Je me posais une question hautement philosophique en revenant du travail et que mon smartphone a choisis de jouer "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir). Est-ce que les gens ont aussi des passages des certaines chansons qui les ont marqués et qui les font bloquer sur une chanson. Je commencerai donc. J'adore, donc, la fin de "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir) "Agendas donnez-moi De vos dates à damner Tous les bouddhas du monde Et la Guadalupe S'il arrive qu'un anglais Vienne me visiter Dans la métempsychose Je saurai recevoir je peux lui en faire voir de la sérénité Et même lui laisser un certain goût de fer Et ce bouquet de nerfs" Au même titre que j'adore l'intro de "Don't Hate Me (Because I'm Beautiful)" (de Nerf Herder) "Don't hate me because I'm beautiful Don't hate me because I'm the best Don't hate me because I'm the champion Just love me like all the rest do"
Bisounour Il y a 10 ans

Je me posais une question hautement philosophique en revenant du travail et que mon smartphone a choisis de jouer "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir).

Est-ce que les gens ont aussi des passages des certaines chansons qui les ont marqués et qui les font bloquer sur une chanson.

Je commencerai donc.

J'adore, donc, la fin de "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir)
"Agendas donnez-moi
De vos dates à damner
Tous les bouddhas du monde
Et la Guadalupe
S'il arrive qu'un anglais
Vienne me visiter
Dans la métempsychose
Je saurai recevoir je peux lui en faire voir de la sérénité
Et même lui laisser un certain goût de fer
Et ce bouquet de nerfs"

Au même titre que j'adore l'intro de "Don't Hate Me (Because I'm Beautiful)" (de Nerf Herder)
"Don't hate me because I'm beautiful
Don't hate me because I'm the best
Don't hate me because I'm the champion
Just love me like all the rest do"

je resterais sur du Noir Désir, "Nous n'avons fait que fuir" : "Maintenant qu’on envisage la voûte céleste, Et le goût des cerises à défaut de leur temps, Encore qu’il ne faut pas, Qu’il ne faudra jamais se départir de ça, De ce miel, De ce vent de la fin de l’été, Et des grands peupliers si doucement courbés, Les hautes herbes toutes inclinées sous l’évidence tiède, Mais pas soumises, Mais pas soumises hein ? Non ! Verticales dans l’âme, Seulement reconnaissantes pour le présent offert, Pour la caresse fauve, Et les jeunes filles alors, Sont les sœurs des rubans, On les dirait flottantes, Sur une mer de silence" et surtout ce passage : "Mais dans le cercle alors, On pourrait s’immoler sur des cimes vertiges, Pas pour tourner en rond, Comme on le croit parfois, Non… Pour créer des spirales, Des colonnes aspirantes, Et je tiens mon pégase Je ne le lâche pas, Je l’ai monté à cru, Il est aussi sauvage que je suis devenu, Après avoir appris l’alphabet pourrissant, Des grands calculateurs, A hauteur d’escabeau, A ras des certitudes établies, A quoi bon ?! Chérie, je suis devenu rationnel, Le jour d’après, Cynique, Et je ne sens plus rien, A présent, tout me glisse dessus, Me coule à l’extérieur, Je sais me débrouiller avec le brouhaha, Et avec le bruit des masses, Je suis intoxiqué volontaire, Sur-adapté chronique, Prenez-moi comme exemple, Comme jeune premier, Comme mannequin vedette, Je sais me mettre en scène, Je sais me défiler"
AnonymeIl y a 10 ans

je resterais sur du Noir Désir, "Nous n'avons fait que fuir" :


"Maintenant qu’on envisage la voûte céleste,
Et le goût des cerises à défaut de leur temps,
Encore qu’il ne faut pas,
Qu’il ne faudra jamais se départir de ça,
De ce miel,
De ce vent de la fin de l’été,
Et des grands peupliers si doucement courbés,
Les hautes herbes toutes inclinées sous l’évidence tiède,
Mais pas soumises,
Mais pas soumises hein ?
Non !

