J’aime/J’aime pas J'aime la France, mais la France elle m'aime pas. J'aime Baudelaire, mais Baudelaire n'est plus là. J'aime le vent d'hiver, mais ce dernier me méprise. J'aime la couleur de ses songes, mais ça me fait perdre le fil. J'aime qu'on me congratule, même dans ma triste médiocrité J'aime le feu quand il s'allume, même les soirs de cruauté J'aime la contradiction de l'éphémère, les éternels somnifères J'aime la fille que personne voit, celle dont le cœur porte aucune croix. J’aime son cul quand il balance des injures J’aime lorsqu’elle est le diable et quand elle jure J’aime les robes qui trébuchent jusqu’aux chevilles J’aime croire aux romances qui ne finissent pas en vrille. J’aime bien le train Il passe et s’arrête pour repartir loin j’aime bien suivre le chemin Des capricornes vers leur destin. J’aime pas peser le pour J’aime bien peser le contre J’aime pas les gosses des riches J’aime pas la désinvolture de Clarisse. J’aime pas l’autosatisfaction J’aime pas les faux-semblants J’aime pas les imposteurs J’aime pas le fric et son odeur. J’aime être entendu et approuvé J’aime être la cible d’une dénudée J’aime les sourires qui débordent de poésie J’aime quand les soucis deviennent « nostalgie ». J’aime bien le train Il va et vient J’aime bien l’humour Dans les discours. J’aime pas le vin Quand il crame la pensée J’aime bien le vin Quand il soulève des idées. J’aime la liberté quand elle se présente J’aime pas la justice et sa sentence J’aime pas la bêtise qui devient reine J’aime la naïveté au plus profond des rêves. Jérémy
jej33 Il y a 10 ans

J’aime/J’aime pas

J'aime la France, mais la France elle m'aime pas.
J'aime Baudelaire, mais Baudelaire n'est plus là.
J'aime le vent d'hiver, mais ce dernier me méprise.
J'aime la couleur de ses songes, mais ça me fait perdre le fil.

J'aime qu'on me congratule, même dans ma triste médiocrité
J'aime le feu quand il s'allume, même les soirs de cruauté
J'aime la contradiction de l'éphémère, les éternels somnifères
J'aime la fille que personne voit, celle dont le cœur porte aucune croix.

J’aime son cul quand il balance des injures
J’aime lorsqu’elle est le diable et quand elle jure
J’aime les robes qui trébuchent jusqu’aux chevilles
J’aime croire aux romances qui ne finissent pas en vrille.

J’aime bien le train
Il passe et s’arrête pour repartir loin
j’aime bien suivre le chemin
Des capricornes vers leur destin.

J’aime pas peser le pour
J’aime bien peser le contre
J’aime pas les gosses des riches
J’aime pas la désinvolture de Clarisse.

J’aime pas l’autosatisfaction
J’aime pas les faux-semblants
J’aime pas les imposteurs
J’aime pas le fric et son odeur.

J’aime être entendu et approuvé
J’aime être la cible d’une dénudée
J’aime les sourires qui débordent de poésie
J’aime quand les soucis deviennent « nostalgie ».

J’aime bien le train
Il va et vient
J’aime bien l’humour
Dans les discours.

J’aime pas le vin
Quand il crame la pensée
J’aime bien le vin
Quand il soulève des idées.

J’aime la liberté quand elle se présente
J’aime pas la justice et sa sentence
J’aime pas la bêtise qui devient reine
J’aime la naïveté au plus profond des rêves.


Jérémy

Jej33 : J'aime beaucoup cette répétition. C'est très plaisant à lire et ça rythme tout. :) Bravo
AnonymeIl y a 10 ans

Jej33 : J'aime beaucoup cette répétition. C'est très plaisant à lire et ça rythme tout. Bravo

je n'ai point de belles phrases à écrire toutes ces nuits ne m'inspirent même pas je trouve les jours trop courts et les nuits sont interminables ... et SaezLive dort à cette heure-ci personne pour vous tenir compagnie :( (même pas SaezBot, il n'est pas très bavard celui-là) bonne nuit SL ^^
AnonymeIl y a 10 ans

je n'ai point de belles phrases à écrire
toutes ces nuits ne m'inspirent même pas

je trouve les jours trop courts
et les nuits sont interminables ...

et SaezLive dort à cette heure-ci
personne pour vous tenir compagnie
(même pas SaezBot, il n'est pas très bavard celui-là)

bonne nuit SL

Je t'aime. Mais. Mais il y a ce moustique qui nargue derrière l'oreille. Il y a ce passé qui condamne. Il y a ce futur qui effraie. Il y a ces absences qui nous font nous oublier. Il y a ces murmures qui nous interdisent. Il y a ces lumières que le moustique éteint. Il y a ces ombres qui éclaboussent. Mais il y a notre histoire qui fait que. Je t'aime mais.
Lampe-de-chevet Il y a 10 ans

Je t'aime. Mais.
Mais il y a ce moustique qui nargue derrière l'oreille. Il y a ce passé qui condamne. Il y a ce futur qui effraie. Il y a ces absences qui nous font nous oublier. Il y a ces murmures qui nous interdisent. Il y a ces lumières que le moustique éteint. Il y a ces ombres qui éclaboussent. Mais il y a notre histoire qui fait que.
Je t'aime mais.

Plaisir passager se dessinant sous un chêne. La lune dans un coin de mire et les étoiles en vedette. Le silence, la tombe comme un repos, comme un prétexte face à l'oppression bien trop pesante, bien trop saignante. Les écorces du chêne me rassure ou du moins m'adoucit. Elle me rappelle l'enfance, quand je grimpai aux arbres, quand j'étais si fragile mais si solide à la fois, quand j'étais indestructible et que mes émotions n'étaient pas encore reines, reines de moi... Je n'ai jamais été un roi, un enfant oui, mais pas un roi. Un gamin émotif, peut être un peu craintif mais sans tourner dans le maladif. Le chêne c'est comme un papa qui rassure, comme un être cher, comme un beau décor aussi qu'on retrouve dans ses songes et ses rêves, qu'on retrouve en quête d'espérance. Il protège, peut guérir parfois ou au moins apaiser les douleurs. Les étoiles filantes, elles, sont belles. La liberté comme symbole, le bonheur passager, le bonheur de l'instant, le bonheur de l'enfant, le bonheur simplement. Et la lune est captivante. Elle est fascinante comme elle peut-être déprimante. Elle me perturbe parfois quand le silence devient un crie, un crie de peur face au néant et à la vie en suspend. Mais que la lune est belle quand le cœur se dirige jusqu'à elle. Etre réceptif et être rêveur ce n'est pas indissociable. Ce soir je pense à tout ça... Au chêne, aux étoiles, à la lune, à l'enfant que je suis toujours, à l'amour, à mes peurs et à l'espoir... A l'espoir que tout ça ne soit pas vide de sens, à l'espoir que le chêne ne soit pas juste une illusion, une excuse à la faiblesse, une excuse pour compenser un manque de richesse, un manque de tout. Plaisir passager se terminant peu à peu. Le repos cérébral, le temps d'une nuit, le temps d'effacer les brûlures viscérales, le temps d'une pluie. 00h43, 21Août 2013, il fait froid, froid dans cette fournaise... Jérémy
jej33 Il y a 10 ans

