"Parfois le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? Parce que cette tempête n'est pas un phénomène venu d'ailleurs, sans aucun lien avec toi. Elle est toi-même, et rien d'autre. Elle vient de l'intérieur de toi. Alors, la seule chose que tu puisses faire, c'est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empêcher le sable d'y entrer, et la traverser pas à pas." Haruki Murakami
Sémiramis Il y a 5 ans

"Parfois le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. Tu modifies ton allure pour lui échapper. Mais la tempête modifie aussi la sienne. Tu changes à nouveau le rythme de ta marche, et la tempête change son rythme elle aussi. C'est sans fin, cela se répète un nombre incalculable de fois, comme une danse macabre avec le dieu de la Mort, juste avant l'aube. Pourquoi ? Parce que cette tempête n'est pas un phénomène venu d'ailleurs, sans aucun lien avec toi. Elle est toi-même, et rien d'autre. Elle vient de l'intérieur de toi. Alors, la seule chose que tu puisses faire, c'est pénétrer délibérément dedans, fermer les yeux et te boucher les oreilles afin d'empêcher le sable d'y entrer, et la traverser pas à pas."
Haruki Murakami

"Tes actes parlent si fort que je n'entends pas ce que tu dis" Ralph Waldo Emerson
suffragettes AB Il y a 5 ans

"Tes actes parlent si fort que je n'entends pas ce que tu dis" Ralph Waldo Emerson

dans mes lectures je suis tombée sur un "joli" proverbe espagnol que je ne connaissais pas "Con paciencia y con vaselina jodió el elefante a la hormiga" [small][small]avec patience et vaseline, l'éléphant encule la fourmi[/small][/small] ah! la poésie de l'âme espagnole
Eléa Il y a 5 ans

dans mes lectures je suis tombée sur un "joli" proverbe espagnol que je ne connaissais pas

"Con paciencia y con vaselina jodió el elefante a la hormiga"

avec patience et vaseline, l'éléphant encule la fourmi

ah! la poésie de l'âme espagnole

Mais surtout c'est le peuple, attendant son salaire, Le peuple, qui parfois devient impopulaire, C'est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants, Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ; Je défends l'égaré, le faible, et cette foule Qui, n'ayant jamais eu de point d'appui, s'écroule Et tombe folle au fond des noirs événements ; Etant les ignorants, ils sont les incléments ; Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire À vous tous, que c'était à vous de les conduire, Qu'il fallait leur donner leur part de la cité, Que votre aveuglement produit leur cécité ; D'une tutelle avare on recueille les suites, Et le mal qu'ils vous font, c'est vous qui le leur fîtes. Vous ne les avez pas guidés, pris par la main, Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin ; Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ; C'est qu'ils n'ont pas senti votre fraternité. Ils errent ; l'instinct bon se nourrit de clarté ; Ils n'ont rien dont leur âme obscure se repaisse ; Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse Et plus morne là-haut que les branches des bois ; Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois, Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ? En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ; La misère, âpre roue, étourdit Ixion. Et c'est pourquoi j'ai pris la résolution De demander pour tous le pain et la lumière. Victor Hugo "A ceux qu'on foule aux pieds" (extrait)
caféine Il y a 5 ans

Mais surtout c'est le peuple, attendant son salaire,
Le peuple, qui parfois devient impopulaire,
C'est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants,
Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ;
Je défends l'égaré, le faible, et cette foule
Qui, n'ayant jamais eu de point d'appui, s'écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
À vous tous, que c'était à vous de les conduire,
Qu'il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D'une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu'ils vous font, c'est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;
C'est qu'ils n'ont pas senti votre fraternité.
Ils errent ; l'instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n'ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;
La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c'est pourquoi j'ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière.

Victor Hugo "A ceux qu'on foule aux pieds" (extrait)

[quote="caféine"] Je défends l'égaré[/quote] [quote="caféine"] Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?[/quote] <3
AnonymeIl y a 5 ans


Je défends l'égaré


Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?


