Ahah toutes ces images qui me viennent. C'beau :') <3 Merci pour ça !
latent Il y a 6 ans

Ahah toutes ces images qui me viennent.

C'beau :') <3

Merci pour ça !

On ne m'a pas donné le choix que d'avoir le choix Choir il paraît que c'est douloureux Quand tombe l'esprit dans l'âme ou le contraire - je ne sais plus - J'ai oublié mon absence - revenu sous ma peau - Est-ce bien moi sous cette armature de chair? La sueur qui goutte sur mon visage Les cloques sur ma peau sèche Et les lignes sales qui démarquent ma main de sa crevasse J'ai fouillé à l'intérieur de moi même Mais je l'ai déjà dit J'y ai trouvé des restes Lambeaux d'épiderme et plaies laissées au soin des cicatrices Deux dents dans le cou Grains de beauté pour le vampire de nos êtres Rien d'éternité dans l'Éternel Tout est en marche arrière Vers le ciel nous reculons à petits pas forcés Nous reviendrons - nous reviendrons - Personne ne sait la décision prise entre elles les étoiles Les rouages tournent et l'homme pressé pressent Approximative sera l'âme ignorée Des ignorances et des repas des pauvres L'esprit mange sa pensée comme il sait s'habiller de haillons Pour protéger sa nudité et L'essence inflammable de sa vie Regarde notre spiritualité est tombée aussi basse qu'en enfer Maintenant la garde des Cerbères est monnayable Cerventes n'a plus de héros à inventer Pour combattre le vent Restes ou courants d'air Ventilation défaillante J'ai - je - le geste court Plus court que ma volonté Alors j'ai crié aux flammes la bienvenue aux fardeaux que l'humanité portera Elle qui ne sait que porter ses chimères sans jamais les voir À croire l'imaginaire et les rêves Nous nous sommes fermés les lèvres Crevé l'amour dans nos yeux d'enfants À ne faire que croire ou espérer - espérer - Comme le maître attend le retour de sa fleur L'âme glaciale dans le passif des océans de nos profondeurs Il est doux et confortable de créer l'univers Dans l'irréalité de nos connexions Crois-y mais ne t'y perds pas Il ne faut pas oublier Le pouvoir des anges révoltés Nous sommes des sculpteurs et modelons la matière Il ne te suffit pas que de penser Où est ta foi? Et la confiance d'être Ici ou ailleurs - mais jamais seul - Quelqu'un nous a offert un mur pour nous abriter Quand d'autres font des murailles qui nous isolent d'eux Des restes que l'on puise dans l'humanité sacrifiée Nous trouverons la brèche feinte La fente du royaume L'ignorance excusée
AnonymeIl y a 6 ans

On ne m'a pas donné le choix que d'avoir le choix
Choir il paraît que c'est douloureux
Quand tombe l'esprit dans l'âme ou le contraire - je ne sais plus -

J'ai oublié mon absence - revenu sous ma peau -
Est-ce bien moi sous cette armature de chair?

La sueur qui goutte sur mon visage
Les cloques sur ma peau sèche
Et les lignes sales qui démarquent ma main de sa crevasse

J'ai fouillé à l'intérieur de moi même
Mais je l'ai déjà dit
J'y ai trouvé des restes
Lambeaux d'épiderme et plaies laissées au soin des cicatrices
Deux dents dans le cou
Grains de beauté pour le vampire de nos êtres

Rien d'éternité dans l'Éternel
Tout est en marche arrière
Vers le ciel nous reculons à petits pas forcés
Nous reviendrons - nous reviendrons -

Personne ne sait la décision prise entre elles les étoiles
Les rouages tournent et l'homme pressé pressent
Approximative sera l'âme ignorée
Des ignorances et des repas des pauvres
L'esprit mange sa pensée comme il sait s'habiller de haillons
Pour protéger sa nudité et
L'essence inflammable de sa vie

Regarde notre spiritualité est tombée aussi basse qu'en enfer
Maintenant la garde des Cerbères est monnayable
Cerventes n'a plus de héros à inventer
Pour combattre le vent
Restes ou courants d'air
Ventilation défaillante
J'ai - je - le geste court
Plus court que ma volonté

Alors j'ai crié aux flammes la bienvenue aux fardeaux que l'humanité portera
Elle qui ne sait que porter ses chimères sans jamais les voir

À croire l'imaginaire et les rêves
Nous nous sommes fermés les lèvres
Crevé l'amour dans nos yeux d'enfants
À ne faire que croire ou espérer - espérer -
Comme le maître attend le retour de sa fleur
L'âme glaciale dans le passif des océans de nos profondeurs

Il est doux et confortable de créer l'univers
Dans l'irréalité de nos connexions
Crois-y mais ne t'y perds pas

Il ne faut pas oublier
Le pouvoir des anges révoltés
Nous sommes des sculpteurs et modelons la matière

Il ne te suffit pas que de penser
Où est ta foi?
Et la confiance d'être
Ici ou ailleurs - mais jamais seul -

Quelqu'un nous a offert un mur pour nous abriter
Quand d'autres font des murailles qui nous isolent d'eux

Des restes que l'on puise dans l'humanité sacrifiée
Nous trouverons la brèche feinte
La fente du royaume