Plaisir passager se dessinant sous un chêne.
La lune dans un coin de mire et les étoiles en vedette.
Le silence, la tombe comme un repos, comme un prétexte face à l'oppression bien trop pesante, bien trop saignante.

Les écorces du chêne me rassure ou du moins m'adoucit. Elle me rappelle l'enfance, quand je grimpai aux arbres, quand j'étais si fragile mais si solide à la fois, quand j'étais indestructible et que mes émotions n'étaient pas encore reines, reines de moi...
Je n'ai jamais été un roi, un enfant oui, mais pas un roi. Un gamin émotif, peut être un peu craintif mais sans tourner dans le maladif.

Le chêne c'est comme un papa qui rassure, comme un être cher, comme un beau décor aussi qu'on retrouve dans ses songes et ses rêves, qu'on retrouve en quête d'espérance. Il protège, peut guérir parfois ou au moins apaiser les douleurs.

Les étoiles filantes, elles, sont belles. La liberté comme symbole, le bonheur passager, le bonheur de l'instant, le bonheur de l'enfant, le bonheur simplement.

Et la lune est captivante. Elle est fascinante comme elle peut-être déprimante.
Elle me perturbe parfois quand le silence devient un crie, un crie de peur face au néant et à la vie en suspend.
Mais que la lune est belle quand le cœur se dirige jusqu'à elle. Etre réceptif et être rêveur ce n'est pas indissociable.

Ce soir je pense à tout ça... Au chêne, aux étoiles, à la lune, à l'enfant que je suis toujours, à l'amour, à mes peurs et à l'espoir...
A l'espoir que tout ça ne soit pas vide de sens, à l'espoir que le chêne ne soit pas juste une illusion, une excuse à la faiblesse, une excuse pour compenser un manque de richesse, un manque de tout.

Plaisir passager se terminant peu à peu.
Le repos cérébral, le temps d'une nuit, le temps d'effacer les brûlures viscérales, le temps d'une pluie.

00h43, 21Août 2013, il fait froid, froid dans cette fournaise...

Jérémy

bonjour jérémy. embrasse le chene pour moi !
musashi Il y a 10 ans

bonjour jérémy. embrasse le chene pour moi !

Le Vent froid Je me suis perdu au fond de la gare J'ai raté le train, j'ai foiré Te quitter là-bas au désespoir Sans savoir si je te reverrais Et le vent froid emporte au loin Les larmes que j'ai versées pour toi Je regarde encore passer les trains Putain, pourquoi tu réponds pas ? Ça fait pareil depuis des heures Je me joue encore un peu de piano Mais si tu savais comme j'ai peur Comment j'ai mal à mon cerveau Pis tu m'ignores et moi je pleure J'écris l'échec de ces bateaux Qui s'échouent encore au malheur Du bon vouloir de leurs matelots Mais dis, pourquoi tu fais tout ça Me laisser de côté comme un chien ? Est-ce que pour toi je suis déjà Le petit comique, le petit crétin ? Qu'écris toujours sur ses amours Pis qui t'ennuies déjà bien trop Est-ce que c'est finit pour toujours ? Est-ce que je vais crever dans les flots ? Les nuits ont repris leur pâleur Et moi, j'ai cessé de dormir Et j'ai retrouvé toutes mes peurs Toutes mes pensées, tous mes délires J'ai pensé que tu comprendrais Qu'on penserais plus jamais à ça Putain petit con, ce que tu te plantais Ça sera jamais simple avec toi ___ Ref. Autour de moi, je les regarde Les amoureux font leur parade Et moi, je les jalouse en pleurs Pour leur amour, pour leur bonheur Bien-sûr leur navire est épave Les flots l'ont déjà condamné Les anges chantent déjà le conclave De leur petits coeurs à briser ___ Les étoiles brillent de leur éclat Dans le ciel noir elles fanfaronnent Quand je sais que bien loin de moi C'est pour ton sourire qu'elles chantonnent Qui me renvoie à la détresse Me manquent tellement tes caresses Aux milles étreintes, aux milles baisers Me manque tout de toi, mon aimée Devant le temps qui s'alourdit Se meurent les mémoires et les coeurs Se traînent à terre tous les oublis Et l'avenir de mes frayeurs Qu'elles continuent à me tuer Puisque je sais que t'as oublié Que j'existais, que j'étais là Que j'étais amoureux de toi ___ Ref. Autour de moi, je les regarde Les amoureux font leur parade Et moi, je les jalouse en pleurs Pour leur amour, pour leur bonheur Bien-sûr leur navire est épave Les flots l'ont déjà condamné Les anges chantent déjà le conclave De leur petits coeurs à briser
___ Je me suis perdu au fond de la gare J'ai tout foiré, le train se barre Te quitter là-bas, c'était trop dur J'aurais dû me crasher contre un mur Je pense à la mort et au vent froid Aux larmes que j'ai versées pour toi Aux navires qui se sont perdus Putain, pourquoi tu réponds plus ? (Excusez les éventuelles fautes d'orthographe ou de frappes.)
AnonymeIl y a 10 ans

Le Vent froid

Je me suis perdu au fond de la gare
J'ai raté le train, j'ai foiré
Te quitter là-bas au désespoir
Sans savoir si je te reverrais

Et le vent froid emporte au loin
Les larmes que j'ai versées pour toi
Je regarde encore passer les trains
Putain, pourquoi tu réponds pas ?

Ça fait pareil depuis des heures
Je me joue encore un peu de piano
Mais si tu savais comme j'ai peur
Comment j'ai mal à mon cerveau

Pis tu m'ignores et moi je pleure
J'écris l'échec de ces bateaux
Qui s'échouent encore au malheur
Du bon vouloir de leurs matelots

Mais dis, pourquoi tu fais tout ça
Me laisser de côté comme un chien ?
Est-ce que pour toi je suis déjà
Le petit comique, le petit crétin ?