Verticales dans l’âme,
Seulement reconnaissantes pour le présent offert,
Pour la caresse fauve,
Et les jeunes filles alors,
Sont les sœurs des rubans,
On les dirait flottantes,
Sur une mer de silence"


et surtout ce passage :

"Mais dans le cercle alors,
On pourrait s’immoler sur des cimes vertiges,
Pas pour tourner en rond,
Comme on le croit parfois,
Non…

Pour créer des spirales,
Des colonnes aspirantes,
Et je tiens mon pégase
Je ne le lâche pas,
Je l’ai monté à cru,
Il est aussi sauvage que je suis devenu,
Après avoir appris l’alphabet pourrissant,
Des grands calculateurs,
A hauteur d’escabeau,
A ras des certitudes établies,
A quoi bon ?!

Chérie, je suis devenu rationnel,
Le jour d’après,
Cynique,
Et je ne sens plus rien,
A présent, tout me glisse dessus,
Me coule à l’extérieur,
Je sais me débrouiller avec le brouhaha,
Et avec le bruit des masses,
Je suis intoxiqué volontaire,
Sur-adapté chronique,
Prenez-moi comme exemple,
Comme jeune premier,
Comme mannequin vedette,
Je sais me mettre en scène,
Je sais me défiler"

Topic intéressant ! Moi, c'est Hubert Félix Thiéfaine : Les dingues et les paumés : "Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie Et se font boire le sang de leurs visions perdues Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie. Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue. Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine, Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles. Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll."
lili25 Il y a 10 ans

Topic intéressant !
Moi, c'est Hubert Félix Thiéfaine : Les dingues et les paumés :
"Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie.
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue.
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine,
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles.
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll."

Oh voui!.. Sympa ce topic!.. Il y en aurait pas mal à citer.. Noir Désir bien présent dans la liste aussi, mais pour changer un peu je vais parler de Miossec... Ni hautement philosophique, ni purement poétique.. mais j'adore ce passage de "Les bières aujourd'hui s'ouvrent manuellement" Notre histoire ne date pas d'hier Car si on l'écoute on l'entend S'époumoner cracher des glaires On se demande comment elle a fait un pas devant Ca ça restera toujours pour moi un mystère Comment le corps s'habitue quand l'amour meurt doucement Sans même avoir eu un jour le flair Que la chair s'éteint lentement Je pense que c'est le soir où t'as éteint la lumière En te retournant sur le flanc Le lendemain on s'est réveillé derrière contre derrière Le lendemain on s'est réveillé avec nos dos comme paravents Te rappelles-tu le bruit de nos cuillères Qui est mort ? on se serait cru à un enterrement Mais c'est nous deux qui descendions sous terre
Rustine Il y a 10 ans

Oh voui!.. Sympa ce topic!.. Il y en aurait pas mal à citer.. Noir Désir bien présent dans la liste aussi, mais pour changer un peu je vais parler de Miossec... Ni hautement philosophique, ni purement poétique.. mais j'adore ce passage de "Les bières aujourd'hui s'ouvrent manuellement"

Notre histoire ne date pas d'hier
Car si on l'écoute on l'entend
S'époumoner cracher des glaires
On se demande comment elle a fait un pas devant
Ca ça restera toujours pour moi un mystère
Comment le corps s'habitue quand l'amour meurt doucement
Sans même avoir eu un jour le flair
Que la chair s'éteint lentement
Je pense que c'est le soir où t'as éteint la lumière
En te retournant sur le flanc
Le lendemain on s'est réveillé derrière contre derrière
Le lendemain on s'est réveillé avec nos dos comme paravents
Te rappelles-tu le bruit de nos cuillères
Qui est mort ? on se serait cru à un enterrement
Mais c'est nous deux qui descendions sous terre