L'ignorance excusée

Tu croyais quoi ? Les données du monde sont imperceptibles. Il chante. L'entends tu? Accordes toi, alors, à lui. Seras-tu à la tierce toi et ton oreille qui ignore ? Contre-chant est ta pensée et ta voix, enfant de la nature, extériorité partielle. Ta peau n'est pas une écorce. Confettis de cellules ou confiture pensante. Tartinez moi. Je suis rassi. + Rien à faire de vos digestions Merci mais excusez moi J'ai le transit des sourds Mon esprit s'est tût Je ne sais plus la date on ne fête pas ce genre ce chose chez moi J'ai une famille pudique et muette Comprenez pourquoi ne parlent pas les arbres Eux qui n'ont pas que ça à faire Déjà d'essuyer le monde sous leur tête Les pluies les chaleurs les froids et les tempêtes Nous prenons beaucoup sur nous Et parfois craque nos branches mortes Nous laissons sur le sol des morceaux de nous Pour nourrir les morts Mais ne t'en veux pas tu n'y es pour rien Et peu de choses savent m'éloigner de moi-même Si proche de la flamme que je sens crépiter ton pouls Le Soleil + Je n'ai rien à redire Rien à t'apprendre que ce que tu souhaites Et si tu ne veux plus rien savoir alors Je me tairais Je n'ai pas peur de l'avenir Je te l'ai déjà dis Je suis déjà mort alors Il ne reste plus que la Vie à mes côtes Et le lot des fous qui parient avec l'infini du vide L'écho je ne l'entends plus Je n'ai plus cette perceptive intuition Mais elle m'y à mené Je n'ai qu'un Merci en salut à lui dire De nos beuveries éparses je sais que nostalgiques les heures passent Quand je les laisse revenir Comprends pourquoi j'oublie tout Les dates les jours les prénoms les visages Tout est un renouveau Maladie ignorée des hommes Je suis atteint de l'âme Celle que l'on reconnaît Y a t'il des guérisseurs? Nulle personne n'a le charme qui conjure Accroché comme un talisman sur les murs de mon être Exposé comme un cadavre qui croit au futur Tu sais que je te prends entier Quand tu ne me prends pas Ne serait-ce qu'en restes Ritournelles incompréhensibles des volatiles de mai Déjà s'éteint le temps des récoltes Chaque épine à sa saison Je crache au visage de la ponctuation Et revendique la larve des rêves La compréhension n'est pas l'outil des plus sages Elle est la manipulation des termes Quand j'enlace l'aimant et lave l'âme des aimés Quand je rends la foudre aux orages Quand j'éponge des pluies d'arrosoirs Aimez moi aimez moi C'est ce que la solitude crie Mais comme j'aime ma solitude J'aime le reflet de mon cri Et je crie en silence Quelqu'un m'entend Peut-être de travers - le sens n'est que ce qu'on lui donne - Le présent d'un temps à passer passé le temps d'une présence L'autre ou moi Je conjugue le temps des morts et celui des vivants L'éternité dissolue sous ma peau
AnonymeIl y a 6 ans






Tu croyais quoi ?

Les données du monde sont imperceptibles.
Il chante.
L'entends tu?

Accordes toi, alors, à lui.

Seras-tu à la tierce toi et ton oreille qui ignore ?

Contre-chant est ta pensée et ta voix, enfant de la nature, extériorité partielle.
Ta peau n'est pas une écorce. Confettis de cellules ou confiture pensante.

Tartinez moi.
Je suis rassi.

+

Rien à faire de vos digestions
Merci mais excusez moi
J'ai le transit des sourds
Mon esprit s'est tût

Je ne sais plus la date on ne fête pas ce genre ce chose chez moi
J'ai une famille pudique et muette
Comprenez pourquoi ne parlent pas les arbres
Eux qui n'ont pas que ça à faire
Déjà d'essuyer le monde sous leur tête
Les pluies les chaleurs les froids et les tempêtes
Nous prenons beaucoup sur nous
Et parfois craque nos branches mortes
Nous laissons sur le sol des morceaux de nous
Pour nourrir les morts


Mais ne t'en veux pas tu n'y es pour rien
Et peu de choses savent m'éloigner de moi-même
Si proche de la flamme que je sens crépiter ton pouls
Le Soleil

+

Je n'ai rien à redire
Rien à t'apprendre que ce que tu souhaites
Et si tu ne veux plus rien savoir alors
Je me tairais

Je n'ai pas peur de l'avenir
Je te l'ai déjà dis
Je suis déjà mort alors
Il ne reste plus que la Vie à mes côtes
Et le lot des fous qui parient avec l'infini du vide

L'écho je ne l'entends plus
Je n'ai plus cette perceptive intuition
Mais elle m'y à mené
Je n'ai qu'un Merci en salut à lui dire

De nos beuveries éparses je sais que nostalgiques les heures passent
Quand je les laisse revenir
Comprends pourquoi j'oublie tout

Les dates les jours les prénoms les visages
Tout est un renouveau
Maladie ignorée des hommes
Je suis atteint de l'âme
Celle que l'on reconnaît

Y a t'il des guérisseurs?
Nulle personne n'a le charme qui conjure
Accroché comme un talisman sur les murs de mon être
Exposé comme un cadavre qui croit au futur

Tu sais que je te prends entier
Quand tu ne me prends pas
Ne serait-ce qu'en restes
Ritournelles incompréhensibles des volatiles de mai
Déjà s'éteint le temps des récoltes
Chaque épine à sa saison

Je crache au visage de la ponctuation
Et revendique la larve des rêves
La compréhension n'est pas l'outil des plus sages
Elle est la manipulation des termes

Quand j'enlace l'aimant et lave l'âme des aimés
Quand je rends la foudre aux orages
Quand j'éponge des pluies d'arrosoirs

Aimez moi aimez moi
C'est ce que la solitude crie
Mais comme j'aime ma solitude
J'aime le reflet de mon cri
Et je crie en silence
Quelqu'un m'entend
Peut-être de travers - le sens n'est que ce qu'on lui donne -
Le présent d'un temps à passer passé le temps d'une présence
L'autre ou moi
Je conjugue le temps des morts et celui des vivants
L'éternité dissolue sous ma peau




J'ai l'éternité Pirogues sont mes corps L'âme embarquée et l'esprit en veille Une valise de vie souvenue Et l'inéluctable des évènements J'ai l'éternité À ma bouche quelques couvertures Visage sous le drap étoilé du ciel Un bagage dans la soute de ma caboche J'ai encore oublié l'étiquette Mais je n'oublierai rien d'autre cette fois-ci que le nom que l'on m'a donné
AnonymeIl y a 6 ans

J'ai l'éternité
Pirogues sont mes corps
L'âme embarquée et l'esprit en veille
Une valise de vie souvenue
Et l'inéluctable des évènements

J'ai l'éternité
À ma bouche quelques couvertures
Visage sous le drap étoilé du ciel
Un bagage dans la soute de ma caboche
J'ai encore oublié l'étiquette
Mais je n'oublierai rien d'autre cette fois-ci que le nom que l'on m'a donné


Dissolu le brouillard du vide Le vent c'est de l'air qui nage Et des courants de tempêtes passent Assiégé des autres l'atome est bercé dans le drap du ciel Jusqu'à la peau fine et sous la couche des rosées Plongeon dans le vague des particules qui articulent l'étoile Et les faux plafonds Lumières d'interrupteurs Ou émanations de braises Dans le cytoplasme de l'univers L'écho est dans l'obscurité Silence de toute naissance Quadrillage de cordes
AnonymeIl y a 6 ans

Dissolu le brouillard du vide
Le vent c'est de l'air qui nage
Et des courants de tempêtes passent

