allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous :)
musashi Il y a 11 ans

allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous

[quote="musashi"]allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous :)[/quote] :D
AnonymeIl y a 11 ans

allez au diable! j'm'appelle samuel hall... je vous déteste tous


Aux faux-semblants Je vais faire comme si, je vais faire comme ça Je vais faire comme toi. Ne faire semblant de rien, feindre l'ignorance, feindre l'indifférence. Feindre l'innocence. Faire semblant de dormir Dans un champ de mines Faire semblant de croire Aux apparences Aux faux-semblants Aux simulacres Faire mine d'exploser Sur mes semblants d'amour Sur mon semblant d'humain Avoir la mine qui se lamine Avoir la mine de rien. Avoir l'air. Prendre la mer Pour une mine en forme Mettre le feu à la poudre Pour le faire sauter Mon sourire enfer Faire voler ma mèche au vent Sourire en biseau taillé à ta barre à mine Un sourire métal Un trou Une mine dans un champ Égarée mine de rien Sur ton chemin. Une mine parée De son armure de bois Pour éviter les éclats Une mine HV Pour faire déchanter Le cygne Boum! Une mine sur nos pages Une pointe dans ton crâne Un stylet dans mon coeur Un levier pour faire basculer nos âmes... S'évertuer à faire des mines. Ponctuer de signes Quelques phrases, quelques rimes. Prise au piège des explosifs jetés autour de moi Pour défendre qui, pour défendre quoi? On parle la même langue La langue de bois. Celle qu'on grave sur les arbres Celle qui dit je n'aime que toi. Alors je vais faire comme si, je vais faire comme ça Je ferai comme toi.
AnonymeIl y a 11 ans





Aux faux-semblants



Je vais faire comme si, je vais faire comme ça
Je vais faire comme toi.
Ne faire semblant de rien, feindre l'ignorance, feindre l'indifférence.
Feindre l'innocence.
Faire semblant de dormir
Dans un champ de mines
Faire semblant de croire

Aux apparences
Aux faux-semblants
Aux simulacres

Faire mine d'exploser
Sur mes semblants d'amour
Sur mon semblant d'humain

Avoir la mine qui se lamine
Avoir la mine de rien.



Avoir l'air.
Prendre la mer
Pour une mine en forme
Mettre le feu à la poudre
Pour le faire sauter
Mon sourire enfer
Faire voler ma mèche au vent
Sourire en biseau taillé à ta barre à mine
Un sourire métal
Un trou
Une mine dans un champ
Égarée mine de rien
Sur ton chemin.

Une mine parée
De son armure de bois
Pour éviter les éclats
Une mine HV
Pour faire déchanter
Le cygne

Boum!

Une mine sur nos pages
Une pointe dans ton crâne
Un stylet dans mon coeur
Un levier pour faire basculer nos âmes...



S'évertuer à faire des mines. Ponctuer de signes
Quelques phrases, quelques rimes.
Prise au piège des explosifs jetés autour de moi
Pour défendre qui, pour défendre quoi?

On parle la même langue
La langue de bois.
Celle qu'on grave sur les arbres
Celle qui dit je n'aime que toi.

Alors je vais faire comme si, je vais faire comme ça

Je ferai comme toi.






"On parle la même langue La langue de bois. Celle qu'on grave sur les arbres Celle qui dit je n'aime que toi." yop yop, musalikes.
musashi Il y a 11 ans

"On parle la même langue
La langue de bois.
Celle qu'on grave sur les arbres
Celle qui dit je n'aime que toi."

yop yop, musalikes.

Oh @sofullofshit Mes hommages
Maitre Kaio Il y a 11 ans

Oh @sofullofshit

Mes hommages

Oh Kaio a un titre ici! Mes hommages, Maitre :)
musashi Il y a 11 ans

Oh Kaio a un titre ici!
Mes hommages, Maitre

@sofullofshit Aux faux semblants, j'adore :) qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.
Eléa Il y a 11 ans

@sofullofshit Aux faux semblants, j'adore

qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.