<3

[quote="kalune"]Être radical, c'est prendre les choses à la racine[/quote]
Theo Putnam Il y a 5 ans

Être radical, c'est prendre les choses à la racine
@kalune

"La marche des vertueux est semée d'obstacles Qui sont les entreprises égoïstes Que fait sans fin surgir l'œuvre du malin. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui, Au nom de la charité se fait le berger des faibles Qu'il guide dans la vallée d'ombre, de la mort et des larmes Car il est le gardien de son frère Et la providence des enfants égarés. J'abattrai alors le bras d'une terrible colère D'une vengeance furieuse et effrayante Sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'Éternel quand sur toi S'abattra la vengeance du Tout-Puissant." Jul... euh pardon Ézéchiel ;)
Sémiramis Il y a 5 ans

"La marche des vertueux est semée d'obstacles
Qui sont les entreprises égoïstes
Que fait sans fin surgir l'œuvre du malin.

Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui,
Au nom de la charité se fait le berger des faibles
Qu'il guide dans la vallée d'ombre, de la mort et des larmes
Car il est le gardien de son frère
Et la providence des enfants égarés.

J'abattrai alors le bras d'une terrible colère
D'une vengeance furieuse et effrayante
Sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu.

Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'Éternel quand sur toi
S'abattra la vengeance du Tout-Puissant."

Jul... euh pardon Ézéchiel

“On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent.” Bertolt Brecht
Theo Putnam Il y a 5 ans

“On dit d'un fleuve emportant tout qu'il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l'enserrent.”
Bertolt Brecht

"La tromperie maintient et nourrit la plupart des occupations des hommes." Montaigne
Sémiramis Il y a 5 ans

"La tromperie maintient et nourrit la plupart des occupations des hommes."
Montaigne

[quote="viper82"] Moi je trouve ça bien... ce sont des victimes. point. donc on les aide.[/quote] Juste parce que je trouve ça beau.
Alextine Il y a 5 ans



Moi je trouve ça bien... ce sont des victimes. point. donc on les aide.


Juste parce que je trouve ça beau.

[quote="Alextine"][quote="viper82"] Moi je trouve ça bien... ce sont des victimes. point. donc on les aide.[/quote] Juste parce que je trouve ça beau.[/quote] Oui.
Ema Il y a 5 ans



Moi je trouve ça bien... ce sont des victimes. point. donc on les aide.


Juste parce que je trouve ça beau.

Oui.

"Je tournais en rond. J'attendais. Quelqu'un, quelque chose, un soulagement, une déception. Une histoire." Anna Gavalda
Sémiramis Il y a 5 ans

"Je tournais en rond. J'attendais. Quelqu'un, quelque chose, un soulagement, une déception. Une histoire."
Anna Gavalda

"dis-moi quel corps on met à ta place" luke
suffragettes AB Il y a 5 ans

"dis-moi quel corps on met à ta place" luke

"j'écris au cutter sur les murs de ma vie, en lettres de feu sur tes nuits anonymes, qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle intime, on est pas des machines" luke
suffragettes AB Il y a 5 ans

"j'écris au cutter sur les murs de ma vie, en lettres de feu sur tes nuits anonymes, qu'il n'y a rien de plus beau que ton souffle intime, on est pas des machines" luke

"l'ordre c'est le désordre moins le pouvoir"Léo Ferré
Pelican bleu Il y a 5 ans

"l'ordre c'est le désordre moins le pouvoir"Léo Ferré

"Victor Hugo remercie tous les généreux donateurs prêts à sauver Notre-Dame de Paris et leur propose de faire la même chose avec Les Misérables" Olivier pourriol
suffragettes AB Il y a 4 ans

"Victor Hugo remercie tous les généreux donateurs prêts à sauver Notre-Dame de Paris et leur propose de faire la même chose avec Les Misérables" Olivier pourriol

