Après deux semaines d'écoute, de longs spleens sur cet album, je démarre une chronique sur chacune des pistes, commençons par le commencement, la première piste de cette œuvre, critique non constructive à ma façon.<br /><br />[u][b]Braindead[/b][/u]<br /><br />Le ton est donné, cet album sera la rupture avec l'œuvre de l'artiste. Le nom de la première piste "Braindead" n'en est que plus évocateur, son cerveau est mort, épuisé, vidé,"a bout de souffle". <br />Encore une rupture, une rupture avec une vie, avec une œuvre, avec un nom, et plus certainement avec un amour. On retrouve un homme usé, saoul, et seul dans sa trop petite chambre d'hôtel. Ce genre de chambre d'hôtel oppressante ou l'on ne peut qu'être conduit a la mélancolie, et à la tristesse. La complainte est lancée, jetée à nos oreilles, à nos âmes. Mais non, ce serait trop agréable de se livrer, de se plaindre, sans chercher à se venger de simplement demander, se demander Ou s'en est-elle allée, pourquoi s'en est-elle allée? alors a près d'une minute de complainte, on va pousser le volume, monter la musique, pour donner de la puissance à la souffrance. <br /><br />Le Tricycle Jaune, ca n'est pas que Damien, c'est tout ceux qui jouent pour lui, avec lui, et qui l'entourent. <br /><br />Mais notre artiste n'est pas mort, il est certes "usé", vidé, défoncé, mais il lui reste sa rage, sa haine, et il continue de nous présenter, non sans pudeur, sa tristesse, sa solitude. Il est là étendu sur son banc, qu'on imagine en bois, passé par le temps recouvert de graffitis aussi abimés que celui qui se tient allongé dessus. On les imagine même ces graffitis, des je t'aime d'il y a 15 ans, des "Anarchie" d'il y a 20 ans, et des Formules accrocheuses à la "Peace and Love" alors que l'artiste allongé sur ce banc est tout, sauf "peace" and "love".<br /><br /> Il est là sur ce banc, perdu dans un silence que la musique lancinante se force à combattre. Il attendra sur ce banc qu'un âme égarée lui porte attention, mais il ne pourra trouver que sa voix. Et on comprendra qu'encore une fois, le regret, la mélancolie, la tristesse sont sa force de création. Et il l'en remercie cette âme, content qu'elle ne le quitte pas, même si elle ne le comprend pas <br />"[i][b]i'm so glad that you came though you tell me you don't understand...[/b][/i]".<br /><br />Cette âme qui le suit, mais ne comprend pas pourquoi il se force à souffrir, et là, il lui rappelle que sa souffrance est la nôtre, que ca n'est pas un jeu avec un gagnant, un perdant. Que les autres ne sont heureux que lorsqu'on souffre, rappelez-vous ce qu'il en disait sur VLP. Et il finira en avouant qu'il lui importe peu de mourir, puisqu'il est déjà mort, puisque son cerveau est mort, son âme est déjà condamnée. Alors place à la rage, place à la tristesse, il n'y a ni tueur, ni victime, juste toi et moi, juste "vous" et moi, même, et l'heure en est au règlement de comptes, avec une œuvre, avec un passé.<br /><br />et à en voir cette pochette, ces dessins, tout simplement avec SAEZ. Dont on ne saura que par un autocollant éphémère qu'il est sur ce disque...<br /><br />la suite au prochain morceau...
an0nyme Il y a 15 ans