[quote="Eléa"]qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.[/quote] moi j'aime bien qu'il y ait autant de créations, ça faisait longtemps que cette partie du forum n'avait pas été aussi vivante :)
Isa Il y a 11 ans

qu'est-ce que vous êtes prolifiques tous! j'en reviens pas de la rapidité d'écriture.

moi j'aime bien qu'il y ait autant de créations, ça faisait longtemps que cette partie du forum n'avait pas été aussi vivante

Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes. Poser les sacs, faire étalage de ta témérité, le sourire de défi qu’on arborait au commencement des choses. Un jeu de plus. Une histoire neuve à dévorer à la hâte. Et j’écrirais sur ça, comme sur le reste. Et nos pas lourds d’enfants blessés résonnent encore chaque fois qu’on s’aventure un peu à l’ouest. C’est une histoire de distance sournoise qu’on fout entre nous deux, de vide magnétique qui fait qu’on pousse toujours en sens inverse. Battre des ailes ne suffit plus, j’ai l’air qui brûle dans mes poumons, et ça m’arrache les mots humains, ceux là même qui ont brisé toutes les histoires d’avant. Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes, et t’as nié de toutes tes forces pour résister jusqu’à la fin. T’as fait semblant, feinté la rage et puis l’amour, mordu mes mains autant qu’possible. C’est l’oppression des idées molles, de l’à-peu-près dans ma mémoire, me souvenir de tout, et des coups bas, et des exploits furtifs qui nous rendaient malades. Y’a qu’on faisait ça comme une sorte de jeu, nos deux esprits entrant en collision, la corde sensible pour faire sonner la résonance des émotions. Y’a qu’on s’est jamais résigné à mettre un point final, à baver sur les suites en suspension, à ronger la passion jusqu’à nos os rouillés. Y’a qu’agripper ton cul c’était comme s’emparer du ciel, le paradis sauvage, me sentir dieu le temps d’en jouir, et qu’entre nous y’a jamais d’place pour autre chose, se prendre et se jeter pour la beauté de l’acte et l’illusion des pleins pouvoirs.
kalexx Il y a 11 ans

Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes. Poser les sacs, faire étalage de ta témérité, le sourire de défi qu’on arborait au commencement des choses. Un jeu de plus. Une histoire neuve à dévorer à la hâte. Et j’écrirais sur ça, comme sur le reste.

Et nos pas lourds d’enfants blessés résonnent encore chaque fois qu’on s’aventure un peu à l’ouest. C’est une histoire de distance sournoise qu’on fout entre nous deux, de vide magnétique qui fait qu’on pousse toujours en sens inverse. Battre des ailes ne suffit plus, j’ai l’air qui brûle dans mes poumons, et ça m’arrache les mots humains, ceux là même qui ont brisé toutes les histoires d’avant.

Prendre des risques, c’était pile dans nos cordes, et t’as nié de toutes tes forces pour résister jusqu’à la fin. T’as fait semblant, feinté la rage et puis l’amour, mordu mes mains autant qu’possible. C’est l’oppression des idées molles, de l’à-peu-près dans ma mémoire, me souvenir de tout, et des coups bas, et des exploits furtifs qui nous rendaient malades.

Y’a qu’on faisait ça comme une sorte de jeu, nos deux esprits entrant en collision, la corde sensible pour faire sonner la résonance des émotions. Y’a qu’on s’est jamais résigné à mettre un point final, à baver sur les suites en suspension, à ronger la passion jusqu’à nos os rouillés. Y’a qu’agripper ton cul c’était comme s’emparer du ciel, le paradis sauvage, me sentir dieu le temps d’en jouir, et qu’entre nous y’a jamais d’place pour autre chose, se prendre et se jeter pour la beauté de l’acte et l’illusion des pleins pouvoirs.

y'a qu'à cette époque on écoutait encore le tic tac des pendules.. En septembre en attendant la suite du carnage il se peut qu'arrive la limite! ce à quoi je pense en te lisant. ya bon, ya très très bon même kalexx. du bateau qui serait pas mal ailleurs et qui parait balourd à côté de ce que tu créées vraiment. De jolies choses qui sont dans les cordes, je redemande un round c'est moi l'éponge.
musashi Il y a 11 ans

y'a qu'à cette époque on écoutait encore le tic tac des pendules..
En septembre en attendant la suite du carnage il se peut
qu'arrive la limite!

ce à quoi je pense en te lisant.

ya bon, ya très très bon même kalexx. du bateau qui serait pas mal ailleurs et qui parait balourd à côté de ce que tu créées vraiment.

