-dessus)
L’insomnie est un sévices de la nuit sur l’homme.
La nudité c’est de se voir nu.
Pourquoi dit-on un amoureux ? On devrait dire un possédé……Le vrai nom de l’amour c’est captivité.
S’il n’y avait pas de mois d’avril, on serait bien plus vertueux. Les buissons en fleur, tas de complices !l’amour est le voleur, le printemps le receleur.
…faire rire c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli !

Je viens de terminer "Wild" de Cheryl Strayed. Quelle claque ! Il me donne envie de parcourir le Pacific Crest Trail (ou un autre sentier peut importe). Un jour, peut-être...
Alain57 Il y a 9 ans

Je viens de terminer "Wild" de Cheryl Strayed. Quelle claque ! Il me donne envie de parcourir le Pacific Crest Trail (ou un autre sentier peut importe). Un jour, peut-être...

[b]Nos voisins du dessous - Bill Bryson[/b] C'est un livre sur l'Australie racontée par un américain journaliste et baroudeur du dimanche. Il s'est documenté sur l'histoire, la géographie, la géologie, la faune et la flore de ce pays-continent et nous livre un récit détaillé de ses différents voyages sur place et des multitudes d'anecdotes jalonnant l'histoire de ce pays très souvent dramatiquement hilarantes. Quelques exemples : l'histoire de ce couple d'américains oubliés sur la barrière de corail, ce Premier ministre disparu en prenant un bain en mer, des mousses préhistoriques vivantes découvertes par hasard, etc... Le livre date de 2000 et l'édition française de 2003. Chaudement je le recommande (@blat si parmi les hommes à qui tu dois faire un [url=http://www.saezlive.net/topics/view/2465/les-cadeaux-de-nawel?page=last#198928]cadeau pour Nawel[/url] il y en a un qui apprécie l'Australie, fonce!)
AnonymeIl y a 9 ans

Nos voisins du dessous - Bill Bryson

C'est un livre sur l'Australie racontée par un américain journaliste et baroudeur du dimanche. Il s'est documenté sur l'histoire, la géographie, la géologie, la faune et la flore de ce pays-continent et nous livre un récit détaillé de ses différents voyages sur place et des multitudes d'anecdotes jalonnant l'histoire de ce pays très souvent dramatiquement hilarantes. Quelques exemples : l'histoire de ce couple d'américains oubliés sur la barrière de corail, ce Premier ministre disparu en prenant un bain en mer, des mousses préhistoriques vivantes découvertes par hasard, etc...

Le livre date de 2000 et l'édition française de 2003.

Chaudement je le recommande (blat si parmi les hommes à qui tu dois faire un cadeau pour Nawel il y en a un qui apprécie l'Australie, fonce!)