[i]Alors voilà mon premier texte qui enfonce des portes ouvertes. ça fait du bien parfois de dire des choses qui semblent évidente. Enfin, c'est un constat d'une période donnée..Je feuillète le "metro", le "20 minutes" les matins au boulot et voilà ce qui en ressort. J'ai appelé ce texte "Dieu pognon" car l'argent est pour moi, peut être, l'unique point commun entre tous les peuples sur cette planète. Il est partout. Hormis le vide, c'est la chose la plus présente dans nos vies.[/i] [u]Dieu pognon[/u] Un apéro géant Un ministre condamné Du nucléaire en Iran La guerre rôde sur les deux Corée Un abordage de flottille Insurrection en Thaïlande La Grèce en faillite Dans le ciel, un nuage de cendres ; Une coupe du monde La mort d'un officier Une Europe moribonde Les plages d'Amérique souillées. Des dettes colossales Une Afrique qui meurt Un euro au plus mal La Chine attend son heure. Fusillades à Paris Inondation au Brésil Dictature en Russie Giboulées en avril Des grèves pour les retraites Des luttes pour manger Et Haïti regrette Que la terre ait tremblé. Des morts pour du foot Des otages français Des valeurs qui s'encroûtent Un débat d'identité Des polémiques sur "youtube" Des chômeurs en fin de droit Des sirènes s'allument Des clochards meurent de froid. Une société à bout de souffle Un conflit mondial s'amorce Le ressentiment s'engouffre Dans la brèche de l'écorce Meurtrie par les dettes L'économie tient sur un fil Les armées s'apprêtent A entrer dans les villes. Sauvetage des banques Plan de rigueur Achat de nouveaux tanks Et de fusils mitrailleurs. La guerre couve Les ambassades se barricadent Les frontières s'ouvrent Et y'a le regard d'Amhadinejad On y voit la valse des blindés L'éclat des bombes défragmentées Des pays à feu et à sang La mort des peuples innocents. Les armées recrutent Offrent des emplois La morale chute Au niveau le plus bas. La presse cherche la liberté Les cerveaux veulent du vide Juste de quoi oublier L'atmosphère morbide. Pensée unique Emotion globalisée On s'épanouit grâce au fric A l'impression d'en posséder. Baisse du pouvoir d'achat Du niveau de culture On écoute le Dieu média On veut du rêve sur mesure. Le siècle nous échappe Créateurs et victimes d'un système Où le profit fout à la trappe Toutes les valeurs humaines. La monnaie comme religion Le bénéfice pour vertu Le Dieu unique, c'est le pognon Il est plus puissant que Jésus. La découverte s'éteint L'espèce reste sur ses acquis. Le calme semble loin Confondu dans l'oubli. Nos allures guidées par la peur Par les modes cycliques On est tous des consommateurs Des clients hypothétiques. On enterre la littérature Gloire aux best-sellers Marchons sur la bordure Entre le paradis et l'enfer. Exclusion de la différence On veut un pays homogène Les odeurs de la "vieille France" Se répandent comme la gangrène. La jeunesse anesthésiée Par ses rêves de conformismes Et sa triste réalité, Aveugle de trop d'égocentrisme. On est des salariés précaires Des nomades du marché, Avec des rêves de sédentaires D'oiseaux enfermés. Les vieux meurent en silence, Les jeunes se tuent sur la route, Nos âmes en déliquescence Sous le poids nos dos se voûtent. On croit pourtant à autre chose, A d'autres perspectives Une existence moins morose, L'espérance d'une autre rive...
Link de Nova Il y a 13 ans

Alors voilà mon premier texte qui enfonce des portes ouvertes. ça fait du bien parfois de dire des choses qui semblent évidente. Enfin, c'est un constat d'une période donnée..Je feuillète le "metro", le "20 minutes" les matins au boulot et voilà ce qui en ressort. J'ai appelé ce texte "Dieu pognon" car l'argent est pour moi, peut être, l'unique point commun entre tous les peuples sur cette planète. Il est partout. Hormis le vide, c'est la chose la plus présente dans nos vies.