De jolies choses qui sont dans les cordes, je redemande un round c'est moi l'éponge.

Du très bon chez Kalexx, je confirme . vraiment chouette, j'aime bien les deux dernières.
AnonymeIl y a 11 ans

Du très bon chez Kalexx, je confirme .
vraiment chouette, j'aime bien les deux dernières.

:D' J'en reclame encore, je ne suis pas rassasié, j'ai un appetit d'ogre, et le gout a l'envolé de vos mots couchés la, reclamant les caresses de ma lecture a vide.
Maitre Kaio Il y a 11 ans

'

J'en reclame encore, je ne suis pas rassasié, j'ai un appetit d'ogre, et le gout a l'envolé de vos mots couchés la, reclamant les caresses de ma lecture a vide.

Au fond du caniveau N'être plus que sanglots Whisky évaporé Et plus rien à gober Liberté fantasmée N'être qu'un prisonnier Toucher le paradis Pour retomber meurtri Les amis sont partis Dans sa tombe on est seul Où diable les amants Précipice tentant Le cratère d'un volcan Que jaillisse la vie Devenir un zombie Draguer les porte-manteaux Faire rire les badauds Non sûr ça n'est pas beau Plutôt triste à pleurer Demain c'est terminé Si demain n'était pas Qu'aurais-tu donc vécu Rien d'autre qu'un leurre Qui t'asphyxie le cœur Le bonheur n'est qu'instant Ne perds plus ton temps La tête dans les nuages Contempler les orages Sauter dans les torrents La caresse du vent Le sourire d'un enfant Loin du mal et du spleen Rire devant Chaplin De l'auto-dérision N'aimer qu'avec passion Mes lèvres sur tes seins La chaleur dans mes reins A défaut d'être heureux Ne soyons pas sérieux Si la vie n'est qu'un songe Que le jour se prolonge A effacer les nuits Et leur fourbe magie ******************* Il allait insouciant retrouver ses cahiers Quand deux hommes armés sont venus l'enlever Aujourd'hui ses mains saignent du coltan irradié Qu'il extraie de la mine pour les occidentaux Esclaves volontaires vénérant leur réseau Au point de financer la guerre de ses bourreaux Elle ne pense même plus à ses jeux de fillette Ça fait bien trop longtemps qu'on la vend à ces bêtes Qui viennent se faire sucer dans les bouges de Manille Avec dans leurs poches les photos de famille Leurs filles aussi c'est sûr rêvent de sexe et d'argent En jouant aux princesses sur leurs tapis volants Il observe le ciel dans son lit d'hôpital A la recherche d'un monde où il n'aurait plus mal D'une étoile où enfin ses parents le verraient Loin de cette clinique aux murs gris et fanés Ils n'allaient pas gâcher leur voyage au Kenya Et si leur enfant meurt qu'il choisisse d'autres bras Fermer les yeux et sourire Offrir un frère à ces humains que je vomis Des repères... ********************* Dépêche-toi ! Donne-moi le pistolet ! Y faut délivrer Anna du méchant chevalier ! Pfff... t'es trop nul ! A la prochaine récré c'est moi le chef des policiers ! Chui sûr que la maîtresse elle l'a fait esprès Elle est jalouse que j'l'aime pas T'façon moi j'aime Anna Même qu'elle m'a dessiné un cœur Et moi j'l'ai offert des fleurs Et une fois aussi un bijou Et hier elle m'a fait un bisou Mais la plus belle c'est ma maman Et quand ch'rai devenu grand Tous les deux on se mariera Y faut pas le dire à papa ! Ouais ! Des frites et du poulet ! Méheu ! T'arrête de m'embêter ! C'est pas juste que je suis puni J'ai rien fait maîtresse, c'est lui ! J'vais l'dire à mon papa et demain Y va v'nir taper le tien ! Regarde y vient déjà m'chercher Même qu'y a des policiers pour t'arrêter ! C'est vrai qu'on va monter dans leur camion ? Trop cool ! Julien, je vais voir les avions ! Maman pourquoi tu pleures ? C'est pas moi pour les frites tout à l'heure J'me battrai plus promis juré ! Maman pourquoi t'es attachée ? Papa, pourquoi on suit pas les policiers aussi On peut pas aller dans l'avion pasque chui puni ? Maman ? Mamaaaaaaaan !
AnonymeIl y a 11 ans

