oué double-post saypabien [b]L'épuisement - Christian Bobin[/b] Il n'y a pas d'histoire, c'est une accumulation de pensées pas toujours très organisées, mais qui restent dans un cadre toujours très cohérent. Ca parle beaucoup de littérature, ça cite Rilke, Antonin Artaud, Camus et d'autres. Enfin plus que de la littérature j'dirais que ça parle de l'écriture, et y a pas mal de réflexions (sur l'écriture, la culture ou d'autres choses plus générales) que je partage. Pas de réflexions nouvelles ou follement révolutionnaires mais qui méritent d'être écrites noir sur blanc et d'être lues. C'est joliment écrit, filé comme de la dentelle parfois. [i]« L'intelligence cela ne s'apprend pas - cela s'exerce. La culture, oui, cela s'apprend - ça sort peu à peu de l'entassement des longues études, ça s'ajoute à soi-même avec le temps et c'est aux mains de quelques-uns. Si on ne vit plus que dans la culture on devient très vite analphabète : il y a un temps où, dans les milieux culturels, les œuvres ne sont plus méditées, aimées, mangées, un temps où on ne mange plus que le nom des auteurs, leur nom seul, pour s'en glorifier ou pour le salir. La culture quand elle est à ce point privée d'intelligence est une maladie de l'accumulation, une chose inconsommable que l'on ne sait plus que consommer. » [/i] [i]« Dans la vie on se nourrit les uns des autres et ensuite on se quitte. Les mères nourrissent les enfants, les enfants nourrissent les mères, et puis ils se laissent. Les amants se mangent l'âme et ensuite ils se lâchent. Je ne vois là rien de néfaste. Je ne vois là rien que de nécessaire. Manger et puis partir c'est la loi nécessaire de grandir, le mouvement légitime de toute croissance, un deuil que l'on ne peut fuir sous peine de mort. »[/i] Bref, une assez jolie balade littéraire d'à peine 100 pages.
AnonymeIl y a 9 ans

oué double-post saypabien

L'épuisement - Christian Bobin

Il n'y a pas d'histoire, c'est une accumulation de pensées pas toujours très organisées, mais qui restent dans un cadre toujours très cohérent. Ca parle beaucoup de littérature, ça cite Rilke, Antonin Artaud, Camus et d'autres. Enfin plus que de la littérature j'dirais que ça parle de l'écriture, et y a pas mal de réflexions (sur l'écriture, la culture ou d'autres choses plus générales) que je partage. Pas de réflexions nouvelles ou follement révolutionnaires mais qui méritent d'être écrites noir sur blanc et d'être lues. C'est joliment écrit, filé comme de la dentelle parfois.

« L'intelligence cela ne s'apprend pas - cela s'exerce. La culture, oui, cela s'apprend - ça sort peu à peu de l'entassement des longues études, ça s'ajoute à soi-même avec le temps et c'est aux mains de quelques-uns. Si on ne vit plus que dans la culture on devient très vite analphabète : il y a un temps où, dans les milieux culturels, les œuvres ne sont plus méditées, aimées, mangées, un temps où on ne mange plus que le nom des auteurs, leur nom seul, pour s'en glorifier ou pour le salir. La culture quand elle est à ce point privée d'intelligence est une maladie de l'accumulation, une chose inconsommable que l'on ne sait plus que consommer. »

« Dans la vie on se nourrit les uns des autres et ensuite on se quitte. Les mères nourrissent les enfants, les enfants nourrissent les mères, et puis ils se laissent. Les amants se mangent l'âme et ensuite ils se lâchent. Je ne vois là rien de néfaste. Je ne vois là rien que de nécessaire. Manger et puis partir c'est la loi nécessaire de grandir, le mouvement légitime de toute croissance, un deuil que l'on ne peut fuir sous peine de mort. »

Bref, une assez jolie balade littéraire d'à peine 100 pages.

Le deuxième extrait est terrible! Bobin a une plume assez élégante, bien que parfois tortueuse.
musashi Il y a 9 ans

Le deuxième extrait est terrible! Bobin a une plume assez élégante, bien que parfois tortueuse.