La Rumeur, La Meilleure Des Polices La meilleure des polices c'est tout ce qu'on t'prends, tout ce qu'on t'laisse, tout ce qu'on tue en toi, tout ce qu'on t'mâche, tout ce qu'on t'crache, tout ce que tu bectes pour garder le gout de moisir à crédit dans un putain de trou La Rumeur, Quand La Lune Tombe Putain c'est beau comme les masques tombent, la capitale sans son maquillage, arrachée de sa vieille perruque blonde, des cernes sous les yeux, s'illuminant de gyrophares bleus Ou sous les néons des sex-shops comme la dernière des salopes Ridan, L'Agriculteur J'allume mon poste de télé Pour admirer ce qu'il s'y passe Un milliardaire s'envoie en l'air Quitte l'atmosphère pour voir l'espace J'troque son bol d'air et sa cuillere Contre un p'tit verre sur ma terrasse J'en ai ras l'bol de tout ce béton J'ai la folie des grands espaces Ridan, Demain Tu vas croiser un tas de vieux cons mais tous vont te dire que t'es parfait Que si il pleut tu seras couvert par les ennemis dont tu flippais Deux secondes après tu te poses à table ils vont te bouffer comme un canard Assaisonné à coup de respect à coup de rempart de leur Histoire Brel, Les Singes Avant eux, avant les culs pelés La fleur, loiseau et nous étions en liberté Mais ils sont arrivés, et la fleur est en pot Et l'oiseau est en cage et nous en numéro Car ils ont inventé prisons et condamnés Les casiers judiciaires et trous dans la serrure Et les langues coupées des premières censures Et c´est depuis lors qu'ils sont civilisés Les singes, les singes, les singes de mon quartier Léo Ferré, Y En A Marre Y a quelque temps, Christophe Colomb Croyant découvrir l´Amérique A découvert dans le coton Des blancs jouant avec la trique Y en a marre! Y a quelque temps Monsieur Franco À peu près au temps des cerises A descendu tous les oiseaux Qui chantaient la Terre promise Y en a marre! Monsieur Einstein, loin des canons Croyant travailler pour lui seul A découvert des équations Qui vont nous tomber sur la gueule Y en a marre... Y en a marre...! La Tordue, Y A Bon nous les anonymes on n'paye pas de mine oui mais des impôts à tire-larigot payer pour être libre d'avoir les keufs aux fesses non merci quand leurs calibres s'appuient sur le faciès les patrons s'en font pas ils en ont plein les pognes s'en font pas les tronpas z'ont avec eux les cognes pour planter leurs choux gras ils ont besoin de toi et un jour i't'renvoient les marchés sont ingrats payé 3 francs 6 sous faut s'serrer la ceinture à la bourse on s'en fout plein les poches et ça dure nous les anonymes on n'paye pas de mine oui mais des impôts à tire-larigot j'veux bien mett'mon grain d'sel dans un grand pot-au-feu ok pour la gabelle si la recette nous rend heureux Noir Désir, Setembre En Attendant Juste le temps de battre des cils, Un souffle, un éclat bleu, Un instant, qui dit mieux. L'équilibre est fragile J'ai tout vu Je n'ai rien retenu j'arrete la mais ton topics m'inspirent ^bisounour :) j'en ai plein d'autres en tête, et je m'auto censure les Saez ;)
Maitre Kaio Il y a 10 ans

La Rumeur, La Meilleure Des Polices

La meilleure des polices
c'est tout ce qu'on t'prends,
tout ce qu'on t'laisse,
tout ce qu'on tue en toi,
tout ce qu'on t'mâche,
tout ce qu'on t'crache,
tout ce que tu bectes
pour garder le gout
de moisir à crédit
dans un putain de trou


La Rumeur, Quand La Lune Tombe

Putain c'est beau comme les masques tombent,
la capitale sans son maquillage,
arrachée de sa vieille perruque blonde,
des cernes sous les yeux, s'illuminant de gyrophares bleus
Ou sous les néons des sex-shops comme la dernière des salopes


Ridan, L'Agriculteur

J'allume mon poste de télé
Pour admirer ce qu'il s'y passe
Un milliardaire s'envoie en l'air
Quitte l'atmosphère pour voir l'espace
J'troque son bol d'air et sa cuillere
Contre un p'tit verre sur ma terrasse
J'en ai ras l'bol de tout ce béton
J'ai la folie des grands espaces


Ridan, Demain

Tu vas croiser un tas de vieux cons mais tous vont te dire que t'es parfait
Que si il pleut tu seras couvert par les ennemis dont tu flippais
Deux secondes après tu te poses à table ils vont te bouffer comme un canard
Assaisonné à coup de respect à coup de rempart de leur Histoire