Au fond du caniveau
N'être plus que sanglots
Whisky évaporé
Et plus rien à gober
Liberté fantasmée
N'être qu'un prisonnier
Toucher le paradis
Pour retomber meurtri
Les amis sont partis
Dans sa tombe on est seul
Où diable les amants
Précipice tentant
Le cratère d'un volcan
Que jaillisse la vie
Devenir un zombie
Draguer les porte-manteaux
Faire rire les badauds
Non sûr ça n'est pas beau
Plutôt triste à pleurer
Demain c'est terminé
Si demain n'était pas
Qu'aurais-tu donc vécu
Rien d'autre qu'un leurre
Qui t'asphyxie le cœur
Le bonheur n'est qu'instant
Ne perds plus ton temps
La tête dans les nuages
Contempler les orages
Sauter dans les torrents
La caresse du vent
Le sourire d'un enfant
Loin du mal et du spleen
Rire devant Chaplin
De l'auto-dérision
N'aimer qu'avec passion
Mes lèvres sur tes seins
La chaleur dans mes reins
A défaut d'être heureux
Ne soyons pas sérieux
Si la vie n'est qu'un songe
Que le jour se prolonge
A effacer les nuits
Et leur fourbe magie

*******************

Il allait insouciant retrouver ses cahiers
Quand deux hommes armés sont venus l'enlever
Aujourd'hui ses mains saignent du coltan irradié
Qu'il extraie de la mine pour les occidentaux
Esclaves volontaires vénérant leur réseau
Au point de financer la guerre de ses bourreaux

Elle ne pense même plus à ses jeux de fillette
Ça fait bien trop longtemps qu'on la vend à ces bêtes
Qui viennent se faire sucer dans les bouges de Manille
Avec dans leurs poches les photos de famille
Leurs filles aussi c'est sûr rêvent de sexe et d'argent
En jouant aux princesses sur leurs tapis volants

Il observe le ciel dans son lit d'hôpital
A la recherche d'un monde où il n'aurait plus mal
D'une étoile où enfin ses parents le verraient
Loin de cette clinique aux murs gris et fanés
Ils n'allaient pas gâcher leur voyage au Kenya
Et si leur enfant meurt qu'il choisisse d'autres bras

Fermer les yeux et sourire
Offrir un frère à ces humains que je vomis

Des repères...

*********************

Dépêche-toi ! Donne-moi le pistolet !
Y faut délivrer Anna du méchant chevalier !
Pfff... t'es trop nul !
A la prochaine récré c'est moi le chef des policiers !
Chui sûr que la maîtresse elle l'a fait esprès
Elle est jalouse que j'l'aime pas
T'façon moi j'aime Anna
Même qu'elle m'a dessiné un cœur
Et moi j'l'ai offert des fleurs
Et une fois aussi un bijou
Et hier elle m'a fait un bisou
Mais la plus belle c'est ma maman
Et quand ch'rai devenu grand
Tous les deux on se mariera
Y faut pas le dire à papa !
Ouais ! Des frites et du poulet !
Méheu ! T'arrête de m'embêter !
C'est pas juste que je suis puni
J'ai rien fait maîtresse, c'est lui !
J'vais l'dire à mon papa et demain
Y va v'nir taper le tien !
Regarde y vient déjà m'chercher
Même qu'y a des policiers pour t'arrêter !
C'est vrai qu'on va monter dans leur camion ?
Trop cool ! Julien, je vais voir les avions !
Maman pourquoi tu pleures ?
C'est pas moi pour les frites tout à l'heure
J'me battrai plus promis juré !
Maman pourquoi t'es attachée ?
Papa, pourquoi on suit pas les policiers aussi
On peut pas aller dans l'avion pasque chui puni ?
Maman ?

