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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"]31/08 C'est les répercussions de l'imaginaire, elles sont une belle fable à qui veut les saisir. Le rendre réel ? Ce sont les incantations des jours qui peuvent incarner le rêve, tu sais, je sais que tu sais, cette utopie endormie dans le cœur qui ne demande qu'à s'exprimer pour sortir de son mutisme nocturne et se déployer, prendre chair dans le corps et ses sensibilités d'espace. Je n'ai plus peur du vertige ni des folies qui m'abrite, moi et cette incarnation intimidée. 25/08 Être assis sur une chaise, c'est prendre une forme de pose, la pose de la position debout, se figer en gravité, devenir une statue. Regarder dans le vide ou l'angle d'un genou ? C'est un reflet qu'on ne peut pas deviner, alors, où se porte les regards autre qu'en eux-mêmes ? C'est l'inexplicable de nos battements d'ailes, quand nous sommes un peu de liberté et que nous quittons la mesquinerie des cages d'asphalte, vie arrêtée nette et retrouvée dépecée puis remise dans sa propre prison de peau. Alors, j'alterne, je fais des va-et-vient dans les géographies inépuisables. ___ Dans cette pièce de théâtre, on ignore toujours la complicité des spectateurs, quand ceux-ci restent passifs, inertes, juste bon à contempler sans avoir le goût d'agir. Penses-tu que pour avoir l'envie il faut le vouloir ou le pouvoir ? On ne sait souvent pas les réponses aux questions que l'on se pose mais on ignore avec encore plus de facilité de se poser les dites questions. C'est demeurer dans les geôles de son inconscience. __ Éclatée ou lèvre ébréchée ? Nous manquons de vocabulaire pour vous dire le L'épiderme en porcelaine de Là où sortent tamisées Les ouvertures vers un monde qui fuit les soupçonnés __ Ce sont des expériences qui façonnent l'âme. Si tu ne l'imagine pas, comment pourrais-tu lui donner corps ? L'esprit sans chair n'est qu'un contenu libéré de son contenant : à l'image, l'eau ruisselle et déborde dans la main, elle glisse de toute part entre les doigts ou s'évapore. C'est la nature des cycles. Quel est le couvercle sur ta peau, celui qui maintient le geste du partage de tes eaux ? L'atmosphère est gravitaire, quand il fait lourd, que nous sommes sous les pression d'un orage qui se condense. Tu veux sentir avec moi les connexions qui se forment entre les espaces vides qui nous composent ? __ Élucider les mystères qui planent dans la tension des étoiles. Pépite éclatante, satellite de givre, la couleur des regards prennent la dimension des profondeurs. C'est comment ta pupille est dissolue dans les eaux noires qui la berce. Et toi, comment veux-tu voir ton Monde ?[/quote] <3 j'adore une poésie qui fouille dans tous les recoins de l'âme et de la chair pour décloisonner, à chaque question que le poète transcendant pose, une cloison tombe :). Exit l'illusion de l'indivisibilité, nos constructions immanentes ne sont pas d'immuables forteresses; elle ne sont que des tas de pierres sujet à la polymorphie, des ruines parfois lasses de leurs cloisons...voir le monde d'un autre point de vue que le mien, c'est peut-être de cette façon que je veux le voir :). Alors on entame parfois un texte comme un dénivelé pour dénicher au sommet un point de vue panoramique où plus aucune différence ne peut être faîte entre ce qui est construit et ce qui est déconstruit, entre les décombres et les pavillons; tous deux sont faits de pierre, donc constituent les deux faces d'une même pièce que dis-je d'une même pierre. Trop de pièces, trop de cloisons en ce monde, il faut s'éclater :), combler les espaces vides lol, on a qu'une vie ;)
suffragettes AB Il y a 6 ans

31/08

C'est les répercussions de l'imaginaire, elles sont une belle fable à qui veut les saisir.

Le rendre réel ?

Ce sont les incantations des jours qui peuvent incarner le rêve, tu sais, je sais que tu sais, cette utopie endormie dans le cœur qui ne demande qu'à s'exprimer pour sortir de son mutisme nocturne et se déployer, prendre chair dans le corps et ses sensibilités d'espace.

Je n'ai plus peur du vertige ni des folies qui m'abrite, moi et cette incarnation intimidée.

25/08

Être assis sur une chaise, c'est prendre une forme de pose, la pose de la position debout, se figer en gravité, devenir une statue.

Regarder dans le vide ou l'angle d'un genou ? C'est un reflet qu'on ne peut pas deviner, alors, où se porte les regards autre qu'en eux-mêmes ?

C'est l'inexplicable de nos battements d'ailes, quand nous sommes un peu de liberté et que nous quittons la mesquinerie des cages d'asphalte, vie arrêtée nette et retrouvée dépecée puis remise dans sa propre prison de peau.

Alors, j'alterne, je fais des va-et-vient dans les géographies inépuisables.

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Dans cette pièce de théâtre, on ignore toujours la complicité des spectateurs, quand ceux-ci restent passifs, inertes, juste bon à contempler sans avoir le goût d'agir.

Penses-tu que pour avoir l'envie il faut le vouloir ou le pouvoir ?

On ne sait souvent pas les réponses aux questions que l'on se pose mais on ignore avec encore plus de facilité de se poser les dites questions.

C'est demeurer dans les geôles de son inconscience.

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Éclatée ou lèvre ébréchée ?