Après deux semaines d'écoute, de longs spleens sur cet album, je démarre une chronique sur chacune des pistes, commençons par le commencement, la première piste de cette œuvre, critique non constructive à ma façon.<br /><br />Braindead<br /><br />Le ton est donné, cet album sera la rupture avec l'œuvre de l'artiste. Le nom de la première piste "Braindead" n'en est que plus évocateur, son cerveau est mort, épuisé, vidé,"a bout de souffle". <br />Encore une rupture, une rupture avec une vie, avec une œuvre, avec un nom, et plus certainement avec un amour. On retrouve un homme usé, saoul, et seul dans sa trop petite chambre d'hôtel. Ce genre de chambre d'hôtel oppressante ou l'on ne peut qu'être conduit a la mélancolie, et à la tristesse. La complainte est lancée, jetée à nos oreilles, à nos âmes. Mais non, ce serait trop agréable de se livrer, de se plaindre, sans chercher à se venger de simplement demander, se demander Ou s'en est-elle allée, pourquoi s'en est-elle allée? alors a près d'une minute de complainte, on va pousser le volume, monter la musique, pour donner de la puissance à la souffrance. <br /><br />Le Tricycle Jaune, ca n'est pas que Damien, c'est tout ceux qui jouent pour lui, avec lui, et qui l'entourent. <br /><br />Mais notre artiste n'est pas mort, il est certes "usé", vidé, défoncé, mais il lui reste sa rage, sa haine, et il continue de nous présenter, non sans pudeur, sa tristesse, sa solitude. Il est là étendu sur son banc, qu'on imagine en bois, passé par le temps recouvert de graffitis aussi abimés que celui qui se tient allongé dessus. On les imagine même ces graffitis, des je t'aime d'il y a 15 ans, des "Anarchie" d'il y a 20 ans, et des Formules accrocheuses à la "Peace and Love" alors que l'artiste allongé sur ce banc est tout, sauf "peace" and "love".<br /><br /> Il est là sur ce banc, perdu dans un silence que la musique lancinante se force à combattre. Il attendra sur ce banc qu'un âme égarée lui porte attention, mais il ne pourra trouver que sa voix. Et on comprendra qu'encore une fois, le regret, la mélancolie, la tristesse sont sa force de création. Et il l'en remercie cette âme, content qu'elle ne le quitte pas, même si elle ne le comprend pas <br />"i'm so glad that you came though you tell me you don't understand...".<br /><br />Cette âme qui le suit, mais ne comprend pas pourquoi il se force à souffrir, et là, il lui rappelle que sa souffrance est la nôtre, que ca n'est pas un jeu avec un gagnant, un perdant. Que les autres ne sont heureux que lorsqu'on souffre, rappelez-vous ce qu'il en disait sur VLP. Et il finira en avouant qu'il lui importe peu de mourir, puisqu'il est déjà mort, puisque son cerveau est mort, son âme est déjà condamnée. Alors place à la rage, place à la tristesse, il n'y a ni tueur, ni victime, juste toi et moi, juste "vous" et moi, même, et l'heure en est au règlement de comptes, avec une œuvre, avec un passé.<br /><br />et à en voir cette pochette, ces dessins, tout simplement avec SAEZ. Dont on ne saura que par un autocollant éphémère qu'il est sur ce disque...<br /><br />la suite au prochain morceau...