Assiégé des autres l'atome est bercé
dans le drap du ciel
Jusqu'à la peau fine et sous la couche des rosées
Plongeon dans le vague des particules qui articulent l'étoile
Et les faux plafonds

Lumières d'interrupteurs
Ou émanations de braises
Dans le cytoplasme de l'univers

L'écho est dans l'obscurité
Silence de toute naissance
Quadrillage de cordes

Page blanche contre écriture noire, je reviens à toi. J'ai quitté la peau blanche des écritures qui font que l'âme se cherche. Là c'est qu'une escale, un arrêt. Les voyageurs sont priés de descendre en cours de route et de laisser le quai désertique. Merci. Gare de nuit, je suis le veilleur. La nuit tombe et ma chienne garde bien plus que moi le terrain vague de mes états. Corps couché, oreilles dressées, à côté d'un feu. Le vent parle. Tu sais écouter le vent? Il s'en fout de la ponctuation lui le vent il va où il veut Il en a des choses à dire parfois dans les rumeurs qu'il amène sur ses ailes transparence Il nous invite à prendre avec lui le sens de l'onde Le soleil se couche, comme un disque rayé quand il atteint ma pupille. Les couleurs s'assombrissent Et ma vision fragmentée se perd dans le vague des rafales Qui donc pousse le feu vers moi et me réanime Comme ces braises dissimulées sous un tas de cendre qui crachent la flamme quand le vent s'invite à danser sur la piste J'attends que tombe le ciel Respiration lourde. Effet secondaire. Du plexus solaire qui s'éteint jusqu'à la trachée qui se consume aux volutes vomitives de mes dépendances. J'ai froid j'ai chaud je ne sais pas je ne sais plus Les ombres et les lueurs qui viennent de s'évanouir à l'horizon Le Soleil se lève à l'est et se couche vers le copalme d'Amérique Mille bras avalent la boule dans son tronc Après c'est une histoire d'angle et d'oeil tronqué d'échardes mais les géométries de nos étoiles sont oubliés Les hirondelles passent derniers passagers du ciel Les avions sont écrasés dans la ligne de l'horizon et la fumée me pourchasse Concerto de la nature en privé Les grenouilles s'en donnent à cœur joie le temps d'un couplet puis s'arrête Le même refrain Quelque chose en moi couve que je ne saurais jamais éteindre Tristesse mélancolie donnez lui le nom que vous voulez qu'importe sa nomination L'universalité dans ma chair est criante Électricité des jours domestiqués qui arrivent à petits pas J'entends la fin d'un temps dans lequel j'étais en porte-à-faux Les jambes équilibristes et la pensée sur des semelles qui collent J'ai vidé ma tête et pieds nus me voilà Solitaire et mes orteils dans les ronces Faire confiance aux connexions imperceptibles Quand l'épine te rentre jusqu'à blesser ta chair et te faire saigner Les plaies invisibles
AnonymeIl y a 6 ans

Page blanche contre écriture noire, je reviens à toi.
J'ai quitté la peau blanche des écritures qui font que l'âme se cherche. Là c'est qu'une escale, un arrêt.
Les voyageurs sont priés de descendre en cours de route et de laisser le quai désertique. Merci.

Gare de nuit, je suis le veilleur. La nuit tombe et ma chienne garde bien plus que moi le terrain vague de mes états.
Corps couché, oreilles dressées, à côté d'un feu.

Le vent parle.
Tu sais écouter le vent?
Il s'en fout de la ponctuation lui le vent
il va où il veut
Il en a des choses à dire parfois dans les rumeurs qu'il amène sur ses ailes transparence
Il nous invite à prendre avec lui le sens de l'onde

Le soleil se couche, comme un disque rayé quand il atteint ma pupille.
Les couleurs s'assombrissent
Et ma vision fragmentée se perd dans le vague des rafales

Qui donc pousse le feu vers moi et me réanime
Comme ces braises dissimulées sous un tas de cendre qui crachent la flamme quand le vent s'invite à danser sur la piste

J'attends que tombe le ciel

Respiration lourde. Effet secondaire.
Du plexus solaire qui s'éteint jusqu'à la trachée qui se consume aux volutes vomitives de mes dépendances.

J'ai froid j'ai chaud je ne sais pas je ne sais plus
Les ombres et les lueurs qui viennent de s'évanouir à l'horizon
Le Soleil se lève à l'est et se couche vers le copalme d'Amérique
Mille bras avalent la boule dans son tronc

Après c'est une histoire d'angle et d'oeil tronqué d'échardes mais les géométries de nos étoiles sont oubliés

Les hirondelles passent derniers passagers du ciel
Les avions sont écrasés dans la ligne de l'horizon et la fumée me pourchasse

Concerto de la nature en privé
Les grenouilles s'en donnent à cœur joie le temps d'un couplet puis s'arrête
Le même refrain

Quelque chose en moi couve que je ne saurais jamais éteindre
Tristesse mélancolie donnez lui le nom que vous voulez qu'importe sa nomination
L'universalité dans ma chair est criante
Électricité des jours domestiqués qui arrivent à petits pas
J'entends la fin d'un temps dans lequel j'étais en porte-à-faux
Les jambes équilibristes et la pensée sur des semelles qui collent
J'ai vidé ma tête et pieds nus me voilà
Solitaire et mes orteils dans les ronces
Faire confiance aux connexions imperceptibles
Quand l'épine te rentre jusqu'à blesser ta chair et te faire saigner

Les plaies invisibles


Vision trouble de mes défaillances En trombe passe la fumée virevolte Retombe Esprit fumant des songes à vapeurs Évaporations des idées et l'électricité qui me compose comporte la dualité des astres Des jours sombres - des nuits d'éclaircies - Des aurores à l'envers - des crépuscules levants - Éphémérides anonymes Routes entrecroisées l'accident des lunes éclatées La carrosserie chiffonnée les couleurs décomposées de ma lumière Oeil de reflet Astre physique Clair obscur au périgée des heures J'ai un noeud dans la voix Coulante sont mes cordes sur l'ondée des océans de ma gorge Nouée ou serrée est la perle qui grandit Embruns ou bruine Brouillard des soirs Balles à blanc contre l'aridité Faire naître et croître La transparence du ciel est un verre qui déforme
AnonymeIl y a 6 ans

Vision trouble de mes défaillances
En trombe passe la fumée virevolte
Retombe

Esprit fumant des songes à vapeurs
Évaporations des idées et l'électricité qui me compose comporte la dualité des astres
Des jours sombres - des nuits d'éclaircies -
Des aurores à l'envers - des crépuscules levants -

