[quote="X"]Pfiou ! Apprendre dans la même journée que quelqu'un qui avoue ne pas être très fan de lecture a aimé 2 livres ! C'est trop ;)[/quote] Haha :D Je suis pas fan de grande littérature, j'ai pas la culture des mots, mais je lis (presque) tous les soirs, et heureusement j'apprécie souvent ce que je lis :p
blat Il y a 6 ans

Pfiou ! Apprendre dans la même journée que quelqu'un qui avoue ne pas être très fan de lecture a aimé 2 livres ! C'est trop
@X
Haha

Je suis pas fan de grande littérature, j'ai pas la culture des mots, mais je lis (presque) tous les soirs, et heureusement j'apprécie souvent ce que je lis

[b]La faim du tigre - René Barjavel[/b] "L'homme se trouve devant deux destins possibles : périr dans son berceau, de sa propre main, de son propre génie, de sa propre stupidité, ou s'élancer, pour l'éternité du temps, vers l'infini de l'espace, et y répandre la vie délivrée de la nécessité de l'assassinat. Le choix est pour demain. Il est peut-être déjà fait." Il faut le lire ! Ce bouquin est formidable. La réflexion de l'auteur est vraiment très intéressante, sur la vie, la guerre ; son discours sur la religion aussi. Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce bouquin, je ne le décrirais pas comme un chef d'oeuvre mais comme un livre à avoir lu (et que vous relirez sûrement). [b]L'écuyer mirobolant - Jérôme Garcin[/b] "En équitation comme dans l’armée, Étienne savait combien c’eût été vain de vouloir casser les rebelles, soumettre les acariâtres, et qu’il était impossible d’atteindre la légèreté par la force, le brillant par la colère. Même les étalons les plus impérieux, il ne les avait pas combattus. Au contraire, il n’avait eu de cesse de vouloir les comprendre pour mieux s’en faire des alliés. Quel que fût le cheval, il n’aspirait qu’à se passer des aides. Il rêvait en effet de régner sans poids ni appuis, par le seul souffle de la botte, la caresse du cuir et la profondeur de l’assiette. Monter n’était plus alors une activité physique, c’était une pensée pure, un acte de foi." Lui, je l'avais lu au collège, j'en avait un souvenir extraordinaire, c'est donc avec l'angoisse d'être déçue que je l'ai rouvert la semaine dernière. Et il m'a provoqué la même émotion. L'écriture est fine, il n'y a pas de longueur, et pour les passionnés d'équitation, on remarque que l'auteur a fourni un vrai travail de documentation au sujet de l'équitation pratiquée par Beudant, quelques passages sont fabuleux. Néanmoins même si ce milieu vous est étranger, n'ayez crainte il se lit très bien, ce n'est pas un traité théorique, loin de là ;) C'est la biographie romancée d'Etienne Beudant, un écuyer français (1863-1949) et un militaire qui sert en France puis en Afrique du Nord, élève de Faverot de Kerbrech. Il a publié plusieurs ouvrages (plusieurs de ses correspondances ou textes ont aussi été publiées à titre posthume) comme le célèbre [i]Mains sans jambes[/i] dont le titre est issu de la formule de Baucher "mains sans jambes, jambes sans mains" (simplification due à plusieurs accidents qui laissent progressivement Beudant sans mobilité à partir de ses hanches vers ses 50ans). Beudant avait une notoriété importante de son vivant, notamment acquises par les "exploits" qu'il réalisait avec les chevaux locaux lorsqu'il était en Afrique du Nord (galop arrière, trot espagnol sur place, haute école avec une jument de trait ...), mais il est un peu passé aux oubliettes aujourd'hui. Le titre du livre est tiré d'une citation du général Decarpentry : "Beudant est l’écuyer le plus mirobolant que j’ai jamais rencontré – je n’ai pas connu d’exécutant pouvant lui être comparé – J’ai vu Mabrouk et son travail de haute-école tenait de l’invraisemblable." [petit HS] Pour ceux que ça intéresse, s'il y a des cavaliers ici, Beudant est décrit comme un bauchériste de la deuxième manière mais il se rapproche aussi de l'équitation classique plus ancienne, il cherche à obtenir de ses chevaux une attitude naturelle et utilise un emploi des aides très discret et différencié ; "la clef des mystères de l'équitation savante est la légèreté obtenue sans prendre en rien sur l'impulsion". Aujourd'hui son équitation est critiquée par certains par le manque d'engagement sous la masse des postérieurs assez criant que l'on remarque sur les photos qui nous sont parvenues. En effet, on y voit des cheveux très ouverts, la nuque haute, qui ne sont pas dans une attitude rassemblée. Par ailleurs on peut contester cet avis par le fait que l'équitation moderne veuille des chevaux à tout prix ronds et bondissants (le modèle des chevaux n'est d'ailleurs pas du tout le même qu'à l'époque où ils étaient beaucoup plus longilignes). Il se distingue aussi par le fait qu'au fil du temps, il bannit peu à peu les assouplissement longitudinaux tel que les déplacements latéraux (cessions à la jambes, appuyers, et même épaule en dedans selon les sources) qu'il juge inutiles, ainsi que l'attitude du ramené, pour amener un cheval à la haute école. On rapporte souvent le caractère extrêmement patient de l'écuyer, qui ne fait aucune erreur "colérique" et son humilité. Dans tous les cas, le meilleur témoignage de son génie fut le dressage de sa dernière jument Vallerine ;) [fin du petit HS]
NaNNaN Il y a 6 ans

La faim du tigre - René Barjavel

"L'homme se trouve devant deux destins possibles : périr dans son berceau, de sa propre main, de son propre génie, de sa propre stupidité, ou s'élancer, pour l'éternité du temps, vers l'infini de l'espace, et y répandre la vie délivrée de la nécessité de l'assassinat. Le choix est pour demain. Il est peut-être déjà fait."

Il faut le lire ! Ce bouquin est formidable. La réflexion de l'auteur est vraiment très intéressante, sur la vie, la guerre ; son discours sur la religion aussi.
Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce bouquin, je ne le décrirais pas comme un chef d'oeuvre mais comme un livre à avoir lu (et que vous relirez sûrement).



L'écuyer mirobolant - Jérôme Garcin

"En équitation comme dans l’armée, Étienne savait combien c’eût été vain de vouloir casser les rebelles, soumettre les acariâtres, et qu’il était impossible d’atteindre la légèreté par la force, le brillant par la colère. Même les étalons les plus impérieux, il ne les avait pas combattus. Au contraire, il n’avait eu de cesse de vouloir les comprendre pour mieux s’en faire des alliés. Quel que fût le cheval, il n’aspirait qu’à se passer des aides. Il rêvait en effet de régner sans poids ni appuis, par le seul souffle de la botte, la caresse du cuir et la profondeur de l’assiette. Monter n’était plus alors une activité physique, c’était une pensée pure, un acte de foi."

Lui, je l'avais lu au collège, j'en avait un souvenir extraordinaire, c'est donc avec l'angoisse d'être déçue que je l'ai rouvert la semaine dernière. Et il m'a provoqué la même émotion. L'écriture est fine, il n'y a pas de longueur, et pour les passionnés d'équitation, on remarque que l'auteur a fourni un vrai travail de documentation au sujet de l'équitation pratiquée par Beudant, quelques passages sont fabuleux. Néanmoins même si ce milieu vous est étranger, n'ayez crainte il se lit très bien, ce n'est pas un traité théorique, loin de là

C'est la biographie romancée d'Etienne Beudant, un écuyer français (1863-1949) et un militaire qui sert en France puis en Afrique du Nord, élève de Faverot de Kerbrech. Il a publié plusieurs ouvrages (plusieurs de ses correspondances ou textes ont aussi été publiées à titre posthume) comme le célèbre Mains sans jambes dont le titre est issu de la formule de Baucher "mains sans jambes, jambes sans mains" (simplification due à plusieurs accidents qui laissent progressivement Beudant sans mobilité à partir de ses hanches vers ses 50ans).
Beudant avait une notoriété importante de son vivant, notamment acquises par les "exploits" qu'il réalisait avec les chevaux locaux lorsqu'il était en Afrique du Nord (galop arrière, trot espagnol sur place, haute école avec une jument de trait ...), mais il est un peu passé aux oubliettes aujourd'hui. Le titre du livre est tiré d'une citation du général Decarpentry : "Beudant est l’écuyer le plus mirobolant que j’ai jamais rencontré – je n’ai pas connu d’exécutant pouvant lui être comparé – J’ai vu Mabrouk et son travail de haute-école tenait de l’invraisemblable."


