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Je me permets Schyzophrenia ;

<< Je reviendrai, mort, dans son ventre
Au creux des automnes, chercher les ondes
Matelot ou nourrisson, toujours un peu chantre
Réchauffer ses larmes des orages qui grondent... >>

J'aime tes mots

<< Oui, les orages grondent et s'agrègent... >>



Bien à toi,

Bises

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Hello, je réponds aux insomniaques: Schyzophrenia, tu cherches manifestement à rimer et, un peu, à alexandriner, si je ne m'abuse?
Du coup, je te fais remarquer que la mesure de tes vers est inégale. Tu fais tantôt 11, 12, ou 13 pieds par vers, c'est une alternance peu agréable à la lecture, c'est ce qu'on pourrait nommer un faux rythme..
Sinon, j'ajoute, là, ça n'est plus que subjectif: tout ce roulis et déroulement de mots ne laisse pas grand chose sur ma plage une fois retiré. Si d'un tombeau il faut arracher enfant, tu seras amant et dompteur et profane? Je ne perce pas ce sens, par exemple, si tu en as mis un.

Même chose pour ce qui est du rythme pour @Morta, même si ton dernier quatrain est régulier (14 pieds).
Et pour ce qui est du sens, je fais un peu le même reproche, bien que moins fort. Le danger de la contrainte c'est qu'elle peut dénaturer l'élan poétique et en faire un sport de contorsionnistes... au détriment du sens.
Tu parles, je suppose, de la lune tout du long? Ta façon de la mentionner au final est un peu maladroite je trouve! Soit tu la déguises jusqu'au bout, soit tu l'introduis pour de bon, nan? Et c'est qui Dia? Une divinité romaine obscure, déesse des champs? Me voici frappé d'ignorance.

Bonsoir!

Bon et tout ça c'est bien scolaire, j'en oublie l'essentiel: keep rocking.

Dia c'est le mal, c'est la babylone des temps modernes !

Merci. ça sort d'où?

Euh non mais en fait c'est le seul truc qui m'est passé par la tête en lisant ce mot, je suis aussi inculte que toi sur ce sujet^^

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En fait, je saisis le sens du texte jusqu'à ces deux derniers vers qui me laissent sur la grève.
Merci pour ton Google book. (Yeurk. Google book.)
je te salue, Schyzophrenia. Puisses-tu être moins sèche, et moi moins froid. Déjà que l'ordinateur, c'est un peu la clinique...
Bonsoir!

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Bah... On est sur un espace public, nan?
Quand même, quand on poste ici, on envoie une sorte de bouteille à la mer.
Alors si tu as déjà ciblé un destinataire, pourquoi ne pas recourir au pigeon voyageur?
Je ne comble pas mon ennui, en fait, je prends du temps délibérément pour passer ici par moments, parce que j'aime bien cette communauté et cet endroit. Je suis étonné du manque de civilité que je trouve sur cette page, cela dit.

"Et puis pour le rythme ça fait bien longtemps que je n'écris plus de la poésie, j'ai laissé place à la poésie Liberté, liberté..."

Je t'en prie, use de ta liberté, et n'enchaine jamais ton écriture à une forme si ce n'est pas ta propre volonté.
Ce que je te dis, moi, c'est que le rythme créé de facto est désagréable, parce qu'on sent le fantôme décapité d'un alexandrin se pencher sur beaucoup de tes vers, c'est tout. Ca ne veut absolument pas dire que tu dois régulariser tes vers; mais, si tu t'obstines à écrire en quatrains, soigne le rythme. La liberté n'appelle pas le bordel. Les vers, même libres, doivent chanter. A moins que, délibérément, tu aies choisi et organisé ce rythme accidenté?

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Moi c'que j'aime pas trop dans vos écrits, mais après c'est personnel, ( et pas que dans les vôtre hein, en règle générale ), c'est ce souhait à tout prix de vouloir faire rimer. A force d'en avoir lu de la poésie, j'trouve ça de plus en plus laid une poésie cloîtrée dans ses rimes.
Une belle poésie rimée, et rythmée, aujourd'hui, c'est difficile à trouver ... à lire du moins

Ce que je veux dire, c'est que chacun est libre de donner le sens qu'il souhaite à un poème, seul son auteur sait le sens réel... Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas le sens qu'il n'y en a pas un, comme ce n'est pas parce qu'on y voit un sens qui n'a rien à voir avec ce que l'auteur a voulu dire qu'on ne peut pas être touché.
Pour le pigeon voyageur, ce n'aurait pas la même symbolique, l'histoire est née ici, elle continue donc ici...

Pour aller jusqu'à compter les pieds, alors qu'il est évident que la volonté est de ne pas régulariser, il faut quand même pousser un peu, tu peux aimer passer du temps ici sans pour autant chercher la petite bête, la façon dont tu as critiqué et dont tu critiques encore est très protocolaire, ça n'apporte pas grand chose à mon sens.