Éphémérides anonymes
Routes entrecroisées l'accident des lunes éclatées
La carrosserie chiffonnée les couleurs décomposées de ma lumière
Oeil de reflet
Astre physique
Clair obscur au périgée des heures
J'ai un noeud dans la voix
Coulante sont mes cordes sur l'ondée des océans de ma gorge
Nouée ou serrée est la perle qui grandit

Embruns ou bruine
Brouillard des soirs
Balles à blanc contre l'aridité
Faire naître et croître

La transparence du ciel est un verre qui déforme

Retiens le sourire que tu sais dresser Captures l'instant - il est précieux dans sa rareté - éphémère Tes lèvres savent chuchoter l'amour qui se veut discrétion du temps d'ici Livre ouvert tu es des pages entières Chapitres seront tes choix et épilogue l'avenir Au delà des apparences je sais que tu couves la bonté des eaux Des pluies face aux sécheresses de nos âmes Puits inépuisable juste que le temps bouche parfois des épluchures de nous mêmes Les lambeaux qu'on perd Des mues qui persécutent nos corps Métamorphoses silencieuses des souffrances insoupçonnées Retiens le sourire comme tu sais retenir en mirage d'évaporation Les jours qui nous attendent
AnonymeIl y a 6 ans

Retiens le sourire que tu sais dresser
Captures l'instant - il est précieux dans sa rareté - éphémère
Tes lèvres savent chuchoter l'amour qui se veut discrétion du temps d'ici
Livre ouvert tu es des pages entières
Chapitres seront tes choix et épilogue l'avenir
Au delà des apparences je sais que tu couves la bonté des eaux
Des pluies face aux sécheresses de nos âmes
Puits inépuisable juste que le temps bouche parfois des épluchures de nous mêmes
Les lambeaux qu'on perd
Des mues qui persécutent nos corps
Métamorphoses silencieuses des souffrances insoupçonnées

Retiens le sourire comme tu sais retenir en mirage d'évaporation
Les jours qui nous attendent

Hypocrisie de l'époque. C'est l'homme et son histoire, faut voir la gueule de la reliure du livre des humanités. Sur fond de progrès, la programmation de nos collaborations, ajournées toujours à un lendemain qui ne s'arrête pas d'être complice. Faut voir la complicité des corps, la complexité des esprits. Ne pas avoir le choix, c'est ce qu'on aimerait te faire croire. Ton geste est relié à chaque situation du monde. Des millions potentiels qui oublie le potentiel du créatif. Lutte cérébrale, ceux qui abdiquent, bercés ou bernés, ceux qui brûlent le drapeau de leur vie. S'endort dans l'ignorance des fabrications que fait le vice. Ce que tu ne sais pas, c'est la légitimité de leur acte. Tu pourras te trouver toutes les raisons à tes inactions, à tes collaborations, tu es membre de la chair d'un monstre qui vit impunément de tes carences d'être. Aucune excuse, ni aucune culpabilisation dans ce que je te dresses, car tu le sais : nous sommes les participants à cette grande mascarade. Du contenu de tes placards à tes semelles, de tes conforts basés sur l'appauvrissement de nos ressources naturelles. Bien sûr que non, tu n'as rien signé, mais sans signature est le règne des rois auto-proclamés. Dans le miroir, le reflet agréable que tu aimes apercevoir de toi même. Qu'il est doux d'imaginer des rêves s'accomplir et les laisser pourrir dans un coin de notre tête. Tu sais, la facilité de conscience, suivre le courant car il est tout équipé. De la mort que tu maches, jusqu'à la nature dont tu t'auto-proclames maître, maîtresse. La vie t'offre et tu broies son cadeau entre tes mains. Comment tu consommes. Comment tu consumes tes jours. Quelle hypocrisie consultes-tu en toi même avant d'agir ? Tête de graine, vas-tu germer ? À quoi te serves tes pleurs si ce n'est pas pour te déraciner de là où tu as posé tes pieds ? Sors de ta chrysalide pour comprendre l'effet papillon, à l'heure des vents mauvais, sèmes tes sourires de spores, que l'écorce qui recouvre ta foi se perce et tu percevras, sous la fente, la sève reliée aux fils invisibles de la lune. À ne tourner qu'autour de nous-mêmes, la tête et nos idées deviennent centrifuges. Tends à séparer tes substances.
AnonymeIl y a 6 ans

Hypocrisie de l'époque.
C'est l'homme et son histoire, faut voir la gueule de la reliure du livre des humanités.
Sur fond de progrès, la programmation de nos collaborations, ajournées toujours à un lendemain qui ne s'arrête pas d'être complice.
Faut voir la complicité des corps, la complexité des esprits.

Ne pas avoir le choix, c'est ce qu'on aimerait te faire croire. Ton geste est relié à chaque situation du monde. Des millions potentiels qui oublie le potentiel du créatif.
Lutte cérébrale, ceux qui abdiquent, bercés ou bernés, ceux qui brûlent le drapeau de leur vie.
S'endort dans l'ignorance des fabrications que fait le vice.
Ce que tu ne sais pas, c'est la légitimité de leur acte.

Tu pourras te trouver toutes les raisons à tes inactions, à tes collaborations, tu es membre de la chair d'un monstre qui vit impunément de tes carences d'être.

Aucune excuse, ni aucune culpabilisation dans ce que je te dresses, car tu le sais : nous sommes les participants à cette grande mascarade. Du contenu de tes placards à tes semelles, de tes conforts basés sur l'appauvrissement de nos ressources naturelles.
Bien sûr que non, tu n'as rien signé, mais sans signature est le règne des rois auto-proclamés.

Dans le miroir, le reflet agréable que tu aimes apercevoir de toi même.
Qu'il est doux d'imaginer des rêves s'accomplir et les laisser pourrir dans un coin de notre tête. Tu sais, la facilité de conscience, suivre le courant car il est tout équipé.
De la mort que tu maches, jusqu'à la nature dont tu t'auto-proclames maître, maîtresse.

La vie t'offre et tu broies son cadeau entre tes mains.
Comment tu consommes. Comment tu consumes tes jours. Quelle hypocrisie consultes-tu en toi même avant d'agir ?

Tête de graine, vas-tu germer ? À quoi te serves tes pleurs si ce n'est pas pour te déraciner de là où tu as posé tes pieds ?