Brel, Les Singes

Avant eux, avant les culs pelés
La fleur, loiseau et nous étions en liberté
Mais ils sont arrivés, et la fleur est en pot
Et l'oiseau est en cage et nous en numéro
Car ils ont inventé prisons et condamnés
Les casiers judiciaires et trous dans la serrure
Et les langues coupées des premières censures
Et c´est depuis lors qu'ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier


Léo Ferré, Y En A Marre
Y a quelque temps, Christophe Colomb
Croyant découvrir l´Amérique
A découvert dans le coton
Des blancs jouant avec la trique
Y en a marre!
Y a quelque temps Monsieur Franco
À peu près au temps des cerises
A descendu tous les oiseaux
Qui chantaient la Terre promise
Y en a marre!
Monsieur Einstein, loin des canons
Croyant travailler pour lui seul
A découvert des équations
Qui vont nous tomber sur la gueule
Y en a marre... Y en a marre...!


La Tordue, Y A Bon

nous les anonymes on n'paye pas de mine
oui mais des impôts à tire-larigot
payer pour être libre
d'avoir les keufs aux fesses
non merci quand leurs calibres
s'appuient sur le faciès
les patrons s'en font pas ils en ont plein les pognes
s'en font pas les tronpas z'ont avec eux les cognes
pour planter leurs choux gras ils ont besoin de toi
et un jour i't'renvoient les marchés sont ingrats
payé 3 francs 6 sous faut s'serrer la ceinture
à la bourse on s'en fout plein les poches et ça dure
nous les anonymes on n'paye pas de mine
oui mais des impôts à tire-larigot
j'veux bien mett'mon grain d'sel
dans un grand pot-au-feu
ok pour la gabelle
si la recette nous rend heureux


Noir Désir, Setembre En Attendant

Juste le temps de battre des cils,
Un souffle, un éclat bleu,
Un instant, qui dit mieux.
L'équilibre est fragile
J'ai tout vu Je n'ai rien retenu


j'arrete la mais ton topics m'inspirent ^bisounour
j'en ai plein d'autres en tête, et je m'auto censure les Saez

rho... Et puis son doigt décrit dans l'air des étoiles ou bien des éclairs elle ignore si superbement les sentiments les aléas de l'amour elle s'avance vers la fenêtre, abandonnée lascive et elle couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous
Maitre Kaio Il y a 10 ans

rho...

Et puis son doigt décrit dans l'air des étoiles ou bien des éclairs
elle ignore si superbement les sentiments les aléas de l'amour
elle s'avance vers la fenêtre, abandonnée lascive
et elle couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous

Moi aussi, ce topic m'inspire... : HF Thiéfaine : Dieu est amour Et Jésus change le beurre en vaseline Dieu est "in" Deportivo : Oh mon bateau ivre file comme le vent Le temps stupide s'en moque et comment Il dit c'est impossible une chanson à la française Associée à une colère aussi balèze Le jour je m'assoupis et là sur un banc Patientant indécis à Berlin c'est marrant Mais comment peut-on défier une telle falaise Quand le temps stupide file à l'anglaise Benjamin Biolay : Si tu aimes partir avant Mon enfant, mon enfant Avant que l'autre s'éveille Avant qu'il te laisse en plan Si tu as peur du sommeil Et que passe le temps Si tu aimes l'automne vermeil Merveille, rouge sang Si tu as peur de la foule Mais supportes les gens Si tes idéaux s'écroulent Le soir de tes vingt ans Et si tout se déroule Jamais comme dans tes plans Si tu n'es qu'une pierre qui roule Roule, mon enfant Tryo : Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes. Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes Qui voudraient jamais revenir De peur hélas de reproduire, De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre. Ludwig von 88 : Quand les vents se lèvent Quand la ville dort Pousse de bambou chante Entre les jonques et le port Quand la mousson vient Quand tombe la pluie Pousse de bambou danse Et dans l'ouragan il rit Di boumba, di boumbé Dans les eaux sombres du delta du Mékong Di boumba, di boumbé Pousse de bambou chante quand sur lui tombent les bombes Renaud : Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si le temps est assassin Et emporte avec lui les rires des enfants et les mistral gagnants
nausicaa Il y a 10 ans

