Un single provocateur !

Un album à hashtag ⇒ On peut dire que Saez va vous gâter ! Ce n’est pas avec un album mais deux que le chanteur français revient. Dans un premier temps, Saez va sortir son opus intitulé « #Humanité » qui sera suivi de « À Dieu » qui lui, verra le jour en février 2019. Pour le moment, c’est avec « P’tite Pute » qu’il marque son retour. S’il est rare de lire ces titres dans un album autre que dans le secteur du rap, l’interprète de « Jeune Et Con » poursuit sa route dans la dénonciation et il ne compte pas mâcher ses mots. Il suffit de lire ci-dessous les titres de cet opus pour comprendre qu’il risque de ne pas être apprécié de tous.

« P’tite pute » ⇒ Nous commençons à le connaître, Damien Saez. Chaque prise de parole, qu’elle soit musicale ou non, est sujette à polémique. Cette fois-ci, il ne déroge pas à la règle avec ce single qui est « P’tite Pute ». Oubliez le storytelling ou quelque fiction qui soit, comme pourrait le laisser présager la pochette. Non, à la place, l’interprète de « J’Accuse » a choisi de tacler les avancées technologiques de notre époque et surtout ses utilisateurs.

Damien Saez est visiblement en colère contre une partie de ces personnes qui animent les réseaux sociaux de quelque manière qui soit. De manière très corrosive, il s’en prend ouvertement à ceux qui usent de ces canaux de communication pour se sentir exister et propager le fantasme de la gloire et d’un bien-être à son sens factice. Irascible et acerbe, il qualifie chacun qui entretient ses profils virtuels ainsi de « p’tite pute » tout simplement comme vous vous en doutez, qui vendrait sa propre mère pour briller. Et ce, à ce que l’on pourrait qualifier à en croire son jugement, des philosophes irréfléchis des temps modernes doués en marketing qui manipuleraient nos âmes et consciences.

Le tout pour en tirer du profit pécuniaire majoritairement, faisant de nous des pantins irréfléchis au sein d’une prétendue société nauséabonde où se répand ce fléau. En bref, Saez n’aime pas l’usage commun des réseaux sociaux et le fait bien savoir ! De plus, il amène la controverse encore plus loin en catégorisant les modèles et archétypes de cette génération digitale comme représentatifs d’un égoïsme profond. Selon lui, vendre du rêve et prôner des valeurs humaines est un prétexte. Cela servirait à asseoir en toute hypocrisie son règne. Ce, tout en omettant sciemment les véritables problèmes sociétaires.

Source : www.live-actu.com