Sors de ta chrysalide pour comprendre l'effet papillon, à l'heure des vents mauvais, sèmes tes sourires de spores, que l'écorce qui recouvre ta foi se perce et tu percevras, sous la fente, la sève reliée aux fils invisibles de la lune.

À ne tourner qu'autour de nous-mêmes, la tête et nos idées deviennent centrifuges.

Tends à séparer tes substances.

. Dans mon agitation j'ai croisé un sanglier, un peu plus loin sur le chemin. Il m'a fait rebroussé chemin, j'avoue j'ai eu peur - dans le noir et au bruit ça avait l'air agressif - En partant de chez moi, dos à la lune, en revenant, de face. Je me suis rendu compte que dans ma folie, j'ai cassé mon miroir. Histoire d'un mec banal.
AnonymeIl y a 6 ans

.

Dans mon agitation j'ai croisé un sanglier, un peu plus loin sur le chemin. Il m'a fait rebroussé chemin, j'avoue j'ai eu peur - dans le noir et au bruit ça avait l'air agressif -
En partant de chez moi, dos à la lune, en revenant, de face.

Je me suis rendu compte que dans ma folie, j'ai cassé mon miroir.


Histoire d'un mec banal.

Quittons l'apparat de la survie, de la culture des souffrances des haines. J'enfile des habits blancs dès ce soir.
AnonymeIl y a 6 ans

Quittons l'apparat de la survie, de la culture des souffrances des haines.
J'enfile des habits blancs dès ce soir.

C'est l'heure de mettre la blouse, ou le drap, comme si on passait brancardé par des ambulanciers qui perdent la boule. Couleur blanche. C'est une lueur que de porter la robe dans cet endroit où les fous ont leurs propres chambres. Univers d'hospitalité, les regards se croisent parfois, le temps d'une chute de soleil, 43-20 la tension de ma température et des orages qu'on va déserter. Du grain de sable qui s'amoncelle aux autres et aux vagues poussières qui colmatent la plage va naître les débris du temps. Coquillages d'époques. Des épopées dépossédées d'elles mêmes. Perfusion et glucose, alignez l'addition. le repas est fini. Les remis se couchent, les affamés se bagarrent et les assoiffés n'étanchent plus la soif. C'est qu'un trop plein dans un trop plein ça ne rentre plus. Alors la magie des secondes décante et laisse le passé sur le palier. Le présent est une porte entrebâillée et des deux côtés est distordu notre pensée. D'avant en derrière, de devant en après, des passe-passe de vie, des tour à tour. J'ai fermé les yeux. Mon esprit veut dormir, mes yeux baillent et ma bouche sourcille. Les intempéries arrivent toujours silencieuses et se taisent sans crier garde
AnonymeIl y a 6 ans

C'est l'heure de mettre la blouse, ou le drap, comme si on passait brancardé par des ambulanciers qui perdent la boule.
Couleur blanche.

C'est une lueur que de porter la robe dans cet endroit où les fous ont leurs propres chambres. Univers d'hospitalité, les regards se croisent parfois, le temps d'une chute de soleil, 43-20 la tension de ma température et des orages qu'on va déserter. Du grain de sable qui s'amoncelle aux autres et aux vagues poussières qui colmatent la plage va naître les débris du temps. Coquillages d'époques. Des épopées dépossédées d'elles mêmes.

Perfusion et glucose, alignez l'addition. le repas est fini. Les remis se couchent, les affamés se bagarrent et les assoiffés n'étanchent plus la soif. C'est qu'un trop plein dans un trop plein ça ne rentre plus.

Alors la magie des secondes décante et laisse le passé sur le palier. Le présent est une porte entrebâillée et des deux côtés est distordu notre pensée. D'avant en derrière, de devant en après, des passe-passe de vie, des tour à tour.

J'ai fermé les yeux.
Mon esprit veut dormir, mes yeux baillent et ma bouche sourcille.

Les intempéries arrivent toujours silencieuses et se taisent sans crier garde

5h Quelque chose arrive. Je l'entends gronder de loin.
AnonymeIl y a 6 ans

5h
Quelque chose arrive. Je l'entends gronder de loin.

16H. Je prends acte. Je recueille les mots. Comme souvent, mon œil sélectionne dans la masse, j'ai du retard, je cherche à trouver l'essentiel. Et voilà, les derniers messages. J'ai plusieurs jours de retard sur les intempéries. La rumeur de l'orage n'est pas parvenue jusqu'ici. C'est con. Début de communication: Tango à Papa. Stop. Rapport. Stop. Attendons indications. Stop. Restons à l'écoute. A vous. Terminé.
musashi Il y a 6 ans

16H. Je prends acte. Je recueille les mots. Comme souvent, mon œil sélectionne dans la masse, j'ai du retard, je cherche à trouver l'essentiel.
Et voilà, les derniers messages. J'ai plusieurs jours de retard sur les intempéries. La rumeur de l'orage n'est pas parvenue jusqu'ici.
C'est con.

Début de communication: Tango à Papa. Stop. Rapport. Stop. Attendons indications. Stop. Restons à l'écoute. A vous. Terminé.

17h47 @anne_is_back appelle @musashi. Stop. Je répète @anne_is_back appelle @musashi. Stop. Nous avons des indices à vous fournir. Stop.
AnonymeIl y a 6 ans

17h47 @anne_is_back appelle musashi. Stop. Je répète @anne_is_back appelle musashi. Stop. Nous avons des indices à vous fournir. Stop.

[quote="Anne is back"]17h47 @anne_is_back appelle @musashi. Stop. Je répète @anne_is_back appelle @musashi. Stop. Nous avons des indices à vous fournir. Stop.[/quote] Tango tango tango Je vous ai interceptés Pas d'ondes radios ici vous n'avez pas vu l'écriteau à l'entrée ?
AnonymeIl y a 6 ans

17h47 @anne_is_back appelle musashi. Stop. Je répète @anne_is_back appelle musashi. Stop. Nous avons des indices à vous fournir. Stop.


Tango tango tango
Je vous ai interceptés
Pas d'ondes radios ici vous n'avez pas vu l'écriteau à l'entrée ?

23h30 il gronde que le soleil se lève en pleine nuit pour éclairer les âmes, de 1 à 2% à peu près.
Nulie Il y a 6 ans

23h30 il gronde que le soleil se lève en pleine nuit pour éclairer les âmes, de 1 à 2% à peu près.

Les tuyaux sont bouchés.
AnonymeIl y a 6 ans

Les tuyaux sont bouchés.