[b]Pour trois couronnes – François Garde[/b] Pas convaincue du tout par ce soi-disant roman d’aventures. Ça débute bien pourtant avec ces quelques pages laissées dans le bureau du défunt et une enquête qui pourrait être intéressante, mais j’ai jamais vraiment accroché sauf peut-être sur les 3 pages oú l’auteur parle de la responsabilité des politiques. « Je ne connais pas de douleur plus brutale et plus intime que cet effroi : entendre un politicien annoncer que vous n’êtes pas d’ici. Il ne parle pas de vous chasser, de vous exclure, de vous menacer. Il dit simplement et devant une foule qui trépigne de joie et applaudit, que tels et tels ne sont pas d’ici, et vous savez en l’écoutant, et chacun sait que vous faites partie de ceux qu’il signale ainsi. Lui et les siens se sont donner le droit de trier, de trancher dans ce qui était indifférencié jusqu'alors, de séparer, de se mettre, eux, du bon côté, du côté des gens d’ici. Et vous, de l’autre côté de cette barrière qu’ils viennent d’inventer : ailleurs, n’importe où, mais pas avec ceux d’ici. …..» Et puis aujourd'hui je suis entrée en immersion dans une écriture que j'adore, celle de Vargas-Llosa. :)
Eléa Il y a 9 ans

Pour trois couronnes – François Garde
Pas convaincue du tout par ce soi-disant roman d’aventures. Ça débute bien pourtant avec ces quelques pages laissées dans le bureau du défunt et une enquête qui pourrait être intéressante, mais j’ai jamais vraiment accroché sauf peut-être sur les 3 pages oú l’auteur parle de la responsabilité des politiques.
« Je ne connais pas de douleur plus brutale et plus intime que cet effroi : entendre un politicien annoncer que vous n’êtes pas d’ici. Il ne parle pas de vous chasser, de vous exclure, de vous menacer. Il dit simplement et devant une foule qui trépigne de joie et applaudit, que tels et tels ne sont pas d’ici, et vous savez en l’écoutant, et chacun sait que vous faites partie de ceux qu’il signale ainsi. Lui et les siens se sont donner le droit de trier, de trancher dans ce qui était indifférencié jusqu'alors, de séparer, de se mettre, eux, du bon côté, du côté des gens d’ici. Et vous, de l’autre côté de cette barrière qu’ils viennent d’inventer : ailleurs, n’importe où, mais pas avec ceux d’ici. …..»

Et puis aujourd'hui je suis entrée en immersion dans une écriture que j'adore, celle de Vargas-Llosa.

YEEEEEEEEEEEEEAH, Vargas-Llosa :) accent de sincérité dans ce ta citation. La sincérité est la plus belle encre, quelle que soit la plume.
musashi Il y a 9 ans

YEEEEEEEEEEEEEAH, Vargas-Llosa

accent de sincérité dans ce ta citation. La sincérité est la plus belle encre, quelle que soit la plume.

Comme je ne lis pas un seul livre á la fois j'ai commencé, puisque j'avais aimé le film [b]Le feu follet- Drieu La Rochelle[/b] Magnifique (de désespoir et de dégoût de la vie, certes, mais magnifique)! Je n'ai pas pu le poser. il est donc fini mais je me le relirai.
Eléa Il y a 9 ans

Comme je ne lis pas un seul livre á la fois j'ai commencé, puisque j'avais aimé le film
Le feu follet- Drieu La Rochelle
Magnifique (de désespoir et de dégoût de la vie, certes, mais magnifique)! Je n'ai pas pu le poser. il est donc fini mais je me le relirai.

Sans un sou en poche, de Benjamin Lesage. Un Road-trip sans argent, avec objectif de laisser la plus faible trace carbone lors d'un chouette voyage La Haye-Mexico en passant par Barcelona, le Maroc, le Bresil... C'est plaisant à lire, ça se lit vite. Ca donne des envies, mais un peu trop prosélyte à mon goût, même si c'est un peu le but de l'ouvrage. A recommander. Le petit plus, les photos de belle qualité en pages centrales (ca change de la bio de notre raleur... non j'ai rien dit humoul' humoul').
Karlus Il y a 9 ans

Sans un sou en poche, de Benjamin Lesage. Un Road-trip sans argent, avec objectif de laisser la plus faible trace carbone lors d'un chouette voyage La Haye-Mexico en passant par Barcelona, le Maroc, le Bresil...

C'est plaisant à lire, ça se lit vite. Ca donne des envies, mais un peu trop prosélyte à mon goût, même si c'est un peu le but de l'ouvrage. A recommander. Le petit plus, les photos de belle qualité en pages centrales (ca change de la bio de notre raleur... non j'ai rien dit humoul' humoul').