Moi aussi, ce topic m'inspire... :

HF Thiéfaine :
Dieu est amour
Et Jésus change le beurre en vaseline
Dieu est "in"

Deportivo :
Oh mon bateau ivre file comme le vent
Le temps stupide s'en moque et comment
Il dit c'est impossible une chanson à la française
Associée à une colère aussi balèze

Le jour je m'assoupis et là sur un banc
Patientant indécis à Berlin c'est marrant
Mais comment peut-on défier une telle falaise
Quand le temps stupide file à l'anglaise

Benjamin Biolay :
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang

Si tu as peur de la foule
Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant

Tryo :
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes.
Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes
Qui voudraient jamais revenir
De peur hélas de reproduire,
De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre.

Ludwig von 88 :
Quand les vents se lèvent
Quand la ville dort
Pousse de bambou chante
Entre les jonques et le port
Quand la mousson vient
Quand tombe la pluie
Pousse de bambou danse
Et dans l'ouragan il rit
Di boumba, di boumbé
Dans les eaux sombres du delta du Mékong
Di boumba, di boumbé
Pousse de bambou chante quand sur lui tombent les bombes

Renaud :
Te raconter enfin
qu'il faut aimer la vie
et l'aimer même si
le temps est assassin
Et emporte avec lui
les rires des enfants
et les mistral gagnants


UP :) Bertrand CANTAT et "Chœurs" *Déjanire* "Déjanire le cœur en mal d'amour oiseau désolé ne trouve plus le sommeil elle se consume (...) De tes plaintes il me faut ainsi te blâmer quand bien même je les respecte non je te le dis en aucun cas tu ne dois laisser s'éteindre le doux espoir en toi (...) Ses paroles, Reine, sont là pour te rappeler de toujours espérer car a-t-on déjà vu Zeus délaisser ses enfants ?" *Les mouillages* "Qu'il vienne que les rames nombreuses du navire qui le porte ne rompent la cadence Qu'il vienne Qu'il nous vienne aujourd'hui tout entier imprégné par le filtre d'amour promis par le Centaure (...) il revient le héros"
AnonymeIl y a 10 ans

UP


Bertrand CANTAT et "Chœurs"

*Déjanire*

"Déjanire
le cœur en mal d'amour
oiseau désolé
ne trouve plus le sommeil
elle se consume
(...)
De tes plaintes
il me faut ainsi te blâmer
quand bien même
je les respecte
non je te le dis
en aucun cas
tu ne dois laisser s'éteindre
le doux espoir en toi
(...)
Ses paroles, Reine,
sont là pour te rappeler de toujours espérer
car a-t-on déjà vu Zeus délaisser ses enfants ?"


*Les mouillages*

"Qu'il vienne
que les rames nombreuses
du navire qui le porte
ne rompent la cadence
Qu'il vienne
Qu'il nous vienne aujourd'hui
tout entier imprégné
par le filtre d'amour
promis par le Centaure
(...)
il revient
le héros"


ce topic s'est noyé :(
Maitre Kaio Il y a 7 ans

ce topic s'est noyé

N’aies pas peur ouvre-moi ton coeur viens vers l’Empereur Sentir la chaleur de l’obscurité pour toi il est l’heure De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre. Ne vois-tu pas ton côté clair qui succombe ? C’est ta destinée, pourquoi vouloir lui résister Sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur Et arbore les couleurs du côté obscur Obscure la force est noire Comme le château où flotte l'étendard notre drapeau. Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée. Viens, bascule de l'autre côté.
AnonymeIl y a 7 ans

N’aies pas peur ouvre-moi ton coeur viens vers l’Empereur
Sentir la chaleur de l’obscurité pour toi il est l’heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre.
Ne vois-tu pas ton côté clair qui succombe ?
C’est ta destinée, pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur

Obscure la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard notre drapeau.
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée.
Viens, bascule de l'autre côté.

J'en suis revenu un gant noir en ma main droite... ;)
Maitre Kaio Il y a 7 ans

J'en suis revenu un gant noir en ma main droite...