Mamaaaaaaaan !

les deux derniers c'est des poings dans la gueule j'kiffe
Maitre Kaio Il y a 11 ans

les deux derniers c'est des poings dans la gueule

j'kiffe

J'adore les trois derniers Angie... "J'kiffe" pour reprendre Maitre Kaio ;)
behef41 Il y a 11 ans

J'adore les trois derniers Angie... "J'kiffe" pour reprendre Maitre Kaio

ah ouais ouais ouais trop bon. de même, les deux derniers. le dernier j'y trouve un gros quelque chose, il est rude!
musashi Il y a 11 ans

ah ouais ouais ouais
trop bon. de même, les deux derniers.
le dernier j'y trouve un gros quelque chose, il est rude!

merci @Angie. moi mon préféré c'est le premier des trois. besoin de positif aujourd'hui.
Eléa Il y a 11 ans

merci angie.
moi mon préféré c'est le premier des trois. besoin de positif aujourd'hui.

Je suis plus preneur du premier également @Angie !
AnonymeIl y a 11 ans

Je suis plus preneur du premier également angie !

J’en ai pas cru tes mots, des belles paroles qui s’éternisent malgré les conventions, j’ai vu clair dans ton p’tit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, t’as voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond d’la pièce, tes doigts qui s’écorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. C’que t’étais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las d’entrer en résonnance avec les verres de bières. And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque d’attention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de m’voir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qu’a moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout c’que j’voudrais pas entendre. Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne s’entête pas qu’à oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à l’âge d’or. Et moi je peine à tout comprendre. C’est vrai, t’avais très mal choisi ton répertoire, j’voulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures j’ai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que j’suis en train de tripoter c’est simplement pour passer l’temps. Tu vois, t’as rien à regretter, j’mérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre d’ma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, c’est juste ça qui m’fait craquer, c’est juste qu’elle m’aime pour pas grande chose, et que j’arnaque la terre entière à engloutir tant d’affection. J’ai bien tenté d’lui demande c’qu’elle voulait faire après, mais j’avais plus la force d’écouter sa réponse, parce que j’me suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots d’amour. En fait c’est juste le souvenir d’un léger souffle parfumé à la cerise qui s’échappait d’un interstice entre les lèvres de celle que personne n’aime. Ta gueule de chienne m’a soudain fait sourire, mais tu n’étais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors j’vais me marier, comme pour mourir, parce que c’est ainsi que doivent finir tous les paumés.
kalexx Il y a 11 ans

J’en ai pas cru tes mots, des belles paroles qui s’éternisent malgré les conventions, j’ai vu clair dans ton p’tit cinéma, ta gestuelle bien appliquée, la mise au point dans tes grands yeux, t’as voulu faire du feu sans étincelle. Tu chantais ton histoire planquée au fond d’la pièce, tes doigts qui s’écorchaient le long des cordes, tes lèvres un peu trop rouges qui balbutiaient loin du micro. C’que t’étais nulle, peut être un peu sauvage, peut être juste un peu las d’entrer en résonnance avec les verres de bières.

And I want you I want you I want you... Tu fredonnais malgré mon manque d’attention, tu regardais le futur avec les yeux, avec le coeur, avec la sensibilité d'hier. La chanteuse, Imaginaire, celle qui s'étrangle dans les aigus. Celle qui s'étouffe de m’voir collé à la bouche fantôme de mon amoureuse. Et elle trépigne là sur sa chaise, c'est une gamine gênée dans un corps de grande. En dehors de la scène, ses bras, ses jambes, ses sentiments l'encombrent. Elle est maladroite. Sur scène, elle s'oublie violemment, elle ne pense plus qu’a moi, elle chante les choses qui passent inaperçues, elle parle tout bas de tout c’que j’voudrais pas entendre.

Louise pose des mots, des notes sur le désir - c'est une musique tendue, une musique de frustration et de dévoration douce, qui crisse doucement et qui sent bon le café noir et la colle à papier peint. Nous avons tout perdu, et puis tout retrouvé. Dans cette ambiance de mort, taudis de réfugiés, on ne s’entête pas qu’à oublier, on fabrique aussi, du rêve tordu, comme à l’âge d’or. Et moi je peine à tout comprendre.

