Quand on va voir, écouter Saez en Concert on n’en sort pas indemne.

Le Zénith de Dijon est à son apogée, la fosse pleine à craquer.

C’est la sainte-Delphine, qu’importe le prénom c’est du pareil au même.

On attend l’enfant du pays qui joue à domicile, dans son carré.

Le manifestant se fait attendre sur le plateau.

Les lumières rouge sang des projecteurs rayonnent dans la fumée des petits joints.

Les musiciens entrent en scène, c’est pas trop tôt, pas de dernier métro dans le micro.

Le spectacle peut commencer, Saez c’est la nuit sans fin.

Le pouvoir de la plume, la prose combat, les guitares sonnent la mesure.

Le chant donne de la voix, le public se chauffe dans la chaleur de la fusion.

Saez, rouge désir sous les feux carmins, les refrains à plat de couture à bonne température.

Les gradins bougent au rythme de l’accordéon, couleur rouge vermillon.

P. M

Source : chevignysaintsauveurautrement.fr