-Keny Arkana La vie m'a dit "N'aies pas peur de te tromper Les erreurs font grandir et puis faut oser pour être entier Y'a que toi qui décidera du sens de ton sentier De lâcher prise, de résister, de voir la vie avec un grand V Seul l'amour peut guérir et ça personne ne pourra te l'enlever Maîtrise ton esprit, tout ce que tu vis, tu l'as engendré" Elle m'a dit "Ne te rends pas, ton âme ne se vend pas Aime tout ce qui vit et tout ce qui vit te le rendra" ----------------------------------------------------------------------- Seule avec moi-même à regarder la danse des constellations à méditer pour apaiser ma peine Parce que société est perverse, t’écrasera si tu te perds Te regardera de haut du haut de sa bassesse de merde Mais où on va si même les gens qui s’aiment se taisent, se détestent Se jugent et se vendraient contre un peu d’espèces ? ---------------------------------------------------------------------- Petite Terre ou petite France Tu es si belle quand tu défends La liberté des plus faibles Contre la violence des plus grands Les plus grands veulent te convaincre Mais ils t'écrasent lorsque tu trembles Le soleil brille pour tous Que les rois de ce monde en prennent l'exemple La douleur nous éventre Si on ne transmute rien Le cœur Devient puissant seulement s'il est relié au creux d'une main Le vieux monde parti en cendre Partira, je l'ai vu de loin On enlèvera, nos pierres De leur édifice et les pavés du chemin ... -Renaud Mort l'enfant qui vivait en moi Qui voyait en ce monde-là Un jardin, une rivière Et des hommes plutôt frères Le jardin est une jungle Les hommes sont devenus dingues La rivière charrie des larmes Un jour l'enfant prend une arme ... ------------------------------------------------------------------ Quand j's'rai grande j'veux être heureuse, Savoir dessiner un peu, Savoir m'servir d'une perceuse, Savoir allumer un feu, Jouer peut-être du violoncelle, Avoir une belle écriture, Pour écrire des mots rebelles À faire tomber tous les murs ! -Sinsémilia Maman m'a dit de n'pas parler aux inconnus De tracer droit lorsque je marche dans la rue Alors je me camoufle et passe inaperçu Pour éviter les pièges que la vie m'a tendu Moi, la vie, j'aimerais y planter toutes mes dents Quitte à en laisser quelques-unes dedans Mais soyons raisonnables, restons méfiants Car il paraît que Dieu punit les imprudents!
latent Il y a 7 ans

-Keny Arkana

La vie m'a dit "N'aies pas peur de te tromper
Les erreurs font grandir et puis faut oser pour être entier
Y'a que toi qui décidera du sens de ton sentier
De lâcher prise, de résister, de voir la vie avec un grand V
Seul l'amour peut guérir et ça personne ne pourra te l'enlever
Maîtrise ton esprit, tout ce que tu vis, tu l'as engendré"
Elle m'a dit "Ne te rends pas, ton âme ne se vend pas
Aime tout ce qui vit et tout ce qui vit te le rendra"

-----------------------------------------------------------------------

Seule avec moi-même à regarder la danse des constellations
à méditer pour apaiser ma peine
Parce que société est perverse, t’écrasera si tu te perds
Te regardera de haut du haut de sa bassesse de merde
Mais où on va si même les gens qui s’aiment se taisent, se détestent
Se jugent et se vendraient contre un peu d’espèces ?

----------------------------------------------------------------------

Petite Terre ou petite France
Tu es si belle quand tu défends
La liberté des plus faibles
Contre la violence des plus grands
Les plus grands veulent te convaincre
Mais ils t'écrasent lorsque tu trembles
Le soleil brille pour tous
Que les rois de ce monde en prennent l'exemple
La douleur nous éventre
Si on ne transmute rien
Le cœur
Devient puissant seulement s'il est relié au creux d'une main
Le vieux monde parti en cendre
Partira, je l'ai vu de loin
On enlèvera, nos pierres
De leur édifice et les pavés du chemin ...

-Renaud

Mort l'enfant qui vivait en moi
Qui voyait en ce monde-là
Un jardin, une rivière
Et des hommes plutôt frères

Le jardin est une jungle
Les hommes sont devenus dingues
La rivière charrie des larmes
Un jour l'enfant prend une arme ...