Dieu pognon

Un apéro géant
Un ministre condamné
Du nucléaire en Iran
La guerre rôde sur les deux Corée
Un abordage de flottille
Insurrection en Thaïlande
La Grèce en faillite
Dans le ciel, un nuage de cendres ;
Une coupe du monde
La mort d'un officier
Une Europe moribonde
Les plages d'Amérique souillées.
Des dettes colossales
Une Afrique qui meurt
Un euro au plus mal
La Chine attend son heure.
Fusillades à Paris
Inondation au Brésil
Dictature en Russie
Giboulées en avril
Des grèves pour les retraites
Des luttes pour manger
Et Haïti regrette
Que la terre ait tremblé.
Des morts pour du foot
Des otages français
Des valeurs qui s'encroûtent
Un débat d'identité
Des polémiques sur "youtube"
Des chômeurs en fin de droit
Des sirènes s'allument
Des clochards meurent de froid.
Une société à bout de souffle
Un conflit mondial s'amorce
Le ressentiment s'engouffre
Dans la brèche de l'écorce
Meurtrie par les dettes
L'économie tient sur un fil
Les armées s'apprêtent
A entrer dans les villes.
Sauvetage des banques
Plan de rigueur
Achat de nouveaux tanks
Et de fusils mitrailleurs.
La guerre couve
Les ambassades se barricadent
Les frontières s'ouvrent
Et y'a le regard d'Amhadinejad
On y voit la valse des blindés
L'éclat des bombes défragmentées
Des pays à feu et à sang
La mort des peuples innocents.
Les armées recrutent
Offrent des emplois
La morale chute
Au niveau le plus bas.
La presse cherche la liberté
Les cerveaux veulent du vide
Juste de quoi oublier
L'atmosphère morbide.
Pensée unique
Emotion globalisée
On s'épanouit grâce au fric
A l'impression d'en posséder.
Baisse du pouvoir d'achat
Du niveau de culture
On écoute le Dieu média
On veut du rêve sur mesure.
Le siècle nous échappe
Créateurs et victimes d'un système
Où le profit fout à la trappe
Toutes les valeurs humaines.
La monnaie comme religion
Le bénéfice pour vertu
Le Dieu unique, c'est le pognon
Il est plus puissant que Jésus.
La découverte s'éteint
L'espèce reste sur ses acquis.
Le calme semble loin
Confondu dans l'oubli.
Nos allures guidées par la peur
Par les modes cycliques
On est tous des consommateurs
Des clients hypothétiques.
On enterre la littérature
Gloire aux best-sellers
Marchons sur la bordure
Entre le paradis et l'enfer.
Exclusion de la différence
On veut un pays homogène
Les odeurs de la "vieille France"
Se répandent comme la gangrène.
La jeunesse anesthésiée
Par ses rêves de conformismes
Et sa triste réalité,
Aveugle de trop d'égocentrisme.
On est des salariés précaires
Des nomades du marché,
Avec des rêves de sédentaires
D'oiseaux enfermés.
Les vieux meurent en silence,
Les jeunes se tuent sur la route,
Nos âmes en déliquescence
Sous le poids nos dos se voûtent.
On croit pourtant à autre chose,
A d'autres perspectives
Une existence moins morose,
L'espérance d'une autre rive...

Ouai ça résume bien la situation je trouve ! Champaaaaaaaagne !
pablo Il y a 13 ans

Ouai ça résume bien la situation je trouve ! Champaaaaaaaagne !