[petit HS]

Pour ceux que ça intéresse, s'il y a des cavaliers ici, Beudant est décrit comme un bauchériste de la deuxième manière mais il se rapproche aussi de l'équitation classique plus ancienne, il cherche à obtenir de ses chevaux une attitude naturelle et utilise un emploi des aides très discret et différencié ; "la clef des mystères de l'équitation savante est la légèreté obtenue sans prendre en rien sur l'impulsion".
Aujourd'hui son équitation est critiquée par certains par le manque d'engagement sous la masse des postérieurs assez criant que l'on remarque sur les photos qui nous sont parvenues. En effet, on y voit des cheveux très ouverts, la nuque haute, qui ne sont pas dans une attitude rassemblée. Par ailleurs on peut contester cet avis par le fait que l'équitation moderne veuille des chevaux à tout prix ronds et bondissants (le modèle des chevaux n'est d'ailleurs pas du tout le même qu'à l'époque où ils étaient beaucoup plus longilignes).
Il se distingue aussi par le fait qu'au fil du temps, il bannit peu à peu les assouplissement longitudinaux tel que les déplacements latéraux (cessions à la jambes, appuyers, et même épaule en dedans selon les sources) qu'il juge inutiles, ainsi que l'attitude du ramené, pour amener un cheval à la haute école. On rapporte souvent le caractère extrêmement patient de l'écuyer, qui ne fait aucune erreur "colérique" et son humilité. Dans tous les cas, le meilleur témoignage de son génie fut le dressage de sa dernière jument Vallerine

[fin du petit HS]

[quote="blat"][quote="X"]Pfiou ! Apprendre dans la même journée que quelqu'un qui avoue ne pas être très fan de lecture a aimé 2 livres ! C'est trop ;)[/quote] Haha :D Je suis pas fan de grande littérature, j'ai pas la culture des mots, mais je lis (presque) tous les soirs, et heureusement j'apprécie souvent ce que je lis :p[/quote]Ah ! Il ne manque plus que tu viennes poster un poème que tu as aimé :) Je reviens quand même sur la soi-disant "grande littérature"... Je vois ce que tu veux dire et c'est bien le fond du problème pour beaucoup de gens qui ne se pensent pas assez doués pour lire. Il y a certes des écrivains qui manient mieux la langue que d'autres, qui maitrisent parfaitement le style, arrivent même à le détourner, il y a des écrivains qui versent plus dans le divertissement que dans l'art littéraire MAIS, dès lors qu'un lecteur est touché par un livre, peu importe qui l'a écrit, qu'il date du XIXème ou de 2017. Si une mamie est heureuse de repartir avec son Barbara Cartland, tant mieux, pourquoi la forcer à lire Spinoza ? Peu importe que tu préfères la SF à Proust (oui c'est un peu ma bête noire, je déprime rien qu'en pensant à ses romans) et rien n'empêche d'apprécier tout autant Victor Hugo que Umiharu Shinohara et Wilfrid Lupano. Bref, c'est la diversité qui fait la magie du monde des livres.
AnonymeIl y a 6 ans

Pfiou ! Apprendre dans la même journée que quelqu'un qui avoue ne pas être très fan de lecture a aimé 2 livres ! C'est trop
@X
Haha

Je suis pas fan de grande littérature, j'ai pas la culture des mots, mais je lis (presque) tous les soirs, et heureusement j'apprécie souvent ce que je lis
Ah ! Il ne manque plus que tu viennes poster un poème que tu as aimé

Je reviens quand même sur la soi-disant "grande littérature"... Je vois ce que tu veux dire et c'est bien le fond du problème pour beaucoup de gens qui ne se pensent pas assez doués pour lire. Il y a certes des écrivains qui manient mieux la langue que d'autres, qui maitrisent parfaitement le style, arrivent même à le détourner, il y a des écrivains qui versent plus dans le divertissement que dans l'art littéraire MAIS, dès lors qu'un lecteur est touché par un livre, peu importe qui l'a écrit, qu'il date du XIXème ou de 2017. Si une mamie est heureuse de repartir avec son Barbara Cartland, tant mieux, pourquoi la forcer à lire Spinoza ? Peu importe que tu préfères la SF à Proust (oui c'est un peu ma bête noire, je déprime rien qu'en pensant à ses romans) et rien n'empêche d'apprécier tout autant Victor Hugo que Umiharu Shinohara et Wilfrid Lupano. Bref, c'est la diversité qui fait la magie du monde des livres.

[b]Heart of darkness – Joseph Conrad[/b] Marlow jeune officier de la marine s'embarque pour l'Afrique à la recherche d'un mystérieux personnage Kurtz dont on est sans nouvelles. Au fur et à mesure que l'on remonte ce fleuve on s'enfonce aux racines de l'humanité et on se retrouve confronté à l'homme primitif et sauvage et à l'homme blanc dans toute sa laideur venu prendre possession de la terre et des hommes. Sombre, sombre récit qui a inspiré Apocalypse Now et surement aussi plus proche de nous Hubert Félix Thiéfaine: En remontant le fleuve au-delà des rapides au-delà des clameurs et des foules insipides où nos corps épuisés sous la mousse espagnole ressemblent aux marbres usés brisés des nécropoles où nautoniers des brumes dans l'odeur sulfureuse des moisissures d'épaves aigres et marécageuses nous conduisons nos âmes aux frontières du chaos vers la clarté confuse de notre ultime écho en remontant le fleuve....etc [b]La fin des temps -Haruki Murakami[/b] Encore une immersion dans l’univers de Murakami, et toujours la surprise de s’être faite embarquée par un récit pareil. Magique ! Je vous résume pas le truc mais en vrac on y trouve deux mondes en chapitres alternés, le premier « fin du monde » une ville fortifiée dont on ne peut s’échapper, des êtres sans cœur, des licornes qui ne survivent pas au rude hiver, un liseur de rêve, un gardien à qui on doit laisser son ombre, une jolie bibliothécaire qui apporte des cranes de licornes. Et puis l’autre monde « pays des merveilles sans merci » est peuplé d’un programmateur, d’une grosse fille tout en rose, d’un savant qui se cache et qu’il faut aller chercher malgré des obstacles ahurissants dont entre-autre des êtres sombres et dangereux les « ténébrides », et là aussi il y a un crane de licorne. Si, si tout ça se tient, même si de temps en temps on se dit WTF.
Eléa Il y a 6 ans

Heart of darkness – Joseph Conrad
Marlow jeune officier de la marine s'embarque pour l'Afrique à la recherche d'un mystérieux personnage Kurtz dont on est sans nouvelles. Au fur et à mesure que l'on remonte ce fleuve on s'enfonce aux racines de l'humanité et on se retrouve confronté à l'homme primitif et sauvage et à l'homme blanc dans toute sa laideur venu prendre possession de la terre et des hommes.

Sombre, sombre récit qui a inspiré Apocalypse Now

et surement aussi plus proche de nous Hubert Félix Thiéfaine:
En remontant le fleuve au-delà des rapides
au-delà des clameurs et des foules insipides
où nos corps épuisés sous la mousse espagnole
ressemblent aux marbres usés brisés des nécropoles
où nautoniers des brumes dans l'odeur sulfureuse
des moisissures d'épaves aigres et marécageuses
nous conduisons nos âmes aux frontières du chaos
vers la clarté confuse de notre ultime écho
en remontant le fleuve....etc

La fin des temps -Haruki Murakami
Encore une immersion dans l’univers de Murakami, et toujours la surprise de s’être faite embarquée par un récit pareil. Magique !