[b]Le passe-muraille - Marcel Aymé[/b] Une toute petite nouvelle pour expliquer une statue qu'il faut que je cherche la prochaine fois que je me balade á Paris. Un homme se découvre un don mais á cause d'un foutu mal de tête se retrouve á jamais prisonnier d'un mur. [b]les choses - Georges Perec[/b] Jérôme et Sylvie perdus dans le monde du consumérisme. Le bonheur illusoire que procurent les choses. A surtout ne pas lire si vous n'aimez pas les descriptions.
Eléa Il y a 9 ans

Le passe-muraille - Marcel Aymé
Une toute petite nouvelle pour expliquer une statue qu'il faut que je cherche la prochaine fois que je me balade á Paris.
Un homme se découvre un don mais á cause d'un foutu mal de tête se retrouve á jamais prisonnier d'un mur.

les choses - Georges Perec
Jérôme et Sylvie perdus dans le monde du consumérisme. Le bonheur illusoire que procurent les choses.
A surtout ne pas lire si vous n'aimez pas les descriptions.

[quote="Eléa"]Comme je ne lis pas un seul livre á la fois j'ai commencé, puisque j'avais aimé le film [b]Le feu follet- Drieu La Rochelle[/b] Magnifique (de désespoir et de dégoût de la vie, certes, mais magnifique)! Je n'ai pas pu le poser. il est donc fini mais je me le relirai.[/quote] :) Elea, vraiment, tu me plais! Le feu follet, en effet, c'est bref, mais magnifique. Une sacrée claque. As tu lu Gilles, du coup?
musashi Il y a 9 ans

Comme je ne lis pas un seul livre á la fois j'ai commencé, puisque j'avais aimé le film
Le feu follet- Drieu La Rochelle
Magnifique (de désespoir et de dégoût de la vie, certes, mais magnifique)! Je n'ai pas pu le poser. il est donc fini mais je me le relirai.


Elea, vraiment, tu me plais! Le feu follet, en effet, c'est bref, mais magnifique. Une sacrée claque. As tu lu Gilles, du coup?

pas encore @musashi mais c'est sur ma liste. :)
Eléa Il y a 9 ans

pas encore musashi mais c'est sur ma liste.

accroche toi si jamais la première partie t'est pénible, il faut absolument aller au bout de Gilles :)
musashi Il y a 9 ans

accroche toi si jamais la première partie t'est pénible, il faut absolument aller au bout de Gilles

Je l'ai pas fini, mais je lis "Stories Of Your Life And Other" de Ted Chiang. C'est un recueil de nouvelles. Une de ces nouvelles s'appelle "What's Expected Of Us". Je vous met ça là : http://www.nature.com/nature/journal/v436/n7047/full/436150a.html Parce que je n'ai pas le choix... désolé.
viper82 Il y a 9 ans

Je l'ai pas fini, mais je lis "Stories Of Your Life And Other" de Ted Chiang.

C'est un recueil de nouvelles.

Une de ces nouvelles s'appelle "What's Expected Of Us".

Je vous met ça là : http://www.nature.com/nature/journal/v436/n7047/full/436150a.html

Parce que je n'ai pas le choix... désolé.

@viper82 ca a l'air intéressant ca :) l'article c'est l'intro de la nouvelle ou le blurb pour nous donner envie de lire?
Eléa Il y a 9 ans

viper82 ca a l'air intéressant ca
l'article c'est l'intro de la nouvelle ou le blurb pour nous donner envie de lire?

[quote="Eléa"]@viper82 ca a l'air intéressant ca :) l'article c'est l'intro de la nouvelle ou le blurb pour nous donner envie de lire?[/quote]Non, c'est toute la nouvelle.
viper82 Il y a 9 ans

viper82 ca a l'air intéressant ca
l'article c'est l'intro de la nouvelle ou le blurb pour nous donner envie de lire?
Non, c'est toute la nouvelle.

ah courte nouvelle alors. :)
Eléa Il y a 9 ans

ah
courte nouvelle alors.