autour de "White Noise" de passer dans mon cerveau, et une nouvelle critique non constructive sur un banc.<br /><br />[u][b]White Noise[/b][/u]<br /><br />Les premières secondes de la seconde piste du tricycle jaune sont trompeuses, “Braindead” est bien finie, les présentations sont faites, Damien est là, sur son banc, allongé, et a sûrement décidé de se rasseoir. L’artiste a du croiser du regard un message usé datant des années 70, et  se décide à cracher sa haine avec plus de véhémence cette fois. <br /><br />Mais sa haine contre quoi ? un amour ? un idéal ? une nation ? une vie ? on en aura un appercu par la suite. Ce bruit blanc, qu’en est-il donc.  Le bruit blanc selon sa définition physique serait un souffle qui recouvre les fréquences audibles, et on se prend à se laisser envahir par cette haine crachée sur des guitares saturées, sur un morceau qui bouge, qui nous ramène a un rock d’un autre époque, plein d’énergie, qui nous réveille quand on est endormis. La « girl » est encore dans les parages, elle ne l’a pas vraiment abandonné depuis « Braindead » et traîne encore dans son esprit embrumé. <br /><br />La première partie de la chanson, lui vouerait presque une ode, a cette « girl » mais si elle n’était pas vraiment ce que l’on croit, si il n’y avait pas que le bruit de blanc, si on avait en face de nous un aveu caché de la faiblesse de l’auteur. Celui là même qui a besoin de sa « girl » pour le rendre réel, pour rendre ce monde factice réel. Ne l’avait-il pas dit auparavant qu’il ne se sentait exister qu’au travers de sa musique ?  Aurait-il besoin d’une « girl » pour écrire. <br /><br /><br />Mais l’aveu n’est pas franc, et  quitte à se sentir invisible au milieu de la foule, autant entrainer le monde dans la chute. C’est l’instant de  la croisade contre le « Stripes and Stars »  , contre ce star-system artificiel, gavé d’artifices tout justes bons à vendre de la publicité. Il faut que tout y passe, les médias, le conspirationisme "[b]Sound bites politicians u.f.o.s on the news think big[/b]", si à ce moment là on pouvait brûler un drapeau, ce serait bien celui de l’oncle Sam. Si on pouvait, mais nous sommes tous là, endormis par la même merde, par les mêmes  ordures. On en vient même à s’administrer les calmants pour encore plus de merde blanche. <br /><br />Et au final on retombe invisibles dans cette foule insipide, ou on rejoint l’armée, mais quelle armée ? l’armée des consommateurs, l’armée des enfants soldats, l’armée des banquiers, l’armée du star-system… l’armée qui impose ses règles, sa discipline. L’étendard est baissé, l’on se rendormira sur ce banc ou « Braindead » nous a oublié. Et à y réfléchir, elle est vraiment bonne, cette merde blanche….pardon, ce bruit blanc. <br /><br />God blesse, je sais pas quoi...<br />
an0nyme Il y a 15 ans

autour de "White Noise" de passer dans mon cerveau, et une nouvelle critique non constructive sur un banc.<br /><br />White Noise<br /><br />Les premières secondes de la seconde piste du tricycle jaune sont trompeuses, “Braindead” est bien finie, les présentations sont faites, Damien est là, sur son banc, allongé, et a sûrement décidé de se rasseoir. L’artiste a du croiser du regard un message usé datant des années 70, et  se décide à cracher sa haine avec plus de véhémence cette fois. <br /><br />Mais sa haine contre quoi ? un amour ? un idéal ? une nation ? une vie ? on en aura un appercu par la suite. Ce bruit blanc, qu’en est-il donc.  Le bruit blanc selon sa définition physique serait un souffle qui recouvre les fréquences audibles, et on se prend à se laisser envahir par cette haine crachée sur des guitares saturées, sur un morceau qui bouge, qui nous ramène a un rock d’un autre époque, plein d’énergie, qui nous réveille quand on est endormis. La « girl » est encore dans les parages, elle ne l’a pas vraiment abandonné depuis « Braindead » et traîne encore dans son esprit embrumé. <br /><br />La première partie de la chanson, lui vouerait presque une ode, a cette « girl » mais si elle n’était pas vraiment ce que l’on croit, si il n’y avait pas que le bruit de blanc, si on avait en face de nous un aveu caché de la faiblesse de l’auteur. Celui là même qui a besoin de sa « girl » pour le rendre réel, pour rendre ce monde factice réel. Ne l’avait-il pas dit auparavant qu’il ne se sentait exister qu’au travers de sa musique ?  Aurait-il besoin d’une « girl » pour écrire. <br /><br /><br />Mais l’aveu n’est pas franc, et  quitte à se sentir invisible au milieu de la foule, autant entrainer le monde dans la chute. C’est l’instant de  la croisade contre le « Stripes and Stars »  , contre ce star-system artificiel, gavé d’artifices tout justes bons à vendre de la publicité. Il faut que tout y passe, les médias, le conspirationisme "Sound bites politicians u.f.o.s on the news think big", si à ce moment là on pouvait brûler un drapeau, ce serait bien celui de l’oncle Sam. Si on pouvait, mais nous sommes tous là, endormis par la même merde, par les mêmes  ordures. On en vient même à s’administrer les calmants pour encore plus de merde blanche. <br /><br />Et au final on retombe invisibles dans cette foule insipide, ou on rejoint l’armée, mais quelle armée ? l’armée des consommateurs, l’armée des enfants soldats, l’armée des banquiers, l’armée du star-system… l’armée qui impose ses règles, sa discipline. L’étendard est baissé, l’on se rendormira sur ce banc ou « Braindead » nous a oublié. Et à y réfléchir, elle est vraiment bonne, cette merde blanche….pardon, ce bruit blanc. <br /><br />God blesse, je sais pas quoi...<br />