Qu'écris toujours sur ses amours
Pis qui t'ennuies déjà bien trop
Est-ce que c'est finit pour toujours ?
Est-ce que je vais crever dans les flots ?

Les nuits ont repris leur pâleur
Et moi, j'ai cessé de dormir
Et j'ai retrouvé toutes mes peurs
Toutes mes pensées, tous mes délires

J'ai pensé que tu comprendrais
Qu'on penserais plus jamais à ça
Putain petit con, ce que tu te plantais
Ça sera jamais simple avec toi
___
Ref.
Autour de moi, je les regarde
Les amoureux font leur parade
Et moi, je les jalouse en pleurs
Pour leur amour, pour leur bonheur

Bien-sûr leur navire est épave
Les flots l'ont déjà condamné
Les anges chantent déjà le conclave
De leur petits coeurs à briser
___

Les étoiles brillent de leur éclat
Dans le ciel noir elles fanfaronnent
Quand je sais que bien loin de moi
C'est pour ton sourire qu'elles chantonnent

Qui me renvoie à la détresse
Me manquent tellement tes caresses
Aux milles étreintes, aux milles baisers
Me manque tout de toi, mon aimée

Devant le temps qui s'alourdit
Se meurent les mémoires et les coeurs
Se traînent à terre tous les oublis
Et l'avenir de mes frayeurs

Qu'elles continuent à me tuer
Puisque je sais que t'as oublié
Que j'existais, que j'étais là
Que j'étais amoureux de toi
___
Ref.
Autour de moi, je les regarde
Les amoureux font leur parade
Et moi, je les jalouse en pleurs
Pour leur amour, pour leur bonheur

Bien-sûr leur navire est épave
Les flots l'ont déjà condamné
Les anges chantent déjà le conclave
De leur petits coeurs à briser
___

Je me suis perdu au fond de la gare
J'ai tout foiré, le train se barre
Te quitter là-bas, c'était trop dur
J'aurais dû me crasher contre un mur

Je pense à la mort et au vent froid
Aux larmes que j'ai versées pour toi
Aux navires qui se sont perdus
Putain, pourquoi tu réponds plus ?


(Excusez les éventuelles fautes d'orthographe ou de frappes.)

[quote="Lampe-de-chevet"]Je t'aime. Mais. Mais il y a ce moustique qui nargue derrière l'oreille. Il y a ce passé qui condamne. Il y a ce futur qui effraie. Il y a ces absences qui nous font nous oublier. Il y a ces murmures qui nous interdisent. Il y a ces lumières que le moustique éteint. Il y a ces ombres qui éclaboussent. Mais il y a notre histoire qui fait que. Je t'aime mais.[/quote] "Le "Je t'aime" n'a pas d'importance si le "Mais" va avec."
Celestine Il y a 10 ans

Je t'aime. Mais.
Mais il y a ce moustique qui nargue derrière l'oreille. Il y a ce passé qui condamne. Il y a ce futur qui effraie. Il y a ces absences qui nous font nous oublier. Il y a ces murmures qui nous interdisent. Il y a ces lumières que le moustique éteint. Il y a ces ombres qui éclaboussent. Mais il y a notre histoire qui fait que.
Je t'aime mais.


"Le "Je t'aime" n'a pas d'importance si le "Mais" va avec."

Ils brandissaient en rythme flambeau de poing et c'était beau dans la nuit noire. Ils l'ont montré, ils l'ont tendu le temps d'un refrain, se sont même salués à poing fermé, c'est beau la fraternité. J'avais cru entendre qu'ils n'avaient ni dieux, ni...ni quoi? Je ne sais plus... Il ne faut pas rêver, l'oiseau de poing ne sera jamais un albatros. Le voilà toujours pattes et poings liés. Et s'il lui arrive parfois de souhaiter le grand désordre il ne fait pourtant que se soumettre pour un morceau de chair fraîche ...à tous les ordres qu'on lui donne. Se sont-ils endormis à poings fermés dés qu'ils ont retrouvé le poing de leur maître? La lutte est éprouvante. Se jetteront ils en masse dans les magasins pour les opérations coup de poing de la rentrée? Quelle est la tendance, dis? Tu devrais leur dire mon ange que tirer la langue, se camper, jambes écartées, en plaçant un poing sur chaque hanche, en signe de défi ou d’insolence ne suffira pas. ...même si c'est la danse de Tane-rore. Tenei Te Tangata Puhuruhuru Nana i tiki mai whakawhiti te ra Ah Upane Upane Upane Kaupane Whiti te ra Le Soleil brille! Wè! Et l'homme chevelu a parlé! Tapons du poing sur la table! Pugnis et calcibus, unguibus et rostro. Qu'ils fassent tout sauter? ...faut pas rêver bébé.
AnonymeIl y a 10 ans





Ils brandissaient en rythme flambeau de poing et c'était beau dans la nuit noire.
Ils l'ont montré, ils l'ont tendu le temps d'un refrain, se sont même salués à poing fermé, c'est beau la fraternité.
J'avais cru entendre qu'ils n'avaient ni dieux, ni...ni quoi? Je ne sais plus...
Il ne faut pas rêver, l'oiseau de poing ne sera jamais un albatros. Le voilà toujours pattes et poings liés.
Et s'il lui arrive parfois de souhaiter le grand désordre il ne fait pourtant que se soumettre pour un morceau de chair fraîche
...à tous les ordres qu'on lui donne.

Se sont-ils endormis à poings fermés dés qu'ils ont retrouvé le poing de leur maître? La lutte est éprouvante.
Se jetteront ils en masse dans les magasins pour les opérations coup de poing de la rentrée? Quelle est la tendance, dis?

Tu devrais leur dire mon ange que tirer la langue, se camper, jambes écartées, en plaçant un poing sur chaque hanche,
en signe de défi ou d’insolence ne suffira pas.
...même si c'est la danse de Tane-rore.

Tenei Te Tangata Puhuruhuru
Nana i tiki mai whakawhiti te ra
Ah Upane Upane
Upane Kaupane
Whiti te ra

Le Soleil brille! Wè! Et l'homme chevelu a parlé!

Tapons du poing sur la table!
Pugnis et calcibus, unguibus et rostro.

Qu'ils fassent tout sauter?

...faut pas rêver bébé.





