L'étonnement "La musique, elle me jouait le retour des choses, un bel air qui m'était familier, c'était la foule dans ma tête.. Oui la musique, elle me jouait les saisons.. Ma vie est bien calme, déjà petit elle n'avait pas de charme, et puis quand les autres jouaient je prenais le temps de ne rien faire, attendre la fin de quelque chose, de la journée, de l'été, des moments seuls, des années qui arrivaient, le temps d'un soupir, la caf avait débarqué, le travail à la chaîne, le temps des lettres, et les rides... Oui ma vie fut ordinaire, rapide, terrifiante sur son avenir.. Mais elle n'a pas déraillé dans la forme, la vie se fait, elle ne vit plus, quoi qu'on essaye de lui survivre. Mais je me souviens de ces musiques qui nous prennent l'esprit et qui nous font sentir à nouveau quelque chose, un souffle, un air, un parfum, un souvenir heureux.. Oui, ce sentiment me surprenait toujours comme un bilan de ma vie forcée, parfois jouer comme musique de ma vie, que j'écoute bien les paroles, on ne me rappelait pas à l'ordre non, on me prévenait d'où je venais, où j'allais.. J'étais qu'une histoire, une histoire sans suspens dans les pages, j'étais brouillon sur la partition, l'orchestre ne jouait pas vraiment pour moi.. Non j'suis qu'un acteur de série B. Je suis trop loin de moi, je fais ce qu'on attend de moi, mais j'ai trop peur de m'occuper de ma peau, ma peau elle vaut rien, qu'avancer comme moi, c'est tituber contre les murs. Oui, la musique me jouait le retour des choses, et quand elle fut venue, je ne pus m'empêcher de me demander a quel moment j'ai fais le con pour cette femme qui est à la porte avec les gosses, où j'ai pu dériver si loin.. ? Les choses sont si froides. Je referme la porte, je monte le son de la radio. Je perds mon sang froid et je serre le poing. Il y avait ces musiques, inutiles, et sans âme, qui nous décrochait la rage." ------ Nul part "Je ne peux plus parler dans le moment. Elle sortit hors des couloirs, un si beau moment, je vous raconte comment l'histoire commence, à l'œuvre deux jeunes se rencontrent, dans les termes ordinaires, il y a souvent une blonde et une brune, car rien n'est simple. Des mondes obscures naissent de nouvelles faiblesses dans les amours, oui quand j'étais jeune, le monde devait rouler, un accident de parcours et c'était pas bon. On déviait on finissait dans le mur. L'amour, le grand amour nous prenait comme en traître, dans la passion, il y avait mieux que le romantisme, ces libertins s'amusaient mieux. Je fais une pause, j'ai finis le gros du travail. J'aime que tout soit soigné, comme cette amour pour une brune et une blonde, qu'une seule permise, j'avais peur de partir dans la perversité. Du péché j'ai choisit l'écart, et j'ai filé droit dans le bon sens. Elle était hors des couloirs, un si beau moment. La force qu'il m'a fallut ce n'était pas si simple, vivre avec quelqu'un est toujours plus dur qu'on ne le pense. Oui, il y a la boisson au début.. Au début il y a ça, puis les braises chaudes qui font vagabonder, puis les coups font peur, et puis l'ombre este seul, elle attend, elle n'aspire plus qu'à s'évader, alors on court. Oui la boisson fait délires. Le magique de la vie, comme une partie de plaisir. Elle courrait vers les couloirs, un si beau moment. La force qu'il m'a fallut ce n'était pas si simple, vivre sans quelqu'un est toujours plus dur qu'on ne le pense."
AaronP Il y a 10 ans

L'étonnement

"La musique, elle me jouait le retour des choses, un bel air qui m'était familier, c'était la foule dans ma tête.. Oui la musique, elle me jouait les saisons..

Ma vie est bien calme, déjà petit elle n'avait pas de charme, et puis quand les autres jouaient je prenais le temps de ne rien faire, attendre la fin de quelque chose, de la journée, de l'été, des moments seuls, des années qui arrivaient, le temps d'un soupir, la caf avait débarqué, le travail à la chaîne, le temps des lettres, et les rides... Oui ma vie fut ordinaire, rapide, terrifiante sur son avenir.. Mais elle n'a pas déraillé dans la forme, la vie se fait, elle ne vit plus, quoi qu'on essaye de lui survivre.

Mais je me souviens de ces musiques qui nous prennent l'esprit et qui nous font sentir à nouveau quelque chose, un souffle, un air, un parfum, un souvenir heureux.. Oui, ce sentiment me surprenait toujours comme un bilan de ma vie forcée, parfois jouer comme musique de ma vie, que j'écoute bien les paroles, on ne me rappelait pas à l'ordre non, on me prévenait d'où je venais, où j'allais..

J'étais qu'une histoire, une histoire sans suspens dans les pages, j'étais brouillon sur la partition, l'orchestre ne jouait pas vraiment pour moi..

Non j'suis qu'un acteur de série B. Je suis trop loin de moi, je fais ce qu'on attend de moi, mais j'ai trop peur de m'occuper de ma peau, ma peau elle vaut rien, qu'avancer comme moi, c'est tituber contre les murs.

Oui, la musique me jouait le retour des choses, et quand elle fut venue, je ne pus m'empêcher de me demander a quel moment j'ai fais le con pour cette femme qui est à la porte avec les gosses, où j'ai pu dériver si loin.. ? Les choses sont si froides.

Je referme la porte, je monte le son de la radio. Je perds mon sang froid et je serre le poing.

Il y avait ces musiques, inutiles, et sans âme, qui nous décrochait la rage."



------

Nul part



"Je ne peux plus parler dans le moment. Elle sortit hors des couloirs, un si beau moment, je vous raconte comment l'histoire commence, à l'œuvre deux jeunes se rencontrent, dans les termes ordinaires, il y a souvent une blonde et une brune, car rien n'est simple.

Des mondes obscures naissent de nouvelles faiblesses dans les amours, oui quand j'étais jeune, le monde devait rouler, un accident de parcours et c'était pas bon. On déviait on finissait dans le mur. L'amour, le grand amour nous prenait comme en traître, dans la passion, il y avait mieux que le romantisme, ces libertins s'amusaient mieux.

Je fais une pause, j'ai finis le gros du travail. J'aime que tout soit soigné, comme cette amour pour une brune et une blonde, qu'une seule permise, j'avais peur de partir dans la perversité. Du péché j'ai choisit l'écart, et j'ai filé droit dans le bon sens.

Elle était hors des couloirs, un si beau moment. La force qu'il m'a fallut ce n'était pas si simple, vivre avec quelqu'un est toujours plus dur qu'on ne le pense.

Oui, il y a la boisson au début.. Au début il y a ça, puis les braises chaudes qui font vagabonder, puis les coups font peur, et puis l'ombre este seul, elle attend, elle n'aspire plus qu'à s'évader, alors on court. Oui la boisson fait délires. Le magique de la vie, comme une partie de plaisir.

Elle courrait vers les couloirs, un si beau moment. La force qu'il m'a fallut ce n'était pas si simple, vivre sans quelqu'un est toujours plus dur qu'on ne le pense."