merci pour ces explications, surtout pour braindead.<br />
dreamdead Il y a 15 ans

merci pour ces explications, surtout pour braindead.<br />

Y'a une suite ?  :bigsmile:
Sandy Il y a 15 ans

Y'a une suite ?  :bigsmile:

AnO, on attends la suite!!! :bigsmile:
FANOU Il y a 15 ans

AnO, on attends la suite!!! :bigsmile:

[u][b]Killing The lambs[/b][/u]<br /><br />Nous voilà partis pour la troisième piste du tricycle jaune, le nom n’en est que plus évocateur, la paix n’est pas au programme, pas encore. Je me permettrai d’oser dire que cette piste est la plus violente de l’album, vis-à-vis de l’autre, vis-à-vis de l’artiste qui avoue sans condition n’être qu’une illusion «[b] I'm a fake with blood on my hands »[/b]  et en avoir honte [b]« There's a part of me i don't wanna be got nothing left to lose ».[/b]  Mais cette illusion  est bien plus agréable que la réalité  [b]« 'Cause in war i found peace and in you i found me »[/b].  On ne peut qu’imaginer les coups de cutter sur son banc, afin d’effacer les déclarations d’amour d’un autre temps. Le voilà revenu à son origine, à ses haines, à sa tristesse. <br /><br />Ses pas aboutissent une fois de plus au bord d’un ravin, on va finir par y croire, que l’amour conduit au vide, à la chute. Nous pauvres agneaux qui nous prenons la main pour faire semblant d’y croire. On ne mérite pas son attention d’ailleurs, il préfèrera continuer seul son chemin vers le ravin, il a largement affaire avec lui-même, avec ses haines. C’est qu’il nous flouerait presque en s’excusant d’être un loup [b]« Je suis désolé de t'avoir blessé, bébé »[/b] mais bizarrement moi, je n’en crois pas un mot, il le montre trop ce besoin du  démon, jusqu'à en laisser sécher son sang sur ses mains.  Il se présente en parfait soldat du démon, encore une armée de plus à ajouter à la liste, l’armée du mal. La liste va être longue. <br /><br />Et le combat ne laissera pas vraiment la partie a tout ces agneaux, a tout ceux qui osent croire qu’en amour on est heureux,  a tout ceux qui sont ridicules lorsqu’ils se passent la bague au doigt. Et lui et ses semblables, sous couvert d’une inspiration divine, vont simplement fracasser la porte du paradis. Il est loin le temps ou le grand Bob frappait poliment à cette même porte n’osant pas tuer ses occupants. Maintenant c’est le tricycle jaune qu’on imagine  chevauché par notre soldat de haine, d’amertume, de rancœur, se présentant à la porte du Paradis pour massacrer les agneaux, pour nous massacrer nous. Et nous ne pouvons plaider que coupable, il nous aura assez prévenus que l’amour conduit à la mort, que de s’unir rend triste, qu’en ce monde  on se rit de ceux qui sont heureux… <br /><br />Je serai volontiers l’une de ses premières victimes, car j’y crois encore moi qu’on peut sauver cette étoile. <br />
an0nyme Il y a 15 ans