Le noir de mon regard posé là, félin, dans l’ombre d’une puche-ca recouvrant ma subversion, l’iris prêt à saisir l’information, le détail, prêt à cerner toutes nuances, toutes pertinences. La pupille en alerte, dilatée, ouverte, prête à transmettre ce qu’elle déchiffre au travers d’un rictus, d’un tic, d’une lèvre fébrile, hésitante, d’une paupière inquiète, d’un œil fuyant l’instant, d’une veine qui se tend ou d’un cou qui se crispe, d’une tempe qui cogne subitement, tendue comme une peau de tambour de fanfare de cirque. J’épie, je scrute. À mes yeux se dévoile la nudité des choses, se déroule la Vérité, subjuguée par le transperçant de mes sourcils indociles. Je suis le dénonciateur des instincts nauséabonds, au révélateur de mon intégrité apparaissent les mal-êtres, les souffrances, les oppressions, les sévices, les tortures. Vos déviances sont la mèche de mon implosion, et si mes yeux étaient des flammes j’immolerais vos corps impies, à dilater vos aigreurs pour faire péter votre avarice, comme une cervelle cambodgienne sur une mine anti-personnelle, éparpillée de ci de là comme une offrande aux estomacs de carnassiers volatiles. Et jamais vous n’auriez été aussi utiles. À écrouler ces tours d’ombre à mon solaire, comme un château de cartes bancaires, d’une pichenette bien sentie, j’ai cerné vos faiblesses, vous êtes faits, et plus à faire. Puisque la fin des mondes, s’annonce en avant première, sur les canaux de la honte, l’audimat à genou se noie dans ses prières. Les fonds d’investissement lavent plus blanc que blanc, et les murs de béton se fissurent sous la pression des Karchers.
Maitre Kaio Il y a 10 ans


Le noir de mon regard posé là, félin, dans l’ombre d’une puche-ca recouvrant ma subversion, l’iris prêt à saisir l’information, le détail, prêt à cerner toutes nuances, toutes pertinences. La pupille en alerte, dilatée, ouverte, prête à transmettre ce qu’elle déchiffre au travers d’un rictus, d’un tic, d’une lèvre fébrile, hésitante, d’une paupière inquiète, d’un œil fuyant l’instant, d’une veine qui se tend ou d’un cou qui se crispe, d’une tempe qui cogne subitement, tendue comme une peau de tambour de fanfare de cirque.

J’épie, je scrute. À mes yeux se dévoile la nudité des choses, se déroule la Vérité, subjuguée par le transperçant de mes sourcils indociles. Je suis le dénonciateur des instincts nauséabonds, au révélateur de mon intégrité apparaissent les mal-êtres, les souffrances, les oppressions, les sévices, les tortures.

Vos déviances sont la mèche de mon implosion, et si mes yeux étaient des flammes j’immolerais vos corps impies, à dilater vos aigreurs pour faire péter votre avarice, comme une cervelle cambodgienne sur une mine anti-personnelle, éparpillée de ci de là comme une offrande aux estomacs de carnassiers volatiles. Et jamais vous n’auriez été aussi utiles.

À écrouler ces tours d’ombre à mon solaire, comme un château de cartes bancaires, d’une pichenette bien sentie, j’ai cerné vos faiblesses, vous êtes faits, et plus à faire. Puisque la fin des mondes, s’annonce en avant première, sur les canaux de la honte, l’audimat à genou se noie dans ses prières. Les fonds d’investissement lavent plus blanc que blanc, et les murs de béton se fissurent sous la pression des Karchers.

Kaio qui écrit a propos du révélateur de son intégrité: oh Ben merde! :))
musashi Il y a 10 ans

Kaio qui écrit a propos du révélateur de son intégrité: oh Ben merde! )

A genoux, Le serpent prend possession de mes reins Sous la douce morsure du fouet de mon maître Dans nos trous noirs, nos désespoirs Mon sein en sang sous tes canines. Vas-y encore ! Serre-moi plus fort ! Oh oui ! Pisse sur mes jarretelles ! Liens déchirés dans le duel Mes griffes lacèrent ton dos brûlant Cheveux prisonniers de tes mains Ma langue descend lentement Je veux te voir jouir entre mes lèvres ! Quand s'apprête à montre la sève La dent croque la chair fiévreuse Vas-y clébard, ramasse ta moelle ! Le diable au corps, fais-moi La mort !
AnonymeIl y a 10 ans

A genoux,
Le serpent prend possession de mes reins
Sous la douce morsure du fouet de mon maître
Dans nos trous noirs, nos désespoirs
Mon sein en sang sous tes canines.
Vas-y encore ! Serre-moi plus fort !
Oh oui ! Pisse sur mes jarretelles !
Liens déchirés dans le duel
Mes griffes lacèrent ton dos brûlant
Cheveux prisonniers de tes mains
Ma langue descend lentement
Je veux te voir jouir entre mes lèvres !
Quand s'apprête à montre la sève
La dent croque la chair fiévreuse
Vas-y clébard, ramasse ta moelle !
Le diable au corps, fais-moi
La mort !

*glurps*
Maitre Kaio Il y a 10 ans

*glurps*

N Il s'envole Comme un oiseau Où vont donc les oiseaux? Le petit oiseau sur un nuage Assommé par trop de rage S'est il endormi Sous l'aile fragile Alanguie d'un ange blessé? Le petit ange a pris un air drôle: Oú volent les oiseaux? C'est aux anges! Il s'envole N Il s'envole Et puis se pose. Nicolas C'est l'ange, là sur mon épaule.
AnonymeIl y a 10 ans







N
Il s'envole
Comme un oiseau
Où vont donc les oiseaux?
Le petit oiseau sur un nuage
Assommé par trop de rage
S'est il endormi

Sous l'aile fragile
Alanguie d'un ange blessé?
Le petit ange a pris un air drôle:
Oú volent les oiseaux?
C'est aux anges!
Il s'envole
N


Il s'envole
Et puis se pose.
Nicolas
C'est l'ange, là sur mon épaule.