C’est vrai, t’avais très mal choisi ton répertoire, j’voulais le sable et puis le ciel, les crèmes glacées qui dégoulinent et les étés poisseux, et puis l'ennui, et puis l'action. Dans quelques heures j’ai rendez-vous avec ma fiancée qui m'attend devant un diet-cola pas terminé. Et la belle rousse que j’suis en train de tripoter c’est simplement pour passer l’temps. Tu vois, t’as rien à regretter, j’mérite aucune des paroles qui garnissent tes belles chansons. Il y a une mouche morte au fond du verre d’ma fiancée, et du lipgloss à la fraise sur ses lèvres. Tu vois, c’est juste ça qui m’fait craquer, c’est juste qu’elle m’aime pour pas grande chose, et que j’arnaque la terre entière à engloutir tant d’affection. J’ai bien tenté d’lui demande c’qu’elle voulait faire après, mais j’avais plus la force d’écouter sa réponse, parce que j’me suis souvenu de ta dernière chanson, de tes sanglots qui déraillaient tes mots d’amour. En fait c’est juste le souvenir d’un léger souffle parfumé à la cerise qui s’échappait d’un interstice entre les lèvres de celle que personne n’aime.

Ta gueule de chienne m’a soudain fait sourire, mais tu n’étais plus là, ton adresse change tous les jours, et sur les murs on ne voit plus les dates de tes concerts. Alors j’vais me marier, comme pour mourir, parce que c’est ainsi que doivent finir tous les paumés.

ce topic se nourrit vraiment de très belles choses un vrai plaisir de passer par là merci aux "belles plumes" ^^
AnonymeIl y a 11 ans

ce topic se nourrit vraiment de très belles choses

un vrai plaisir de passer par là

merci aux "belles plumes"

http://www.youtube.com/watch?v=9M-UQMUzKZc
musashi Il y a 11 ans


http://www.youtube.com/watch?v=9M-UQMUzKZc

"rock is not dead" ;) p'tain ce live a bientôt 20 ans, ça nous rajeunit pas (Damien le dit "ça nous rajeunit pas" pendant son concert quand il commence à chanter "j'veux qu'on baise sur ma tombe" en se marrant en disant que certains n'étaient peut-être même pas nés en fait) il y en a qui savent encore parler aux femmes ^^
AnonymeIl y a 11 ans

"rock is not dead"
p'tain ce live a bientôt 20 ans, ça nous rajeunit pas
(Damien le dit "ça nous rajeunit pas" pendant son concert quand il commence à chanter "j'veux qu'on baise sur ma tombe" en se marrant en disant que certains n'étaient peut-être même pas nés en fait)

il y en a qui savent encore parler aux femmes

she's so.... HEAVYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY! suffisait de ça pour tenir ma journée. :)
musashi Il y a 11 ans

she's so....


HEAVYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY!

suffisait de ça pour tenir ma journée.

Parce que je crois, qu'il y a une putain d'influence Saezienne. Alors je crois qu'il a sa place là. :) A toi, venu chercher, toi, pauvre fou, pauvre barré. Sur mes plaines, dans mon arène... Là-haut perché, dans ton grenier, j'ai cru t'aimer, j'ai trop fumer. On s'est violé. Toucher l'étoile, au bout de ta toile, j'ai pris les armes, j'ai pris les larmes. A bras le corps, sur l'corridor, j'avais dès l'or, trouvé les lames. Pour lacérer, tout ces gibiers, ces singuliers. Qui m'enlaçaient, tous ces salauds, tous mes badauds. Quand de mes chairs tu parcourais, moi j'étais pleine, j'étais sirène. Comme deux pauvres cons, le doux, l'acide, là, sous le plafond. A l'éventrer, à me saigner. Quand dans ta toile, contre ta soie, j'frottais velours, j'cherchais la foi, j'cherchais les voiles. De ce qui manque, le fuel, l'essense, de tout mes sens, au travers des murs de tes armures. A toi, l'Odieu, aux yeux d'Satan, t'avais le goût, t'avais le Puissant... Des dieux, des fous, tout était flou. Mais à chercher au fond du trou, au bout du bout. Au bout du fond, au plus profond. Oui, des plus fous on était fous. Oui, fous de nous. J'étais éphémère quand j'étais étrangère. J'avais la flamme au fond de l'âme. De celle, tu sais, qui se font belles, qui font l'enfant, comme les amantes, comme une aimante. Parce que je crois, tu reviendras, là, sur mes quais, vagabonder. Quand tu r'chercheras trop, un café, au Bartho. Que cherchais-tu, mon étranger, mon en-allé ? Sème poussière, au grès des vents, au grès du temps... Comme P'tit Poucet, tu remonteras, mon sang, mon bourg, mes flancs, mes lois... Tu reviendras.
Vëlvet Il y a 11 ans

Parce que je crois, qu'il y a une putain d'influence Saezienne. Alors je crois qu'il a sa place là.



