Culture contre culture

Saez est de retour. A l’occasion de ses seize ans de carrière, il dévoile un court-métrage poétique mimé pour lancer un projet transmédia inédit, qui sera dévoilé sur l’année à venir.

La forme est nouvelle mais pas surprenante : les fondamentaux sont là. La poésie d’abord, puissante et silencieuse. L’instrumentalisation discrète au départ, qui souligne le rythme du texte. L’esthétique cinématographique ensuite, apparue avec Messina, ici portée par le mime Mélancolie qui préfigure la dimension narrative de l’oeuvre à venir. Les idées ont mûri sans se trahir ; moins martelées elles n’en sont pas moins fortes. L’homme a changé, maigri, perdu sa barbe, j’ai mis un temps à le reconnaître. Sous nos yeux avides de tout indice, il met en oeuvre son programme politique : la lutte. « Pour faire de la terre des champs de fleurs ».

Reste à savoir quelle suite sera donnée, ce qui se passera avant, pendant et après les dates annoncées. Dans le peu d’indices dont je dispose, je lis la fin d’une recherche, l’émergence d’une identité mûrie par seize ans d’expressionnisme romantique et punk. « Voilà tout ce que je suis » semble annoncer ce titre qu’accompagne l’ultime synthèse de l’oeuvre à venir. Pas un testament, non.

LE MANIFESTE
ni dieu ni maître

Rendez-vous le 31 juillet.

Saint Epondyle

Source : saint-epondyle.net