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AnonymeIl y a 10 ans

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Sur le sable Dans l'écume Roule, roule ta bosse Qu'elle soit tumultueuse et rosse Jamais sage Jamais humble Langue qui roule ramasse la mousse Que roule donc carrosse Que roulent les caresses Du vent et du soleil Sur mon corps qui paresse La blessure du quartz Le luxe d'un espoir Frôlement du maillet Puissance de la masse Brûlure d'un topaze Luxure d'un miroir De rien ne faire impasse Que roule le soleil Et que roule le vent Sur mon ventre qui mousse Qu'ils m'éclaboussent D'or et de vermeil! Langue qui mousse ramasse la houle... Dans le sable Je roule Jamais sage Jamais humble Tumultueuse et rosse Roule, roule ma bosse.
AnonymeIl y a 10 ans






Sur le sable
Dans l'écume
Roule, roule ta bosse
Qu'elle soit tumultueuse et rosse
Jamais sage
Jamais humble

Langue qui roule ramasse la mousse

Que roule donc carrosse
Que roulent les caresses
Du vent et du soleil
Sur mon corps qui paresse

La blessure du quartz
Le luxe d'un espoir
Frôlement du maillet
Puissance de la masse
Brûlure d'un topaze
Luxure d'un miroir
De rien ne faire impasse

Que roule le soleil
Et que roule le vent
Sur mon ventre qui mousse
Qu'ils m'éclaboussent
D'or et de vermeil!

Langue qui mousse ramasse la houle...

Dans le sable
Je roule
Jamais sage
Jamais humble

Tumultueuse et rosse
Roule, roule ma bosse.




jouli jouli jouli.
musashi Il y a 10 ans

jouli jouli jouli.

@musashi Quand est-ce que tu viens jouer avec les collants roses et les bottes bleues. On te laissera le choix de la couleur pour ton chapeau. :)
AnonymeIl y a 10 ans

musashi Quand est-ce que tu viens jouer avec les collants roses et les bottes bleues. On te laissera le choix de la couleur pour ton chapeau.

dès que je me sentirai à la hauteur des collants roses. :) ça ne saurait tarder
musashi Il y a 10 ans

dès que je me sentirai à la hauteur des collants roses.

ça ne saurait tarder

Ses bras viennent l'envelopper de leur douce chaleur protectrice. Les rayons solaires filent en lucioles dans ses mèches brunes, si seulement elles pouvaient les envoler, loin des ténèbres. L'impitoyable nuit déploie ses ailes de vautour. Il va tenter de s'aventurer, encore. Elle voudrait tant pouvoir s'abandonner à lui, l'autoriser à l'aimer. Elle essaie de répondre à ses caresses, surtout ne pas fermer les yeux, rester avec lui. Soudain le gouffre, Son odeur fétide envahit chacune de ses cellules, l'étau broie son cœur, sa sueur de mauvaise bière se répand sur tout son corps, ses bras meurtriers la clouent au carrelage glacé, la douleur la foudroie, la vie s'échappe de son ventre. Elle ouvre les yeux, elle tremble, elle pleure. Il est là, impuissant, maladroit. Elle a échoué, encore. Vomir, Se laver, Vomir, Se coucher, Ne pas dormir. Guilhem s'est envolé, sans elle. Se laver, Manger, Vomir, Dissimuler sa laideur. Attendre d'être morte. - Finies les études. Elle est bien loin des majors de promo mais l'essentiel n'est pas là : Guilhem l'a enfin embrassée ! Elle n'a jamais été aussi heureuse. Il faut absolument qu'elle en parle à Lidia. Trouver un taxi, elle est en retard, comme d'habitude. Elle n'aurait pas dû mettre cette robe, faudra qu'elle en rachète une pour voir Guilhem. La musique fourmille déjà dans ses jambes, que la porte s'ouvre vite ! Lidia arrive, flamboyante au bras d'Augustin. Ça fait longtemps qu'elles n'avaient pas réuni tous leurs amis. La soirée les libère de ces années d'efforts pour un diplôme qui leur ouvre les portes d'un avenir radieux. Il est tard, elle a trop bu. Benoit va la ramener. Ses jambes ne répondent plus, une odeur de sang lui donne la nausée. Remettre sa culotte, Fermer la porte, Faire couler un bain, Vider la baignoire, Vomir, Se laver, Fermer les persiennes, Se laver, Nettoyer le carrelage, Se laver, Gestes dérisoires, Elle voudrait être morte. - Lidia l'a invitée à sa pendaison de crémaillère, elle doit lui annoncer une grande nouvelle. Ça y est, elle est fiancée ! Elle profite du déjeuner pour lui parler. C'est donc ça l'amitié ? Mais elle croyait quoi ? Qu'ils allaient arrêter de vivre à cause d'elle ? Elle n'a jamais fait de mal à personne elle aussi ? Pourquoi elle n'est pas allée à l'hôpital ? Elle devait bien s'y attendre à le laisser monter chez elle. Et puis quelle idée de s'habiller comme ça pour jouer les saintes-nitouches ? Qui leur dit qu'elle ne ment pas ? Et pourquoi venir emmerder le monde avec ses problèmes ? Elle peut pas faire comme les autres, oublier ou continuer à sombrer en silence sans venir déranger leurs petites vies bien ordonnées ? Et comment elle peut être égoïste au point de lui demander de choisir entre elle et Benoit ? Son regard en fermant la porte, qui l'aurait tuée si Elle n'était déjà morte. - Les résultats viennent de tomber, ils ne sont pas bons. Une nuit ne lui suffisait pas, il est toujours là, tumeur qui envahit ses entrailles, la dévore froidement de l'intérieur. Fermer les portes, Se laver, Vomir, Se laver, Marcher, Monter dans le train, Revoir la mer, la laisser l'envelopper, s'enfouir en son sein. Son corps à la dérive, que le diable l'emporte, L'âme libérée, Enfin elle est morte.
AnonymeIl y a 10 ans

Ses bras viennent l'envelopper de leur douce chaleur protectrice. Les rayons solaires filent en lucioles dans ses mèches brunes, si seulement elles pouvaient les envoler, loin des ténèbres.
L'impitoyable nuit déploie ses ailes de vautour.
Il va tenter de s'aventurer, encore. Elle voudrait tant pouvoir s'abandonner à lui, l'autoriser à l'aimer. Elle essaie de répondre à ses caresses, surtout ne pas fermer les yeux, rester avec lui.

Soudain le gouffre,
Son odeur fétide envahit chacune de ses cellules, l'étau broie son cœur, sa sueur de mauvaise bière se répand sur tout son corps, ses bras meurtriers la clouent au carrelage glacé, la douleur la foudroie, la vie s'échappe de son ventre.
Elle ouvre les yeux, elle tremble, elle pleure.
Il est là, impuissant, maladroit. Elle a échoué, encore.
Vomir,
Se laver,
Vomir,
Se coucher,
Ne pas dormir.