Tu peux envoyer le @ Twitter tu sais.
Theo Putnam Il y a 4 ans

Tu peux envoyer le @ Twitter tu sais.

autre belle citation pas twitter mais facebook :) "Pour la restauration de la cathédrale de Paris, les Arnaud, Total, Pinault, Bettencourt, les voilà tous qui donnent des centaines de millions d’euros ...et il faudrait les admirer, ces riches qui distribuent ainsi leurs « économies » ? En fait, c’est un concours de fraudeurs fiscaux, de ceux qui s’aperçoivent qu’ils ont un peu trop d’argent, preuve d’ailleurs qu’ils ne payent pas assez d’impôts. Ces grosses fortunes qui s’accaparent les richesses en exploitant en trichant en volant, ces mêmes fortunes qui sont se moquent habituellement de la collectivité, en vidant les caisses publiques par leurs exigences de cadeaux fiscaux, d’exonérations de cotisations sociales ... Qu’ils payent donc leurs impôts comme il faut, que Macron rétablisse l’ISF, que les très riches rendent ce qu’ils doivent à la société sans passer par la case « optimisation fiscale ». En tout cas, cette générosité des plus grosses fortunes rappelle qu’il y a bien de l’argent disponible immédiatement, qu’il y aurait de quoi répondre à quelques aux urgences, a quelques priorités sociales. Par exemple, en restant dans le domaine le domaine des « emblèmes » nationaux, il y a les services publics à entretenir et développer, il y a des « monuments » sociaux comme les hôpitaux, les maternités, les gares, les écoles qu’il faudrait restaurer et vite." Philippe Poutou après la formule culte de l'immunité ouvrière (versus immunité parlementaire lol), voici "les monuments sociaux" à restaurer, mais comme il a trop raison! Il a un très bon sens de la formule :)
suffragettes AB Il y a 4 ans

autre belle citation pas twitter mais facebook

"Pour la restauration de la cathédrale de Paris, les Arnaud, Total, Pinault, Bettencourt, les voilà tous qui donnent des centaines de millions d’euros ...et il faudrait les admirer, ces riches qui distribuent ainsi leurs « économies » ?
En fait, c’est un concours de fraudeurs fiscaux, de ceux qui s’aperçoivent qu’ils ont un peu trop d’argent, preuve d’ailleurs qu’ils ne payent pas assez d’impôts. Ces grosses fortunes qui s’accaparent les richesses en exploitant en trichant en volant, ces mêmes fortunes qui sont se moquent habituellement de la collectivité, en vidant les caisses publiques par leurs exigences de cadeaux fiscaux, d’exonérations de cotisations sociales ...
Qu’ils payent donc leurs impôts comme il faut, que Macron rétablisse l’ISF, que les très riches rendent ce qu’ils doivent à la société sans passer par la case « optimisation fiscale ».
En tout cas, cette générosité des plus grosses fortunes rappelle qu’il y a bien de l’argent disponible immédiatement, qu’il y aurait de quoi répondre à quelques aux urgences, a quelques priorités sociales. Par exemple, en restant dans le domaine le domaine des « emblèmes » nationaux, il y a les services publics à entretenir et développer, il y a des « monuments » sociaux comme les hôpitaux, les maternités, les gares, les écoles qu’il faudrait restaurer et vite."