Killing The lambs<br /><br />Nous voilà partis pour la troisième piste du tricycle jaune, le nom n’en est que plus évocateur, la paix n’est pas au programme, pas encore. Je me permettrai d’oser dire que cette piste est la plus violente de l’album, vis-à-vis de l’autre, vis-à-vis de l’artiste qui avoue sans condition n’être qu’une illusion « I'm a fake with blood on my hands »  et en avoir honte « There's a part of me i don't wanna be got nothing left to lose ».  Mais cette illusion  est bien plus agréable que la réalité  « 'Cause in war i found peace and in you i found me ».  On ne peut qu’imaginer les coups de cutter sur son banc, afin d’effacer les déclarations d’amour d’un autre temps. Le voilà revenu à son origine, à ses haines, à sa tristesse. <br /><br />Ses pas aboutissent une fois de plus au bord d’un ravin, on va finir par y croire, que l’amour conduit au vide, à la chute. Nous pauvres agneaux qui nous prenons la main pour faire semblant d’y croire. On ne mérite pas son attention d’ailleurs, il préfèrera continuer seul son chemin vers le ravin, il a largement affaire avec lui-même, avec ses haines. C’est qu’il nous flouerait presque en s’excusant d’être un loup « Je suis désolé de t'avoir blessé, bébé » mais bizarrement moi, je n’en crois pas un mot, il le montre trop ce besoin du  démon, jusqu'à en laisser sécher son sang sur ses mains.  Il se présente en parfait soldat du démon, encore une armée de plus à ajouter à la liste, l’armée du mal. La liste va être longue. <br /><br />Et le combat ne laissera pas vraiment la partie a tout ces agneaux, a tout ceux qui osent croire qu’en amour on est heureux,  a tout ceux qui sont ridicules lorsqu’ils se passent la bague au doigt. Et lui et ses semblables, sous couvert d’une inspiration divine, vont simplement fracasser la porte du paradis. Il est loin le temps ou le grand Bob frappait poliment à cette même porte n’osant pas tuer ses occupants. Maintenant c’est le tricycle jaune qu’on imagine  chevauché par notre soldat de haine, d’amertume, de rancœur, se présentant à la porte du Paradis pour massacrer les agneaux, pour nous massacrer nous. Et nous ne pouvons plaider que coupable, il nous aura assez prévenus que l’amour conduit à la mort, que de s’unir rend triste, qu’en ce monde  on se rit de ceux qui sont heureux… <br /><br />Je serai volontiers l’une de ses premières victimes, car j’y crois encore moi qu’on peut sauver cette étoile. <br />

[u][b]Yellow Tricycle<br />[/b][/u]<br />La quatrième piste, le tricycle jaune, celui qui nous porte dans sa benne, car oui souvenez-vous, tous les tricycle ou Presque ont eu une benne. Et j’ai décidé que lui-ci en aurait une, et comme c’est moi qui vit cette musique,  il y aura plein de déchets dans cette benne. <br /><br />Le tricycle jaune, c’est les gens qui accompagnent l’artiste, c’est les petites étoiles sur la pochette, c’est les pointillés dans le champ de pylônes. C’est son seul ami d’ailleurs, c’est pas moi qui le dit, c’est lui. Il l’a assez dit qu’il ne vivait que par sa musique, qu’il jouait pour lui, et pas pour son public. Encore un artiste atteint d’un obscur syndrome du « je chante pour moi, je m’en fous de vous », ca fait mode,  mais pourtant celui-ci il nous ferait presque pitié, avec ses roues brisées. <br /><br />A tourner en rond, à aller de déceptions en déceptions.  Et à laisser des traces bleues sur ce gris ambiant, parce sur ce point je suis d’accord, le jaune et le bleu c’est certainement bien plus classe que le rouge et le noir. Rappelez vous le grand Léonard avec son imperméable Bleu, il puait la classe a cent kilomètres, le style. En fait, notre « Christ » a réussi à se détacher de sa croix, et il fuit inexorablement sur son tricycle, il a encore un clou enfoncé dans la paume, il saigne encore. Mais il tente la fuite sur son tricycle. De mon avis, il n’ira pas trop loin, puisqu’il a brisé ses roues et qu’il n’est pas capable de rouler seul, comme un grand. <br /><br />Il va tourner autour de sa colline, à contempler sa croix en pédalant, et en laissant des traces bleus un peu partout, mais à quoi bon ? Puisqu’il  finira de nouveau sur cette croix.<br /><br />Cette chanson c’est toute l’histoire, à tourner en rond sur un tricycle abîmé, à tourner en rond…<br />
an0nyme Il y a 15 ans