------------------------------------------------------------------

Quand j's'rai grande
j'veux être heureuse,
Savoir dessiner un peu,
Savoir m'servir d'une perceuse,
Savoir allumer un feu,
Jouer peut-être du violoncelle,
Avoir une belle écriture,
Pour écrire des mots rebelles
À faire tomber tous les murs !

-Sinsémilia

Maman m'a dit de n'pas parler aux inconnus
De tracer droit lorsque je marche dans la rue
Alors je me camoufle et passe inaperçu
Pour éviter les pièges que la vie m'a tendu

Moi, la vie, j'aimerais y planter toutes mes dents
Quitte à en laisser quelques-unes dedans
Mais soyons raisonnables, restons méfiants
Car il paraît que Dieu punit les imprudents!





" Car il paraît que Dieu punit les imprudents ! " « Les voies du Seigneur sont impénétrables ! »
.Vinaigrette Il y a 7 ans

" Car il paraît que Dieu punit les imprudents ! "

« Les voies du Seigneur sont impénétrables ! »

Daran : Une sorte d'église Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance Alors je t'ai trouvé une sorte d'église Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres L'autel est un rocher tapissé de lichen On n'y parle ni pardon ni péché On n'y fait pas commerce de douleur et de peine On n'y adore ni Dieu ni Diable Mais la beauté des corps Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi Je veux te respirer te vivre et vivre en toi Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas Nous deux nous méritons bien plus haut qu'une voûte Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes Sans autres limites que les points cardinaux Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace Au sommet d'une colline, j'allume une flamme Pour qu'on sache qu'un homme et une femme Fêteront sous la lune la nuit de l'origine Un sacrifice au bonheur de leurs âmes Au futur de leurs fils Ici les dieux d'adorent sans aucun artifice Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi Je veux te respirer te vivre et vivre en toi Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas…
slinteur Il y a 7 ans

Daran : Une sorte d'église

Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres

L'autel est un rocher tapissé de lichen
On n'y parle ni pardon ni péché
On n'y fait pas commerce de douleur et de peine
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps
Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines

Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas

Nous deux nous méritons bien plus haut qu'une voûte
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace

Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux d'adorent sans aucun artifice

Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas…

"Allan" (extraits choisis) Masque blafard Tu meurs ce soir (Allan Allan) Masque empourpré De sang séché (Allan Allan) D'où vient ta peur du néant Tes pleurs d'enfant (Allan Allan) Qui sont les larmes De tes tourments ? (Allan Allan) D'étranges rêveries comptent mes nuits D'un long voyage où rien ne vit D'étranges visions couvrent mon front Tout semble revêtu d'une ombre L'étrange goût de mort S'offre mon corps Saoûle mon âme jusqu'à l'aurore L'étrange Ligeia renaît en moi De tout mon être je viens vers toi !. "devant soi" (extraits choisis) C'est devant soi, qu'il faut se voir La vie n'est pas toujours ce que l'on croit C'est devant soi, que je veux vivre J'ai devant moi beaucoup de vie et de rire C'est devant soi, qu'il faut se voir La vie n'est pas toujours ce chemin droit Le vent me dit quand vient le noir J'ai devant moi beaucoup de vie et d'espoir je voudrais tant que tu comprennes (chanson entière) Je voudrais tant que tu comprennes Toi que je vais quitter ce soir Que l'on peut avoir de la peine Et sembler ne pas en avoir Le coeur blessé Encore sourire Indifférent apparemment Aux derniers mots qu'il faut écrire Lorsque finit mal un roman L'âme éperdue, sauver la face Chanter des larmes plein les yeux Et dans un univers de glace Donner l'impression d'être heureux Je voudrais tant que tu comprennes Puisque notre amour va finir Que malgré tout, vois-tu je t'aime Et que j'ai mal à en mourir Je voudrais tant que tu comprennes Malgré tout ce qui s'est passé Que je t'aimais plus que moi-même Et que je ne peux t'oublier redonne moi (chanson entière) Comme un fantôme qui se promène Et l'âme alourdie de ses chaînes Réussir sa vie Quand d'autres l'ont meurtrie, et Réussir sa vie, même si... Comprendre ne guérit... pas Et ce fantôme se promène Là, sous l'apparence gît le blème Murmure des flots... L'onde à demi-mot Me... Murmure que l'on doit parfois Retrouver une trace... de soi Comme un fantôme qui se démène Dans l'aube abîmée sans épiderme Et nul n'a compris Qu'on l'étreint à demi et... Et nul n'a surpris son cri : Recommencer sa vie, Aussi, Redonne-moi, Redonne-moi l'autre bout de moi Débris de rêves, le verre se fêle Redonne-moi la mémoire de ma... Peut être sève ? Peut être fièvre ? Redonne-moi pour une autre fois Le goût de vivre, un équilibre Redonne-moi l'amour et le choix Tout ce qui fait qu'on est roi rever (extraits choisis) D'avoir mis son âme dans tes mains Tu l'as froissé comme un chagrin Et d'avoir condamné vos différences Nous ne marcherons plus ensemble Sa vie ne bat plus que d'une aile Dansent les flammes, les bras se lèvent Là où il va il fait un froid mortel Si l'homme ne change de ciel A quoi bon abattre des murs Pour y dresser des sépultures A force d'ignorer la tolérance Nous ne marcherons plus ensemble Les anges sont las de nous veiller Nous laissent comme un monde avorté Suspendu pour l'éternité Le monde comme une pendule Qui s'est arrêtée
Solstice Il y a 5 ans