Philippe Poutou
après la formule culte de l'immunité ouvrière (versus immunité parlementaire lol), voici "les monuments sociaux" à restaurer, mais comme il a trop raison! Il a un très bon sens de la formule

"Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ? Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l’horizon de ses pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ? Nous sommes venus jusqu’ici car là où nous étions ce n’était plus possible. On nous tourmentait et on allait nous asservir. Le monde, de nos jours, est hostile aux Transparents. Une fois de plus, il a fallu partir… Et ce chemin, qui ressemblait à un long squelette, nous a conduit à un pays qui n’avait que son souffle pour escalader l’avenir. Comment montrer, sans les trahir, les choses simples dessinées entre le crépuscule et le ciel ? Par la vertu de la vie obstinée, dans la boucle du Temps artiste, entre la mort et la beauté." René Char
Sémiramis Il y a 4 ans

"Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ? Quels arbres et quels amis sont vivants derrière l’horizon de ses pierres, dans le lointain miracle de la chaleur ? Nous sommes venus jusqu’ici car là où nous étions ce n’était plus possible. On nous tourmentait et on allait nous asservir. Le monde, de nos jours, est hostile aux Transparents. Une fois de plus, il a fallu partir… Et ce chemin, qui ressemblait à un long squelette, nous a conduit à un pays qui n’avait que son souffle pour escalader l’avenir. Comment montrer, sans les trahir, les choses simples dessinées entre le crépuscule et le ciel ? Par la vertu de la vie obstinée, dans la boucle du Temps artiste, entre la mort et la beauté."

René Char

Âge d'or Quelqu’une des voix  Toujours angélique  - Il s’agit de moi, -  Vertement s’explique :  Ces mille questions  Qui se ramifient  N’amènent, au fond,  Qu’ivresse et folie ;  Reconnais ce tour  Si gai, si facile :  Ce n’est qu’onde, flore,  Et c’est ta famille !  Puis elle chante. Ô  Si gai, si facile,  Et visible à l’œil nu ...  - Je chante avec elle, -  Reconnais ce tour  Si gai, si facile,  Ce n’est qu’onde, flore,  Et c’est ta famille ! ... etc ...  Et puis une voix  - Est-elle angélique ! -  Il s’agit de moi,  Vertement s’explique ;  Et chante à l’instant  En soeur des haleines :  D’un ton Allemand,  Mais ardente et pleine :  Le monde est vicieux ;  Si cela t’étonne !  Vis et laisse au feu  L’obscure infortune.  Ô ! joli château !  Que ta vie est claire !  De quel Age es-tu,  Nature princière  De notre grand frère ! etc ...,  Je chante aussi, moi :  Multiples sœurs ! voix  Pas du tout publiques !  Environnez-moi  De gloire pudique ... etc ...  Arthur Rimbaud Vers nouveaux
AnonymeIl y a 4 ans


Âge d'or

Quelqu’une des voix 
Toujours angélique 
- Il s’agit de moi, - 
Vertement s’explique : 

Ces mille questions 
Qui se ramifient 
N’amènent, au fond, 
Qu’ivresse et folie ; 

Reconnais ce tour 
Si gai, si facile : 
Ce n’est qu’onde, flore, 
Et c’est ta famille ! 

Puis elle chante. Ô 
Si gai, si facile, 
Et visible à l’œil nu ... 
- Je chante avec elle, - 

Reconnais ce tour 
Si gai, si facile, 
Ce n’est qu’onde, flore, 
Et c’est ta famille ! ... etc ... 

Et puis une voix 
- Est-elle angélique ! - 
Il s’agit de moi, 
Vertement s’explique ; 

Et chante à l’instant 
En soeur des haleines : 
D’un ton Allemand, 
Mais ardente et pleine : 

Le monde est vicieux ; 
Si cela t’étonne ! 
Vis et laisse au feu 
L’obscure infortune. 

Ô ! joli château ! 
Que ta vie est claire ! 
De quel Age es-tu, 
Nature princière 
De notre grand frère ! etc ..., 

Je chante aussi, moi : 
Multiples sœurs ! voix 
Pas du tout publiques ! 
Environnez-moi 
De gloire pudique ... etc ... 