Je vous résume pas le truc mais en vrac on y trouve deux mondes en chapitres alternés, le premier « fin du monde » une ville fortifiée dont on ne peut s’échapper, des êtres sans cœur, des licornes qui ne survivent pas au rude hiver, un liseur de rêve, un gardien à qui on doit laisser son ombre, une jolie bibliothécaire qui apporte des cranes de licornes. Et puis l’autre monde « pays des merveilles sans merci » est peuplé d’un programmateur, d’une grosse fille tout en rose, d’un savant qui se cache et qu’il faut aller chercher malgré des obstacles ahurissants dont entre-autre des êtres sombres et dangereux les « ténébrides », et là aussi il y a un crane de licorne.

Si, si tout ça se tient, même si de temps en temps on se dit WTF.

" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO L'histoire de Camille qui ne " supportes " plus sa vie d'épouse, de maman et son travail. Elle a cette impression de n'être bonne dans aucun de ses rôles et elle va rencontrer Claude " routinologue " qui va l'aider à appréhender la vie autrement et ainsi à devenir " ELLE " dans sa vie d'épouse, maman, ... pour vivre sa vie autrement ... Le livre est très facile à lire, l'histoire en soi est légère et les petits conseils sont sympas mais déçu par la fin, ce côté trop parfait ... Premier roman pour Raphaëlle GIORDANO, coach en créativité en autres ...
attachiante Il y a 6 ans

" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO

L'histoire de Camille qui ne " supportes " plus sa vie d'épouse, de maman et son travail. Elle a cette impression de n'être bonne dans aucun de ses rôles et elle va rencontrer Claude " routinologue " qui va l'aider à appréhender la vie autrement et ainsi à devenir " ELLE " dans sa vie d'épouse, maman, ... pour vivre sa vie autrement ...

Le livre est très facile à lire, l'histoire en soi est légère et les petits conseils sont sympas mais déçu par la fin, ce côté trop parfait ...

Premier roman pour Raphaëlle GIORDANO, coach en créativité en autres ...

[quote="attachiante"]" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO[/quote] J'ai lu son deuxième la semaine dernière, "Le jour où les lions mangeront de la salade verte". Du même niveau que son premier.
melie Il y a 6 ans

" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO


J'ai lu son deuxième la semaine dernière, "Le jour où les lions mangeront de la salade verte". Du même niveau que son premier.

[quote="melie"][quote="attachiante"]" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO[/quote] J'ai lu son deuxième la semaine dernière, "Le jour où les lions mangeront de la salade verte". Du même niveau que son premier.[/quote] Bon, Bin, ça m'évitera de l'acheter du coup ;-)
attachiante Il y a 6 ans

" Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " - Raphaëlle GIORDANO


J'ai lu son deuxième la semaine dernière, "Le jour où les lions mangeront de la salade verte". Du même niveau que son premier.


Bon, Bin, ça m'évitera de l'acheter du coup

" Sortir de la boîte " - " ARBINGER " selon les méthodes Arbinger. Le livre évoque " l'auto-aveuglement ", la façon dont nous percevons les autres et comment les autres peuvent nous percevoir selon notre manière de réagir à certaines situations. Et, nous finissons par nous voir finalement comme des " objets ". Ainsi, lorsque nous ne faisons que voir les " problèmes, reproches, défauts, ... " des autres, nous rentrons nous-mêmes dans une " boîte " et en conséquence, les autres pour se défendre rentrent également dans cette " boîte ". Comment nous créons nos propres problèmes, être incapable de le voir et résister à nous aider de cesser de créer ces " problèmes ". " Le chat qui se mord la queue. " (Les " autres " : famille, collègues de travail, voisin, ...) " À travers la métaphore de " la boîte ", et sous forme de dialogue, ce livre explique le phénomène qui est au cœur de la plupart dès échec concernant nos modes de communication." L'institut Arbinger seraient énormément sollicité pour aider différents organismes (sociétés, santé, éducation, justice, ...) en enseignent leur programme. Le livre donne des exemples précis que nous pouvons vivre chaque jour dans notre vie de tous les jours, je pense qu'il doit être lu plus d'une fois pour comprendre réellement la méthode qui " aiderai " dans nos relations avec les autres après je ne sais pas si cette méthode peut-être applicable réellement dans n'importe quelle situation ... En tout cas, le livre est agréable à lire, les dialogues et les personnages nous mettent un peu dans différentes situations, d'autres plus évoquées que d'autres.
attachiante Il y a 6 ans

" Sortir de la boîte " - " ARBINGER " selon les méthodes Arbinger.

Le livre évoque " l'auto-aveuglement ", la façon dont nous percevons les autres et comment les autres peuvent nous percevoir selon notre manière de réagir à certaines situations. Et, nous finissons par nous voir finalement comme des " objets ".

Ainsi, lorsque nous ne faisons que voir les " problèmes, reproches, défauts, ... " des autres, nous rentrons nous-mêmes dans une " boîte " et en conséquence, les autres pour se défendre rentrent également dans cette " boîte ".
Comment nous créons nos propres problèmes, être incapable de le voir et résister à nous aider de cesser de créer ces " problèmes ".
" Le chat qui se mord la queue. "
(Les " autres " : famille, collègues de travail, voisin, ...)

" À travers la métaphore de " la boîte ", et sous forme de dialogue, ce livre explique le phénomène qui est au cœur de la plupart dès échec concernant nos modes de communication."

L'institut Arbinger seraient énormément sollicité pour aider différents organismes (sociétés, santé, éducation, justice, ...) en enseignent leur programme.

Le livre donne des exemples précis que nous pouvons vivre chaque jour dans notre vie de tous les jours, je pense qu'il doit être lu plus d'une fois pour comprendre réellement la méthode qui " aiderai " dans nos relations avec les autres après je ne sais pas si cette méthode peut-être applicable réellement dans n'importe quelle situation ...

En tout cas, le livre est agréable à lire, les dialogues et les personnages nous mettent un peu dans différentes situations, d'autres plus évoquées que d'autres.

Dites les gens, L'un-e d'entre vous aurait-il/elle lu la suite de "Mille femmes blanches" ? J'ai vu en librairie y'a une quinzaine de jours que le bouquin était sorti, il s'appelle "La vengeance des mères", et j'ai tellement aimé le premier que j'ai peur d'être déçue par la suite. Vos avis sur celui-ci sivouplait ?
Isa Il y a 6 ans

Dites les gens,
L'un-e d'entre vous aurait-il/elle lu la suite de "Mille femmes blanches" ? J'ai vu en librairie y'a une quinzaine de jours que le bouquin était sorti, il s'appelle "La vengeance des mères", et j'ai tellement aimé le premier que j'ai peur d'être déçue par la suite.
Vos avis sur celui-ci sivouplait ?

Philippe Torreton ❤❤❤ "Petit lexique amoureux du théâtre" brillant, drôle et instructif sans être pédant. Il y a même quelques textes très touchant et beau comme le mot "mercis" ou encore "methode". On ressent toute la passion du monsieur pour son métier au fil des pages, mais aussi pour les comédiens, leur statut. Il y a quelque chose d'un peu "militant" mais si ça ne vient pas des gens du théâtre eux-mêmes, qui d'autres ? Quelques pics envoyés envers le gouvernement de l'époque de publication aussi. En somme un regard porté aussi sur la culture, sa place. Je ne l'ai pas tout à fait fini mais j'adore vraiment déjà à largement plus de la moitié.
Nulie Il y a 6 ans

Philippe Torreton ❤❤❤
"Petit lexique amoureux du théâtre" brillant, drôle et instructif sans être pédant. Il y a même quelques textes très touchant et beau comme le mot "mercis" ou encore "methode". On ressent toute la passion du monsieur pour son métier au fil des pages, mais aussi pour les comédiens, leur statut. Il y a quelque chose d'un peu "militant" mais si ça ne vient pas des gens du théâtre eux-mêmes, qui d'autres ?
Quelques pics envoyés envers le gouvernement de l'époque de publication aussi. En somme un regard porté aussi sur la culture, sa place. Je ne l'ai pas tout à fait fini mais j'adore vraiment déjà à largement plus de la moitié.