00h05 un point à la suite d'un "restes". Je répète. Un point à la suite d'un "restes". R.E.S.T.E.S (Mais qu'est ce qu'on fait bordel chef!? - elle s'énerve comme toujours-).
AnonymeIl y a 6 ans

00h05 un point à la suite d'un "restes". Je répète. Un point à la suite d'un "restes". R.E.S.T.E.S (Mais qu'est ce qu'on fait bordel chef!? - elle s'énerve comme toujours-).

@musashi répond à @Anne. Stop. Suis à l'écoute. Stop. A vous. Terminé. @musashi répond d'ailleurs à tous, et écoute à plein tube.
musashi Il y a 6 ans

musashi répond à anne. Stop. Suis à l'écoute. Stop. A vous. Terminé.

musashi répond d'ailleurs à tous, et écoute à plein tube.

@musashi, @Peb' a intercepté mon onde radio. Je répète. Interception d'onde radio. Le piratage est sous contrôle. Nous attendons les recommandations du commando en chef "restes". @Anne_is_back terminé. A vous.
AnonymeIl y a 6 ans

musashi, @Peb' a intercepté mon onde radio. Je répète. Interception d'onde radio. Le piratage est sous contrôle. Nous attendons les recommandations du commando en chef "restes". @Anne_is_back terminé. A vous.

Rompez Vous êtes semés trop serrés La main hasardeuse du destinataire veut vous éclaircir Toutes les graines sont germeantes, lesquels lèveront leur tête vers le Soleil ? L'exotique aquatique de ma composition m'ordonne les allers-retours sur la Lune Mais sans guerre froide Que la chaleur des jours - des restes - de pollution - des équinoxes prêtes à abattre - Saisons universelles bercées dans le rythme des naissances Des pendaisons de nos vies Des bouteilles brisées contre les coques des vierges - voyage en haute-mer - La montagne des vagues dans la besace - des épopées fluviales - car c'est à la mer que je prétends À la place des insondables prendre pied sous-marin Ou perdre ma prose dans le creux des cils de ceux qui veulent me pendre Dans la corrida Le taureau sous la corde des traditions s'éponge le sang Rompez cette foule admiratrice qui regarde le tauréador se faire tuer pour qu'elle puisse exercer sa soif de vengeance
AnonymeIl y a 6 ans

Rompez

Vous êtes semés trop serrés
La main hasardeuse du destinataire veut vous éclaircir

Toutes les graines sont germeantes, lesquels lèveront leur tête vers le Soleil ?
L'exotique aquatique de ma composition m'ordonne les allers-retours sur la Lune

Mais sans guerre froide
Que la chaleur des jours - des restes - de pollution
- des équinoxes prêtes à abattre -
Saisons universelles bercées dans le rythme des naissances
Des pendaisons de nos vies
Des bouteilles brisées contre les coques des vierges - voyage en haute-mer -

La montagne des vagues dans la besace - des épopées fluviales - car c'est à la mer que je prétends
À la place des insondables prendre pied sous-marin
Ou perdre ma prose dans le creux des cils de ceux qui veulent me pendre
Dans la corrida
Le taureau sous la corde des traditions s'éponge le sang

Rompez cette foule admiratrice qui regarde le tauréador se faire tuer pour qu'elle puisse exercer sa soif de vengeance

Des ruines des restes des écorchures Je me souviens petit je courais dans les forêts sans savoir toutes ces choses qui aujourd'hui me font penser avec la guerre que les mots engendrent L'innocence le regard des ignorances de la transparence l'esprit encore libéré de sa propre geôle Celle du temps et des cicatrices des plaies qui se referment Aussi loin que je replonge je n'ai jamais existé Mémoire de l'âme trouée bien avant les jours de ma naissance Mais depuis quand est-ce que je croîs L'atome et le vide sont mon berceau Le silence depuis toujours ma berceuse Égarée est l'origine bâillonné​e là dans un bout de hasard et de l'autre tenue par nos sciences Nous sommes formels de nos incertitudes et certains des formalités macabres qui nous régissent Et restons inertes devant nos propres conséquences
AnonymeIl y a 6 ans

Des ruines des restes des écorchures

Je me souviens petit je courais dans les forêts sans savoir toutes ces choses qui aujourd'hui me font penser avec la guerre que les mots engendrent
L'innocence le regard des ignorances de la transparence l'esprit encore libéré de sa propre geôle
Celle du temps et des cicatrices des plaies qui se referment

Aussi loin que je replonge je n'ai jamais existé
Mémoire de l'âme trouée bien avant les jours de ma naissance
Mais depuis quand est-ce que je croîs
L'atome et le vide sont mon berceau
Le silence depuis toujours ma berceuse

Égarée est l'origine bâillonné​e là dans un bout de hasard et de l'autre tenue par nos sciences
Nous sommes formels de nos incertitudes et certains des formalités macabres qui nous régissent
Et restons inertes devant nos propres conséquences

Rien à dire. Livre ouvert avec des pages vierges À venir sont tracées les lettres capitales sous les enclumes des jours Tu peux penser ce que tu veux penser. Moi j'aimerai arrêter de penser ce que je ne veux pas. Lignes d'une main fermée je ne veux plus lire ni les passés accordés au présent ni voir s'abattre sur mon épaule le Marteau du temps Je ne rachèterai pas de miroir. Je vais attendre d'oublier les monstruosités de mon visage. Rien à dire. Plus même Bonjour. Qu'on se démerde dans nos têtes, tous et chacun ou chacun, que nous gagne la misère de nos coeurs, ne restera rien dans la fin de sa course, dans ce final, qu'un mirage d'éternel qui se meurt éphémère. Volez papillons... vous qui tombez déjà en miettes dans votre envol. Le chant des cigales tous les jours se renouvelle. Qui l'entend ? Demain passe aussi vite qu'hier
AnonymeIl y a 6 ans

Rien à dire.

Livre ouvert avec des pages vierges
À venir sont tracées les lettres capitales sous les enclumes des jours

Tu peux penser ce que tu veux penser. Moi j'aimerai arrêter de penser ce que je ne veux pas.

Lignes d'une main fermée je ne veux plus lire ni les passés accordés au présent ni voir s'abattre sur mon épaule le Marteau du temps

Je ne rachèterai pas de miroir. Je vais attendre d'oublier les monstruosités de mon visage.