Guilhem s'est envolé, sans elle.
Se laver,
Manger,
Vomir,
Dissimuler sa laideur.
Attendre d'être morte.
-
Finies les études. Elle est bien loin des majors de promo mais l'essentiel n'est pas là : Guilhem l'a enfin embrassée ! Elle n'a jamais été aussi heureuse. Il faut absolument qu'elle en parle à Lidia.
Trouver un taxi, elle est en retard, comme d'habitude.
Elle n'aurait pas dû mettre cette robe, faudra qu'elle en rachète une pour voir Guilhem.
La musique fourmille déjà dans ses jambes, que la porte s'ouvre vite !
Lidia arrive, flamboyante au bras d'Augustin.
Ça fait longtemps qu'elles n'avaient pas réuni tous leurs amis. La soirée les libère de ces années d'efforts pour un diplôme qui leur ouvre les portes d'un avenir radieux.
Il est tard, elle a trop bu. Benoit va la ramener.

Ses jambes ne répondent plus, une odeur de sang lui donne la nausée.
Remettre sa culotte,
Fermer la porte,
Faire couler un bain,
Vider la baignoire,
Vomir,
Se laver,
Fermer les persiennes,
Se laver,
Nettoyer le carrelage,
Se laver,
Gestes dérisoires,
Elle voudrait être morte.
-
Lidia l'a invitée à sa pendaison de crémaillère, elle doit lui annoncer une grande nouvelle. Ça y est, elle est fiancée !
Elle profite du déjeuner pour lui parler.
C'est donc ça l'amitié ?

Mais elle croyait quoi ? Qu'ils allaient arrêter de vivre à cause d'elle ?
Elle n'a jamais fait de mal à personne elle aussi ?
Pourquoi elle n'est pas allée à l'hôpital ?
Elle devait bien s'y attendre à le laisser monter chez elle. Et puis quelle idée de s'habiller comme ça pour jouer les saintes-nitouches ?
Qui leur dit qu'elle ne ment pas ?
Et pourquoi venir emmerder le monde avec ses problèmes ? Elle peut pas faire comme les autres, oublier ou continuer à sombrer en silence sans venir déranger leurs petites vies bien ordonnées ?
Et comment elle peut être égoïste au point de lui demander de choisir entre elle et Benoit ?

Son regard en fermant la porte, qui l'aurait tuée si
Elle n'était déjà morte.
-
Les résultats viennent de tomber, ils ne sont pas bons.
Une nuit ne lui suffisait pas, il est toujours là, tumeur qui envahit ses entrailles, la dévore froidement de l'intérieur.
Fermer les portes,
Se laver,
Vomir,
Se laver,
Marcher,
Monter dans le train,
Revoir la mer, la laisser l'envelopper, s'enfouir en son sein.
Son corps à la dérive, que le diable l'emporte,
L'âme libérée,
Enfin elle est
morte.

émouvant @Angie laver par la mort cette salissure indélébile.
Eléa Il y a 10 ans

émouvant angie
laver par la mort cette salissure indélébile.

laver par la vie cette salissure indélébile c'est ce qui est fait ici. Bien à toi, Angie!
musashi Il y a 10 ans

laver par la vie cette salissure indélébile
c'est ce qui est fait ici.
Bien à toi, Angie!

Un jour on va mourir. Et on va laisser derrière nous une poignée de gens éplorés, déplorant ce vide que nous aurons laissé... Mourir c'est pas la mer à boire, il suffit de fermer les yeux et de se laisser sombrer...avec plus ou moins de grâce. On va mourir, un jour. Ce n'est probablement qu'un sale moment à passer, on ne meurt qu'une fois après tout. Mais ces petites morts de tous les jours, ces petits morceaux de soi qu'on nous arrache et qu'on jette au vent en attendant une mue incertaine... Ces gens qu'on voudrait retenir et qui partent quand même. Mourir, la belle affaire quand ne reste aux vivants que leurs yeux pour pleurer! En vouloir à la terre entière... Aux vivants d' être vivants et aux morts d'être morts. Repousser les dieux et les prières, voir sa vie devenir un enfer. Devenir chagrin, mourir d'amour et de haine dans son coin... Attendre le sommeil. Etre ailleurs déjà Si loin... ...pour les retrouver! Et puis ces rendez vous secrets à la nuit tombée, ces rendez-vous qu'ils nous avaient donnés. Et pouvoir rire avec eux du bon tour qu'ils nous ont joué. Les rêves sont si beaux.
AnonymeIl y a 10 ans




Un jour on va mourir.
Et on va laisser derrière nous une poignée de gens éplorés, déplorant ce vide que nous aurons laissé...
Mourir c'est pas la mer à boire, il suffit de fermer les yeux et de se laisser sombrer...avec plus ou moins de grâce.
On va mourir, un jour.
Ce n'est probablement qu'un sale moment à passer, on ne meurt qu'une fois après tout.
Mais ces petites morts de tous les jours, ces petits morceaux de soi qu'on nous arrache et qu'on jette au vent en attendant une mue incertaine...
Ces gens qu'on voudrait retenir et qui partent quand même.
Mourir, la belle affaire quand ne reste aux vivants que leurs yeux pour pleurer!
En vouloir à la terre entière...
Aux vivants d' être vivants et aux morts d'être morts.
Repousser les dieux et les prières, voir sa vie devenir un enfer.
Devenir chagrin, mourir d'amour et de haine dans son coin...
Attendre le sommeil.
Etre ailleurs déjà
Si loin...
...pour les retrouver!
Et puis ces rendez vous secrets à la nuit tombée, ces rendez-vous qu'ils nous avaient donnés.
Et pouvoir rire avec eux du bon tour qu'ils nous ont joué.

Les rêves sont si beaux.





[quote="musashi"]dès que je me sentirai à la hauteur des collants roses. :) ça ne saurait tarder[/quote] @musashi enfiles vite ta paire de collants so sexy et rejoins-nous si le cœur t'en dit ^^ @Angie et @sofullofshit sont tristes vos écrits, mais tellement vrais :(
AnonymeIl y a 10 ans

dès que je me sentirai à la hauteur des collants roses.