Le rythme est primitif et sauvage comme le thème

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Tu exprimes ton ressenti comme une vérité universelle, s'appliquant à tous dans l'optique d'étancher ton unique lecture.

Tu exprimes ton ressenti comme une vérité universelle, s'appliquant à tous dans l'optique d'étancher ton unique lecture.

faut arrêter avec ce genre d'arguments (j'ai envie de dire à la Peb'). C'est pas parce qu'on émet un avis, ou qu'on défend une idée, qu'on l'impose comme vérité universelle. Je l'ai déjà dit y a pas longtemps mais ce sont des propos subjectifs qui n'engagent que celui qui les porte, c'est évident, sans qu'il faille forcément stipuler clairement "moi je pense que".

ici musashi dit juste ce qu'il pense de textes que vous avez volontairement soumis à sa lecture. Et en plus il a raison, les arythmies à lire c'est dégueulasse

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Qu'il est aisé de se battre contre un belliqueux,
Comme d'emplir d'allégresse des reins bien trop creux.
Amusons nous pour l'amour des plus vieux,
Pour les plaisanteries des plus enfantins,
Et réécrivons nos pensées à travers des aveux,
Des vers sans sonnet ni quatrain.

La folie m'habille de vos mains
Si douces, si subtiles, jusqu'à demain
J'en oublie de compter mes verres,
Et l'ivresse qui coule me fera tomber cul par terre.

Mais je ris encore, je vis d'or
Et que déjà voici le nouvel aurore,
Ma parole qu'il est bon de vous lire,
Même si parfois vous en oubliez de sourire

N'oublions pas, amis, que le tout est de surprendre le tout
Devenir un, dans nos mains de chagrins,
De suffire de n'être qu'un, ici et partout,
Alors prenons et reprenons, ces désirs du quotidien.


PS: je n'ai pas compté, ni réfléchi, c'est juste de l'insomnie, l'envie de partager, que ce soit le jour ou la nuit, on ne fait que plonger, que vivre et exister.

J'crois qu'la question
est pas de savoir
si c'est
d'la poésie ou non
À chacun d'y voir
Ce qu'y est bon
Au gré
D'sa conception
Mais ca reste quand même
De bon ton
D'accepter aussi la vision
De ceux qui lisent
Ces mots
Avec une grille d'evaluation
Qui leur est propre
Car si tu mets sous leurs yeux
Le fruit
De ta réflexion
C'est que tu comptes sur eux
Pour lire
Ta production.



(En 20 secondes c'est pas si mal hein!)

J'crois qu'la question
est pas de savoir
si c'est
d'la poésie ou non
À chacun d'y voir
Ce qu'y est bon
Au gré
D'sa conception
Mais ca reste quand même
De bon ton
D'accepter aussi la vision
De ceux qui lisent
Ces mots
Avec une grille d'evaluation
Qui leur est propre
Car si tu mets sous leurs yeux
Le fruit
De ta réflexion
C'est que tu comptes sur eux
Pour lire
Ta production.



(En 20 secondes c'est pas si mal hein!)

Musashi, pour clore cette dérive :

La quantification, toujours on y revient...
"Pour bien comprendre la poésie, il faut d'abord se familiariser avec la métrique, le rythme et les figures de style. Il faut ensuite se poser deux questions. Premièrement, le thème du poème a-t-il été traité avec art ? Deuxièmement : quelle est l'importance et l'intérêt de ce thème ? La première question évalue la perfection formelle du poème ; la seconde son intérêt. Quand on aura répondu à ces deux questions, il
deviendra relativement aisé de déterminer la qualité globale du poème."

Tu exprimes ton ressenti comme une vérité universelle, s'appliquant à tous dans l'optique d'étancher ton unique lecture.
La critique est plus que légitime, et très certainement méritée. "soigne le rythme" est présomptueux.
Je pense être capable de compter jusqu'à douze, et donc être conscient de l'inégal de mes mesures.
Peut-être est-ce une volonté de ne pas cantonner mon texte à une métrique mercantile ?
Peut-être est-ce seulement une emphase stylistique visant à donner le mal de mer(e ?), comme le thème dudit texte le symbolise.

Pour en revenir à ces deux derniers vers, comment aurais-tu même espéré en capturer le sens de part ton "Puisses-tu être moins sèche" ? Ai-je écris un seul vers au féminin ? Mais peut-être n'aurait-il pas fallu t'ancrer à une trop brève lecture. De là en conclure sur l'absence de signification, tu t'embarques déjà dans ton illusion personnelle.
Une piste :
"Tu ne le vois pas, ce bateau en bas qui nous attend ?
Tu ne le vois pas, ce bateau qui est déjà là, voiles gonflées,
A vouloir qu’on s’y jette, à vouloir faire de deux amants
Un peu plus que des intimes ancrés sur une roche isolée."

Ô Capitaine, je te salue sur ta grève, sans amertume aucune...