Le rire "Prit d'un simple vent de souvenir, je regarde tranquillement ma vie, je ris de bon cœur, comme c'était pas si mal la petite vie d'appartement, les allées plein de gens, ouais qu'il est beau le souvenir. Trop de souvenir qui se sourit, qui me tire les rides. J'ai la mine grise, non ; juste la larme à l'oeil. J'ai envie de rire, de bon cœur, là comme ça, au milieu du parc. J'ai envie de sourire. Repartir. Mais le temps n'écoute pas, il s'en va.. Il n'aime pas les repentis, il n'a pas d'âme pour les chagrins, non il passe. Alors que fait-on, on s'entasse dans les cases, on fait vie la tête basse, on ne rit plus. Qu'est ce que j'ai pu rire, avant dans ce parc, c'était souvent le temps pour boire, pour respirer. C'était le temps de promener le chien des enfants. Il y a eut des rires quelques part dans ma vie, je ne vois que des larmes, des cris de panique. Peu de confiance, peu de rêve dans les yeux." Partout "Qui erre ? Qui erre avec moi ? Je suis dans la brume.. Elle est arrivée et m'a brûlé les yeux, j'ai voulu voir l'air frais, je n'ai fumé que de la tête. Ce n'était que de sombres histoires, c'était l'histoire d'un monstre. Qui vit ? Qui vit encore ? Combien survivent à la vie ? Qui vit paisiblement sans en avoir peur, de la fin de tout, de la fin de nous. Les mots qui font froid dans le dos, quand on les tourne dans de sordides ruelles, le labyrinthe est insoluble. Nos rêves sont bien des cauchemars. Qui vit encore sans la peur ? Qui ne la connait pas ? J'ai beaucoup de question, mais pardonnez moi, je n'ai plus le temps, alors je peux faire tout ce que je veux, c'est bientôt l'hiver pour moi. Sans printemps. Est ce que c'est douloureux ? Est ce que vous vous endormez ? Un matin arrive et nous prend, ces gens s'enfuient d'eux même et c'est de folie qu'ils répondent. Un matin, un très froid matin, on a plus le cœur. Pardonnez ma folie. Avant de vous laissez, alors qu'est ce que c'est ? C'est un rêve ? C'est douloureux.. Ce n'était que sombres histoires, n'oubliez pas. C'était l'histoire d'un monstre." Je trouve que les quatre petits derniers textes se complètent.
AaronP Il y a 10 ans

Le rire


"Prit d'un simple vent de souvenir, je regarde tranquillement ma vie, je ris de bon cœur, comme c'était pas si mal la petite vie d'appartement, les allées plein de gens, ouais qu'il est beau le souvenir. Trop de souvenir qui se sourit, qui me tire les rides. J'ai la mine grise, non ; juste la larme à l'oeil.

J'ai envie de rire, de bon cœur, là comme ça, au milieu du parc. J'ai envie de sourire. Repartir.

Mais le temps n'écoute pas, il s'en va.. Il n'aime pas les repentis, il n'a pas d'âme pour les chagrins, non il passe. Alors que fait-on, on s'entasse dans les cases, on fait vie la tête basse, on ne rit plus.

Qu'est ce que j'ai pu rire, avant dans ce parc, c'était souvent le temps pour boire, pour respirer. C'était le temps de promener le chien des enfants.
Il y a eut des rires quelques part dans ma vie, je ne vois que des larmes, des cris de panique. Peu de confiance, peu de rêve dans les yeux."





Partout



"Qui erre ? Qui erre avec moi ? Je suis dans la brume.. Elle est arrivée et m'a brûlé les yeux, j'ai voulu voir l'air frais, je n'ai fumé que de la tête. Ce n'était que de sombres histoires, c'était l'histoire d'un monstre.

Qui vit ? Qui vit encore ? Combien survivent à la vie ? Qui vit paisiblement sans en avoir peur, de la fin de tout, de la fin de nous. Les mots qui font froid dans le dos, quand on les tourne dans de sordides ruelles, le labyrinthe est insoluble. Nos rêves sont bien des cauchemars. Qui vit encore sans la peur ? Qui ne la connait pas ?

J'ai beaucoup de question, mais pardonnez moi, je n'ai plus le temps, alors je peux faire tout ce que je veux, c'est bientôt l'hiver pour moi. Sans printemps. Est ce que c'est douloureux ? Est ce que vous vous endormez ?

Un matin arrive et nous prend, ces gens s'enfuient d'eux même et c'est de folie qu'ils répondent. Un matin, un très froid matin, on a plus le cœur. Pardonnez ma folie.

Avant de vous laissez, alors qu'est ce que c'est ? C'est un rêve ? C'est douloureux..

Ce n'était que sombres histoires, n'oubliez pas.

C'était l'histoire d'un monstre."

Je trouve que les quatre petits derniers textes se complètent.

C'est bon. L'étonnement et le rire sont très bons.
musashi Il y a 10 ans

C'est bon. L'étonnement et le rire sont très bons.

Sans sous entendu là dedans :p Merci musashi :)
AaronP Il y a 10 ans

Sans sous entendu là dedans

Merci musashi

"Sur la même rive, salut toi qui s'échoue avec moi, le dessein d'anarchie, ronger des dents d'Hermès. A ton égard la sympathie, les sourires, le ton comédie. Pour toi l'envol, sans battement d'ailes, et sa liberté mise à nue devant tes yeux. Pour se battre avec toi, on rampera dans les plaines, sous les ciels des jours sombres. Y a de ça dans tes deux rêves. Y a le monde qui saigne et qui fête, dans ton cœur il y a la haine, l'affection, le manque. Regarde moi, et dit moi pourquoi tu tiens du regard, tu as peur de la chute ? Nous ne sommes pas des mauvaises personnes, on est juste fatigué de la vie. On veut déjà dormir. Tu me dis qu'on meurt, je te dis que tu pleures ; tu me réponds qu'on oublie, je déclare qu'on sourit, tu finis sur « On est tous des menteurs ». Tu frémis de mon ignorance, tu t'amuses de mon regard, tu me contes ta vie. Puis tu déclares que tu veux une cigarette. Alors tu parles plus fort, tu cherches du monde pour en demander une, tu fais des yeux doux pour le sourire de la lune. Tu fumes, tu bois, d'où viens tu ? Pourquoi tu t'arrêtes ? Y a de ça dans tes rêves. Y a que ça dans tes rêves."
AaronP Il y a 10 ans

"Sur la même rive, salut toi qui s'échoue avec moi, le dessein d'anarchie, ronger des dents d'Hermès. A ton égard la sympathie, les sourires, le ton comédie. Pour toi l'envol, sans battement d'ailes, et sa liberté mise à nue devant tes yeux. Pour se battre avec toi, on rampera dans les plaines, sous les ciels des jours sombres. Y a de ça dans tes deux rêves.

Y a le monde qui saigne et qui fête, dans ton cœur il y a la haine, l'affection, le manque. Regarde moi, et dit moi pourquoi tu tiens du regard, tu as peur de la chute ?

Nous ne sommes pas des mauvaises personnes, on est juste fatigué de la vie. On veut déjà dormir. Tu me dis qu'on meurt, je te dis que tu pleures ; tu me réponds qu'on oublie, je déclare qu'on sourit, tu finis sur « On est tous des menteurs ».

Tu frémis de mon ignorance, tu t'amuses de mon regard, tu me contes ta vie. Puis tu déclares que tu veux une cigarette. Alors tu parles plus fort, tu cherches du monde pour en demander une, tu fais des yeux doux pour le sourire de la lune.

Tu fumes, tu bois, d'où viens tu ? Pourquoi tu t'arrêtes ?

Y a de ça dans tes rêves. Y a que ça dans tes rêves."