[i]Je publie le deuxième texte qui 'enfonce des portes ouvertes'. Intitulé "Pauvre Patrie", il dresse le portrait de ce triste pays que j'aime autant que je hais.[/i] [u]Pauvre Patrie[/u] Ma petite patrie, Européenne occidentale, Moteur de la CEE et enfin de l'UE. Elle a mal aujourd'hui, Pauvre patrie, Criblée de dettes, percée par les doutes, Elle oublie qui elle est, d'où elle vient, Et qui la peuple. Elle efface son histoire, ses heures les plus noires, Et ses époques glorieuses. Trente ans de croissance, Des pavés qu'on balance, Une libération heureuse, Des révolutions sociales, de la collaboration avec le mal. Putain de France, je l'aime tant autant que je la hais. Je suis un de ses enfants, je cherche à la comprendre, A anticiper sa trajectoire, ses mouvements. Mais ses roues sont voilées, sa république broie du noir, Ses idées sont bancales, ses villes sont sales, Des couleuvres on en avale ! On se noie sous le seuil de pauvreté ; A droite, à droite toute mon amiral, Elle ne sait aller qu'à droite. Pognon, cette France du pognon, Les ministres au grand journal Des valeurs ancestrales, Travail, famille, patrie, et sois heureux de bouffer chaque midi. Ma petite patrie qui renie ses avancées sociales et spirituelles, Elle a honte du siècle des lumières, de sa révolution industrielle. Putain d'Europe, putain de France, La France avec ses petites manies, Perforée de toutes parts, Plus aucune forme d'art, Paris capitale du pognon, de la télé et des soirées mondaines. Le peuple crie famine en province, Il crie dans les rues au printemps chaque année sans conséquence, Comme un affront que l'on rince, comme la honte que l'on porte, Un jour, le peuple viendra en cohorte, Sonner à la porte du pouvoir, Ma petite patrie retrouvera alors sa mémoire. Il faudra bien plus qu'une vague rose sans écume, A des élections intermédiaires. Voyez vous le ressentiment qui se consume. La haine des autres et celle de soi-même. Pauvre patrie, quel genre d'enfants as-tu engendré ? Ils vont tuer leur mère, ils vont détruire ce qu'ils ont construits. Leur propre échafaud, leur mort programmée. Le peuple te fabrique patrie, Il te fait vivre patrie, Et il te détruira pour former un empire patrie. Putain de bœufs qui n'existent qu'au milieu des rangs, Des gradés, des ordres, de la hiérarchie, des lignes droites Que l'on trace et que l'on suit en rampant du retraité à l'étudiant, Personne pour sortir de la route, pour imprégner les couches d'une salve de doutes. La lumière de la différence fait toujours du mal à cette obscure France. Pays de conscience, la patrie vit sur ses cendres, Elle a brûlé l'étendard, le drapeau tricolore, Ce symbole que l'on ressort lors d'un succès d'une équipe de sport. On a touché le fond, le fond des idées, le fond de commerce, le fond de cale. Génération de dettes, de devenir, d'avoir, de peut être, de grand emprunt national. Pas de visionnaire, d'hommes d'État, d'homme de bien ; Juste des carriéristes, des avocats, des publicitaires, des requins, A qui le peuple sert la main la veille des élections Avant d'aller mettre le petit bulletin. Pauvre patrie, pauvre élection, Pauvre patrie, pauvre abstention. Tu te noies dans l'oubli, tu censures, tu censures, mais jamais la connerie. Tu as troqué ton habit de raison pour celui de l'émotion. Impulsive, tu agis sur les coups de tête des dirigeants et du peuple affligeant d'absurdité et de non sens. C'est ça maintenant la France ? L'absurdité et le non sens ? Est-ce que c'est ça maintenant la France ? L'absurdité et le non sens ? c'est ça maintenant la France ? Pauvre patrie...
Link de Nova Il y a 13 ans

Je publie le deuxième texte qui 'enfonce des portes ouvertes'. Intitulé "Pauvre Patrie", il dresse le portrait de ce triste pays que j'aime autant que je hais.