Je viens de finir de lire "Le Rouge et Le Noir " de Stendhal. Romance assez longue, histoire d'amour plate et ennuyeuse. Sinon, j'aime bien la critique de la société de l'époque, notamment envers la religion. Je suis déçu sur le reste.
JoannLataste Il y a 6 ans

Je viens de finir de lire "Le Rouge et Le Noir " de Stendhal. Romance assez longue, histoire d'amour plate et ennuyeuse. Sinon, j'aime bien la critique de la société de l'époque, notamment envers la religion. Je suis déçu sur le reste.

"La colère de Kurathi Amman" de Meena Kandasamy. Fait exceptionnel, je n'ai pas réussi à le finir ! J'accroche pas du tout à son écriture post-moderne et ses adresses au lecteur à l'humour qui m'échappe totalement. "Pourquoi les oiseaux meurent" de Victor Pouchet. River-trip de l'auteur pour enquêter sur des chutes d'oiseaux morts inexpliquées. Plaisant pour passer le temps mais ne laissera pas un souvenir durable. "Le dernier violon de Menuhin" de Xavier-Marie Bonnot. Un célèbre violoniste reclus avec le violon de Menuhin rentre dans sa région natale pour un héritage, ce qui va engendrer une introspection, notamment sur la relation avec le père. Assez ennuyeux et je m'attendais à un peu plus de lyrisme et de travail sur le rythme pour un roman sur un musicien. "La tanche" de Inge Schilperoord. Mon coup de cœur pour l'instant de la rentrée littéraire (mais ça pourrait changer vu le nombre qu'il me reste à lire !). Une exploration de l'esprit d'un pédo-criminel à sa sortie de prison. Le sujet est casse-gueule mais l'auteur, psychologue criminelle, amène très bien les choses, le récit est toujours prenant et on ressent une chape de plomb pendant toute la lecture, sans tomber dans des descriptions sordides sans intérêt ni dans du larmoyant. Un roman dérangeant sur une maladie très mal prise en charge. Pas à mettre dans toutes les mains mais excellent. "Oui camarade" de Manuel Riva. Nouvelles remontant à l'indépendance de l'Angola. Intéressant pour qui connaît l'histoire du pays mais confus et sans grand intérêt pour les autres. "De l'influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles " de Jean-Michel Guenassia. L'histoire d'un personnage androgyne qui refuse de suivre les règles de la société qui voudrait lui imposer d'être clair(e) sur son genre, hétéro pour le malheur de sa mère lesbienne intégriste anti-hétéro. Histoire d'une famille et da la construction d'une identité. Très bien écrit, récit prenant, plein d'ironie et de tendresse. Très bon moment de lecture. "L'ivresse du sergent Dida" d'Olivier Rogez. Histoire de l'ascension d'un sergent dans un pays d'Afrique, des failles des sociétés africaines, des rapports ambigus avec les anciens colons, du pouvoir et de ses effets sur l'humain. Excellent livre. En cours de lecture de "Imago" de Cyril Dion. Histoires multiples entre France et Palestine sur fond d'intégrisme et de pacifisme. Pour l'instant plutôt bien amené, à voir si la fin ne gâche pas tout. Sinon, je ne crois pas vous avoir parlé du dernier roman de cet écrivain que j'adore, Patrick K. Dewdney, "Ecume". Un père et son fils sur un bateau qui ne pêche pas que des poissons, une histoire de lutte contre l'océan, une histoire de gouffre entre deux hommes, une histoire de folie, une histoire qui vous démonte les tripes et vous laisse KO. Comme dans "Crocs", un travail sur le rythme assez éblouissant, un choix des mots toujours parfait, une façon amoureuse de décrire la nature, un écrivain extraordinaire. J'attends avec impatience le début de sa saga fantasy, prévu pour le printemps !
AnonymeIl y a 6 ans

"La colère de Kurathi Amman" de Meena Kandasamy. Fait exceptionnel, je n'ai pas réussi à le finir ! J'accroche pas du tout à son écriture post-moderne et ses adresses au lecteur à l'humour qui m'échappe totalement.

"Pourquoi les oiseaux meurent" de Victor Pouchet. River-trip de l'auteur pour enquêter sur des chutes d'oiseaux morts inexpliquées. Plaisant pour passer le temps mais ne laissera pas un souvenir durable.

"Le dernier violon de Menuhin" de Xavier-Marie Bonnot. Un célèbre violoniste reclus avec le violon de Menuhin rentre dans sa région natale pour un héritage, ce qui va engendrer une introspection, notamment sur la relation avec le père. Assez ennuyeux et je m'attendais à un peu plus de lyrisme et de travail sur le rythme pour un roman sur un musicien.

"La tanche" de Inge Schilperoord. Mon coup de cœur pour l'instant de la rentrée littéraire (mais ça pourrait changer vu le nombre qu'il me reste à lire !). Une exploration de l'esprit d'un pédo-criminel à sa sortie de prison. Le sujet est casse-gueule mais l'auteur, psychologue criminelle, amène très bien les choses, le récit est toujours prenant et on ressent une chape de plomb pendant toute la lecture, sans tomber dans des descriptions sordides sans intérêt ni dans du larmoyant. Un roman dérangeant sur une maladie très mal prise en charge. Pas à mettre dans toutes les mains mais excellent.

"Oui camarade" de Manuel Riva. Nouvelles remontant à l'indépendance de l'Angola. Intéressant pour qui connaît l'histoire du pays mais confus et sans grand intérêt pour les autres.

"De l'influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles " de Jean-Michel Guenassia. L'histoire d'un personnage androgyne qui refuse de suivre les règles de la société qui voudrait lui imposer d'être clair(e) sur son genre, hétéro pour le malheur de sa mère lesbienne intégriste anti-hétéro. Histoire d'une famille et da la construction d'une identité. Très bien écrit, récit prenant, plein d'ironie et de tendresse. Très bon moment de lecture.

"L'ivresse du sergent Dida" d'Olivier Rogez. Histoire de l'ascension d'un sergent dans un pays d'Afrique, des failles des sociétés africaines, des rapports ambigus avec les anciens colons, du pouvoir et de ses effets sur l'humain. Excellent livre.

En cours de lecture de "Imago" de Cyril Dion. Histoires multiples entre France et Palestine sur fond d'intégrisme et de pacifisme. Pour l'instant plutôt bien amené, à voir si la fin ne gâche pas tout.


Sinon, je ne crois pas vous avoir parlé du dernier roman de cet écrivain que j'adore, Patrick K. Dewdney, "Ecume". Un père et son fils sur un bateau qui ne pêche pas que des poissons, une histoire de lutte contre l'océan, une histoire de gouffre entre deux hommes, une histoire de folie, une histoire qui vous démonte les tripes et vous laisse KO. Comme dans "Crocs", un travail sur le rythme assez éblouissant, un choix des mots toujours parfait, une façon amoureuse de décrire la nature, un écrivain extraordinaire. J'attends avec impatience le début de sa saga fantasy, prévu pour le printemps !

"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur !
JoannLataste Il y a 6 ans

"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes

Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur !

T'as oublié de préciser que c'est de Virginie Despentes @joannlataste ;)
Isa Il y a 6 ans

T'as oublié de préciser que c'est de Virginie Despentes JoannLataste

[quote="Isa"]T'as oublié de préciser que c'est de Virginie Despentes @joannlataste ;)[/quote]Désolé ! Voilà, c'est corrigé !
JoannLataste Il y a 6 ans

T'as oublié de préciser que c'est de Virginie Despentes JoannLataste
Désolé ! Voilà, c'est corrigé !