J'aime de plus en plus ce que tu écris @AaronP (oui je sais commentaire très constructif mais cerveau fatigué :) )
AnonymeIl y a 10 ans

J'aime de plus en plus ce que tu écris AaronP
(oui je sais commentaire très constructif mais cerveau fatigué )

Page blanche. D'encre je saigne la neige sur jadis l'arbre maître, de mes ongles je vais jaillir la sève. Vieux corbeau grimaçant un siècle, de sa plume, rature la lumière ; de noir et de rouge. Dans l'absinthe, qui figurante sur le bord de la table, meurt Cupidon. J'inhale encore ces fleurs des souvenirs, je m'y baigne dedans. La main lourde du temps, j'écris au clair de lune obscur la musique des amants, maudit par ce bon vent.. Mon amour,oui ce soir ce sera comme ça, parce que l'amour est incompréhensible et stupide, parce que le cœur vraiment serré, ce soir là on avait pas grand chose, qu'on s'est un peu trouvé nous, au milieu de tout ça, c'est bien fou.. C'est bien plus que l'amour. Je peux assurer que rien ne me paru plus loin que la lune dans ses yeux, c'était le temps d'un retour, une belle parole et tout était chaud dans le monde.. J'en frémis encore, c'est si loin.. J'attendais, et fut venu un tas de belles choses, qui furent courtes mais d'un libre que je ne connaîtrai plus jamais.. Je ne peux que revire, là bas où on était les nuits.. Là où je serai toujours. Avec toi, et les belles paroles, nos années de folie, je réciterai chaque passage sur chaque soirée, chaque étoile de ma vie, pour mon simple pardon, parce que je n'ai rien d'autre que ça. Il fut un temps.
AaronP Il y a 10 ans

Page blanche.

D'encre je saigne la neige sur jadis l'arbre maître, de mes ongles je vais jaillir la sève. Vieux corbeau grimaçant un siècle, de sa plume, rature la lumière ; de noir et de rouge. Dans l'absinthe, qui figurante sur le bord de la table, meurt Cupidon. J'inhale encore ces fleurs des souvenirs, je m'y baigne dedans. La main lourde du temps, j'écris au clair de lune obscur la musique des amants, maudit par ce bon vent..


Mon amour,oui ce soir ce sera comme ça, parce que l'amour est incompréhensible et stupide, parce que le cœur vraiment serré, ce soir là on avait pas grand chose, qu'on s'est un peu trouvé nous, au milieu de tout ça, c'est bien fou.. C'est bien plus que l'amour.

Je peux assurer que rien ne me paru plus loin que la lune dans ses yeux, c'était le temps d'un retour, une belle parole et tout était chaud dans le monde.. J'en frémis encore, c'est si loin.. J'attendais, et fut venu un tas de belles choses, qui furent courtes mais d'un libre que je ne connaîtrai plus jamais..

Je ne peux que revire, là bas où on était les nuits.. Là où je serai toujours. Avec toi, et les belles paroles, nos années de folie, je réciterai chaque passage sur chaque soirée, chaque étoile de ma vie, pour mon simple pardon, parce que je n'ai rien d'autre que ça.

Il fut un temps.

"Tu ne dis plus un mot. Aujourd'hui loin de toi l'idée de m'écrire qu'importe les sourires. Oui, c'était l'époque ; voilà bien un étrange mot que celui ci, on a pas l'air si vieux que ça, on a pas l'air de mieux connaître le temps qu'il va faire. Tu étais d'une beauté incroyable, au dessus de mes mots, rien que mon avis ; mais la majorité dirait pareil. Tu es, d'ailleurs, toujours aussi belle. Je t'ai croisée il y a peu, entre mon souvenir et quelques photographies, rien à changer ; c'est pas l'époque mais c'est pas loin ; tu errais au même endroit, tu souriais toujours à ces gens qui sont trop souvent mécontents, mais dit moi comment tu fais ? Pour garder ce sourire aussi marquant. Quelques mots, mais rien n'a avancé. Rien n'a manqué à ma pensée, ce que je voulais écrire est maintenant dans l'ambre. J'ai revu ton époque. Tu cherchais toujours cette même chose, celle qui t'as fait dérailler, je t'ai déjà répondu tu sais, on ne peux pas dire ça, tu es, même de très loin, peu semblable à l'image du verbe, mais dans l'idée, oui elle te parle bien. Elle te raconte bien. Tu parles d'époque, mais c'est pas un siècle entre nous, c'est rien que le manque. Pas le même, mais qui nous fait dérailler. Surtout perdre raison, on croirait trouver le génie dans la folie. Comme à l'époque où l'on s'disait qu'on s'aimait, mais on s'aimait pas, c'est comme ton image, on passait sous des tunnels."
AaronP Il y a 10 ans

"Tu ne dis plus un mot. Aujourd'hui loin de toi l'idée de m'écrire qu'importe les sourires. Oui, c'était l'époque ; voilà bien un étrange mot que celui ci, on a pas l'air si vieux que ça, on a pas l'air de mieux connaître le temps qu'il va faire.

Tu étais d'une beauté incroyable, au dessus de mes mots, rien que mon avis ; mais la majorité dirait pareil. Tu es, d'ailleurs, toujours aussi belle. Je t'ai croisée il y a peu, entre mon souvenir et quelques photographies, rien à changer ; c'est pas l'époque mais c'est pas loin ; tu errais au même endroit, tu souriais toujours à ces gens qui sont trop souvent mécontents, mais dit moi comment tu fais ? Pour garder ce sourire aussi marquant.

Quelques mots, mais rien n'a avancé. Rien n'a manqué à ma pensée, ce que je voulais écrire est maintenant dans l'ambre. J'ai revu ton époque. Tu cherchais toujours cette même chose, celle qui t'as fait dérailler, je t'ai déjà répondu tu sais, on ne peux pas dire ça, tu es, même de très loin, peu semblable à l'image du verbe, mais dans l'idée, oui elle te parle bien. Elle te raconte bien.

Tu parles d'époque, mais c'est pas un siècle entre nous, c'est rien que le manque. Pas le même, mais qui nous fait dérailler. Surtout perdre raison, on croirait trouver le génie dans la folie. Comme à l'époque où l'on s'disait qu'on s'aimait, mais on s'aimait pas, c'est comme ton image, on passait sous des tunnels."

"Tiens ! Je suis de bonne humeur. Avant il y avait le silence, la page blanche qui n'attendait rien. Pour tout dire, avant n'était rien du tout, même pas un mot. Tu te rends compte, avant tu t'occupais de ta vie, et comme par magie tes yeux ont finis par se poser sur moi. Je suis d'avis pour te dire que j'étais partagé entre le rire, l'étonnement et la surprise. Et pour en finir, c'est cette dernière qui a gagné à un main levée. C'est tellement effrayant que j'en ai un peu peur. Comme si on avait violé une partie de moi, sans vraiment savoir connaître le viol, alors j'essaye d'être rationnel, je me dis juste que c'est toi. Rien que toi. Je fais en sorte de rien laisser paraître, mais tu t'en rends tellement compte, tu sais bien où m'attaquer ; pas me blesser, me laisser sans voix. En tout cas, tu veux simplement m'impressionner ; dans le bon sens j'entends. Mais tu écoutes la même musique que moi, alors je dois dire qu'on se ressemble finalement. Alors quoi ? Faudrait-il que je me lève de chaise, que je saute dans ton cœur ? Je suppose que oui. Je suppose que tu le veux toi aussi. Mais je suppose trop, je vais sauter. D'un bout à l'autre du monde avec toi, vers toi, j'en sais rien où tu voudras, c'est si grand. Tu sais ce monde, ces rêves, ce bon air. C'est beau tout ça, enfin je ne peux pas vraiment juger, c'est de moi, qui d'autre bien sur ? Mais c'est très peu impartial. Alors je pense qu'il vaut mieux le faire que le dire. Tu sais que je n'ai toujours pas réussit à te comprendre, je ne m'attendais pas à toi, à un sacré paquet de monde, mais tu étais si loin de ma pensée. Alors comme ça c'est toi. C'est maintenant que je suis étonné, un peu tard. Ce qui finalement me fait rire. C'est bien toi. Elle n'a pas de prénom, elle n'a pas cette beauté des couturiers mais elle a son charme. Cette aparté, pour toi, toi qui m'écoute. Elle a vraiment un beau rire, pas cette affreuse chose aiguë que familièrement dans mes contrées on chante. Elle a surement un tas de défaut, mais la vie aussi. Et c'est pas pour la défendre mais elle est belle. Sans vraiment me fouetter, ça n'avait rien d'intéressant, de quoi j'ai parler, je me le demande. Vous savez quoi, c'est rien que de briser le silence avec le vent. Je vous ai présenté ce temps qui me manque. Quand avant, ma femme pouvait me regarder, sans me cacher mes enfants. J'aimerai finir sur quelque chose d'intelligent, mais le juge se lève. Tiens. En y repensant. J'étais de bonne humeur."
AaronP Il y a 10 ans