Rien à dire.
Plus même Bonjour.
Qu'on se démerde dans nos têtes, tous et chacun ou chacun, que nous gagne la misère de nos coeurs, ne restera rien dans la fin de sa course, dans ce final, qu'un mirage d'éternel qui se meurt éphémère.

Volez papillons... vous qui tombez déjà en miettes dans votre envol.

Le chant des cigales tous les jours se renouvelle. Qui l'entend ?

Demain passe aussi vite qu'hier


C'est fini. Les lettres sont saignantes. Le postier s'est écorché la main dans une boîte de Pandore, tu sais, celle des espoirs et de tous les autres maux du monde. Sans adresse est la lumière du jour, elle se déverse partout. L'obscurité, elle, prend les cœurs et assiège les sentiments, jusqu'à se mentir. Il n'y aura plus rien à lire d'autre que les mensonges de nos vies, les vérités cinglantes. Je revois ce griffonnage, je suis de dos avec ma chienne. Est-ce moi ou le reflet de ce que j'ai voulu croire ? Je ne l'ai toujours pas enlevé de mon mur. Je ne sais pas quoi en faire. Comme un faux cadeau, présent que je ne mérite pas. Alors, passé du présent au passé, la citadelle s'est recouverte de sable. Comprenez vous le sens des restes? Quand écorché jusqu'aux peaux, jusqu'aux plumes, jusqu'aux grains de nos enveloppes, ne reste que des débris. Rien à offrir d'autres que mes égoïsmes. Juif errant. J'ai craché sur un Christ. Qu'on malmène mon âme, je réglerai mes comptes avec mes erreurs si l'éternel m'accorde un entretien. Demander à naître... Demander à faire naître ; je n'ai rien voulu, j'ai voulu jongler avec les balles que le destin me jette. Je ne sais pas jongler. Je n'ai jamais su. Alors, j'ai le mauvais rôle, mauvais clown, mauvaise personne, détestable. Il y a de quoi. Je n'ai jamais eu la volonté de jouer avec les coeurs. C'est le mien qui se joue de moi, comprends-tu​ la différence ? Quand toutes mes croyances sont bancales, qu'elles de dérobent à tout instant. Je suis un marin qui ne sait lancer l'ancre. Toujours dans les tumultes de mes océans gris, à nager. - Nager tu dis ? C'est vrai. Moi. Moi je. Je ne sais pas nager, je n'aime pas l'eau. Agoraphobe, sous les vagues que les masses forment. Mon bateau est troué. La coque. Je prend l'eau, malgré moi, malgré toutes les aridites qui me composent. Mon amour est un désert. Assassin des Eaux-Vives, meurtrier des oasis que je sais offrir. Sécheresse, canicule, volcan. J'ai avalé ma tasse. Continuerai si je ne sais changer. Le temps fera l'affaire et m'emmènera loin, là où les mots me porte. Là où les mots seront l'oubli de mes affreux tiraillements. J'ai des crampes au coeur. Ma vie est un échec. Un éternel échec qui ne sait se relever. J'aime bien être face contre terre, quand d'autres rêvent de me la faire manger. Mettez des coups de couteaux dans mes écritures. Je n'écris même pas pour moi, je n'écris plus pour moi depuis longtemps. Je cherche à rentrer à l'intérieur de vous, comme ceux qui sont attirés par le vide que les femmes savent offrir. Moi je te souhaite tout le meilleur. Après t'avoir offert ce que je pouvais d'offrir, restes d'un autre, restes d'un cadavre. Déjà mort, je te l'ai dis. Alors, je ne sais plus faire naître... Ou que des morts-nés. Mon oeil est une étoile. Mais trop consumée déjà. Si tu sais lire les regards tu sais que je ne t'ai pas menti. Tout était vrai, là, juste éphémère. Les ruisseaux sont Taris là. La résurgence de mon coeur se bouche. J'ai perdu mes nerfs, j'ai perdu ma tête, j'ai voulu mourir une nouvelle fois. Tu sais ce que ça fait de revoir ses fantômes ? Je n'arriverai jamais à trouver les mots. Je suis un âme hantée. Ce cauchemar que j'ai fais sous les combles. C'était moi-même. Ou c'était toi. C'est fini. Je te souhaite tout le meilleur. Je vais couper court à mes gangrènes. J'espère que tu sauras pardonner mes équinoxes. Le jour venait de plus en plus... Aurore qui me sort du lit, me laissant dans mes contradictions, mes paradoxes, mes erreurs, mes propres mensonges, mes propres hallucinations. Mes histoires... Pliées maintenant. Livre clos, le narrateur est un menteur, il n'a rien vécu d'autres que ses propres mirages, les songes d'un autre. Vous pouvez brûler mon carnet. Mes paroles ne sont pas en liens avec mes actions. Qu'un théoricien qui se poignarde dans ses applications. Je suis faible. Laid. Pleins de malaises, malade de la chair, ignorant de ce qui me compose. La mort arrive de plus en plus proche de moi, je la sens pointer sa douleur parfois dans mon pouls. Alors, je n'ai rien demandé, ni à naître, ni à souffrir, ni à faire souffrir. Dans une autre vie, j'espère être celui qui te sauveras, comme j'espère réussir à me soigner seul, un jour. Et savoir fuir mes propres destructions. Dernier reste d'une épopée. Dernier reste visible. Gardez vous bien, tous. À mes amours sans chapelle
AnonymeIl y a 6 ans

C'est fini.

Les lettres sont saignantes. Le postier s'est écorché la main dans une boîte de Pandore, tu sais, celle des espoirs et de tous les autres maux du monde.

Sans adresse est la lumière du jour, elle se déverse partout.
L'obscurité, elle, prend les cœurs et assiège les sentiments, jusqu'à se mentir.

Il n'y aura plus rien à lire d'autre que les mensonges de nos vies, les vérités cinglantes.

Je revois ce griffonnage, je suis de dos avec ma chienne. Est-ce moi ou le reflet de ce que j'ai voulu croire ?
Je ne l'ai toujours pas enlevé de mon mur. Je ne sais pas quoi en faire. Comme un faux cadeau, présent que je ne mérite pas.
Alors, passé du présent au passé, la citadelle s'est recouverte de sable.

Comprenez vous le sens des restes?

Quand écorché jusqu'aux peaux, jusqu'aux plumes, jusqu'aux grains de nos enveloppes, ne reste que des débris. Rien à offrir d'autres que mes égoïsmes.
Juif errant. J'ai craché sur un Christ. Qu'on malmène mon âme, je réglerai mes comptes avec mes erreurs si l'éternel m'accorde un entretien.