La vengeance du pardon d'Eric-Emmanuel Schmitt. 4 nouvelles sur le pardon, tantôt une délivrance, tantôt le pire des poisons. Deux jumelles dont 'lune aime et l'autre n'est que rancœur, un homme d'affaires que le passé vient rattraper, une femme qui rend visite régulièrement au violeur et assassin de sa fille, la relation entre une fillette et un vieil homme sur fond de Petit Prince. Une préférence pour la dernière nouvelle pleine de tendresse et d'humour, mais l'ensemble se tient bien et explore toutes les facettes du pardon. Point cardinal de Leonor de Recondo. Laurent est une femme bloquée dans le mauvais corps. Le roman explore la douleur de ne pas être soi puis la douleur des réactions des proches quand elle décide enfin de devenir qui elle est, puisque Laurent est mariée avec enfants. L'auteur évite le voyeurisme sur un sujet encore compliqué en France, un roman bouleversant qui suit les déchirements de tous les membres de cette famille. 2 bémols : l'impression parfois que l'auteur considère que c'est une démarche purement égocentrique [spoiler] et le fait que ça se termine sur le retour d'opération idyllique, comme si une fois l'opération passée, tout n'était que calme, douceur et volupté.[/spoiler] Hérésies glorieuses de Lisa McInerney. Oubliez l'Irlande de carte postale, plongée à Cork au milieu de gangsters, prostituées, camés, tous aussi énervants, effrayants qu'attachants. Tout commence par une vieille femme qui appelle son fils, le parrain de la ville, parce qu'elle vient de tuer un homme. Excellent roman. Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giordano. Comment dire, c'est à peu près aussi bien écrit que 50 nuances de Grey, c'est stéréotypé, l'histoire qui sert de décor à cet ouvrage de développement personnel est sans aucun intérêt autre que se payer un bon fou rire tellement c'est nul. Mes neurones ont commencé à comploter un suicide collectif devant un tel gouffre intellectuel. L'art subtil de s'en foutre de Mark Manson. Anti-manuel de développement personnel. Encore une maison d'édition qui surfe sur la vague de publier des blogueurs qui pensent que pondre 3 bafouilles fait d'eux des écrivains. Sous couvert d'être décalé, le mec donne des pseudo conseils de vie basés sur son expérience. Mal écrit et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui se fait en rayon développement personnel.
AnonymeIl y a 6 ans

La vengeance du pardon d'Eric-Emmanuel Schmitt. 4 nouvelles sur le pardon, tantôt une délivrance, tantôt le pire des poisons. Deux jumelles dont 'lune aime et l'autre n'est que rancœur, un homme d'affaires que le passé vient rattraper, une femme qui rend visite régulièrement au violeur et assassin de sa fille, la relation entre une fillette et un vieil homme sur fond de Petit Prince. Une préférence pour la dernière nouvelle pleine de tendresse et d'humour, mais l'ensemble se tient bien et explore toutes les facettes du pardon.

Point cardinal de Leonor de Recondo. Laurent est une femme bloquée dans le mauvais corps. Le roman explore la douleur de ne pas être soi puis la douleur des réactions des proches quand elle décide enfin de devenir qui elle est, puisque Laurent est mariée avec enfants. L'auteur évite le voyeurisme sur un sujet encore compliqué en France, un roman bouleversant qui suit les déchirements de tous les membres de cette famille. 2 bémols : l'impression parfois que l'auteur considère que c'est une démarche purement égocentrique et le fait que ça se termine sur le retour d'opération idyllique, comme si une fois l'opération passée, tout n'était que calme, douceur et volupté.

Hérésies glorieuses de Lisa McInerney. Oubliez l'Irlande de carte postale, plongée à Cork au milieu de gangsters, prostituées, camés, tous aussi énervants, effrayants qu'attachants. Tout commence par une vieille femme qui appelle son fils, le parrain de la ville, parce qu'elle vient de tuer un homme. Excellent roman.

Le jour où les lions mangeront de la salade verte de Raphaëlle Giordano. Comment dire, c'est à peu près aussi bien écrit que 50 nuances de Grey, c'est stéréotypé, l'histoire qui sert de décor à cet ouvrage de développement personnel est sans aucun intérêt autre que se payer un bon fou rire tellement c'est nul. Mes neurones ont commencé à comploter un suicide collectif devant un tel gouffre intellectuel.

L'art subtil de s'en foutre de Mark Manson. Anti-manuel de développement personnel. Encore une maison d'édition qui surfe sur la vague de publier des blogueurs qui pensent que pondre 3 bafouilles fait d'eux des écrivains. Sous couvert d'être décalé, le mec donne des pseudo conseils de vie basés sur son expérience. Mal écrit et sans intérêt, comme à peu près tout ce qui se fait en rayon développement personnel.

[b]Little Brother - Raphaël Enthoven[/b] un petit livre qui se fait l'écho à Roland Barthes et son Mythologie. l'oeil critique scrute notre quotidien moderne dans ces chroniques rassemblées déjà publiées dans le Philosophie Magazine. l'auteur y passe en revue entre autres, le selfie, la gaz de schisme, la Barbie, le palstique, le Like, Uber, le mode avion, les spoilers etc. pas mal de traits de crayon pour de jolies formules et un bel oeil critique. "le selfie est une morale qui remplace le bonheur par son spectacle" "la singularité du désir qui a donné le jour a une phrase est soluble dans l'ensemble de ceux qui, en vertu d'autres désirs ont écrit ou prononcé la même phrase. On met les mots [i]en ligne[/i] comme on met les humains en rang" (le #) " la maturité n'est pas l'affaire de l'indépendance ou du libre arbitre, mais de l'étrange capacité à ne pas subordonner son attention à l'importance objective d'un phénomène, à s'attarder sur les façons de faire plus que sur les intentions avouables, à adorer les esquisses comme on vénère l'essentiel, à connaître autrui sans méconnaître son altérité, bref, à regarder le monde séparément de l'intérêt qu'il a pour soi"
Eléa Il y a 6 ans

Little Brother - Raphaël Enthoven
un petit livre qui se fait l'écho à Roland Barthes et son Mythologie.
l'oeil critique scrute notre quotidien moderne dans ces chroniques rassemblées déjà publiées dans le Philosophie Magazine.
l'auteur y passe en revue entre autres, le selfie, la gaz de schisme, la Barbie, le palstique, le Like, Uber, le mode avion, les spoilers etc.
pas mal de traits de crayon pour de jolies formules et un bel oeil critique.

"le selfie est une morale qui remplace le bonheur par son spectacle"

"la singularité du désir qui a donné le jour a une phrase est soluble dans l'ensemble de ceux qui, en vertu d'autres désirs ont écrit ou prononcé la même phrase. On met les mots en ligne comme on met les humains en rang" (le #)

" la maturité n'est pas l'affaire de l'indépendance ou du libre arbitre, mais de l'étrange capacité à ne pas subordonner son attention à l'importance objective d'un phénomène, à s'attarder sur les façons de faire plus que sur les intentions avouables, à adorer les esquisses comme on vénère l'essentiel, à connaître autrui sans méconnaître son altérité, bref, à regarder le monde séparément de l'intérêt qu'il a pour soi"