[quote="Eléa"]ah courte nouvelle alors. :)[/quote]les filles, et les rapports aux tailles >_< C'est pas la longueur qui compte, c'est l'intensité :p
viper82 Il y a 9 ans

ah
courte nouvelle alors.
les filles, et les rapports aux tailles >_<
C'est pas la longueur qui compte, c'est l'intensité

[b]Tours et détours de la vilaine fille – Mario Vargas- Llosa[/b] L’histoire commence encore á Miraflores donc il me revient des trucs en mémoire.  L’adolescent Ricardo tombe amoureux d’une « chilienne » dans son joli quartier de Lima. Lorsqu’elle disparait elle ne laisse aucune trace sinon l’amour aveugle de Ricardo. On déteste cette vilaine fille qu’il aime envers et contre tout et qui est un monstre d’égoïsme, de sadisme, et qui ne pense qu’á posséder, plus toujours plus. Et puis la plume magique de Llosa nous fait l’entrevoir sous un autre jour et on arrive á s’émouvoir pour la pauvre « mala niña ».Llosa en profite aussi pour nous parler du Pérou et de sa marche challonnée d’embuches vers la démocratie. Pas aussi prenant que [b]La ville et les chiens[/b] ou [b]La fête du bouc[/b] mais du bon Llosa quand même. [b]La dentellière – Pascal Lainé[/b] L’histoire de Pomme, une jeune fille qui ne laisse rien percevoir de ses émotions, on se demande même si elle est capable d’émotions tellement elle est imperturbable. Elle se referme sur elle-même, refuse de s’alimenter et ne livre pas grand-chose mais on sait qu’elle s’enfonce. [b]Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier – Patrick Mondiano[/b] Je n’avais jamais lu cet auteur, et ben malgré, ou comme l’annonce le titre je me suis perdue. C’est étrange ce livre avec des questions en suspens, cette fin sans fin, ces lignes que l’auteur tend pour ne rien ramener sur la rive. L’histoire s’écrit, s’efface un peu, s’oublie, se ré-écrit, et se perd un peu comme le lecteur. C’est extrêmement frustrant. Et puis j’ai lu une nouvelle de science –fiction aussi. Intense :) (because I am pretending I have free will)
Eléa Il y a 9 ans

Tours et détours de la vilaine fille – Mario Vargas- Llosa
L’histoire commence encore á Miraflores donc il me revient des trucs en mémoire. 
L’adolescent Ricardo tombe amoureux d’une « chilienne » dans son joli quartier de Lima. Lorsqu’elle disparait elle ne laisse aucune trace sinon l’amour aveugle de Ricardo. On déteste cette vilaine fille qu’il aime envers et contre tout et qui est un monstre d’égoïsme, de sadisme, et qui ne pense qu’á posséder, plus toujours plus. Et puis la plume magique de Llosa nous fait l’entrevoir sous un autre jour et on arrive á s’émouvoir pour la pauvre « mala niña ».Llosa en profite aussi pour nous parler du Pérou et de sa marche challonnée d’embuches vers la démocratie.
Pas aussi prenant que La ville et les chiens ou La fête du bouc mais du bon Llosa quand même.

La dentellière – Pascal Lainé
L’histoire de Pomme, une jeune fille qui ne laisse rien percevoir de ses émotions, on se demande même si elle est capable d’émotions tellement elle est imperturbable. Elle se referme sur elle-même, refuse de s’alimenter et ne livre pas grand-chose mais on sait qu’elle s’enfonce.

Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier – Patrick Mondiano
Je n’avais jamais lu cet auteur, et ben malgré, ou comme l’annonce le titre je me suis perdue. C’est étrange ce livre avec des questions en suspens, cette fin sans fin, ces lignes que l’auteur tend pour ne rien ramener sur la rive. L’histoire s’écrit, s’efface un peu, s’oublie, se ré-écrit, et se perd un peu comme le lecteur. C’est extrêmement frustrant.

Et puis j’ai lu une nouvelle de science –fiction aussi. Intense (because I am pretending I have free will)

[quote="Eléa"]Et puis j’ai lu une nouvelle de science –fiction aussi. Intense :) (because I am pretending I have free will)[/quote] Lu aussi. Je ne suis pas une fan de science-fiction (je suis surement trop cartésienne pour vraiment l'apprécier) mais celle-ci soulève quelques interrogations intéressantes. Toute la technologie qui nous entoure nous laisse-t-elle vraiment le choix de ne pas l'utiliser? Dans quelle mesure gouverne-t-elle nos vies? Nous les avons créées mais sommes nous pour autant plus intelligents qu'elle? Et puis, voir que Nature est capable de sortir de son carcan: "on veut des preuves plus concrètes avant d'accepter de ne serait-ce qu'envisager de le considérer comme potentiellement publiable", ça fait plaisir :-)
PhDstud Il y a 9 ans

Et puis j’ai lu une nouvelle de science –fiction aussi. Intense (because I am pretending I have free will)