ça ne saurait tarder

musashi
enfiles vite ta paire de collants
so sexy
et rejoins-nous si le cœur t'en dit


angie et @sofullofshit
sont tristes vos écrits, mais tellement vrais

Ya pô assez de haine accouchée Yen a pô assez dans les bides boursoufflés des galeux On voudrait maintenant prendre la haine d'autrui Là, doucement, en son creux Comme un virus mutant S'insuffler le crissement de dents de l'autre S'en rendre investi d'entrailles fumantes L'oiseau PAN du chasseur de bonheur Que c'est étrange enfin de s'ulcérer Drôle de procédé et fin atroce non mais Pourquoi dis moi encore pourquoi fallait il détruire mon château de playmobil? Comment ah bon c'était qu'il était le lierre dans ton cerveau Attends attends Mon château playmobil était le lierre dans ton cerveau? L'oiseau PAN du chasseur de bonheur Alors depuis deux jours elle met des coups de pelle Dans l'arbre qui fait de l'ombre à l'arbuste Dont la baie empoisonnée Tua le chien qu'elle aimait Attends attends Mon ombre était la tique enfoncée dans ton coeur? L'oiseau PAN du chasseur de bonheur Seuls les oiseaux morts sont oiseaux de malheur.
musashi Il y a 10 ans

Ya pô assez de haine accouchée
Yen a pô assez dans les bides boursoufflés des galeux
On voudrait maintenant prendre la haine d'autrui
Là, doucement, en son creux
Comme un virus mutant
S'insuffler le crissement de dents de l'autre
S'en rendre investi d'entrailles fumantes

L'oiseau PAN du chasseur de bonheur

Que c'est étrange enfin de s'ulcérer
Drôle de procédé et fin atroce non mais
Pourquoi dis moi encore pourquoi fallait il détruire mon château de playmobil?
Comment ah bon c'était qu'il était le lierre dans ton cerveau
Attends attends
Mon château playmobil était le lierre dans ton cerveau?

L'oiseau PAN du chasseur de bonheur

Alors depuis deux jours elle met des coups de pelle
Dans l'arbre qui fait de l'ombre à l'arbuste
Dont la baie empoisonnée
Tua le chien qu'elle aimait
Attends attends
Mon ombre était la tique enfoncée dans ton coeur?

L'oiseau PAN du chasseur de bonheur

Seuls les oiseaux morts sont oiseaux de malheur.

Petit oiseau sur mon oreiller Ferme un œil, se met à râler. Sur mon nez se pose un papillon Je louche et ça fait mouche Elle rit à gorge déployée... Petit oiseau sur l'oreiller Voudrait bien rester éveillé! En fredonnant cette chanson Nous nous sommes envolées Mon colibri, mon oiseau mouche P'tite Lou, p'tite manouche. Et dans le ciel dare-dare L'oiseau qui dort Me tire de la mare Dans laquelle par un triste sort Avait coulé le bateau phare J'étais tombée Je me suis envolée...
AnonymeIl y a 10 ans






Petit oiseau sur mon oreiller
Ferme un œil, se met à râler.
Sur mon nez se pose un papillon
Je louche et ça fait mouche
Elle rit à gorge déployée...

Petit oiseau sur l'oreiller
Voudrait bien rester éveillé!

En fredonnant cette chanson
Nous nous sommes envolées
Mon colibri, mon oiseau mouche
P'tite Lou, p'tite manouche.


Et dans le ciel dare-dare
L'oiseau qui dort
Me tire de la mare
Dans laquelle par un triste sort
Avait coulé le bateau phare

J'étais tombée
Je me suis envolée...




Double, triple axel. Ma langue saute et tourne sur elle même. Ma langue patine sur la glace. Je m'active avant qu'elle ne s'amollisse comme neige au soleil Mais la voilà déjà qui se fissure, qui suinte, se brise et me fait fondre. De la fraîcheur au fond de ma gorge. Un, deux, trois, quatre tours dans les airs, ça devient de la lutzure. Double lutz, triple lutz, quadruple lutz...et la langue de Lia qui se pose sur la mienne. ...patin à glace sur le sable. Au loin les statues huilées ne restent plus de glace. ...putains de glace sur le sable! Deux filles qui mangent cornet deux boules sur la plage C'est un peu comme un bateau brise-glace qui descend le courant au moment de la débâcle. Un glaçon dans ton whisky? :)
AnonymeIl y a 10 ans




Double, triple axel.
Ma langue saute et tourne sur elle même.
Ma langue patine sur la glace.
Je m'active avant qu'elle ne s'amollisse comme neige au soleil
Mais la voilà déjà qui se fissure, qui suinte, se brise et me fait fondre.
De la fraîcheur au fond de ma gorge.
Un, deux, trois, quatre tours dans les airs, ça devient de la lutzure.
Double lutz, triple lutz, quadruple lutz...et la langue de Lia qui se pose sur la mienne.

...patin à glace sur le sable.

Au loin les statues huilées ne restent plus de glace.

...putains de glace sur le sable!

Deux filles qui mangent cornet deux boules sur la plage
C'est un peu comme un bateau brise-glace qui descend le courant au moment de la débâcle.

Un glaçon dans ton whisky?










haha :)
musashi Il y a 10 ans

haha

Le soleil ne voulait pas ce soir rendre l'âme Accrochant son rayon à la crête des lames Ivre comme un ballon emporté par le grain Et le voilà Râ qui s'abandonne aux feuillages Espérant sans doute ne pas faire naufrage Comme reflet de lune au fil de l'eau s'éteint Il va pourtant falloir que la nuit vienne Triomphante pour embraser mes peines.
AnonymeIl y a 10 ans






Le soleil ne voulait pas ce soir rendre l'âme
Accrochant son rayon à la crête des lames
Ivre comme un ballon emporté par le grain

Et le voilà Râ qui s'abandonne aux feuillages
Espérant sans doute ne pas faire naufrage
Comme reflet de lune au fil de l'eau s'éteint

Il va pourtant falloir que la nuit vienne
Triomphante pour embraser mes peines.