[b]Le grand mystère des règles - Jack Parker[/b] Plusieurs précisions pour commencer : - je ne savais pas trop où poster, entre ici et dans le topic "à la frontière du sexisme" en réponse à [url=https://www.saezlive.net/topics/view/4347/a-la-frontiere-du-sexisme?page=57#275431]la question de @melie [/url], mais comme c'est un bouquin finalement je colle ça ici. - je ne serai pas du tout objective, étant déjà très très fan de Jack Parker et de ses nombreux blogs (et de son humour de hyène que je partage). Et du coup, qu'elle ait réussi à faire éditer un livre où je retrouve sa liberté de ton comme sur ses blogs, je suis encore plus fan <3 (si tu passes par ici, keurs sur toi Jack - j'ai appris ton vraiment prénom en 4ème de couverture et je l'aime pas, voilà :p ) Pour le livre en lui-même : je l'ai trouvé super ! Il raconte tout sur les règles, tout ce que j'ai personnellement découvert au fur et à mesure en grandissant/évoluant, et que j'aurais bien aimé savoir étant ado : comment ça fonctionne biologiquement parlant, les effets "associés" genre crampes, maux de ventre... mais aussi les différentes protections existantes. Voilà pour la partie "détails biologiques croustillants". En plus de tout ça, il y a une vraie recherche bibliographique sur la vision des règles et le vécu des personnes qui en ont à travers le monde, dans les différentes sociétés, à travers les âges (le passage sur Pline l'Ancien est fendard), dans le cinéma, les séries télé et aussi l'art (surtout contemporain). Un de mes passages préférés, je crois, est dans le chapitre sur les pubs télé pour les protections hygiéniques et leur hypocrisie : [i] (...) bien sûr que je ne m'attends pas à voir un tampon imbibé de sang menstruel sur mon écran de télévision, mais puisqu'on nous sert des pubs sur la diarrhée aigue, les mycoses d'orteils avec des champignons en 3D qui soulèvent des ongles de pieds jaunis pour aller s'y nicher, de la nudité à gogo que ce soit pour vendre du jambon ou une voiture, je me dis qu'on pourrait quand même cesser 2 minutes d'être aussi pudibonds en ce qui concerne les protections hygiéniques. [/i] J'ai l'impression que je pourrai en écrire encore des tartines, mais en fait ça reviendrait à vous gâcher la surprise ;) Donc voilà, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce bouquin, je pense qu'il est à mettre en toutes les mains, y compris (et peut-être même surtout) les ados qui vont ou viennent de découvrir ce que sont les règles, pour les aider à se connaitre et/ou engager le dialogue (ça me ferait presque regretter de pas être tata pour en discuter avec une nièce - presque, j'ai dit :p ).
Isa Il y a 6 ans

Le grand mystère des règles - Jack Parker

Plusieurs précisions pour commencer :
- je ne savais pas trop où poster, entre ici et dans le topic "à la frontière du sexisme" en réponse à la question de melie , mais comme c'est un bouquin finalement je colle ça ici.
- je ne serai pas du tout objective, étant déjà très très fan de Jack Parker et de ses nombreux blogs (et de son humour de hyène que je partage). Et du coup, qu'elle ait réussi à faire éditer un livre où je retrouve sa liberté de ton comme sur ses blogs, je suis encore plus fan <3 (si tu passes par ici, keurs sur toi Jack - j'ai appris ton vraiment prénom en 4ème de couverture et je l'aime pas, voilà )

Pour le livre en lui-même : je l'ai trouvé super !
Il raconte tout sur les règles, tout ce que j'ai personnellement découvert au fur et à mesure en grandissant/évoluant, et que j'aurais bien aimé savoir étant ado : comment ça fonctionne biologiquement parlant, les effets "associés" genre crampes, maux de ventre... mais aussi les différentes protections existantes. Voilà pour la partie "détails biologiques croustillants".
En plus de tout ça, il y a une vraie recherche bibliographique sur la vision des règles et le vécu des personnes qui en ont à travers le monde, dans les différentes sociétés, à travers les âges (le passage sur Pline l'Ancien est fendard), dans le cinéma, les séries télé et aussi l'art (surtout contemporain).

Un de mes passages préférés, je crois, est dans le chapitre sur les pubs télé pour les protections hygiéniques et leur hypocrisie :
(...) bien sûr que je ne m'attends pas à voir un tampon imbibé de sang menstruel sur mon écran de télévision, mais puisqu'on nous sert des pubs sur la diarrhée aigue, les mycoses d'orteils avec des champignons en 3D qui soulèvent des ongles de pieds jaunis pour aller s'y nicher, de la nudité à gogo que ce soit pour vendre du jambon ou une voiture, je me dis qu'on pourrait quand même cesser 2 minutes d'être aussi pudibonds en ce qui concerne les protections hygiéniques.

J'ai l'impression que je pourrai en écrire encore des tartines, mais en fait ça reviendrait à vous gâcher la surprise
Donc voilà, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce bouquin, je pense qu'il est à mettre en toutes les mains, y compris (et peut-être même surtout) les ados qui vont ou viennent de découvrir ce que sont les règles, pour les aider à se connaitre et/ou engager le dialogue (ça me ferait presque regretter de pas être tata pour en discuter avec une nièce - presque, j'ai dit ).

Merci @Isa pour ce retour, ça donne encore plus envie de lire ! J'avais vu un extrait qui m'a fait bien rire : https://twitter.com/LucileLightyear/status/907216267270086657
melie Il y a 6 ans

Merci Isa pour ce retour, ça donne encore plus envie de lire !

J'avais vu un extrait qui m'a fait bien rire :


https://twitter.com/LucileLightyear/status/907216267270086657

Ah mais ça c'est dans la partie où elle raconte ce qu'elle a découvert en trainant sur les "forums santé d'internet". Comme elle dit : "Accroche-toi bien à ta chaise, sinon tu vas tomber de haut" ;)
Isa Il y a 6 ans

Ah mais ça c'est dans la partie où elle raconte ce qu'elle a découvert en trainant sur les "forums santé d'internet". Comme elle dit : "Accroche-toi bien à ta chaise, sinon tu vas tomber de haut"

L'attrape-coeurs de Salinger Un phrasé familier, troublant de simplicité, cru et sans filtre. Porte ouverte sur l'esprit d'un gamin passant de l'enfance à l'âge adulte. Un regard sur le désenchantement de cette perte peu à peu de l'innocence. Holden raconte trois jours à New-York, trois jours entre son renvoi et son retour au domicile familial. Un simple récit ? Une violence surprenante pour la vie d'un mome, des thèmes durs. Ce livre n'est pas un récit, c'est un naufrage qui parfois nous esquisse un sourire. Dénouement qui change un peu plus la donne, surtout pour comprendre que c'est un naufrage. Livre fort.
Nulie Il y a 6 ans

L'attrape-coeurs de Salinger

Un phrasé familier, troublant de simplicité, cru et sans filtre. Porte ouverte sur l'esprit d'un gamin passant de l'enfance à l'âge adulte. Un regard sur le désenchantement de cette perte peu à peu de l'innocence. Holden raconte trois jours à New-York, trois jours entre son renvoi et son retour au domicile familial. Un simple récit ? Une violence surprenante pour la vie d'un mome, des thèmes durs. Ce livre n'est pas un récit, c'est un naufrage qui parfois nous esquisse un sourire.
Dénouement qui change un peu plus la donne, surtout pour comprendre que c'est un naufrage.
Livre fort.

Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux Super enquête policière du début à la fin (mêmes frissons que pour ceux d’Agatha Christie) ! Le bouquin est très connu donc je développerai pas plus que ça l’intrigue mais ce qui est sûr, c’est qu’on est vraiment tenus en haleine jusqu’à la découverte du meurtrier qu’on ne soupçonnerait pas une minute. À lire et à relire !
JoannLataste Il y a 6 ans

Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux

Super enquête policière du début à la fin (mêmes frissons que pour ceux d’Agatha Christie) ! Le bouquin est très connu donc je développerai pas plus que ça l’intrigue mais ce qui est sûr, c’est qu’on est vraiment tenus en haleine jusqu’à la découverte du meurtrier qu’on ne soupçonnerait pas une minute. À lire et à relire !

[quote="JoannLataste"]"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur ![/quote] Il faut lire les tomes 2 et 3 également c'est très bien écrit.
Titane Il y a 6 ans

"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes

Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur !

Il faut lire les tomes 2 et 3 également c'est très bien écrit.

[quote="Titane"][quote="JoannLataste"]"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur ![/quote] Il faut lire les tomes 2 et 3 également c'est très bien écrit.[/quote] ++++ encore meilleur quand on connaît les lieux
AnonymeIl y a 6 ans

"Vernon Subutex, tome 1" de Virginie Despentes

Super bouquin ! On rentre très facilement dans l'histoire, histoire de Vernon Subutex, un ancien disquaire, au chômage, qui se retrouve à la rue. Les péripéties qui suivent sont très bien décrites ainsi que les personnages. On ne se lasse à aucun moment. J'ai hâte de lire la suite ! Seul bémol, il manque quand même de beaucoup de ponctuation, ce qui fait qu'on ne comprend pas certaines phrases à la première lecture, dommage. Sinon, je le conseille à tout le monde. Premier bouquin que je lis d'elle, qui a reçu pas mal de récompenses notamment, mélant paroles crues/vulgaires et vocabulaire soutenu. Très bonnes recherches sur les artistes et la musique de la part de l'auteur !