"Tiens !

Je suis de bonne humeur.

Avant il y avait le silence, la page blanche qui n'attendait rien. Pour tout dire, avant n'était rien du tout, même pas un mot. Tu te rends compte, avant tu t'occupais de ta vie, et comme par magie tes yeux ont finis par se poser sur moi. Je suis d'avis pour te dire que j'étais partagé entre le rire, l'étonnement et la surprise. Et pour en finir, c'est cette dernière qui a gagné à un main levée. C'est tellement effrayant que j'en ai un peu peur. Comme si on avait violé une partie de moi, sans vraiment savoir connaître le viol, alors j'essaye d'être rationnel, je me dis juste que c'est toi.

Rien que toi.

Je fais en sorte de rien laisser paraître, mais tu t'en rends tellement compte, tu sais bien où m'attaquer ; pas me blesser, me laisser sans voix. En tout cas, tu veux simplement m'impressionner ; dans le bon sens j'entends. Mais tu écoutes la même musique que moi, alors je dois dire qu'on se ressemble finalement. Alors quoi ? Faudrait-il que je me lève de chaise, que je saute dans ton cœur ?

Je suppose que oui. Je suppose que tu le veux toi aussi. Mais je suppose trop, je vais sauter. D'un bout à l'autre du monde avec toi, vers toi, j'en sais rien où tu voudras, c'est si grand. Tu sais ce monde, ces rêves, ce bon air. C'est beau tout ça, enfin je ne peux pas vraiment juger, c'est de moi, qui d'autre bien sur ? Mais c'est très peu impartial. Alors je pense qu'il vaut mieux le faire que le dire.

Tu sais que je n'ai toujours pas réussit à te comprendre, je ne m'attendais pas à toi, à un sacré paquet de monde, mais tu étais si loin de ma pensée. Alors comme ça c'est toi.

C'est maintenant que je suis étonné, un peu tard. Ce qui finalement me fait rire. C'est bien toi.

Elle n'a pas de prénom, elle n'a pas cette beauté des couturiers mais elle a son charme. Cette aparté, pour toi, toi qui m'écoute. Elle a vraiment un beau rire, pas cette affreuse chose aiguë que familièrement dans mes contrées on chante. Elle a surement un tas de défaut, mais la vie aussi. Et c'est pas pour la défendre mais elle est belle.

Sans vraiment me fouetter, ça n'avait rien d'intéressant, de quoi j'ai parler, je me le demande. Vous savez quoi, c'est rien que de briser le silence avec le vent.

Je vous ai présenté ce temps qui me manque. Quand avant, ma femme pouvait me regarder, sans me cacher mes enfants.

J'aimerai finir sur quelque chose d'intelligent, mais le juge se lève.

Tiens. En y repensant.

J'étais de bonne humeur."

Un peu de gloss sur tes lèvres qui saignent encore la liberté, la fumée de ta cigarette tourbillonne doucement, elle voltige sur le ton de la musique, tu me fais rêver quand tu m'observe comme ça, y a le cœur qui bat partout et qui résonne surtout, dans la pièce y a toi et y a moi, et les cadavres de bouteille, de la sensualité, on parle de l'anarchie comme d'une amie, on fait de nos ombres colorées de la lumière pour réchauffer la peau, celle qui frisonne un peu trop de sourire. Tu as ton bandana fétiche, tu ouvres les yeux délicatement en me regardant et ça y est la musique commence, je m'émerveille devant les flashs, y a tout un monde avec nous, c'est si gracieux, tout ce temps qui revient, et la pièce s'illumine, c'est plus ce dépôt militant de rêves, aux malicieux bout de verre vert trainant et aux verres de Daniel's, non c'était une boite de nuit, on dansait aux yeux du monde, un peu l'Everest du bonheur. Et le reste arrive... Il y a les rues criantes de souvenir, l'écrivain qui a vécu pour laisser son nom là bas, toujours se torturant pour les mots. Il y a ce banc devenu blanc, la neige l'a recouvert tout comme le macadam, mais ce n'était pas qu'une saison, on a eut aussi la chaleur de l'été.. Le feu des caresses, et les chants des ivrognes, les ciels sans soleil aux couleurs d'hiver, la folie des printemps. Et puis tu me parles, accoudé au comptoir, et je verse une larme, tu me demandes "ce que je veux boire" t'as toujours ce beau regard.. Je laisse la musique emporté les mots, et puis je passe à l'acte suivant, de belles scènes figurent au montage, je te découvre toujours, tu bois jusqu'en en enfer vers le beau et l'inconnu, vers ce qui tue avec le rire, les rires qui couperont la mer, qui feront l'écho jusqu'à la fin de ma vie, des rivières coulent le long de la route, et le monde est si beau, partout un jour, on y lira des traces de nos guerres, dans la rue quand on marchait, quand on buvait trop et qu'on riait, qu'on riait comme les beaux, mais tellement plus haut. Porte de sortie. Le film est finie, fin de danse. Je te regarde, tu passes la porte, la boite s'éteint, le cœur frémis, il arrivait qu'on rentrait l'un et l'autre un peu loin, mais sur ce chemin on s'est pas séparés. T'as voulu une clope, et on a bu une dernière bière, assis parterre.
AaronP Il y a 10 ans

Un peu de gloss sur tes lèvres qui saignent encore la liberté, la fumée de ta cigarette tourbillonne doucement, elle voltige sur le ton de la musique, tu me fais rêver quand tu m'observe comme ça, y a le cœur qui bat partout et qui résonne surtout, dans la pièce y a toi et y a moi, et les cadavres de bouteille, de la sensualité, on parle de l'anarchie comme d'une amie, on fait de nos ombres colorées de la lumière pour réchauffer la peau, celle qui frisonne un peu trop de sourire. Tu as ton bandana fétiche, tu ouvres les yeux délicatement en me regardant et ça y est la musique commence, je m'émerveille devant les flashs, y a tout un monde avec nous, c'est si gracieux, tout ce temps qui revient, et la pièce s'illumine, c'est plus ce dépôt militant de rêves, aux malicieux bout de verre vert trainant et aux verres de Daniel's, non c'était une boite de nuit, on dansait aux yeux du monde, un peu l'Everest du bonheur. Et le reste arrive...