Arthur Rimbaud
Vers nouveaux

[quote="Meduse"]Âge d'or Quelqu’une des voix  Toujours angélique  - Il s’agit de moi, -  Vertement s’explique :  Ces mille questions  Qui se ramifient  N’amènent, au fond,  Qu’ivresse et folie ;  Reconnais ce tour  Si gai, si facile :  Ce n’est qu’onde, flore,  Et c’est ta famille !  Puis elle chante. Ô  Si gai, si facile,  Et visible à l’œil nu ...  - Je chante avec elle, -  Reconnais ce tour  Si gai, si facile,  Ce n’est qu’onde, flore,  Et c’est ta famille ! ... etc ...  Et puis une voix  - Est-elle angélique ! -  Il s’agit de moi,  Vertement s’explique ;  Et chante à l’instant  En soeur des haleines :  D’un ton Allemand,  Mais ardente et pleine :  Le monde est vicieux ;  Si cela t’étonne !  Vis et laisse au feu  L’obscure infortune.  Ô ! joli château !  Que ta vie est claire !  De quel Age es-tu,  Nature princière  De notre grand frère ! etc ...,  Je chante aussi, moi :  Multiples sœurs ! voix  Pas du tout publiques !  Environnez-moi  De gloire pudique ... etc ...  Arthur Rimbaud Vers nouveaux[/quote] L'éclat en toutes ses facettes...
Pelican bleu Il y a 4 ans

Âge d'or

Quelqu’une des voix 
Toujours angélique 
- Il s’agit de moi, - 
Vertement s’explique : 

Ces mille questions 
Qui se ramifient 
N’amènent, au fond, 
Qu’ivresse et folie ; 

Reconnais ce tour 
Si gai, si facile : 
Ce n’est qu’onde, flore, 
Et c’est ta famille ! 

Puis elle chante. Ô 
Si gai, si facile, 
Et visible à l’œil nu ... 
- Je chante avec elle, - 

Reconnais ce tour 
Si gai, si facile, 
Ce n’est qu’onde, flore, 
Et c’est ta famille ! ... etc ... 

Et puis une voix 
- Est-elle angélique ! - 
Il s’agit de moi, 
Vertement s’explique ; 

Et chante à l’instant 
En soeur des haleines : 
D’un ton Allemand, 
Mais ardente et pleine : 

Le monde est vicieux ; 
Si cela t’étonne ! 
Vis et laisse au feu 
L’obscure infortune. 

Ô ! joli château ! 
Que ta vie est claire ! 
De quel Age es-tu, 
Nature princière 
De notre grand frère ! etc ..., 

Je chante aussi, moi : 
Multiples sœurs ! voix 
Pas du tout publiques ! 
Environnez-moi 
De gloire pudique ... etc ... 


Arthur Rimbaud
Vers nouveaux
@Meduse

L'éclat en toutes ses facettes...

"Dire qu'une chose est belle, c'est exprimer qu'elle est l'objet de notre contemplation esthétique ; ce qui implique, premièrement, que la vue de cette chose nous rend objectifs, c'est-à-dire qu'en la contemplant nous avons conscience de nous-mêmes non plus à titre d'individus, mais à titre de sujets connaissants purs, exempts de volonté ; secondement, que nous reconnaissons dans l'objet non plus une chose particulière, mais une Idée ; ce qui ne peut arriver qu'à la condition de ne point nous soumettre, dans la considération de l'objet, au principe de la raison, de renoncer à suivre les rapports que l'objet peut avoir en dehors de lui et qui aboutissent toujours en dernière analyse à la volonté." Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, PUF, p269
Ema Il y a 4 ans

"Dire qu'une chose est belle, c'est exprimer qu'elle est l'objet de notre contemplation esthétique ; ce qui implique, premièrement, que la vue de cette chose nous rend objectifs, c'est-à-dire qu'en la contemplant nous avons conscience de nous-mêmes non plus à titre d'individus, mais à titre de sujets connaissants purs, exempts de volonté ; secondement, que nous reconnaissons dans l'objet non plus une chose particulière, mais une Idée ; ce qui ne peut arriver qu'à la condition de ne point nous soumettre, dans la considération de l'objet, au principe de la raison, de renoncer à suivre les rapports que l'objet peut avoir en dehors de lui et qui aboutissent toujours en dernière analyse à la volonté."

Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, PUF, p269

"Je t'aime, et t'ai toujours aimé quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait." Tolstoï - Anna Karénine
Sémiramis Il y a 4 ans

"Je t'aime, et t'ai toujours aimé quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait."
Tolstoï - Anna Karénine

"Comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ? Comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ? Tu me plais. Quel évènement. Tu me plais. Quelle lenteur tout à coup. Quelle douceur. Tu ne peux pas savoir. Tu me tues. Tu me fais du bien. Tu me tues. Tu me fais du bien. J'ai le temps. Je t'en prie. Dévore-moi. Déforme-moi jusqu'à la laideur. Pourquoi pas toi ? Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s'y méprendre ? Je t'en prie... " [i]Hiroshima mon amour[/i] - Marguerite Duras
Sémiramis Il y a 4 ans

"Comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ?
Comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ?
Tu me plais. Quel évènement. Tu me plais.
Quelle lenteur tout à coup.
Quelle douceur.
Tu ne peux pas savoir.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
J'ai le temps.
Je t'en prie.
Dévore-moi.
Déforme-moi jusqu'à la laideur.
Pourquoi pas toi ?
Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s'y méprendre ?
Je t'en prie... "

Hiroshima mon amour - Marguerite Duras

Y a des gens, le soir, qui ont peur de s'endormir, parce qu'ils ont peur de ne pas se réveiller. Moi c'est le contraire, j'ai peur de m'endormir, parce que j'ai peur de m'réveiller. De ...
AnonymeIl y a 4 ans

Y a des gens, le soir, qui ont peur de s'endormir, parce qu'ils ont peur de ne pas se réveiller.
Moi c'est le contraire, j'ai peur de m'endormir, parce que j'ai peur de m'réveiller.
De ...

"Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence." Germinal - Emile Zola
idem Il y a 4 ans

"Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence."
Germinal - Emile Zola

"L'amour, c'est notre pensée précipitée vers le cœur de l'autre comme vers un aimant." Christian Bobin
Sémiramis Il y a 4 ans

"L'amour, c'est notre pensée précipitée vers le cœur de l'autre comme vers un aimant."
Christian Bobin

"Naturale che mettono a disagio. Sono lontani da noi, nemici della tenerezza umana. Sono gli occhi della pazzia." Mario Tobino
Sémiramis Il y a 4 ans

"Naturale che mettono a disagio. Sono lontani da noi, nemici della tenerezza umana. Sono gli occhi della pazzia."
Mario Tobino

"Passer des fantômes de la foi aux spectres de la raison, c'est simplement changer de cellule." Fernando Pessoa
AnonymeIl y a 4 ans

"Passer des fantômes de la foi aux spectres de la raison, c'est simplement changer de cellule."
Fernando Pessoa

"Nous avons tous en nous un côté parfaitement méprisable. Chacun de nous porte un crime – celui qu’il a déjà commis, ou bien le crime que son âme lui demande de commettre." "L’infini se trouve dans une cellule comme dans le désert. La tête appuyée sur une pierre, on dort d’un sommeil cosmique."  "J’emporte avec moi la conscience de ma défaite, comme l’étendard d’une victoire." Fernando Pessoa
AnonymeIl y a 4 ans

"Nous avons tous en nous un côté parfaitement méprisable. Chacun de nous porte un crime – celui qu’il a déjà commis, ou bien le crime que son âme lui demande de commettre."

"L’infini se trouve dans une cellule comme dans le désert. La tête appuyée sur une pierre, on dort d’un sommeil cosmique." 

"J’emporte avec moi la conscience de ma défaite, comme l’étendard d’une victoire."

Fernando Pessoa