Lu aussi. Je ne suis pas une fan de science-fiction (je suis surement trop cartésienne pour vraiment l'apprécier) mais celle-ci soulève quelques interrogations intéressantes. Toute la technologie qui nous entoure nous laisse-t-elle vraiment le choix de ne pas l'utiliser? Dans quelle mesure gouverne-t-elle nos vies? Nous les avons créées mais sommes nous pour autant plus intelligents qu'elle?
Et puis, voir que Nature est capable de sortir de son carcan: "on veut des preuves plus concrètes avant d'accepter de ne serait-ce qu'envisager de le considérer comme potentiellement publiable", ça fait plaisir

[b]We are all completely beside ourselves – Karen Joy Fowler[/b] Au hasard de mes lectures je suis tombée sur ce livre (pas traduit encore en français que je sache).Pour le plaisir de la lecture il ne faut pas que je vous raconte l’histoire, sauf peut-être que cette famille voulait que l’enfance de leur fille soit exceptionnelle. Cette fille nous raconte donc son enfance, et la disparition ó combien douloureuse de sa sœur qu’elle aimait tant. Beaucoup de questions dans ce livre sur notre comportement humain. (human and humane)
Eléa Il y a 9 ans

We are all completely beside ourselves – Karen Joy Fowler

Au hasard de mes lectures je suis tombée sur ce livre (pas traduit encore en français que je sache).Pour le plaisir de la lecture il ne faut pas que je vous raconte l’histoire, sauf peut-être que cette famille voulait que l’enfance de leur fille soit exceptionnelle. Cette fille nous raconte donc son enfance, et la disparition ó combien douloureuse de sa sœur qu’elle aimait tant. Beaucoup de questions dans ce livre sur notre comportement humain. (human and humane)

[b]Crime et Châtiment - Dostoïevski[/b] Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.
AnonymeIl y a 9 ans

Crime et Châtiment - Dostoïevski

Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.

[quote="Spleen"][b]Crime et Châtiment - Dostoïevski[/b] Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.[/quote] Les hivers de 8 mois, ça doit aider à se concentrer sur sa page blanche ;)
Isa Il y a 9 ans

Crime et Châtiment - Dostoïevski

Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.
@Spleen

Les hivers de 8 mois, ça doit aider à se concentrer sur sa page blanche

[quote="Isa"][quote="Spleen"][b]Crime et Châtiment - Dostoïevski[/b] Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.[/quote] Les hivers de 8 mois, ça doit aider à se concentrer sur sa page blanche ;)[/quote](ou à devenir gros buveur de vodka :p)
AnonymeIl y a 9 ans

Crime et Châtiment - Dostoïevski

Et la magie des romans russes a encore frappé... zut ils sont forts quand même.
@Spleen

Les hivers de 8 mois, ça doit aider à se concentrer sur sa page blanche
(ou à devenir gros buveur de vodka )

c'est comment de lire dans La pleiade? Je me demande si je vais me faire un cadeau un jour. Y a des explications avec les textes? et le papier bible c'est quoi au juste? le prix est-il justifié? Ils sont toujours sous clés dans les librairies et je veux juste regarder, pas forcément acheter, mais j'ose jamais déranger les vendeurs.
Eléa Il y a 9 ans

c'est comment de lire dans La pleiade?
Je me demande si je vais me faire un cadeau un jour.

Y a des explications avec les textes? et le papier bible c'est quoi au juste? le prix est-il justifié?

Ils sont toujours sous clés dans les librairies et je veux juste regarder, pas forcément acheter, mais j'ose jamais déranger les vendeurs.

[quote="Eléa"]le pris est-il justifié[/quote]Non.
viper82 Il y a 9 ans

le pris est-il justifié
Non.