Il y a les rues criantes de souvenir, l'écrivain qui a vécu pour laisser son nom là bas, toujours se torturant pour les mots. Il y a ce banc devenu blanc, la neige l'a recouvert tout comme le macadam, mais ce n'était pas qu'une saison, on a eut aussi la chaleur de l'été.. Le feu des caresses, et les chants des ivrognes, les ciels sans soleil aux couleurs d'hiver, la folie des printemps. Et puis tu me parles, accoudé au comptoir, et je verse une larme, tu me demandes "ce que je veux boire" t'as toujours ce beau regard..

Je laisse la musique emporté les mots, et puis je passe à l'acte suivant, de belles scènes figurent au montage, je te découvre toujours, tu bois jusqu'en en enfer vers le beau et l'inconnu, vers ce qui tue avec le rire, les rires qui couperont la mer, qui feront l'écho jusqu'à la fin de ma vie, des rivières coulent le long de la route, et le monde est si beau, partout un jour, on y lira des traces de nos guerres, dans la rue quand on marchait, quand on buvait trop et qu'on riait, qu'on riait comme les beaux, mais tellement plus haut.

Porte de sortie. Le film est finie, fin de danse. Je te regarde, tu passes la porte, la boite s'éteint, le cœur frémis, il arrivait qu'on rentrait l'un et l'autre un peu loin, mais sur ce chemin on s'est pas séparés. T'as voulu une clope, et on a bu une dernière bière, assis parterre.

Ne perd pas ton temps sur le texte, les confusions et aberrations d'un cerveau malade ne devraient pas atteindre tes yeux. Malheureusement tu as sans doute cliqué trop haut pour finir ici, car je ne suis pas une sal/pe avec la paire de sein adéquate pour pouvoir partager un texte. Garde pour toi la honte et la critique inutile qui te servira à te mast/rber des consciences, trop peu élevées, au niveau de la bête, qui couinent et beuglent pour se faire suivre comme un prophète, avec en tête ta motivation première c'est rien que ta gloire éphémère. Épargne moi tes idées, laisse de côté tes critiques sur mon manque de charisme et de ressemblance aux idéaux de magazine et de pub porno. Je sais que tu y as pensé pauvre petit en/ulé. "Que nous soyons tous d'accord, nous n'avons pas le temps de reprendre le récit dans sa composition initiale, il vous faudra vous contenter de ces miettes éparpillées dans mon psyché, et si vous avez à portée de main toute l'artillerie des nouveaux soldats, vous pouvez décemment suivre la politique toute tracée pour vos ambitions, et donc enfin vous repérez dans le néant qu'apporte les mots. C'est bien de la génération de voleurs, confinés dans l'espace toujours en expansion du progrès, que vous êtes les dignes héritiers. Vous tous marchant dans la colle des musiques de supermarchés, écoutant le premier morceau venu à travers la télévision, achetée dans ces même supermarchés. Bloqué dans ce cercle vicieux d'écoute et d'attention vous retournerez dans ces lieux sordides où l'on vend père et mère pour les dernières technologies qui vous feront bander à petit prix. J'ose espérer que Google vous fera atterrir dans la campagne de votre choix, où l'air est plus pur, que la connexion mutuelle de soumission que vous apporte quotidiennement vos amis de longue date, tagué sur ce qu'il semble être les murs d'expression d'aujourd'hui, que vous prenez tant plaisir à joindre de mot sans panache, sans une once de talent, à vous comparez aux plus grands quand dans la haine le plus petit vous frappe. En manque de pute et de sang, vous vous laissez prendre aux jeux de cette génération merdique, sans âme, sans expression et sans vraiment rien pour elle. C'est donc ainsi que nous sommes d'accord sur le public de vos vies, un tas de c/nnard sans cervelle que vous qualifiez habituellement d'amis et de famille, mais de qui vous vous foutez totalement. En conclusion à l'aparté cynique et complétement irréprochable que je m'accuse tout autant que vous, nous n'avons pas réinventez l'hypocrisie, non loin de là, nous modernisons toutes les couilles et les conneries de jadis nos ancêtres, ceux qui ont honte d'aujourd'hui, mais qui sereinement vivent avec leurs temps et sucent Apple et chantent tous enfants de cœur, sans un gramme de courage entre leurs jambes, ils se disent révolutionnaires et non des animaux à la vie tranquille, ils hurlent tout autant que vous et moi de leurs vies où tout est rassemblé en ce qui transparait comme un reflet de merde à l'odeur de la pisse de tout un monde indifférent. Voila bien l'ère Humaine, celle du progrès des relations sociales dans l'étouffement de la parole, ainsi que de sa prise/ Et ils fêtent toujours la Bastille, sans vraiment savoir ce que ça veut dire."
AaronP Il y a 10 ans

Ne perd pas ton temps sur le texte, les confusions et aberrations d'un cerveau malade ne devraient pas atteindre tes yeux. Malheureusement tu as sans doute cliqué trop haut pour finir ici, car je ne suis pas une sal/pe avec la paire de sein adéquate pour pouvoir partager un texte. Garde pour toi la honte et la critique inutile qui te servira à te mast/rber des consciences, trop peu élevées, au niveau de la bête, qui couinent et beuglent pour se faire suivre comme un prophète, avec en tête ta motivation première c'est rien que ta gloire éphémère. Épargne moi tes idées, laisse de côté tes critiques sur mon manque de charisme et de ressemblance aux idéaux de magazine et de pub porno. Je sais que tu y as pensé pauvre petit en/ulé.

"Que nous soyons tous d'accord, nous n'avons pas le temps de reprendre le récit dans sa composition initiale, il vous faudra vous contenter de ces miettes éparpillées dans mon psyché, et si vous avez à portée de main toute l'artillerie des nouveaux soldats, vous pouvez décemment suivre la politique toute tracée pour vos ambitions, et donc enfin vous repérez dans le néant qu'apporte les mots.

C'est bien de la génération de voleurs, confinés dans l'espace toujours en expansion du progrès, que vous êtes les dignes héritiers. Vous tous marchant dans la colle des musiques de supermarchés, écoutant le premier morceau venu à travers la télévision, achetée dans ces même supermarchés. Bloqué dans ce cercle vicieux d'écoute et d'attention vous retournerez dans ces lieux sordides où l'on vend père et mère pour les dernières technologies qui vous feront bander à petit prix. J'ose espérer que Google vous fera atterrir dans la campagne de votre choix, où l'air est plus pur, que la connexion mutuelle de soumission que vous apporte quotidiennement vos amis de longue date, tagué sur ce qu'il semble être les murs d'expression d'aujourd'hui, que vous prenez tant plaisir à joindre de mot sans panache, sans une once de talent, à vous comparez aux plus grands quand dans la haine le plus petit vous frappe. En manque de pute et de sang, vous vous laissez prendre aux jeux de cette génération merdique, sans âme, sans expression et sans vraiment rien pour elle.

C'est donc ainsi que nous sommes d'accord sur le public de vos vies, un tas de c/nnard sans cervelle que vous qualifiez habituellement d'amis et de famille, mais de qui vous vous foutez totalement. En conclusion à l'aparté cynique et complétement irréprochable que je m'accuse tout autant que vous, nous n'avons pas réinventez l'hypocrisie, non loin de là, nous modernisons toutes les couilles et les conneries de jadis nos ancêtres, ceux qui ont honte d'aujourd'hui, mais qui sereinement vivent avec leurs temps et sucent Apple et chantent tous enfants de cœur, sans un gramme de courage entre leurs jambes, ils se disent révolutionnaires et non des animaux à la vie tranquille, ils hurlent tout autant que vous et moi de leurs vies où tout est rassemblé en ce qui transparait comme un reflet de merde à l'odeur de la pisse de tout un monde indifférent. Voila bien l'ère Humaine, celle du progrès des relations sociales dans l'étouffement de la parole, ainsi que de sa prise/ Et ils fêtent toujours la Bastille, sans vraiment savoir ce que ça veut dire."

