J'ai été inspiré d'une adaptation en langue thaï de Châtillon-sur-Seine, dans laquelle je parle de Vang Vieng au Laos et de l'évolution de ce lieu depuis dix ans. Vang Vieng s'étend le long de la Nam Song dans un panorama magique de montagnes karstiques et vit essentiellement du tourisme mais aujourd’hui l’enchantement des bambous et des bungalows tenus par une famille qui vous accueille comme un des leurs a disparu, les rives de la Nam Song sont massacrées par les bétonneurs chinois, la montagne disparaît derrière les trop grands hôtels, le plastic traîne tout le long des sentiers et les chemins désormais goudronnés sont envahis par une armée de touristes coréens en buggy. Je sais qu’il y a du sacrilège dans cette publication mais je sais aussi avoir respecté l’esprit de l’original et je ne l’ai pas fait pour illustrer mes photos de vacances mais pour contribuer à mon humble niveau à l'alerte sur les dangers du tourisme de masse dans les pays dits "en développement" et qui semblent parfois "en destruction". Ma vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=936IhcWkYAg) est sous-titrée en anglais et voici la traduction mot-à-mot en français de mon texte thaï : Aujourd’hui déjà dix ans que j’ai vu la Nam Song La jungle enchanteresse, la montagne magique Au village de Vang Vieng, quand on allait, Dao Comme deux oiseaux revenant à leur nid Nous marchions ensemble comme un couple d’amants secrets Tu m’apprenais à aimer avec les mots du langage lao L’atmosphère était douce, respirait l’innocence Je reviens à l’époque des vacances et des études Mon cœur se souvient des odeurs de la saison des pluies Toi la fille des rizières, toi la sœur de la pluie De cette époque morte, où voyager c’était rencontrer l’authentique Toi la fille du Laos qui m’apprit à sourire Et qui faisait fondre mon cœur à me chanter des chansons maulam Les saveurs les plus exquises, que tu me faisais gouter Tu connaissais la nature, je me souviens, Dao Cueillant des champignons magiques sous notre bungalow Il y a tant de choses que j’aimerais te dire Tu as sauvé mon cœur Tu fis de ma vie des vacances Un voyage ensemble Il y a tant de choses que j’aimerais te dire Tu as éclairé ma vie Tu fis de ce voyage le plus beau Une vie vécue ensemble Aujourd’hui déjà dix ans que j’ai vu la Nam Song Les enfants pleins de vie sautant dans les vagues Au village de Vang Vieng, quand tu allais, Mani Jeter ton filet dans la rivière, pour y pêcher des rêves Faire connaître aux Falangs (étrangers) le bonheur en style Lao Partager avec eux l’ivresse du lao whisky Introduire de l’aventure au cœur du touriste Toi dont le cœur souffrait de la douleur de la solitude Toi qui n’avais de maître que l’esprit de la liberté Toi qui guidais ces gens sans conscience Qui vont jusqu’à Vang Vieng juste pour y faire du tubing Qui sont seulement capables d’être malpolis et bruyants Partout je n’entends rien d’autre que la musique falang Partout je vois la montagne cachée par les grands hôtels Où as-tu disparu, foyer de la paix éternelle Qui était le foyer de mon amour et d’un ami Il y a tant de choses que j’aimerais te dire Et si Vang Vieng pleure Sur la vie d’un innocent qui s’arrête Sur le froid qui glace les cœurs Il y a tant de choses que j’aimerais te dire Et que Vang Vieng pleure Sur la mort du bonheur Sur la mort des amis Si le petit bar de Mani est devenu un pub irlandais Si le village de Vang Vieng aujourd’hui n’est plus qu’une image Le chant du coq au matin et du gecko dans la nuit Me rappelle que j’ai rencontré le bonheur une fois Elle s’est mariée Dao avec un vieux falang Mani a coulé au fond d’un verre Et moi je suis assis seul, à regarder l’eau couler Essayant d’attraper mes souvenirs d’ici Si nos rêves sont partis et le business est roi Si la victoire appartient à la cupidité et au profit Sache bien que dans ce monde, si toujours l’argent gagne La richesse du cœur, ce n’est pas l’épargne La richesse c’est ce verre que tu m’as offert Cette nuit sombre et pluvieuse ou j’atteignis le village Ce village, Vang Vieng, c’est le pays des rêves C’est Mani et Dao qui chantent la chanson de mon cœur Quand nous marchions le long de la rivière Pour rêver éveillés et regarder les vagues danser A Vang Vieng, je me souviens des barques et des montagnes Je repense à Mani, je repense à Dao Quand nous marchions le long de la Nam Song Imaginant un futur pour nous deux A Vang Vieng, tu m’offrais le mode de vie lao Je repense à Mani, je repense à Dao A Vang Vieng, j’ai appris à aimer le peuple lao Je repense à Mani, je repense à Dao
Gecko des Pyrénées Il y a 5 ans

