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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"]Ce sont les premières notes d'une mélodie, le temps d'une ambiance, l'introduction d'une vie nouvelle, la voix profondément ancrée dans l'écho des instants, ricochets ou grêles de lumière venus percer le silence. C'est l'instantanéité des mots que je te livre, c'est éloigné des quotidiens répétitifs et mornes des enlisements. Là, à mille lieux de chez moi, dans l'épicentre d'une secousse qui prend le corps de frissons inexplicables. C'est l'inconnu et ses mises au monde qui nous livre là cette magie des éternels recommencements. Tu sais, quand les séismes des émotions défilent le bas des ennuis et sortent le fil de son état de bobine, le déroulé des coutures de nos existences.[/quote] [quote="Churinga"]Le sens, laisse le te surprendre. Des cadeaux de surprises, de ce que je porte à ma bouche, quand mes lèvres embrassent, que l'air dans mes poumons tourbillonne, quand la fumée fait tousser la vieille machinerie que je deviens, je ne sais plus quoi livrer de mes humeurs à tes rétines. J'ai oublié de chercher et l'oubli est venu me chercher, comme un rappel à l'ordre, la délivrance d'un morceau de papier, premier permis d'être ici, première pierre de la partie commune de mes architectures. C'est une prière peut-être entendu par d'autres personnes, c'est l'âme qui papillonne dans les paroles de ses propres profondeurs. Les raisons sont ignorées comme l'impossible de chercher à percevoir de ses yeux l'érosion. Pas bâtie la maison encore ou le repaire de nos amours de pirateries, on a pas besoin de chapelle ici, tu sais l'amour n'en a pas besoin, c'est pour ça qu'on prie à ciel ouvert nous, que nos prières sont volatiles, volages a l'image des volutes qui nous prennent, même sous la pluie, c'est le tambour ou avec le coeur battant contre les vitres de nos immeubles quand on articule nos vagues d'océans, à se lancer sur les récifs de nos désirs. Ton étoile de rouille dans tes yeux, quand tu parles en me regardant, on dirait que tu es en train de l'émousser. C'est la tendresse que tu me tends, fusillé de balles douces me voici plombé et l'âme criblée, tu tamises et récoltes mes petites pierreries. C'est les galets d'une nouvelle plage en fondations, même si nous sommes deux à préférer le sable et traîner pieds nus.[/quote] [quote="Churinga"]Attablé aux vapeurs d'Orient. J'ai nos souvenirs ici, fantômes en déambulation, spectres obsessionnels ou compulsifs. Quand l'immatériel frôle le physique et réveille la fleur de notre peau, que les caresses brassent l'air entre nos magnétismes, quelle est cette électricité du vide ? Celle qui t'invite à danser, à rejoindre la course folle du néant et de l'éternité, battre du pied au pied d'un mur lointain sur le rythme de nos palpitations. J'ai la peur du déserteur, les aurevoirs sont toujours trop tôt, le passage dans les instants de l'ombre encore troublant, comme un retour à notre état non-né. J'étais mort ou vivant ou alors la vie ce n'est jamais ce que l'on croit et la mort avec non plus, c'est une promesse larvaire de pouvoir tendre, à l'accomplissement, vers des ailes d'ange éphémère, voués à l'éternité des peintures et des photographies que l'humanité toujours honorera. Faire de mon corps une œuvre d'art ou faire de l'art par mon corps, je préfère la sincérité des simultanés à ces mises en scènes préparées et refaites, quand l'instant nous livre l'origine du monde en tableaux, l'origine de la guerre. L'amour c'est tambour battant, j'ai entendu ça dans les échos de la ville Rose, l'âme au garde-à-vous prête à se tenir cambrée à l'appel de nos cœurs pacifiés. C'est l'éclos du large.[/quote] <3 Du grand churinga qui vise au coeur de la cible son lectorat, qui y parvient avec brio et magie. Toujours un plaisir de te lire, un pur moment de détente.
suffragettes AB Il y a 6 ans

Ce sont les premières notes d'une mélodie, le temps d'une ambiance, l'introduction d'une vie nouvelle, la voix profondément ancrée dans l'écho des instants, ricochets ou grêles de lumière venus percer le silence.

C'est l'instantanéité des mots que je te livre, c'est éloigné des quotidiens répétitifs et mornes des enlisements.
Là, à mille lieux de chez moi, dans l'épicentre d'une secousse qui prend le corps de frissons inexplicables.

C'est l'inconnu et ses mises au monde qui nous livre là cette magie des éternels recommencements.

Tu sais, quand les séismes des émotions défilent le bas des ennuis et sortent le fil de son état de bobine, le déroulé des coutures de nos existences.
@Churinga


Le sens, laisse le te surprendre.

Des cadeaux de surprises, de ce que je porte à ma bouche, quand mes lèvres embrassent, que l'air dans mes poumons tourbillonne, quand la fumée fait tousser la vieille machinerie que je deviens, je ne sais plus quoi livrer de mes humeurs à tes rétines.