Demander à naître... Demander à faire naître ; je n'ai rien voulu, j'ai voulu jongler avec les balles que le destin me jette.
Je ne sais pas jongler. Je n'ai jamais su. Alors, j'ai le mauvais rôle, mauvais clown, mauvaise personne, détestable. Il y a de quoi.
Je n'ai jamais eu la volonté de jouer avec les coeurs. C'est le mien qui se joue de moi, comprends-tu​ la différence ?
Quand toutes mes croyances sont bancales, qu'elles de dérobent à tout instant.

Je suis un marin qui ne sait lancer l'ancre. Toujours dans les tumultes de mes océans gris, à nager.
- Nager tu dis ?

C'est vrai. Moi. Moi je. Je ne sais pas nager, je n'aime pas l'eau.
Agoraphobe, sous les vagues que les masses forment.

Mon bateau est troué. La coque. Je prend l'eau, malgré moi, malgré toutes les aridites qui me composent.

Mon amour est un désert. Assassin des Eaux-Vives, meurtrier des oasis que je sais offrir.
Sécheresse, canicule, volcan.

J'ai avalé ma tasse. Continuerai si je ne sais changer. Le temps fera l'affaire et m'emmènera loin, là où les mots me porte. Là où les mots seront l'oubli de mes affreux tiraillements.
J'ai des crampes au coeur. Ma vie est un échec. Un éternel échec qui ne sait se relever. J'aime bien être face contre terre, quand d'autres rêvent de me la faire manger.
Mettez des coups de couteaux dans mes écritures. Je n'écris même pas pour moi, je n'écris plus pour moi depuis longtemps. Je cherche à rentrer à l'intérieur de vous, comme ceux qui sont attirés par le vide que les femmes savent offrir.



Moi je te souhaite tout le meilleur. Après t'avoir offert ce que je pouvais d'offrir, restes d'un autre, restes d'un cadavre. Déjà mort, je te l'ai dis. Alors, je ne sais plus faire naître... Ou que des morts-nés.

Mon oeil est une étoile. Mais trop consumée déjà. Si tu sais lire les regards tu sais que je ne t'ai pas menti. Tout était vrai, là, juste éphémère.
Les ruisseaux sont Taris là. La résurgence de mon coeur se bouche.
J'ai perdu mes nerfs, j'ai perdu ma tête, j'ai voulu mourir une nouvelle fois.

Tu sais ce que ça fait de revoir ses fantômes ?
Je n'arriverai jamais à trouver les mots.
Je suis un âme hantée. Ce cauchemar que j'ai fais sous les combles. C'était moi-même. Ou c'était toi.

C'est fini.

Je te souhaite tout le meilleur. Je vais couper court à mes gangrènes. J'espère que tu sauras pardonner mes équinoxes. Le jour venait de plus en plus... Aurore qui me sort du lit, me laissant dans mes contradictions, mes paradoxes, mes erreurs, mes propres mensonges, mes propres hallucinations.
Mes histoires...

Pliées maintenant.
Livre clos, le narrateur est un menteur, il n'a rien vécu d'autres que ses propres mirages, les songes d'un autre.

Vous pouvez brûler mon carnet.
Mes paroles ne sont pas en liens avec mes actions. Qu'un théoricien qui se poignarde dans ses applications.
Je suis faible. Laid. Pleins de malaises, malade de la chair, ignorant de ce qui me compose.

La mort arrive de plus en plus proche de moi, je la sens pointer sa douleur parfois dans mon pouls.
Alors, je n'ai rien demandé, ni à naître, ni à souffrir, ni à faire souffrir.

Dans une autre vie, j'espère être celui qui te sauveras, comme j'espère réussir à me soigner seul, un jour.

Et savoir fuir mes propres destructions.

Dernier reste d'une épopée.
Dernier reste visible.

Gardez vous bien, tous.

À mes amours sans chapelle






Trop d'aurevoir aujourd'hui :( A bientôt Peb' o/
blat Il y a 6 ans

Trop d'aurevoir aujourd'hui

A bientôt Peb' o/

[quote="blat"]Trop d'aurevoir aujourd'hui :( A bientôt Peb' o/[/quote] :-(
attachiante Il y a 6 ans

Trop d'aurevoir aujourd'hui

A bientôt Peb' o/


Reste tes restes, pour combien de temps encore ? "Prenez soin de vous tous autant que vous êtes"... A bientôt !
AnonymeIl y a 6 ans

Reste tes restes, pour combien de temps encore ?
"Prenez soin de vous tous autant que vous êtes"...
A bientôt !

Mais c'est quoi ce délire bordel!!! V'la qu'il disparaît celui là aussi, notre homme de la campagne et de la vie alternative! Bah merde.
AnonymeIl y a 6 ans

Mais c'est quoi ce délire bordel!!! V'la qu'il disparaît celui là aussi, notre homme de la campagne et de la vie alternative! Bah merde.

Ceci n'est pas un Adieu et ne saurait l'être. Dit-on Adieu à l'auteur quand on ferme son roman? On prétend parfois dire adieu à ses personnages, à ses tableaux. Mais si le roman est réussi, personnages et tableaux, longtemps, parfois toujours, nous peuplent. Nous habitent; voyagent à travers notre voyage sur cette terre. Les restes, les disparitions, le journal d'un mec banal, ne disparaîtront pas. Tout ceci est un tricot qui n'est pas prêt de s'achever, je crois. Merci, pour tout ce qu'il y a eu ici de beau, de sincère, de périlleux. J'espère que tu as tout consigné, il y a des perles. Ton cher flingue, qui compte bien te revoir bientôt, et qui compte bien te revoir soigné.
musashi Il y a 6 ans

Ceci n'est pas un Adieu et ne saurait l'être.
Dit-on Adieu à l'auteur quand on ferme son roman?
On prétend parfois dire adieu à ses personnages, à ses tableaux. Mais si le roman est réussi, personnages et tableaux, longtemps, parfois toujours, nous peuplent. Nous habitent; voyagent à travers notre voyage sur cette terre.

Les restes, les disparitions, le journal d'un mec banal, ne disparaîtront pas. Tout ceci est un tricot qui n'est pas prêt de s'achever, je crois.
Merci, pour tout ce qu'il y a eu ici de beau, de sincère, de périlleux. J'espère que tu as tout consigné, il y a des perles.

Ton cher flingue, qui compte bien te revoir bientôt, et qui compte bien te revoir soigné.