Pauvre Patrie

Ma petite patrie, Européenne occidentale,
Moteur de la CEE et enfin de l'UE.
Elle a mal aujourd'hui, Pauvre patrie,
Criblée de dettes, percée par les doutes,
Elle oublie qui elle est, d'où elle vient,
Et qui la peuple.
Elle efface son histoire, ses heures les plus noires,
Et ses époques glorieuses. Trente ans de croissance,
Des pavés qu'on balance, Une libération heureuse,
Des révolutions sociales, de la collaboration avec le mal.
Putain de France, je l'aime tant autant que je la hais.
Je suis un de ses enfants, je cherche à la comprendre,
A anticiper sa trajectoire, ses mouvements.
Mais ses roues sont voilées, sa république broie du noir,
Ses idées sont bancales, ses villes sont sales,
Des couleuvres on en avale !
On se noie sous le seuil de pauvreté ;
A droite, à droite toute mon amiral,
Elle ne sait aller qu'à droite.
Pognon, cette France du pognon,
Les ministres au grand journal
Des valeurs ancestrales,
Travail, famille, patrie, et sois heureux de bouffer chaque
midi.
Ma petite patrie qui renie ses avancées sociales et
spirituelles,
Elle a honte du siècle des lumières, de sa révolution
industrielle.
Putain d'Europe, putain de France,
La France avec ses petites manies, Perforée de toutes parts,
Plus aucune forme d'art, Paris capitale du pognon, de la télé et
des soirées mondaines. Le peuple crie famine en province,
Il crie dans les rues au printemps chaque année sans
conséquence,
Comme un affront que l'on rince, comme la honte que l'on porte,
Un jour, le peuple viendra en cohorte, Sonner à la porte du
pouvoir,
Ma petite patrie retrouvera alors sa mémoire.
Il faudra bien plus qu'une vague rose sans écume,
A des élections intermédiaires.
Voyez vous le ressentiment qui se consume.
La haine des autres et celle de soi-même.
Pauvre patrie, quel genre d'enfants as-tu engendré ?
Ils vont tuer leur mère, ils vont détruire ce qu'ils ont
construits.
Leur propre échafaud, leur mort programmée.
Le peuple te fabrique patrie,
Il te fait vivre patrie,
Et il te détruira pour former un empire patrie.
Putain de bœufs qui n'existent qu'au milieu des rangs,
Des gradés, des ordres, de la hiérarchie, des lignes droites
Que l'on trace et que l'on suit en rampant du retraité à
l'étudiant,
Personne pour sortir de la route, pour imprégner les couches
d'une salve de doutes.
La lumière de la différence fait toujours du mal à cette obscure
France.
Pays de conscience, la patrie vit sur ses cendres,
Elle a brûlé l'étendard, le drapeau tricolore,
Ce symbole que l'on ressort lors d'un succès d'une équipe de
sport.
On a touché le fond, le fond des idées, le fond de commerce, le
fond de cale.
Génération de dettes, de devenir, d'avoir, de peut être, de
grand emprunt national.
Pas de visionnaire, d'hommes d'État, d'homme de bien ;
Juste des carriéristes, des avocats, des publicitaires, des
requins,
A qui le peuple sert la main la veille des élections
Avant d'aller mettre le petit bulletin.
Pauvre patrie, pauvre élection,
Pauvre patrie, pauvre abstention.
Tu te noies dans l'oubli, tu censures, tu censures, mais jamais
la connerie.
Tu as troqué ton habit de raison pour celui de l'émotion.
Impulsive, tu agis sur les coups de tête des dirigeants et du
peuple affligeant d'absurdité et de non sens.
C'est ça maintenant la France ?
L'absurdité et le non sens ?
Est-ce que c'est ça maintenant la France ?
L'absurdité et le non sens ?
c'est ça maintenant la France ?
Pauvre patrie...

[i]Troisième texte. Amer et rivière.[/i] [u]L'hymne[/u] Je me suis demandé si chanter la Marseillaise était une preuve de respect de son pays. Tous les beauf' de France, la masse médiocre et abrutie s'insurge de ne pas voir onze footeux ne pas chanter le chant national. Il crie au non-respect de la France, du drapeau, etc etc... Ceux-la même ignorent en grande majorité je suppose l'origine de la Marseillaise. L'auteur de ce texte. Ils ne connaissent que le 1er couplet, et très peu l'ont lu entièrement, c'est à dire les 6 couples plus le 7e celui dit "des enfants". Beaucoup ignorent aussi qu'elle a été adopté comme Hymne en 1795. Est-ce que c'est ça respecter son pays ? Beaucoup se sont abstenus lors des dernières élections. C'est respecter son pays ? Combien sont-ils à connaître l'histoire de la France sous ses grandes coutures ? Très peu... Et c'est ce peuple qui crie au respect du pays dans un élan patriotique ? Le peuple Français est un peuple de cons qui s'accrochent à des symboles de merde pour mieux cacher sa médiocrité. Une collègue me disait que l'équipe de foot de France lui faisait honte. Et pourtant, juste avant la rencontre contre l'Afrique du sud elle souhaitait la victoire de la France et que cette équipe soit championne du monde. Étrange... Être Français c'est savoir être fier dans la honte. Je crois.
Link de Nova Il y a 13 ans

Troisième texte. Amer et rivière.