A toi, venu chercher, toi, pauvre fou, pauvre barré. Sur mes plaines, dans mon arène...

Là-haut perché, dans ton grenier, j'ai cru t'aimer, j'ai trop fumer. On s'est violé.

Toucher l'étoile, au bout de ta toile, j'ai pris les armes, j'ai pris les larmes.
A bras le corps, sur l'corridor, j'avais dès l'or, trouvé les lames.
Pour lacérer, tout ces gibiers, ces singuliers. Qui m'enlaçaient, tous ces salauds, tous mes badauds.

Quand de mes chairs tu parcourais, moi j'étais pleine, j'étais sirène.
Comme deux pauvres cons, le doux, l'acide, là, sous le plafond. A l'éventrer, à me saigner.

Quand dans ta toile, contre ta soie, j'frottais velours, j'cherchais la foi, j'cherchais les voiles. De ce qui manque, le fuel, l'essense, de tout mes sens, au travers des murs de tes armures.


A toi, l'Odieu, aux yeux d'Satan, t'avais le goût, t'avais le Puissant...

Des dieux, des fous, tout était flou. Mais à chercher au fond du trou, au bout du bout. Au bout du fond, au plus profond. Oui, des plus fous on était fous. Oui, fous de nous.

J'étais éphémère quand j'étais étrangère.
J'avais la flamme au fond de l'âme. De celle, tu sais, qui se font belles, qui font l'enfant, comme les amantes, comme une aimante.


Parce que je crois, tu reviendras, là, sur mes quais, vagabonder. Quand tu r'chercheras trop, un café, au Bartho.

Que cherchais-tu, mon étranger, mon en-allé ?

Sème poussière, au grès des vents, au grès du temps... Comme P'tit Poucet, tu remonteras, mon sang, mon bourg, mes flancs, mes lois... Tu reviendras.

:) dernière phrase en or! ya bon, ya de jolies phrases, ça donne envie d'y faire son marché puis d'ouvrir la fenetre du grenier.
musashi Il y a 11 ans

dernière phrase en or!

ya bon, ya de jolies phrases, ça donne envie d'y faire son marché

puis d'ouvrir la fenetre du grenier.

Merci musashi, très beaux compliments. Surtout quand on voit comment t'écris. :)
Vëlvet Il y a 11 ans

Merci musashi, très beaux compliments. Surtout quand on voit comment t'écris.

ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"? Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette :)
musashi Il y a 11 ans

ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"?

Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette

[quote="musashi"]ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"? Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette :)[/quote] J'ai 23 ans, je suis jeunette, oui. J'avais une plume adolescente que j'ai laissé tomber pendant quelques années, et la j'essaye de m'y remettre. Comme un exutoire un peu. Donc oui effectivement je suis très fébrile encore... :)
Vëlvet Il y a 11 ans

ne seraient les facilités des sons dont il faudra bien se passer un jour ou l'autre, la scène est bien campée, l'ouverture est bien larguée puis c'est truffé de bonnes idées. Je me trompe ou tu es jeune/"novice"?

Merci soit dit en passant haha, même si en fait je ne sais pas comment j'écris, ça suscite un smiley, donc c'est chouette


J'ai 23 ans, je suis jeunette, oui.
J'avais une plume adolescente que j'ai laissé tomber pendant quelques années, et la j'essaye de m'y remettre. Comme un exutoire un peu. Donc oui effectivement je suis très fébrile encore...

ahahah, décidément, que des gamins ici! nan je charrie, je suis plus jeune encore :) fébrilité bienvenue (j'ai pas à dire bienvenue vu que je ne suis pas un meuble d'ici, mais bienvenue pour moi)
musashi Il y a 11 ans

ahahah, décidément, que des gamins ici!

nan je charrie, je suis plus jeune encore
fébrilité bienvenue (j'ai pas à dire bienvenue vu que je ne suis pas un meuble d'ici, mais bienvenue pour moi)

:) J'avais cru comprendre.
Vëlvet Il y a 11 ans

J'avais cru comprendre.