Ce n'est de loin pas de la poésie et je n'ai pas vos talents d'écriture, mais le topic s'appelle "insomnie", donc... La nuit. La nuit sans étoiles. Le vent qui souffle dans les arbres et qui arrachent une à une les feuilles jaunies par l’été. Un été si chaud, si brûlant, si vif, mais si court. Le vent qui arrache les feuilles comme la vie arrache un à un nos espoirs morts avant même d’être nés, nos rêves inaccomplis, nos grandes idées. Dans la pièce plongée dans le noir, seul le bruit de ce vent assassin et la respiration rassurante d’un chien vient troubler le silence. Le silence. Le silence à la fois si apaisant et si angoissant. Paradoxe. De temps en temps, une bouffée de fraîcheur, apportée par le vent du Nord, s’engouffre par la fenêtre entrouverte. S’engouffrer. Plonger dans le gouffre de cette pièce sans vie, de cette maison morte que de n’être habitée que par des âmes vides. Ou plutôt des âmes nues. A intervalles réguliers, le rougeoiement d’une cigarette sur laquelle on tire vient éclairer ce monde de brume. Mélange de gris et de rouge étincelant. Et elle. Elle qui regarde ce point incandescent, hypnotisée par cette lumière aux couleurs de l’enfer. La fumée emplit son être comme une douleur vous lacère le cœur. Cette nuit, la cigarette est sa seule amie. La cigarette et sa sœur solitude, qui l’accompagne depuis toujours. Dehors, une branche craque dans le vent. Les arbres centenaires plient sous une force bien plus grande qu’eux. Et le chien qui dort toujours. Se rend-il seulement compte du désarroi dans lequel elle se trouve ? Elle qui depuis trois longues et sombres journées n’a rien fait d’autre que de plonger son regard éteint dans la contemplation froide des volutes de fumée. Les draps du lit, qu’elle n’a quitté que pour y retourner, forment des plis. Comme des vagues océanes dans lesquelles elle pourrait se noyer. Ce lit, sur lequel est posé une bouteille, vide depuis longtemps et un cendrier, plein depuis longtemps. Il émane de ce vieux bol couleur azur une odeur de tabac froid, de cendres et de poussière. Les mégots s’amoncellent comme des cadavres sur un champ de bataille. Ce vieux bol, presque deux fois centenaire, cassé plusieurs fois, qu’elle a recollé, qu’elle ne recolle plus. Ses bords sont fendus en plusieurs endroits et le vernis craque, comme une barque qui se dessèche au soleil sur une plage à marée basse. Le chien ne bouge toujours pas. Sa respiration est toujours aussi régulière. De la chaleur émane de ce corps noir et doux, cependant, même si ce corps est contre le sien, son esprit est bien trop loin pour se rendre compte de la présence de ce compagnon nocturne. Elle est présente, mais elle n’est pas là. Tout est calme. Les meubles sans vie forment des ombres surnaturelles dans cette pièce autrefois remplie d’espoirs, aujourd’hui remplie de vide. Soudain, le chien se lève, se retourne et s’installe dans une position plus confortable pour lui. Il a, sans le savoir, réveillé l’être qui gît à ses côtés depuis trois jours et trois nuits. Perdue dans la contemplation de cette lueur rougeâtre, qui vacille dans la nuit, elle s’éveille alors, entend le tic-tic lointain d’une pendule qui vient lui rappeler que le temps passe. A passé. Elle sent son dos meurtri par de longues heures étendue sur un lit sans vie. Elle sent ses poumons empoisonnés par la fumée. Dehors, le vent ne souffle plus. Il n’a plus de feuilles à prendre aux géants. Le chien s’est rendormi. Elle allume une cigarette.
Murmure Il y a 10 ans

Ce n'est de loin pas de la poésie et je n'ai pas vos talents d'écriture, mais le topic s'appelle "insomnie", donc...

La nuit. La nuit sans étoiles.
Le vent qui souffle dans les arbres et qui arrachent une à une les feuilles jaunies par l’été. Un été si chaud, si brûlant, si vif, mais si court. Le vent qui arrache les feuilles comme la vie arrache un à un nos espoirs morts avant même d’être nés, nos rêves inaccomplis, nos grandes idées.
Dans la pièce plongée dans le noir, seul le bruit de ce vent assassin et la respiration rassurante d’un chien vient troubler le silence.
Le silence. Le silence à la fois si apaisant et si angoissant. Paradoxe.
De temps en temps, une bouffée de fraîcheur, apportée par le vent du Nord, s’engouffre par la fenêtre entrouverte. S’engouffrer. Plonger dans le gouffre de cette pièce sans vie, de cette maison morte que de n’être habitée que par des âmes vides. Ou plutôt des âmes nues.
A intervalles réguliers, le rougeoiement d’une cigarette sur laquelle on tire vient éclairer ce monde de brume. Mélange de gris et de rouge étincelant.
Et elle. Elle qui regarde ce point incandescent, hypnotisée par cette lumière aux couleurs de l’enfer. La fumée emplit son être comme une douleur vous lacère le cœur. Cette nuit, la cigarette est sa seule amie. La cigarette et sa sœur solitude, qui l’accompagne depuis toujours.
Dehors, une branche craque dans le vent. Les arbres centenaires plient sous une force bien plus grande qu’eux.
Et le chien qui dort toujours. Se rend-il seulement compte du désarroi dans lequel elle se trouve ? Elle qui depuis trois longues et sombres journées n’a rien fait d’autre que de plonger son regard éteint dans la contemplation froide des volutes de fumée.
Les draps du lit, qu’elle n’a quitté que pour y retourner, forment des plis. Comme des vagues océanes dans lesquelles elle pourrait se noyer. Ce lit, sur lequel est posé une bouteille, vide depuis longtemps et un cendrier, plein depuis longtemps. Il émane de ce vieux bol couleur azur une odeur de tabac froid, de cendres et de poussière. Les mégots s’amoncellent comme des cadavres sur un champ de bataille. Ce vieux bol, presque deux fois centenaire, cassé plusieurs fois, qu’elle a recollé, qu’elle ne recolle plus. Ses bords sont fendus en plusieurs endroits et le vernis craque, comme une barque qui se dessèche au soleil sur une plage à marée basse.
Le chien ne bouge toujours pas. Sa respiration est toujours aussi régulière. De la chaleur émane de ce corps noir et doux, cependant, même si ce corps est contre le sien, son esprit est bien trop loin pour se rendre compte de la présence de ce compagnon nocturne. Elle est présente, mais elle n’est pas là.
Tout est calme. Les meubles sans vie forment des ombres surnaturelles dans cette pièce autrefois remplie d’espoirs, aujourd’hui remplie de vide.
Soudain, le chien se lève, se retourne et s’installe dans une position plus confortable pour lui. Il a, sans le savoir, réveillé l’être qui gît à ses côtés depuis trois jours et trois nuits. Perdue dans la contemplation de cette lueur rougeâtre, qui vacille dans la nuit, elle s’éveille alors, entend le tic-tic lointain d’une pendule qui vient lui rappeler que le temps passe. A passé. Elle sent son dos meurtri par de longues heures étendue sur un lit sans vie. Elle sent ses poumons empoisonnés par la fumée.
Dehors, le vent ne souffle plus. Il n’a plus de feuilles à prendre aux géants.
Le chien s’est rendormi.
Elle allume une cigarette.