J'ai oublié de chercher et l'oubli est venu me chercher, comme un rappel à l'ordre, la délivrance d'un morceau de papier, premier permis d'être ici, première pierre de la partie commune de mes architectures.

C'est une prière peut-être entendu par d'autres personnes, c'est l'âme qui papillonne dans les paroles de ses propres profondeurs.
Les raisons sont ignorées comme l'impossible de chercher à percevoir de ses yeux l'érosion.

Pas bâtie la maison encore ou le repaire de nos amours de pirateries, on a pas besoin de chapelle ici, tu sais l'amour n'en a pas besoin, c'est pour ça qu'on prie à ciel ouvert nous, que nos prières sont volatiles, volages a l'image des volutes qui nous prennent, même sous la pluie, c'est le tambour ou avec le coeur battant contre les vitres de nos immeubles quand on articule nos vagues d'océans, à se lancer sur les récifs de nos désirs.

Ton étoile de rouille dans tes yeux, quand tu parles en me regardant, on dirait que tu es en train de l'émousser. C'est la tendresse que tu me tends, fusillé de balles douces me voici plombé et l'âme criblée, tu tamises et récoltes mes petites pierreries.

C'est les galets d'une nouvelle plage en fondations, même si nous sommes deux à préférer le sable et traîner pieds nus.
@Churinga


Attablé aux vapeurs d'Orient.

J'ai nos souvenirs ici, fantômes en déambulation, spectres obsessionnels ou compulsifs.

Quand l'immatériel frôle le physique et réveille la fleur de notre peau, que les caresses brassent l'air entre nos magnétismes, quelle est cette électricité du vide ?

Celle qui t'invite à danser, à rejoindre la course folle du néant et de l'éternité, battre du pied au pied d'un mur lointain sur le rythme de nos palpitations.

J'ai la peur du déserteur, les aurevoirs sont toujours trop tôt, le passage dans les instants de l'ombre encore troublant, comme un retour à notre état non-né.

J'étais mort ou vivant ou alors la vie ce n'est jamais ce que l'on croit et la mort avec non plus, c'est une promesse larvaire de pouvoir tendre, à l'accomplissement, vers des ailes d'ange éphémère, voués à l'éternité des peintures et des photographies que l'humanité toujours honorera.

Faire de mon corps une œuvre d'art ou faire de l'art par mon corps, je préfère la sincérité des simultanés à ces mises en scènes préparées et refaites, quand l'instant nous livre l'origine du monde en tableaux, l'origine de la guerre.

L'amour c'est tambour battant, j'ai entendu ça dans les échos de la ville Rose, l'âme au garde-à-vous prête à se tenir cambrée à l'appel de nos cœurs pacifiés.

C'est l'éclos du large.
@Churinga


<3
Du grand churinga qui vise au coeur de la cible son lectorat, qui y parvient avec brio et magie. Toujours un plaisir de te lire, un pur moment de détente.

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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j'adore ça :)
musashi Il y a 6 ans

j'adore ça

[quote="Churinga"] Loup solitaire dans le bistrot de son esprit, il trinque à la santé des invisibles et au théâtre des illusions.[/quote] A ta santé l'éveillé ;)
Sémiramis Il y a 6 ans


Loup solitaire dans le bistrot de son esprit, il trinque à la santé des invisibles et au théâtre des illusions.
@Churinga

A ta santé l'éveillé

un petit tour devant le caveau en ce jour des morts :) et férié! Vive la grasse matinée! Meure le réveil aux aurores! Le temps d'émerger et de lire ou de relire en accommodant les restes, le temps de déposer des fleurs pour orner le marbre des écrits de plus en plus mémorables de l'homme sans mémoire, qui à cette heure-ci doit dormir comme un loir :) repose en paix Churinga
suffragettes AB Il y a 6 ans

un petit tour devant le caveau en ce jour des morts
et férié! Vive la grasse matinée! Meure le réveil aux aurores!
Le temps d'émerger et de lire
ou de relire en accommodant les restes,
le temps de déposer des fleurs pour orner le marbre des écrits de plus en plus mémorables de l'homme sans mémoire,
qui à cette heure-ci doit dormir comme un loir
repose en paix Churinga




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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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ça fait longtemps que j'ai pas fait de latin. c'est censé donner quoi? Erreur d'âme?
musashi Il y a 6 ans

ça fait longtemps que j'ai pas fait de latin. c'est censé donner quoi? Erreur d'âme?

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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AnonymeIl y a 6 ans

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A l'instar de ghérasim luca tu sembles chercher une femme hermétiquement ouverte churinga :) https://www.poemes.co/hermetiquement-ouverte.html
suffragettes AB Il y a 6 ans

A l'instar de ghérasim luca tu sembles chercher une femme hermétiquement ouverte churinga

https://www.poemes.co/hermetiquement-ouverte.html


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AnonymeIl y a 6 ans

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