Yellow Tricycle<br /><br />La quatrième piste, le tricycle jaune, celui qui nous porte dans sa benne, car oui souvenez-vous, tous les tricycle ou Presque ont eu une benne. Et j’ai décidé que lui-ci en aurait une, et comme c’est moi qui vit cette musique,  il y aura plein de déchets dans cette benne. <br /><br />Le tricycle jaune, c’est les gens qui accompagnent l’artiste, c’est les petites étoiles sur la pochette, c’est les pointillés dans le champ de pylônes. C’est son seul ami d’ailleurs, c’est pas moi qui le dit, c’est lui. Il l’a assez dit qu’il ne vivait que par sa musique, qu’il jouait pour lui, et pas pour son public. Encore un artiste atteint d’un obscur syndrome du « je chante pour moi, je m’en fous de vous », ca fait mode,  mais pourtant celui-ci il nous ferait presque pitié, avec ses roues brisées. <br /><br />A tourner en rond, à aller de déceptions en déceptions.  Et à laisser des traces bleues sur ce gris ambiant, parce sur ce point je suis d’accord, le jaune et le bleu c’est certainement bien plus classe que le rouge et le noir. Rappelez vous le grand Léonard avec son imperméable Bleu, il puait la classe a cent kilomètres, le style. En fait, notre « Christ » a réussi à se détacher de sa croix, et il fuit inexorablement sur son tricycle, il a encore un clou enfoncé dans la paume, il saigne encore. Mais il tente la fuite sur son tricycle. De mon avis, il n’ira pas trop loin, puisqu’il a brisé ses roues et qu’il n’est pas capable de rouler seul, comme un grand. <br /><br />Il va tourner autour de sa colline, à contempler sa croix en pédalant, et en laissant des traces bleus un peu partout, mais à quoi bon ? Puisqu’il  finira de nouveau sur cette croix.<br /><br />Cette chanson c’est toute l’histoire, à tourner en rond sur un tricycle abîmé, à tourner en rond…<br />

An0nyme qui me met en émotion... C'est d'un rare !
Sandy Il y a 15 ans

An0nyme qui me met en émotion... C'est d'un rare !

une ritournelle étrange <br />on est d'accord<br /><br /><br />ça pue le tourne en rond <br />et trois album après on y était encore ;)
Atala Il y a 15 ans

une ritournelle étrange <br />on est d'accord<br /><br /><br />ça pue le tourne en rond <br />et trois album après on y était encore

C'est beau, vraiment, d'une simple beauté, mais au moins véridique.
Fajitas Il y a 15 ans

C'est beau, vraiment, d'une simple beauté, mais au moins véridique.

une nouvelle chanson sera passée en review ce soir, ou demain. oui je l'écoute encore et encore ce tricycle jaune, de la putain de bonne came pour mes neurones, un trip aux acides sous les étoiles.
an0nyme Il y a 15 ans

une nouvelle chanson sera passée en review ce soir, ou demain. oui je l'écoute encore et encore ce tricycle jaune, de la putain de bonne came pour mes neurones, un trip aux acides sous les étoiles.