[quote="Eléa"]c'est comment de lire dans La pleiade? Je me demande si je vais me faire un cadeau un jour. Y a des explications avec les textes? et le papier bible c'est quoi au juste? le pris est-il justifié? Ils sont toujours sous clés dans les librairies et je veux juste regarder, pas forcément acheter, mais j'ose jamais déranger les vendeurs.[/quote]Tu trouveras un intérêt dans cette collection si t'aimes bien avoir une approche un peu théorique de l'oeuvre, voir le travail de l'écrivain (il y a souvent les brouillons, les versions initiales, les notes personnelles de l'auteur...) Normalement il y a des chercheurs / spécialistes qui font des introductions aussi, et des analyses, je pense que ça se veut pointu mais je me suis jamais trop penchée là dessus. On trouve des textes inédits qu'on a du mal à trouver en poche (des lettres surtout). Tu peux espérer une traduction certes pas parfaite ("toute traduction est une trahison" dixit un fameux poète*), mais qui a été soignée. L'intérêt du papier c'est d'être extrêmement fin donc de proposer de gros volumes qui soient légers et très maniables ; c'est assez résistant (jamais déchiré une page) mais j'aime pas trop l'effet, faut pas avoir les mains moites quoi... Le mieux c'est encore acheter d'occas en parcourant les brocantes, les prix deviennent carrément plus attractifs ^^ Personnellement j'achèterais pas en neuf. Pas que le prix soit pas justifié... ça, ça dépend l'usage qu'on en fait. edit : *ah ben nan pas du tout en fait, j'croyais que c'était Baudelaire qui disait ça, mais parait que c'est un adage italien. Et l'expression exacte est "traduttore, traditore" bah voilà ça apprendra à valider trop vite sans vérifier ses informations x)
AnonymeIl y a 9 ans

c'est comment de lire dans La pleiade?
Je me demande si je vais me faire un cadeau un jour.

Y a des explications avec les textes? et le papier bible c'est quoi au juste? le pris est-il justifié?

Ils sont toujours sous clés dans les librairies et je veux juste regarder, pas forcément acheter, mais j'ose jamais déranger les vendeurs.
Tu trouveras un intérêt dans cette collection si t'aimes bien avoir une approche un peu théorique de l'oeuvre, voir le travail de l'écrivain (il y a souvent les brouillons, les versions initiales, les notes personnelles de l'auteur...) Normalement il y a des chercheurs / spécialistes qui font des introductions aussi, et des analyses, je pense que ça se veut pointu mais je me suis jamais trop penchée là dessus. On trouve des textes inédits qu'on a du mal à trouver en poche (des lettres surtout). Tu peux espérer une traduction certes pas parfaite ("toute traduction est une trahison" dixit un fameux poète*), mais qui a été soignée. L'intérêt du papier c'est d'être extrêmement fin donc de proposer de gros volumes qui soient légers et très maniables ; c'est assez résistant (jamais déchiré une page) mais j'aime pas trop l'effet, faut pas avoir les mains moites quoi...

Le mieux c'est encore acheter d'occas en parcourant les brocantes, les prix deviennent carrément plus attractifs Personnellement j'achèterais pas en neuf. Pas que le prix soit pas justifié... ça, ça dépend l'usage qu'on en fait.


edit : *ah ben nan pas du tout en fait, j'croyais que c'était Baudelaire qui disait ça, mais parait que c'est un adage italien. Et l'expression exacte est "traduttore, traditore"
bah voilà ça apprendra à valider trop vite sans vérifier ses informations x)

merci @Spleen :) Je vais chercher á toucher un jour, mais j'aime bien la collection blanche de Gallimard. Papier bien épais. et j'ai pas les mains moites :)
Eléa Il y a 9 ans

merci @Spleen
Je vais chercher á toucher un jour, mais j'aime bien la collection blanche de Gallimard. Papier bien épais.
et j'ai pas les mains moites

Sérieusement.... J'ai offert "Les Misérables" à ma maman dans cette collection ( http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Les-Miserables ) Je voulais lui offrir une belle version de ce livre parce que vraiment quand je l'ai lu, il m'a mis une telle claque, que je voulais vraiment faire l'effort de bien faire les choses pour un cadeau de Noël. J'ai pas regardé le prix quand je l'ai pris dans le rayon... Je suis arrivé à la caisse [b]60€[/b] ... [b]Soixante[/b] Soixante putains d'Euros pour une œuvre se trouvant dans le domaine publique. Et je ne crois pas avoir le souvenir d'avoir vu en plus une quelconque analyse de texte en feuilletant l'ouvrage. Je l'ai acheté ! Je suis sorti de la librairie avec la conviction que je n'achèterai jamais plus rien d'autre que des livres de poches. Cte collection c'est rien qu'un truc de bourgeois qu'on des bibliothèques en merisier massif et qui entassent les livres les uns à côté des autres sans même les avoir ouvert.
viper82 Il y a 9 ans

Sérieusement.... J'ai offert "Les Misérables" à ma maman dans cette collection ( http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Les-Miserables )

Je voulais lui offrir une belle version de ce livre parce que vraiment quand je l'ai lu, il m'a mis une telle claque, que je voulais vraiment faire l'effort de bien faire les choses pour un cadeau de Noël.