L'hymne

Je me suis demandé si chanter la Marseillaise était une preuve de respect de son pays.
Tous les beauf' de France, la masse médiocre et abrutie s'insurge de ne pas voir onze footeux ne pas chanter le chant national. Il crie au non-respect de la France, du drapeau, etc etc...

Ceux-la même ignorent en grande majorité je suppose l'origine de la Marseillaise. L'auteur de ce texte. Ils ne connaissent que le 1er couplet, et très peu l'ont lu entièrement, c'est à dire les 6 couples plus le 7e celui dit "des enfants".
Beaucoup ignorent aussi qu'elle a été adopté comme Hymne en 1795. Est-ce que c'est ça respecter son pays ?

Beaucoup se sont abstenus lors des dernières élections. C'est respecter son pays ?

Combien sont-ils à connaître l'histoire de la France sous ses grandes coutures ? Très peu...

Et c'est ce peuple qui crie au respect du pays dans un élan patriotique ?
Le peuple Français est un peuple de cons qui s'accrochent à des symboles de merde pour mieux cacher sa médiocrité.
Une collègue me disait que l'équipe de foot de France lui faisait honte. Et pourtant, juste avant la rencontre contre l'Afrique du sud elle souhaitait la victoire de la France et que cette équipe soit championne du monde. Étrange...
Être Français c'est savoir être fier dans la honte. Je crois.

J'aime bien le premier texte, il donne le tournis et en cela il représente bien notre époque,je trouve. J'accroche au second aussi, mais moins au troisième.
Antigone Il y a 13 ans


J'aime bien le premier texte, il donne le tournis et en cela il représente bien notre époque,je trouve. J'accroche au second aussi, mais moins au troisième.

Le troisième texte, et principalement cette phrase "Le peuple Français est un peuple de cons qui s'accrochent à des symboles de merde pour mieux cacher sa médiocrité.", c'est précisément le genre de truc qui me donne presque envie d'adhérer au front national.
Saruman38 Il y a 13 ans

Le troisième texte, et principalement cette phrase "Le peuple Français est un peuple de cons qui s'accrochent à des symboles de merde pour mieux cacher sa médiocrité.", c'est précisément le genre de truc qui me donne presque envie d'adhérer au front national.

je vois pas trop le rappport avec une quelconque envie d'adherer au fn, mais je te rejoins sur le fait que cette phrase est une vaste connerie immature, faussement subversive, et pour le coup vraiment mediocre. ceci dit, en lisant l'ensemble des trois textes, il y a qd meme du bon dedans!
Maitre Kaio Il y a 13 ans

je vois pas trop le rappport avec une quelconque envie d'adherer au fn, mais je te rejoins sur le fait que cette phrase est une vaste connerie immature, faussement subversive, et pour le coup vraiment mediocre.

ceci dit, en lisant l'ensemble des trois textes, il y a qd meme du bon dedans!

Oui le troisième texte est excessif. Très, -trop- excessif. Il faut parfois se noyer dans l'excès pour redéfinir les contours, retrouver les bases. Cela dit, je ne vois pas le rapport non plus de l'adhésion au FN. Loin de moi cette idée, au contraire. C'est un texte qui tente de mettre en perspective.
Link de Nova Il y a 13 ans

Oui le troisième texte est excessif. Très, -trop- excessif.
Il faut parfois se noyer dans l'excès pour redéfinir les contours, retrouver les bases.

Cela dit, je ne vois pas le rapport non plus de l'adhésion au FN. Loin de moi cette idée, au contraire. C'est un texte qui tente de mettre en perspective.