J'aime beaucoup tes analyses ! Bravo ! <br /><br />Tiens, du coup, j'me le relance dans les oreilles ^^
Romz89 Il y a 15 ans

J'aime beaucoup tes analyses ! Bravo ! <br /><br />Tiens, du coup, j'me le relance dans les oreilles

[b][u]Your Leather Jacket[/u][/b]<br /><br /><br />Avez-vous vu, il fait beau, le soleil brille, ce doux soleil jaune. Pour la peine, je me débarasse de cette longue veste en cuir que l'autre m'a donné envie de porter. Je la reprendrai plus tard quand viendra la pluie, ou quand je serai en manque... Cette veste m'étouffait à vrai dire, là ou le célèbre imperméable bleu m'apaise, me donne envie de rêver, me donne envie de profiter à demi couvert d'une pluie douce, et d'attendre qu'elle me rende cette mèche de cheveux. Cette veste en cuir ne laisse rien transpirer, à part de la haine, du dégout, et encore de la rancœur. <br /><br />Cette veste qu'il veut trouer, percer pour voir autre chose que cette apparence opaque. Son amour pour elle l'en rendrait malade à s'en consumer, à finir mort dans le caniveau, comme un vulgaire mégot. Il a déjà bien commencé à se détruire en tout-cas, on en a encore les séquelles dans nos oreilles, sur les pistes précédentes, pardon sur les albums. Et allez je parie qu'on aura la piqure de rappel sur le prochain. Quoi? je m'avance, même pas...<br /><br />Le banc est trempé par cette pluie battante, violente, et la seule veste qui pourrait le protéger est trouée, de sa faute en plus. Ca lui apprendra à essayer de se protéger avec des habits de seconde, ou de troisième, ou de ... Oui enfin, ca lui apprendra de récupérer des habits dont même les emmaüs ne voudraient pas tellement ils ont été usés. <br /><br />Ce genre de veste usée par le temps, par la vie, par le dégout, par l'usure ca aurait pu faire une jolie chanson, ah mais c'en est une. même deux en fait, lui aussi il aurait fait une belle veste bien crade tiens....<br /><br /><br />
an0nyme Il y a 15 ans

Your Leather Jacket<br /><br /><br />Avez-vous vu, il fait beau, le soleil brille, ce doux soleil jaune. Pour la peine, je me débarasse de cette longue veste en cuir que l'autre m'a donné envie de porter. Je la reprendrai plus tard quand viendra la pluie, ou quand je serai en manque... Cette veste m'étouffait à vrai dire, là ou le célèbre imperméable bleu m'apaise, me donne envie de rêver, me donne envie de profiter à demi couvert d'une pluie douce, et d'attendre qu'elle me rende cette mèche de cheveux. Cette veste en cuir ne laisse rien transpirer, à part de la haine, du dégout, et encore de la rancœur. <br /><br />Cette veste qu'il veut trouer, percer pour voir autre chose que cette apparence opaque. Son amour pour elle l'en rendrait malade à s'en consumer, à finir mort dans le caniveau, comme un vulgaire mégot. Il a déjà bien commencé à se détruire en tout-cas, on en a encore les séquelles dans nos oreilles, sur les pistes précédentes, pardon sur les albums. Et allez je parie qu'on aura la piqure de rappel sur le prochain. Quoi? je m'avance, même pas...<br /><br />Le banc est trempé par cette pluie battante, violente, et la seule veste qui pourrait le protéger est trouée, de sa faute en plus. Ca lui apprendra à essayer de se protéger avec des habits de seconde, ou de troisième, ou de ... Oui enfin, ca lui apprendra de récupérer des habits dont même les emmaüs ne voudraient pas tellement ils ont été usés. <br /><br />Ce genre de veste usée par le temps, par la vie, par le dégout, par l'usure ca aurait pu faire une jolie chanson, ah mais c'en est une. même deux en fait, lui aussi il aurait fait une belle veste bien crade tiens....<br /><br /><br />