J'ai pas regardé le prix quand je l'ai pris dans le rayon...

Je suis arrivé à la caisse 60€ ... Soixante Soixante putains d'Euros pour une œuvre se trouvant dans le domaine publique.
Et je ne crois pas avoir le souvenir d'avoir vu en plus une quelconque analyse de texte en feuilletant l'ouvrage.

Je l'ai acheté ! Je suis sorti de la librairie avec la conviction que je n'achèterai jamais plus rien d'autre que des livres de poches.

Cte collection c'est rien qu'un truc de bourgeois qu'on des bibliothèques en merisier massif et qui entassent les livres les uns à côté des autres sans même les avoir ouvert.

Bah c'est un bel objet, moi j'aime bien l'idée qu'ils resteront avec moi toute une vie. Ça rajoute un petit caractère sacré. C'est un peu comme si on avait la certitude matérielle que les bouquins en question passeront les âges, ça les fixe dans le temps. Après ouais chez moi je conçois, ça répond juste à un désir matérialiste. J'aime bien l'objet en lui-même (et c'est pour ça que je passerai jamais de vie sur tablette...) Mais t'as du mal regarder par contre, ça m'étonnerait que la Pléiade se passe d'un "appareil critique" dirons-nous. Après, bon, un texte c'est un texte, l'emballage ne fait pas sa qualité, certes, on est tout à fait d'accord :)
AnonymeIl y a 9 ans

Bah c'est un bel objet, moi j'aime bien l'idée qu'ils resteront avec moi toute une vie. Ça rajoute un petit caractère sacré. C'est un peu comme si on avait la certitude matérielle que les bouquins en question passeront les âges, ça les fixe dans le temps.
Après ouais chez moi je conçois, ça répond juste à un désir matérialiste. J'aime bien l'objet en lui-même (et c'est pour ça que je passerai jamais de vie sur tablette...) Mais t'as du mal regarder par contre, ça m'étonnerait que la Pléiade se passe d'un "appareil critique" dirons-nous.
Après, bon, un texte c'est un texte, l'emballage ne fait pas sa qualité, certes, on est tout à fait d'accord

@eléa pour moi tout dépend de ce que tu attends en achetant ce type de livre. Si tu attends un livre facile à manier, à lire sur la plage ou dans les transports en commun, vaut mieux rester sur ta collection gallimard, que j'affectionne aussi beaucoup. Pour le rapport qualité-prix qu'évoque @viper82, pour certains ouvrages je ne recommanderais effectivement pas cette collection, en particulier pour une œuvre unique comme ce fut le cas pour sa mère. En revanche pour des œuvres complètes de ton auteur fétiche ou les recueils de poésie (en bilingue pour la poésie étrangère) je trouve que c'est un meilleur choix que d'acheter le tout séparément (même en poche quand on voit le prix auxquels ils se vendent aujourd'hui). Comme l'écrit @spleen c'est un bel objet, qu'on achète pour le garder. Je ne dirais pas que c'est réservé aux bibliothèques en merisier mais ça reste un objet d'amateur de littérature, c'est un peu comme s'offrir un Lagavulin 37 ans d'âge ou un Romanée-Conti millésimé, c'est un plaisir unique, sans doute peu compréhensible pour certains. Perso j'ai seulement de la poésie car je n'envisage pas d'acheter autre chose dans cette collection, il y a un côté sacré dans l'objet que je retrouve aussi dans la poésie, et puis pour le côté pratique je ne me vois carrément pas lire un roman entier sur ce papier alors que la poésie on vient la déguster de temps en temps, ça donne un côté rituel qui me plaît, on se pose à l'abri du monde, on est pleinement présent à ce qu'on lit. Concernant les caractéristiques de cette collection, qui expliquent aussi son prix : c'est un travail artisanal, chaque livre a une reliure cuir (avec un code couleur par catégorie), les caractères sur la couverture sont frappés à la feuille d'or, et c'est du papier bible - c'est-à-dire le même papier que celui sur lequel est imprimée La Bible (ouais parfois l'explication est trop simple pour qu'on y pense ^^). Il ne faut surtout pas hésiter à demander au libraire de te les montrer, il en sera ravi. S'ils sont sous clefs c'est en raison du nombre de vols assez phénoménal en librairie et, vu le coût d'un ouvrage, c'est pas le même délire que quand un gamin pique la nouvelle à 2€ qu'il doit étudier en cours. Bref, j'espère t'avoir un peu éclairée.
AnonymeIl y a 9 ans