On surfe sur la toile L'araignée c'est facebook C'est toute la merde publicitaire Les blogs virus de l'orthographe J'ai parfois envie de foutre Des agrafes sur mes paupières Parfois envie de prendre la route Vers une autre destinée Une planète sans humain Sans ma gueule, mon portrait. Je subis mon époque Comme un bœuf tire la remorque J'ai de la bouillie dans le ventre Un mélange d'amour enfoui Et de rage qui entre Et s'agglutine sur mes membranes Met un voile noir sur mon regard Rend ma peau aussi livide qu'un couloir d'hôpital. Putain on est pris Dans ce sable mouvant des technologies Dans les intérêts financiers des pays On est pris Dans l'importance du capital et des profits On est pris. Au lieu d'ouvrir les yeux De mettre en perspective Ce qu'on avait et ce qu'on nous a pris On va sur facebook Adhérer à des groupes S'insérer au milieu de la troupe Tout droit dans la crevasse Au centre de la place On se sent moins seul. On est pris jusqu'au cou Dans ce bourbier d'une époque tronquée Dynastie de l'image République du collage, de l'assemblage, Génération de la page ! On est pris Thérapie de groupe Antidépresseur à la louche Des séries américaines Des jeux débiles Sur toutes les chaines. On ne donne pas du rêve A la télévision On offre une illusion. J'ai mal à la livebox Besoin de désintox Des méga-octets dans la gueule Je me sens si seul. Si on pouvait refaire la scène Couper au montage cette décennie Cet Internet obscène Cet héritage de l'Allemagne Nazie. Tous fichés, rien ne se cache Y'a tant de larmes qui tâchent Nos joues irritées. Tous fichés, Formés dans le même moule Je me surprends à contempler Mes rêves qui coulent. Putain on est pris Du cinéma en screener De la musique sur emule Avec nos ordinateurs Ce sont les majors qu'on encule. Petite victoire dans une petite bataille Dans cette guerre du non vital Vois-tu les valeurs qui s'écaillent Sous l'autel du tout rentable ? Putain on est pris Dans ce sable mouvant des technologies Dans les intérêts financiers des pays On est pris Dans l'importance du capital et des profits On est pris.
Link de Nova Il y a 13 ans

On surfe sur la toile
L'araignée c'est facebook
C'est toute la merde publicitaire
Les blogs virus de l'orthographe
J'ai parfois envie de foutre
Des agrafes sur mes paupières
Parfois envie de prendre la route
Vers une autre destinée
Une planète sans humain
Sans ma gueule, mon portrait.
Je subis mon époque
Comme un bœuf tire la remorque
J'ai de la bouillie dans le ventre
Un mélange d'amour enfoui
Et de rage qui entre
Et s'agglutine sur mes membranes
Met un voile noir sur mon regard
Rend ma peau aussi livide qu'un couloir d'hôpital.
Putain on est pris
Dans ce sable mouvant des technologies
Dans les intérêts financiers des pays
On est pris
Dans l'importance du capital et des profits
On est pris.

Au lieu d'ouvrir les yeux
De mettre en perspective
Ce qu'on avait et ce qu'on nous a pris
On va sur facebook
Adhérer à des groupes
S'insérer au milieu de la troupe
Tout droit dans la crevasse
Au centre de la place
On se sent moins seul.
On est pris jusqu'au cou
Dans ce bourbier d'une époque tronquée
Dynastie de l'image
République du collage, de l'assemblage,
Génération de la page !
On est pris
Thérapie de groupe
Antidépresseur à la louche
Des séries américaines
Des jeux débiles
Sur toutes les chaines.
On ne donne pas du rêve
A la télévision
On offre une illusion.

J'ai mal à la livebox
Besoin de désintox
Des méga-octets dans la gueule
Je me sens si seul.
Si on pouvait refaire la scène
Couper au montage cette décennie
Cet Internet obscène
Cet héritage de l'Allemagne Nazie.
Tous fichés, rien ne se cache
Y'a tant de larmes qui tâchent
Nos joues irritées.
Tous fichés,
Formés dans le même moule
Je me surprends à contempler
Mes rêves qui coulent.

Putain on est pris

Du cinéma en screener
De la musique sur emule
Avec nos ordinateurs
Ce sont les majors qu'on encule.
Petite victoire dans une petite bataille
Dans cette guerre du non vital
Vois-tu les valeurs qui s'écaillent
Sous l'autel du tout rentable ?
Putain on est pris
Dans ce sable mouvant des technologies
Dans les intérêts financiers des pays
On est pris
Dans l'importance du capital et des profits
On est pris.