Nous manquons de vocabulaire pour vous dire le
L'épiderme en porcelaine de Là où sortent tamisées

Les ouvertures vers un monde qui fuit les soupçonnés

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Ce sont des expériences qui façonnent l'âme.

Si tu ne l'imagine pas, comment pourrais-tu lui donner corps ?

L'esprit sans chair n'est qu'un contenu libéré de son contenant : à l'image, l'eau ruisselle et déborde dans la main, elle glisse de toute part entre les doigts ou s'évapore. C'est la nature des cycles.

Quel est le couvercle sur ta peau, celui qui maintient le geste du partage de tes eaux ?

L'atmosphère est gravitaire, quand il fait lourd, que nous sommes sous les pression d'un orage qui se condense.

Tu veux sentir avec moi les connexions qui se forment entre les espaces vides qui nous composent ?

__

Élucider les mystères qui planent dans la tension des étoiles.
Pépite éclatante, satellite de givre, la couleur des regards prennent la dimension des profondeurs.
C'est comment ta pupille est dissolue dans les eaux noires qui la berce.

Et toi, comment veux-tu voir ton Monde ?
@Churinga


<3 j'adore
une poésie qui fouille dans tous les recoins de l'âme et de la chair pour décloisonner, à chaque question que le poète transcendant pose, une cloison tombe . Exit l'illusion de l'indivisibilité, nos constructions immanentes ne sont pas d'immuables forteresses; elle ne sont que des tas de pierres sujet à la polymorphie, des ruines parfois lasses de leurs cloisons...voir le monde d'un autre point de vue que le mien, c'est peut-être de cette façon que je veux le voir . Alors on entame parfois un texte comme un dénivelé pour dénicher au sommet un point de vue panoramique où plus aucune différence ne peut être faîte entre ce qui est construit et ce qui est déconstruit, entre les décombres et les pavillons; tous deux sont faits de pierre, donc constituent les deux faces d'une même pièce que dis-je d'une même pierre. Trop de pièces, trop de cloisons en ce monde, il faut s'éclater , combler les espaces vides lol, on a qu'une vie

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"] Tu sais faire un trou dans le sablier, toi ? Peut-être juste que chaque grain est différent ? [/quote] J'suis tellement d'accord. Un echo toujours aussi précis, qui pousse à la réfléxion sans la division
AnonymeIl y a 6 ans



Tu sais faire un trou dans le sablier, toi ?
Peut-être juste que chaque grain est différent ?

@Churinga


J'suis tellement d'accord.


Un echo toujours aussi précis, qui pousse à la réfléxion sans la division

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AnonymeIl y a 6 ans

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Ces derniers textes sont magnifiques. Le thème de l'introspection, le lien à la nature, à "l'ici et maintenant"... C'est beau
zaël Il y a 6 ans

Ces derniers textes sont magnifiques. Le thème de l'introspection, le lien à la nature, à "l'ici et maintenant"...

C'est beau

j'ai mis du temps à être sûr, mon vieux... et je n'ai pas voulu demander. Je crois l'être ;) dedans, ça n'est pas du vide, en tout cas.
musashi Il y a 6 ans

j'ai mis du temps à être sûr, mon vieux... et je n'ai pas voulu demander. Je crois l'être
dedans, ça n'est pas du vide, en tout cas.

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AnonymeIl y a 6 ans

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C'est beau et troublant à la fois !
Alextine Il y a 6 ans

C'est beau et troublant à la fois !

[quote]J'l'ai pris comme un coaching perso.[/quote] J'me sens moins seule ;)
Alextine Il y a 6 ans

J'l'ai pris comme un coaching perso.


J'me sens moins seule

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"]04/10 N'entend pas ces pensées qui paralysent tes actions, elles ne sont que la chair de ta peur. Ignores les corps des entraves qui se dressent sur ta route, elles ne sont que chimères incarnées sans aucune raison d'être. À quoi laisseras-tu passer ta vie, à quel sacrifice, à quel égoïsme, à qui ? Marche avec la légèreté de ceux condamnés à mort qui n'ont plus qu'à jouir de l'instant. Le temps n'est plus un ennemi mais un accompagnateur. S'il faut préserver ton cœur, grave les beautés lumineuses que tu as su entrevoir de tes périples, ou celles que tu as touchées. Laisse les obscurités , ces périls de nos âmes, se dissoudre dans l'oubli. Pas d'oreille tendue à ses propres plaintes, si ce n'est que pour les résoudre et non les nourrir. Vois-tu que ta pensée peut parasiter ton coeur et le pousser à juger par ses ignorances ?[/quote] ça résonne
NaNNaN Il y a 6 ans

04/10

N'entend pas ces pensées qui paralysent tes actions, elles ne sont que la chair de ta peur. Ignores les corps des entraves qui se dressent sur ta route, elles ne sont que chimères incarnées sans aucune raison d'être.
À quoi laisseras-tu passer ta vie, à quel sacrifice, à quel égoïsme, à qui ?

Marche avec la légèreté de ceux condamnés à mort qui n'ont plus qu'à jouir de l'instant. Le temps n'est plus un ennemi mais un accompagnateur.
S'il faut préserver ton cœur, grave les beautés lumineuses que tu as su entrevoir de tes périples, ou celles que tu as touchées.
Laisse les obscurités , ces périls de nos âmes, se dissoudre dans l'oubli.

Pas d'oreille tendue à ses propres plaintes, si ce n'est que pour les résoudre et non les nourrir.

Vois-tu que ta pensée peut parasiter ton coeur et le pousser à juger par ses ignorances ?
@Churinga


ça résonne

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