Du silence, de la perfection. Du mensonge, la raison. Des rêves, des belles paroles. Des marches vers la gloire. Mon monde est bien trop sombre. Le silence de la gloire Le mensonge de la perfection. Les rêves sans raison. La marche des belles paroles Les mots tournent comme des ombres.
AaronP Il y a 10 ans

Du silence, de la perfection.
Du mensonge, la raison.
Des rêves, des belles paroles.
Des marches vers la gloire.

Mon monde est bien trop sombre.

Le silence de la gloire
Le mensonge de la perfection.
Les rêves sans raison.
La marche des belles paroles

Les mots tournent comme des ombres.

c'est une chouette idée que ces mots qui retombent à l'envers :)
musashi Il y a 10 ans

c'est une chouette idée que ces mots qui retombent à l'envers

Merci musashi ! :)
AaronP Il y a 10 ans

Merci musashi !

"L'heure de vérité approche, Blake attendait encore l'heure. Je ne l'attendais plus. Il est plus de quatre heures du matin, et il est rivé sur le temps. J'hallucine sur le feu de l'antre d'Enfer. Je regarde les cendres rougirent. L'effet des drogues montaient réellement trop vite. L'hiver avançait dans son doux manteau, nous nous réchauffions venant de revenir du blizzard. Dans l'appartement de Blake, on ne fumait pas. Il fallait en sortir pour pouvoir s'offrir le délice. Mais là bas, les températures nous tuaient presque. Je rêvais d'un chaud brin de lumière, Blake en tremblait. Bien que la journée avait commencé avec le moral, ce soir nous attendions, l'un l'heure, l'autre rien. Sur le haut de la main, Blake avait un triangle noir en tâche. La main arborait ce dernier supplice. C'était la marque des Dieux. Cela voulait dire que c'était l'heure pour vous de retourner là haut. Les dieux étaient revenus d'un long voyage. Le zoo leurs manquait. Ils nous ont ris au nez. Ils ont ris devant les morts qui étaient partis en leur noms, ils ont pointé du doigt nos erreurs, nos manipulations, des pêchées à l'apocalypse. Ils nous ont rassemblés. Et la guerre fut venu, contre ces êtres d'ailleurs. Ils ont colonisés la terre en quelques jours. Ils nous ont remis à l'état sauvage, à notre rang animal. Nous sommes des bêtes traqués par des centaines de ces êtres. Nous n'étions que du bétail. Ils nous ont conçu comme race esclave servant leurs mondes. Ils nous cultivaient partout dans l'univers. Ils régnaient en mettre sur des centaines de race. Nous n'étions qu'un prototype de vie. Mais voilà la Terre était un laboratoire de recherche, une expérience. On ne sait pas si l'expérience a raté, si nous n'étions qu'erreur dans le programme de servilité. Les avons nous déçu ? Personne ne connait vraiment la réponse sur ce que nous sommes vraiment, à la base nous n'étions que des rats. C'est pour ça qu'on se comporte comme ça avec les animaux, car nous sommes à leurs images. Était-ce ça le défaut ? Ressemblons nous vraiment à leurs mondes ? Quand ils nous ont abandonnés, quelle époque était-ce, sommes nous censé évolué ? Allions nous les dépassé ? Je ne sais pas si l'erreur était de se prendre pour nos propres images, mais ils étaient venus nous exterminer. Puis la guerre a commencé. Beaucoup connaissaient la vérité, et essayaient de fuir ailleurs, on dit que depuis des années les Francs-maçons gardaient le secret. Aujourd'hui rien n'avait plus d'importance. La guerre est finie aujourd'hui. La Terre est un champs de ruine. Ils sont partis. Ils restaient encore beaucoup d'entre nous avant ; on s'est dit qu'ils avaient finis par partir, désintéressé. On a pleurer nos morts, nous avons célébrer la liberté. L'humanité avait changé. Le septième jour, la quasi totalité d'entre nous mourrait. Ils avaient empoissonné l'air. Sorte d'auto destruction crée par leurs scientifiques pour tuer l'expérience en dernier recours. Ils s'étaient rendu compte qu'il y avait trop de fourmis. Ils ont sortis la loupe. Le triangle apparaissait sur la peau. Nous avions leurs technologies dans l'ADN. Nous étions surveillé. Le triangle était la lysine. Nous avions une vision de la mort. Ensuite nous mourrions. Cela prenait plus de temps selon les sujets. Qui sait combien nous sommes encore. Avec Blake on savait ce qu'il y avait après la mort. Nous avions la marque depuis des jours. Nous avons vu que notre conscience est une sorte de donnée. Implanté dans l'ADN elle donnait la vie. Au plus simple, nous sommes des maths pures. Nous recommençons. Encore et encore. Programmer à ça. Ils nous stockaient avant de repartir pour recommencer ailleurs. Encore et encore. Mais nous ne mourrions pas. Enfin nous ne nous rechargeons pas. Nous restions là. Jusqu'à qu'ils trouvent comment faire. Que se passerait-il, s'ils devaient nous supprimer de la base de donnée ? " Bonne soirée à vous :)
AaronP Il y a 10 ans

