Considéré comme un auteur engagé pour beaucoup de personnes avec des chansons telles “J’accuse” ou “Solution”, Damien Saez a sorti lundi son dernier album “Miami”.

Pour montrer qu’il aime provoquer, Saez nous offre une nouvelle fois une couverture provocante. Après la jeune femme nue dans un caddie de “J’accuse”, on a droit ici à un fessier et des cuisses de femme cachés par une bible, et en derrière de l’album, un pénis couvert de billets.

A 35 ans, Damien Saez s’est forgé une réputation provocatrice et révoltante, osant dire la vérité. Ses précédents albums lui ont associés un très grand public qui le soutien dans la plupart de ses actes. Inspiré de Brassens, Barbara ou encore Jacques Brel, il jongle avec Rock, variété et pop avec habileté.

Encore introuvable sur de grands sites tel Deezer ou Spotify, “Miami” est sorti lundi, et seul Youtube permet de trouver la plupart des titres de l’album, malgré des suppressions de sons voir de vidéos pour cause de droits d’auteur.

Ce nouvel album sonne très “Saez”, avec un peu moins de paroles et beaucoup plus de Rock, il se base sur 10 chansons. De “pour y voir” à “No more”, ( “Que sont-elles devenues” est pour le moment introuvable), l’album nous plonge dans l’univers de Saez, un peu mélancolique, un peu dépressif, mais très expressif. Des sentiments que l’ont ressent très bien par sa guitare et sa voix. Rage, violence, exaspération, ou encore tristesse, tout est produit de manière à faire partager le ressenti de l’artiste avec son public.

“No more”, magnifique complainte, chantée entièrement en anglais, est une sublime chanson démontrant parfaitement cette communion entre l’auteur et l’auditeur.

“Miami”, single devenu facile à trouver sur internet, ou encore “des drogues” sont quant à eux de bons exemples du côté rock de l’album, avec la guitare très expressive et un rythme plutôt rapide.

Cet album est bien réussi, les fans se jetteront dessus avec enthousiasme. Quelques fois pourtant un peu répétitif, il est cependant très bien travaillé et très accrocheur. Sont encore indisponibles sur le net “le rroi” et “que sont-elles devenues”, mais cela ne devrait as trop changer l’aspect de l’album. Les messages que Saez veut faire passer sont très compréhensibles, même si il aime bien jouer sur les doubles sens et les métaphores pour se faire entendre. A noté qu’il écrit la plupart de ses titres lui-même. Un bel effort appréciable de la part d’un auteur de nos jours.

Source : jeunesjournalistesdefrance.fr