Il faut lire les tomes 2 et 3 également c'est très bien écrit.

++++ encore meilleur quand on connaît les lieux

« L’homme qui voulait être heureux » - Laurent GOUNELLE L’histoire d’un homme en vacances à Bali qui veut rencontrer par curiosité un vieux guérisseur dont on lui a parlé ... Ce guérisseur va l’aider à mieux se connaître afin qu’il soit réellement heureux dans sa vie et lui explique tout au long de l’histoire comment «  voir » les autres mais surtout s’aider soi, comment ne pas appréhender ses rêves et se donner les possibilités d’en faire une réalité si ce qu’on fait, on ne l’a pas fait pour soi ... Il aborde des sujets et des situations qui pourraient se prêter à soi. Le livre n’est pas très long, facile à lire et va droit au but ... mitigée une fois de plus sur la fin (ça m’a fait penser au livre «  Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu en as qu’une ») mais très agréable à lire.
attachiante Il y a 6 ans

« L’homme qui voulait être heureux » - Laurent GOUNELLE

L’histoire d’un homme en vacances à Bali qui veut rencontrer par curiosité un vieux guérisseur dont on lui a parlé ...
Ce guérisseur va l’aider à mieux se connaître afin qu’il soit réellement heureux dans sa vie et lui explique tout au long de l’histoire comment «  voir » les autres mais surtout s’aider soi, comment ne pas appréhender ses rêves et se donner les possibilités d’en faire une réalité si ce qu’on fait, on ne l’a pas fait pour soi ...

Il aborde des sujets et des situations qui pourraient se prêter à soi.

Le livre n’est pas très long, facile à lire et va droit au but ... mitigée une fois de plus sur la fin (ça m’a fait penser au livre «  Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu en as qu’une ») mais très agréable à lire.

j'étais en vacances, il me fallait un truc à lire au soleil, pas trop épais à cause des restrictions de poids en vol low cost, et le titre là m'a bien plu, j'ai même pas lu la quatrième de couverture, mais juste parcouru les quelques critiques médiatiques. Le titre c'est "El niño que robó el caballo de Atila" (le garçon qui vola le cheval d'Attila) des titres comme ça m'interpellent et je suis partie avec le livre en main. bref quelle belle surprise, quelle claque que ce petit bouquin. je ne vous en dirai rien parce que parfois il faut laisser la place aux surprises. juste le titre français (quel idiot a pu penser que la poésie du titre espagnol n'en valait pas la peine?) et l'auteur peut-être: [b]Le puits - Iván Repila[/b] edit: un petit extrait quand même [i]« les vivants …les vivants sont comme des enfants : ils jouent à mourir. J’ai vécu avec des hommes robustes qui n’avaient pas peur de la mort et avec des hommes astucieux qui l’évitaient et avec des hommes faibles qui se sont laisser emporter par elle, mais aucun ne comprenait la petitesse, l’insignifiant d’un monde consacré à cette croisade. Moi, je ne le comprends pas, jusqu’à maintenant je ne le comprenais pas … Regarde-moi … Trois grands pas. C’est toute la distance que je peux parcourir avant de heurter les autres murs. Trois grands pas. Mon monde est aussi petit que le tien ; c’est une mandibule qui me retient et salive pour me diluer comme si elle prétendait m’éliminer, et ma bataille se résume à en repousser l’échéance. Est-ce tout ? Les hommes doivent-ils vivre entre des murs sans portes ni fenêtres ? Y-a-t-il quelque chose d’autre au-delà, pendant que la vie s’écoule ? Oui, oui mon frère, il y a autre chose. Je le sais. Parce que dans ma tête, ici à l’intérieur, là où personne ne peut voir, rien ne peut me contenir. C’est un territoire sans murs, sans puits, juste pour moi. »[/i] (traduction personnelle)
Eléa Il y a 6 ans

j'étais en vacances, il me fallait un truc à lire au soleil, pas trop épais à cause des restrictions de poids en vol low cost, et le titre là m'a bien plu, j'ai même pas lu la quatrième de couverture, mais juste parcouru les quelques critiques médiatiques.

Le titre c'est "El niño que robó el caballo de Atila" (le garçon qui vola le cheval d'Attila) des titres comme ça m'interpellent et je suis partie avec le livre en main.

bref

quelle belle surprise, quelle claque que ce petit bouquin. je ne vous en dirai rien parce que parfois il faut laisser la place aux surprises.

juste le titre français (quel idiot a pu penser que la poésie du titre espagnol n'en valait pas la peine?) et l'auteur peut-être:
Le puits - Iván Repila

edit: un petit extrait quand même
« les vivants …les vivants sont comme des enfants : ils jouent à mourir. J’ai vécu avec des hommes robustes qui n’avaient pas peur de la mort et avec des hommes astucieux qui l’évitaient et avec des hommes faibles qui se sont laisser emporter par elle, mais aucun ne comprenait la petitesse, l’insignifiant d’un monde consacré à cette croisade. Moi, je ne le comprends pas, jusqu’à maintenant je ne le comprenais pas … Regarde-moi … Trois grands pas. C’est toute la distance que je peux parcourir avant de heurter les autres murs. Trois grands pas. Mon monde est aussi petit que le tien ; c’est une mandibule qui me retient et salive pour me diluer comme si elle prétendait m’éliminer, et ma bataille se résume à en repousser l’échéance. Est-ce tout ? Les hommes doivent-ils vivre entre des murs sans portes ni fenêtres ? Y-a-t-il quelque chose d’autre au-delà, pendant que la vie s’écoule ? Oui, oui mon frère, il y a autre chose. Je le sais. Parce que dans ma tête, ici à l’intérieur, là où personne ne peut voir, rien ne peut me contenir. C’est un territoire sans murs, sans puits, juste pour moi. » (traduction personnelle)

American War de Omar El Akkad. Conflit entre Nord et Sud des USA dans un futur assez proche. On suit la guerre depuis le destin d'un famille, notamment d'une petite fille, qui vont finir dans un camp de réfugiés. Conflit proche de la réalité de façon terrifiante, sur fond de refus de contrôle des énergies fossiles, de meurtres par drones, de tractations par des pays étrangers pour entretenir une guerre civile. Mais au fond, c'est surtout le récit de comment transformer un humain en machine de guerre, ou comme prévient le narrateur dès le départ "This isn't a story about war. It's about ruin." Roman génial, peu rassurant car nous pourrions facilement y tomber plus vite que nous ne le pensons. Plutôt bien écrit et assez prenant grâce aux allers-retours entre le récit du narrateur, les archives d'Etat une fois le conflit fini, et les épisodes avec la famille dont on suit la lente descente en enfer. Solar Bones de Mike McCormack. Long monologue en prose d'un homme qui revient sur sa vie, sa famille, comment certaines décisions anodines peuvent avoir des conséquences plus importantes que ce que nous croyions, comment concilier ses valeurs et les exigences professionnelles... Très bien emmené, une écriture sublime, une Irlande toujours aussi merveilleuse, et cette atmosphère un peu vaporeuse tout le long du récit est extraordinaire. Un des meilleurs livres lus cette année.
AnonymeIl y a 6 ans

American War de Omar El Akkad. Conflit entre Nord et Sud des USA dans un futur assez proche. On suit la guerre depuis le destin d'un famille, notamment d'une petite fille, qui vont finir dans un camp de réfugiés. Conflit proche de la réalité de façon terrifiante, sur fond de refus de contrôle des énergies fossiles, de meurtres par drones, de tractations par des pays étrangers pour entretenir une guerre civile. Mais au fond, c'est surtout le récit de comment transformer un humain en machine de guerre, ou comme prévient le narrateur dès le départ "This isn't a story about war. It's about ruin." Roman génial, peu rassurant car nous pourrions facilement y tomber plus vite que nous ne le pensons. Plutôt bien écrit et assez prenant grâce aux allers-retours entre le récit du narrateur, les archives d'Etat une fois le conflit fini, et les épisodes avec la famille dont on suit la lente descente en enfer.