"Allan" (extraits choisis)

Masque blafard
Tu meurs ce soir (Allan Allan)
Masque empourpré
De sang séché (Allan Allan)
D'où vient ta peur du néant
Tes pleurs d'enfant (Allan Allan)
Qui sont les larmes
De tes tourments ? (Allan Allan)

D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoûle mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi !.

"devant soi" (extraits choisis)

C'est devant soi, qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce que l'on croit
C'est devant soi, que je veux vivre
J'ai devant moi beaucoup de vie et de rire

C'est devant soi, qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce chemin droit
Le vent me dit quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vie et d'espoir

je voudrais tant que tu comprennes (chanson entière)

Je voudrais tant que tu comprennes
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé
Encore sourire
Indifférent apparemment
Aux derniers mots qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux

Je voudrais tant que tu comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir

Je voudrais tant que tu comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier

redonne moi (chanson entière)

Comme un fantôme qui se promène
Et l'âme alourdie de ses chaînes
Réussir sa vie
Quand d'autres l'ont meurtrie, et
Réussir sa vie, même si...
Comprendre ne guérit... pas
Et ce fantôme se promène
Là, sous l'apparence gît le blème
Murmure des flots...
L'onde à demi-mot
Me...
Murmure que l'on doit parfois
Retrouver une trace... de soi

Comme un fantôme qui se démène
Dans l'aube abîmée sans épiderme
Et nul n'a compris
Qu'on l'étreint à demi et...
Et nul n'a surpris son cri :
Recommencer sa vie,
Aussi,

Redonne-moi,
Redonne-moi l'autre bout de moi
Débris de rêves, le verre se fêle
Redonne-moi la mémoire de ma...
Peut être sève ? Peut être fièvre ?
Redonne-moi pour une autre fois
Le goût de vivre, un équilibre
Redonne-moi l'amour et le choix
Tout ce qui fait qu'on est roi

rever (extraits choisis)

D'avoir mis son âme dans tes mains
Tu l'as froissé comme un chagrin
Et d'avoir condamné vos différences
Nous ne marcherons plus ensemble

Sa vie ne bat plus que d'une aile
Dansent les flammes, les bras se lèvent
Là où il va il fait un froid mortel
Si l'homme ne change de ciel

A quoi bon abattre des murs
Pour y dresser des sépultures
A force d'ignorer la tolérance
Nous ne marcherons plus ensemble

Les anges sont las de nous veiller
Nous laissent comme un monde avorté
Suspendu pour l'éternité
Le monde comme une pendule
Qui s'est arrêtée

"les échecs chéri chéri ça me connaît tu sais les échecs c'est mon jeu préféré" Camille Bazbaz
suffragettes AB Il y a 5 ans

"les échecs chéri chéri ça me connaît
tu sais les échecs c'est mon jeu préféré"
Camille Bazbaz