"L'heure de vérité approche, Blake attendait encore l'heure. Je ne l'attendais plus. Il est plus de quatre heures du matin, et il est rivé sur le temps. J'hallucine sur le feu de l'antre d'Enfer. Je regarde les cendres rougirent. L'effet des drogues montaient réellement trop vite. L'hiver avançait dans son doux manteau, nous nous réchauffions venant de revenir du blizzard. Dans l'appartement de Blake, on ne fumait pas. Il fallait en sortir pour pouvoir s'offrir le délice. Mais là bas, les températures nous tuaient presque. Je rêvais d'un chaud brin de lumière, Blake en tremblait.
Bien que la journée avait commencé avec le moral, ce soir nous attendions, l'un l'heure, l'autre rien. Sur le haut de la main, Blake avait un triangle noir en tâche. La main arborait ce dernier supplice. C'était la marque des Dieux.
Cela voulait dire que c'était l'heure pour vous de retourner là haut. Les dieux étaient revenus d'un long voyage. Le zoo leurs manquait. Ils nous ont ris au nez. Ils ont ris devant les morts qui étaient partis en leur noms, ils ont pointé du doigt nos erreurs, nos manipulations, des pêchées à l'apocalypse. Ils nous ont rassemblés. Et la guerre fut venu, contre ces êtres d'ailleurs.
Ils ont colonisés la terre en quelques jours. Ils nous ont remis à l'état sauvage, à notre rang animal. Nous sommes des bêtes traqués par des centaines de ces êtres. Nous n'étions que du bétail. Ils nous ont conçu comme race esclave servant leurs mondes. Ils nous cultivaient partout dans l'univers. Ils régnaient en mettre sur des centaines de race. Nous n'étions qu'un prototype de vie.
Mais voilà la Terre était un laboratoire de recherche, une expérience. On ne sait pas si l'expérience a raté, si nous n'étions qu'erreur dans le programme de servilité. Les avons nous déçu ? Personne ne connait vraiment la réponse sur ce que nous sommes vraiment, à la base nous n'étions que des rats. C'est pour ça qu'on se comporte comme ça avec les animaux, car nous sommes à leurs images. Était-ce ça le défaut ? Ressemblons nous vraiment à leurs mondes ? Quand ils nous ont abandonnés, quelle époque était-ce, sommes nous censé évolué ? Allions nous les dépassé ?
Je ne sais pas si l'erreur était de se prendre pour nos propres images, mais ils étaient venus nous exterminer.
Puis la guerre a commencé. Beaucoup connaissaient la vérité, et essayaient de fuir ailleurs, on dit que depuis des années les Francs-maçons gardaient le secret. Aujourd'hui rien n'avait plus d'importance. La guerre est finie aujourd'hui. La Terre est un champs de ruine. Ils sont partis. Ils restaient encore beaucoup d'entre nous avant ; on s'est dit qu'ils avaient finis par partir, désintéressé.
On a pleurer nos morts, nous avons célébrer la liberté. L'humanité avait changé.
Le septième jour, la quasi totalité d'entre nous mourrait. Ils avaient empoissonné l'air. Sorte d'auto destruction crée par leurs scientifiques pour tuer l'expérience en dernier recours. Ils s'étaient rendu compte qu'il y avait trop de fourmis. Ils ont sortis la loupe.
Le triangle apparaissait sur la peau. Nous avions leurs technologies dans l'ADN. Nous étions surveillé. Le triangle était la lysine. Nous avions une vision de la mort. Ensuite nous mourrions. Cela prenait plus de temps selon les sujets. Qui sait combien nous sommes encore.
Avec Blake on savait ce qu'il y avait après la mort. Nous avions la marque depuis des jours. Nous avons vu que notre conscience est une sorte de donnée. Implanté dans l'ADN elle donnait la vie. Au plus simple, nous sommes des maths pures. Nous recommençons. Encore et encore. Programmer à ça. Ils nous stockaient avant de repartir pour recommencer ailleurs. Encore et encore.
Mais nous ne mourrions pas. Enfin nous ne nous rechargeons pas.
Nous restions là.

Jusqu'à qu'ils trouvent comment faire. Que se passerait-il, s'ils devaient nous supprimer de la base de donnée ? "

Bonne soirée à vous

Rêvons ici de l'inattendu Partons pour Paris et ses rues Envolons nous vers l'inconnu Oublions que nous sommes détenus Rêvons ici, car nous avons trop bu Encore un autre soir, À tomber ivres sur le trottoir. Et guérir de notre espoir Fuir leur monde, et l'ombre des bombes À quoi bon ? Partons nous perdre dans les rues Marchons aux côtés des inconnus. Oublions que nous sommes détenus Rêvons ici de l'inattendu Encore un autre jour À chercher un amour Et supporter les sourds. Fuir leur monde, et l'ombre des bombes À quoi bon ? Partons errer entre les rues Ignorer la peur de l'inconnu Oublions que nous sommes détenus Rêvons ici de ce que l'on a perdu Encore une autre année À fêter chaque été À perdre notre temps à nous détester. Fuir leur monde, et l'ombre des bombes À quoi bon ? Partons pour le théâtre des rues Secouer tout ces individus Leur dire que nous sommes des détenus Mais que nous sommes loin d'être vaincus.
AaronP Il y a 9 ans

Rêvons ici de l'inattendu

Partons pour Paris et ses rues
Envolons nous vers l'inconnu
Oublions que nous sommes détenus
Rêvons ici, car nous avons trop bu

Encore un autre soir,
À tomber ivres sur le trottoir.
Et guérir de notre espoir

Fuir leur monde, et l'ombre des bombes
À quoi bon ?

Partons nous perdre dans les rues
Marchons aux côtés des inconnus.
Oublions que nous sommes détenus
Rêvons ici de l'inattendu

Encore un autre jour
À chercher un amour
Et supporter les sourds.

Fuir leur monde, et l'ombre des bombes
À quoi bon ?

Partons errer entre les rues
Ignorer la peur de l'inconnu
Oublions que nous sommes détenus
Rêvons ici de ce que l'on a perdu

Encore une autre année
À fêter chaque été
À perdre notre temps à nous détester.

Fuir leur monde, et l'ombre des bombes
À quoi bon ?

Partons pour le théâtre des rues
Secouer tout ces individus
Leur dire que nous sommes des détenus
Mais que nous sommes loin d'être vaincus.

La sérénade Jusqu'aux adieux Nous jouerons ce jeu Dénué de plaisir Ce qui saccage Nos rires Nous défigure Nos visages, Nos belles écritures. Il nous faut tout détruire Avant de reconstruire. Si l'envie nous en prend Nous devrons recommencer À compter les années Et saisir l'instant Et de nouveau nous séduire Pour tout détruire Mais jusqu'aux adieux Nous serons amoureux. L'hiver sera doux Le printemps, lui, Nous rendra fou. Pour qu'enfin Un de ces matins L'on puisse se haïr À propos de l'avenir Que nous n'aurons pas réussi à détruire. Et jusqu'aux adieux Nous resterons silencieux. Par la fenêtre, Traînera les larmes De ton être Et les cendres D'une cigarette ; Solitaire. Cette belle histoire, Pour les monstres de foire Que nous sommes. J'attends nos adieux Pour le vent du merveilleux ----- Le refrain du rêveur Sous une pluie d'étoiles Je cherche un refrain Ces tristes mots sans douleur Douces lettres de mon cœur Sous une pluie d'étoiles Je cherche un refrain Une pensée comme horizon Où ma passion est évasion Sous une pluie d'étoiles Je cherche un refrain Pour les vers rêveurs D'une rive meilleure Sous une pluie d'étoiles Je cherche un refrain Sous ma plume, je berce le simple rêve Que de ta main, tu me relèves. Sous une pluie d'étoiles Je cherche un refrain Et tes sanglots sont à terre En éclats, mon univers Et sous cette pluie d'étoiles J'ai saisis le refrain Un autre enfer que la lumière Une autre pierre à l'éphémère Ainsi, voilà demain. Plus d'étoile. Je suis, Inconnu au rivage bleu Du clair de tes yeux. Belle journée à vous. ---
AaronP Il y a 9 ans

La sérénade

Jusqu'aux adieux
Nous jouerons ce jeu

Dénué de plaisir

Ce qui saccage
Nos rires
Nous défigure

Nos visages,
Nos belles écritures.

Il nous faut tout détruire
Avant de reconstruire.

Si l'envie nous en prend
Nous devrons recommencer
À compter les années
Et saisir l'instant

Et de nouveau nous séduire
Pour tout détruire

Mais jusqu'aux adieux
Nous serons amoureux.

L'hiver sera doux
Le printemps, lui,
Nous rendra fou.

Pour qu'enfin
Un de ces matins
L'on puisse se haïr
À propos de l'avenir

Que nous n'aurons pas réussi à détruire.

Et jusqu'aux adieux
Nous resterons silencieux.

Par la fenêtre,
Traînera les larmes
De ton être

Et les cendres
D'une cigarette ;
Solitaire.

Cette belle histoire,
Pour les monstres de foire

Que nous sommes.

J'attends nos adieux
Pour le vent du merveilleux



-----

Le refrain du rêveur

Sous une pluie d'étoiles
Je cherche un refrain

Ces tristes mots sans douleur
Douces lettres de mon cœur

Sous une pluie d'étoiles
Je cherche un refrain

Une pensée comme horizon
Où ma passion est évasion

Sous une pluie d'étoiles
Je cherche un refrain

Pour les vers rêveurs
D'une rive meilleure

Sous une pluie d'étoiles
Je cherche un refrain

Sous ma plume, je berce le simple rêve
Que de ta main, tu me relèves.