Solar Bones de Mike McCormack. Long monologue en prose d'un homme qui revient sur sa vie, sa famille, comment certaines décisions anodines peuvent avoir des conséquences plus importantes que ce que nous croyions, comment concilier ses valeurs et les exigences professionnelles... Très bien emmené, une écriture sublime, une Irlande toujours aussi merveilleuse, et cette atmosphère un peu vaporeuse tout le long du récit est extraordinaire. Un des meilleurs livres lus cette année.

Point cardinal de Léonor De Recondo. L’histoire d’un homme qui se sent femme mais s’est construit contre ça, jusqu’a l’explosion. Une histoire qu’on croit pas banale, sauf quand on connaît un Laurent, enfin une Mathilda. Du coup, j’ai l’impression d’y voir mon amie. Si on connaît quelqu’un qui a opéré un changement de sexe, on se dit qu’il manque tellement de choses dans l’histoire... Et en même temps, c’est assez simple de lire ce roman en tant que roman. Voilà, désolée, je ne vois pas quoi rajouter. Puis j’y ai mélangé un peu ce que je connais de ce sujet (pas grand chose en soi). Je ne sais pas ce que c’est que de ne pas se sentir homme quand on est un homme ou femme quand on en est une mais je ne sais que trop bien ce que c’est que soutenir une personne dans ses démarches. Ce livre me semble toucher du doigt les difficultés de s’assumer envers et contre tout (et tous). Il fait ressortir ce besoin d’avoir des « piliers » solides pour réussir à tenir bon. Bref je ne veux pas ouvrir un debat quelconque. Juste, j’ai apprécié. Le courage qu’il faut aux rivières d'Emmanuelle Favier. Le premier roman de cette auteure si je ne me trompe pas. Je l’ai trouvé super bien écrit, plein de fougue et de délicatesse à la fois. L’histoire de Manushe, une « vierge jurée » qui a fait le serment de renoncer à sa condition de femme. Mais un homme entre dans sa vie par hasard un jour... La question de l'identité nous frappe de plein fouet.
Anja Il y a 6 ans

Point cardinal de Léonor De Recondo.
L’histoire d’un homme qui se sent femme mais s’est construit contre ça, jusqu’a l’explosion.
Une histoire qu’on croit pas banale, sauf quand on connaît un Laurent, enfin une Mathilda. Du coup, j’ai l’impression d’y voir mon amie. Si on connaît quelqu’un qui a opéré un changement de sexe, on se dit qu’il manque tellement de choses dans l’histoire... Et en même temps, c’est assez simple de lire ce roman en tant que roman.
Voilà, désolée, je ne vois pas quoi rajouter. Puis j’y ai mélangé un peu ce que je connais de ce sujet (pas grand chose en soi). Je ne sais pas ce que c’est que de ne pas se sentir homme quand on est un homme ou femme quand on en est une mais je ne sais que trop bien ce que c’est que soutenir une personne dans ses démarches. Ce livre me semble toucher du doigt les difficultés de s’assumer envers et contre tout (et tous). Il fait ressortir ce besoin d’avoir des « piliers » solides pour réussir à tenir bon.
Bref je ne veux pas ouvrir un debat quelconque. Juste, j’ai apprécié.

Le courage qu’il faut aux rivières d'Emmanuelle Favier.
Le premier roman de cette auteure si je ne me trompe pas. Je l’ai trouvé super bien écrit, plein de fougue et de délicatesse à la fois.
L’histoire de Manushe, une « vierge jurée » qui a fait le serment de renoncer à sa condition de femme. Mais un homme entre dans sa vie par hasard un jour...
La question de l'identité nous frappe de plein fouet.

Putain le Emmanuelle Favier, il est encore dans ma PAL :( Pour Point cardinal, j'ai été aussi frustrée parce qu'on sent qui'l manque des choses. Et en même temps, avec le temps, j'y repense avec émotion et je me dis qu'en fait elle a encore une fois touché juste, parce que, ça a beau être encore le tabou absolu pour la société (à un moment faut arrêter de se leurrer, même si on fréquente des personnes moins obtuses, la majorité reste encore complètement fermée sur ce sujet), le réel enjeu ce sont les proches. Et je trouve ça intéressant qu'elle ait pris pour cadre la famille plutôt que de traiter ça comme un sujet de société, qu'elle ait voulu montrer l'impact sur chacun d'entre eux. Parce que, quelque soit notre différence, les seuls regards qui comptent sont ceux de nos proches. La société peut t'envoyer toute la merde qu'elle veut à la gueule, t'arrives à l'assumer ta différence si tes proches sont là, par contre lire le même dégoût que celui de la société dans les yeux de la personne que tu aimes, ça, ça te marque au fer rouge. Et, j'ai bien aimé le fait qu'elle nous fasse seulement partager un moment de leur histoire, qu'elle ne donne pas de prêt à penser. Parce que c'est facile de juger les personnages qui réagissent "mal" mais il suffit de se souvenir comme on peut être perturbé soi-même au point de ne pas se reconnaitre dans la glace suite à une grosse perte/prise de poids, suite à un accident grave, que sais-je, pour comprendre que le changement du corps d'une personne qu'on aime ne soit pas si simple à appréhender. Et d'être au plus près, ça montre bien que c'est une vraie souffrance, que ce n'est pas une décision qu'on prend sur un coup de tête ou parce que ce serait tendance. Bref, j'ai bien aimé aussi mais je n'ai aucune idée de comment le livre pourrait être reçu par une personne concernée par la question. Après je prends aussi ça comme un roman, c'est-à-dire un lieu où tout est permis, y compris d'être à mille lieues de la réalité sur un sujet aussi délicat.
AnonymeIl y a 6 ans

Putain le Emmanuelle Favier, il est encore dans ma PAL

Pour Point cardinal, j'ai été aussi frustrée parce qu'on sent qui'l manque des choses. Et en même temps, avec le temps, j'y repense avec émotion et je me dis qu'en fait elle a encore une fois touché juste, parce que, ça a beau être encore le tabou absolu pour la société (à un moment faut arrêter de se leurrer, même si on fréquente des personnes moins obtuses, la majorité reste encore complètement fermée sur ce sujet), le réel enjeu ce sont les proches. Et je trouve ça intéressant qu'elle ait pris pour cadre la famille plutôt que de traiter ça comme un sujet de société, qu'elle ait voulu montrer l'impact sur chacun d'entre eux. Parce que, quelque soit notre différence, les seuls regards qui comptent sont ceux de nos proches. La société peut t'envoyer toute la merde qu'elle veut à la gueule, t'arrives à l'assumer ta différence si tes proches sont là, par contre lire le même dégoût que celui de la société dans les yeux de la personne que tu aimes, ça, ça te marque au fer rouge. Et, j'ai bien aimé le fait qu'elle nous fasse seulement partager un moment de leur histoire, qu'elle ne donne pas de prêt à penser. Parce que c'est facile de juger les personnages qui réagissent "mal" mais il suffit de se souvenir comme on peut être perturbé soi-même au point de ne pas se reconnaitre dans la glace suite à une grosse perte/prise de poids, suite à un accident grave, que sais-je, pour comprendre que le changement du corps d'une personne qu'on aime ne soit pas si simple à appréhender. Et d'être au plus près, ça montre bien que c'est une vraie souffrance, que ce n'est pas une décision qu'on prend sur un coup de tête ou parce que ce serait tendance. Bref, j'ai bien aimé aussi mais je n'ai aucune idée de comment le livre pourrait être reçu par une personne concernée par la question. Après je prends aussi ça comme un roman, c'est-à-dire un lieu où tout est permis, y compris d'être à mille lieues de la réalité sur un sujet aussi délicat.

Je conseille la cinquième montagne, de Paulo Coelho. Au dessus de l'alchimiste pour moi
AnonymeIl y a 6 ans

Je conseille la cinquième montagne, de Paulo Coelho.

Au dessus de l'alchimiste pour moi