Eléa pour moi tout dépend de ce que tu attends en achetant ce type de livre. Si tu attends un livre facile à manier, à lire sur la plage ou dans les transports en commun, vaut mieux rester sur ta collection gallimard, que j'affectionne aussi beaucoup.
Pour le rapport qualité-prix qu'évoque viper82, pour certains ouvrages je ne recommanderais effectivement pas cette collection, en particulier pour une œuvre unique comme ce fut le cas pour sa mère. En revanche pour des œuvres complètes de ton auteur fétiche ou les recueils de poésie (en bilingue pour la poésie étrangère) je trouve que c'est un meilleur choix que d'acheter le tout séparément (même en poche quand on voit le prix auxquels ils se vendent aujourd'hui).
Comme l'écrit @spleen c'est un bel objet, qu'on achète pour le garder. Je ne dirais pas que c'est réservé aux bibliothèques en merisier mais ça reste un objet d'amateur de littérature, c'est un peu comme s'offrir un Lagavulin 37 ans d'âge ou un Romanée-Conti millésimé, c'est un plaisir unique, sans doute peu compréhensible pour certains. Perso j'ai seulement de la poésie car je n'envisage pas d'acheter autre chose dans cette collection, il y a un côté sacré dans l'objet que je retrouve aussi dans la poésie, et puis pour le côté pratique je ne me vois carrément pas lire un roman entier sur ce papier alors que la poésie on vient la déguster de temps en temps, ça donne un côté rituel qui me plaît, on se pose à l'abri du monde, on est pleinement présent à ce qu'on lit.
Concernant les caractéristiques de cette collection, qui expliquent aussi son prix : c'est un travail artisanal, chaque livre a une reliure cuir (avec un code couleur par catégorie), les caractères sur la couverture sont frappés à la feuille d'or, et c'est du papier bible - c'est-à-dire le même papier que celui sur lequel est imprimée La Bible (ouais parfois l'explication est trop simple pour qu'on y pense ). Il ne faut surtout pas hésiter à demander au libraire de te les montrer, il en sera ravi. S'ils sont sous clefs c'est en raison du nombre de vols assez phénoménal en librairie et, vu le coût d'un ouvrage, c'est pas le même délire que quand un gamin pique la nouvelle à 2€ qu'il doit étudier en cours.
Bref, j'espère t'avoir un peu éclairée.

merci beaucoup pour les retours :) [b]Rapport á une académie - Franz Kafka[/b] Texte court, pas assez répertorié á mon avis, mais á connaitre. Beaucoup de choses intéressantes (notre libre arbitre, notre passé, notre adaptations, nos renoncement, notre désir de rentrer dans le moule, la liberté etc....) et j'ai bien aimé le "un courant d’air qui me rafraîchit les talons" qui symbolise le non retour en arrière, notre marche forcée vers l'avant. bref lisez-le. le lien ici a le texte en entier: http://www.trusatiles.org/pages/Rapport_a_une_academie-2720640.html ou lá http://deligne.eu/textes/kafka-academia.html ou en anglais http://www.kafka.org/index.php?aid=161 si quelqu'un ici pouvait me dire ou je peux trouver une traduction du texte ORIGINAL ça m'intéresse. Les 2 textes français et l'anglais ne sont pas les mêmes, il manque des phrases ou certaines ont été rajoutées ? et ça m'énerve.
Eléa Il y a 9 ans

merci beaucoup pour les retours
Rapport á une académie - Franz Kafka
Texte court, pas assez répertorié á mon avis, mais á connaitre. Beaucoup de choses intéressantes (notre libre arbitre, notre passé, notre adaptations, nos renoncement, notre désir de rentrer dans le moule, la liberté etc....) et j'ai bien aimé le "un courant d’air qui me rafraîchit les talons" qui symbolise le non retour en arrière, notre marche forcée vers l'avant.

bref lisez-le.

le lien ici a le texte en entier:
http://www.trusatiles.org/pages/Rapport_a_une_academie-2720640.html
ou lá http://deligne.eu/textes/kafka-academia.html
ou en anglais http://www.kafka.org/index.php?aid=161

si quelqu'un ici pouvait me dire ou je peux trouver une traduction du texte ORIGINAL ça m'intéresse. Les 2 textes français et l'anglais ne sont pas les mêmes, il manque des phrases ou certaines ont été rajoutées ? et ça m'énerve.

Lis le en Allemand :p
Alizée Il y a 9 ans

Lis le en Allemand