Sous une pluie d'étoiles
Je cherche un refrain

Et tes sanglots sont à terre
En éclats, mon univers

Et sous cette pluie d'étoiles
J'ai saisis le refrain

Un autre enfer que la lumière
Une autre pierre à l'éphémère

Ainsi, voilà demain.
Plus d'étoile.

Je suis,

Inconnu au rivage bleu
Du clair de tes yeux.


Belle journée à vous.

---

[quote="AaronP"]Après avoir passé tout mon temps à rédiger sous l'influence de Saez, et des mots qui sont souvent pas vraiment les miens j'ai décidé d'essayer autre chose. Soyez bien honnête sur votre lecture et votre critique ! J'aimerai bien avancer dans l'écriture :) Je vous remercie ! :) Tu souhaites te lancer dans le récit, le plus dur dans ce travail n'est pas l'écriture en soi ou le style d'écriture, le plus dur c'est de monter ton histoire, de créer tes personnages, une fois que c'est calé, les mots viendront...Sur ce que tu as écrit sur le Cubain , tu ne mets jamais les "ne" ou n', enfin pas souvent ...c'est volontaire ? Voici, une petite ébauche. Sans titre. « Elle avait mal belle maman, elle avait mal au cœur. Mais elle avait des enfants, et ces enfants n'avaient pas vraiment de cœur pour les belles choses. Elle était belle maman. » Devant le garage chez Anna, il y avait tellement de monde qui riait, le vieux cubain qui menait l'entreprise venait de se pendre avec ces lacets d'or dans la chambre de sa petite maîtresse, la jeune du fils de Langelus. Il faut dire que le vieux avait la dent dure contre ces petits mécanos, c'était que du boulot à vrai dire, rien de vraiment personnel. C'était rien que de l'argent, moins leurs assurances et les outils, c'était que du profit. Le petit nouveau se demandait s'il fallait vraiment rire de la mort du Cubain, ou se soucier de la paye qui ne tomberait pas. Comment ça s'finirait ? La veuve arrivait, elle avait la mine grise, et ne disait rien. En même qu'est ce que tu voulais qu'elle dise, ça a cessé de rire. Elle s'est pas approchée. Elle avait pas de discours, fallait réciter toujours la même phrase, une fois, deux fois. Un kebab et on a bu un coup. Le kebab c'était pas loin du garage, le bar il était juste en face, même si ça n'a pas d'importance. J'ai pas embrassé ma femme ce soir là, elle était partit chez la voisine, ou avec la voisine, je n'avais pas bien comprit, c'était une histoire de silence entre nous. Je me suis endormit au bout de quelques heures, sans attendre. Le matin, elle avait laissé un mot sur le frigo, liste de course, détails de ma journée de congé pour m'occuper un peu, comme si j'avais pas déjà assez à faire avec le chat qui chiait partout. Je suis allé boire un coup avec Franck, lui ; il avait mal prit la nouvelle, faut dire que le Cubain nous payait bien. On a rit un peu. Il avait la gueule qui pleurait, il avait les yeux rouges tellement il se frottait. Qu'est ce qu'on aimait se foutre de lui, le vieux Cubain. Il était pas vraiment Cubain, mais il chiait mou à chaque cigare, une autre histoire. Elle s'occupait de ses roses quand je suis rentré. Elle n'a rien dit, quelques soupirs. Moi, j'lui ai dis qu'on devrait se prendre des vacances, elle me répondait des roses, je lui envoyais d'autres fleurs, et on criait au loup. Des petites mouches se posaient sur nous. Des petites trucs, mais qui nous défigurent. Un matin, elle a dit qu'on devrait penser à notre avenir. Je lui ai dis qu'on devrait sortir, elle m'a dit qu'elle aimait pas mes amis. Ça tombait bien, c'était réciproque. Les rosiers sont magnifiques, tout nos voisins nous les envient, tu m'étonnes.[/quote]
Alice Tamèche Il y a 7 ans

Après avoir passé tout mon temps à rédiger sous l'influence de Saez, et des mots qui sont souvent pas vraiment les miens j'ai décidé d'essayer autre chose.

Soyez bien honnête sur votre lecture et votre critique ! J'aimerai bien avancer dans l'écriture

Je vous remercie !

Tu souhaites te lancer dans le récit, le plus dur dans ce travail n'est pas l'écriture en soi ou le style d'écriture, le plus dur c'est de monter ton histoire, de créer tes personnages, une fois que c'est calé, les mots viendront...Sur ce que tu as écrit sur le Cubain , tu ne mets jamais les "ne" ou n', enfin pas souvent ...c'est volontaire ?

Voici, une petite ébauche. Sans titre.

« Elle avait mal belle maman, elle avait mal au cœur. Mais elle avait des enfants, et ces enfants n'avaient pas vraiment de cœur pour les belles choses. Elle était belle maman. »


Devant le garage chez Anna, il y avait tellement de monde qui riait, le vieux cubain qui menait l'entreprise venait de se pendre avec ces lacets d'or dans la chambre de sa petite maîtresse, la jeune du fils de Langelus. Il faut dire que le vieux avait la dent dure contre ces petits mécanos, c'était que du boulot à vrai dire, rien de vraiment personnel. C'était rien que de l'argent, moins leurs assurances et les outils, c'était que du profit.
Le petit nouveau se demandait s'il fallait vraiment rire de la mort du Cubain, ou se soucier de la paye qui ne tomberait pas. Comment ça s'finirait ? La veuve arrivait, elle avait la mine grise, et ne disait rien. En même qu'est ce que tu voulais qu'elle dise, ça a cessé de rire. Elle s'est pas approchée. Elle avait pas de discours, fallait réciter toujours la même phrase, une fois, deux fois.
Un kebab et on a bu un coup. Le kebab c'était pas loin du garage, le bar il était juste en face, même si ça n'a pas d'importance.
J'ai pas embrassé ma femme ce soir là, elle était partit chez la voisine, ou avec la voisine, je n'avais pas bien comprit, c'était une histoire de silence entre nous. Je me suis endormit au bout de quelques heures, sans attendre.
Le matin, elle avait laissé un mot sur le frigo, liste de course, détails de ma journée de congé pour m'occuper un peu, comme si j'avais pas déjà assez à faire avec le chat qui chiait partout.
Je suis allé boire un coup avec Franck, lui ; il avait mal prit la nouvelle, faut dire que le Cubain nous payait bien. On a rit un peu. Il avait la gueule qui pleurait, il avait les yeux rouges tellement il se frottait. Qu'est ce qu'on aimait se foutre de lui, le vieux Cubain.
Il était pas vraiment Cubain, mais il chiait mou à chaque cigare, une autre histoire.
Elle s'occupait de ses roses quand je suis rentré. Elle n'a rien dit, quelques soupirs. Moi, j'lui ai dis qu'on devrait se prendre des vacances, elle me répondait des roses, je lui envoyais d'autres fleurs, et on criait au loup. Des petites mouches se posaient sur nous. Des petites trucs, mais qui nous défigurent.
Un matin, elle a dit qu'on devrait penser à notre avenir. Je lui ai dis qu'on devrait sortir, elle m'a dit qu'elle aimait pas mes amis. Ça tombait bien, c'était réciproque.
Les rosiers sont magnifiques, tout nos voisins nous les envient, tu m'étonnes.

J'ai modifié mon message.
Habag Il y a 7 ans

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