J'ai été inspiré d'une adaptation en langue thaï de Châtillon-sur-Seine, dans laquelle je parle de Vang Vieng au Laos et de l'évolution de ce lieu depuis dix ans. Vang Vieng s'étend le long de la Nam Song dans un panorama magique de montagnes karstiques et vit essentiellement du tourisme mais aujourd’hui l’enchantement des bambous et des bungalows tenus par une famille qui vous accueille comme un des leurs a disparu, les rives de la Nam Song sont massacrées par les bétonneurs chinois, la montagne disparaît derrière les trop grands hôtels, le plastic traîne tout le long des sentiers et les chemins désormais goudronnés sont envahis par une armée de touristes coréens en buggy.
Je sais qu’il y a du sacrilège dans cette publication mais je sais aussi avoir respecté l’esprit de l’original et je ne l’ai pas fait pour illustrer mes photos de vacances mais pour contribuer à mon humble niveau à l'alerte sur les dangers du tourisme de masse dans les pays dits "en développement" et qui semblent parfois "en destruction".

Ma vidéo (


https://www.youtube.com/watch?v=936IhcWkYAg) est sous-titrée en anglais et voici la traduction mot-à-mot en français de mon texte thaï :

Aujourd’hui déjà dix ans que j’ai vu la Nam Song
La jungle enchanteresse, la montagne magique
Au village de Vang Vieng, quand on allait, Dao
Comme deux oiseaux revenant à leur nid
Nous marchions ensemble comme un couple d’amants secrets
Tu m’apprenais à aimer avec les mots du langage lao
L’atmosphère était douce, respirait l’innocence
Je reviens à l’époque des vacances et des études
Mon cœur se souvient des odeurs de la saison des pluies
Toi la fille des rizières, toi la sœur de la pluie
De cette époque morte, où voyager c’était rencontrer l’authentique
Toi la fille du Laos qui m’apprit à sourire
Et qui faisait fondre mon cœur à me chanter des chansons maulam
Les saveurs les plus exquises, que tu me faisais gouter
Tu connaissais la nature, je me souviens, Dao
Cueillant des champignons magiques sous notre bungalow

Il y a tant de choses que j’aimerais te dire
Tu as sauvé mon cœur
Tu fis de ma vie des vacances
Un voyage ensemble
Il y a tant de choses que j’aimerais te dire
Tu as éclairé ma vie
Tu fis de ce voyage le plus beau
Une vie vécue ensemble

Aujourd’hui déjà dix ans que j’ai vu la Nam Song
Les enfants pleins de vie sautant dans les vagues
Au village de Vang Vieng, quand tu allais, Mani
Jeter ton filet dans la rivière, pour y pêcher des rêves
Faire connaître aux Falangs (étrangers) le bonheur en style Lao
Partager avec eux l’ivresse du lao whisky
Introduire de l’aventure au cœur du touriste
Toi dont le cœur souffrait de la douleur de la solitude
Toi qui n’avais de maître que l’esprit de la liberté
Toi qui guidais ces gens sans conscience
Qui vont jusqu’à Vang Vieng juste pour y faire du tubing
Qui sont seulement capables d’être malpolis et bruyants
Partout je n’entends rien d’autre que la musique falang
Partout je vois la montagne cachée par les grands hôtels
Où as-tu disparu, foyer de la paix éternelle
Qui était le foyer de mon amour et d’un ami

Il y a tant de choses que j’aimerais te dire
Et si Vang Vieng pleure
Sur la vie d’un innocent qui s’arrête
Sur le froid qui glace les cœurs
Il y a tant de choses que j’aimerais te dire
Et que Vang Vieng pleure
Sur la mort du bonheur
Sur la mort des amis

Si le petit bar de Mani est devenu un pub irlandais
Si le village de Vang Vieng aujourd’hui n’est plus qu’une image
Le chant du coq au matin et du gecko dans la nuit
Me rappelle que j’ai rencontré le bonheur une fois
Elle s’est mariée Dao avec un vieux falang
Mani a coulé au fond d’un verre
Et moi je suis assis seul, à regarder l’eau couler
Essayant d’attraper mes souvenirs d’ici
Si nos rêves sont partis et le business est roi
Si la victoire appartient à la cupidité et au profit
Sache bien que dans ce monde, si toujours l’argent gagne
La richesse du cœur, ce n’est pas l’épargne
La richesse c’est ce verre que tu m’as offert
Cette nuit sombre et pluvieuse ou j’atteignis le village
Ce village, Vang Vieng, c’est le pays des rêves
C’est Mani et Dao qui chantent la chanson de mon cœur

Quand nous marchions le long de la rivière
Pour rêver éveillés et regarder les vagues danser
A Vang Vieng, je me souviens des barques et des montagnes
Je repense à Mani, je repense à Dao
Quand nous marchions le long de la Nam Song
Imaginant un futur pour nous deux
A Vang Vieng, tu m’offrais le mode de vie lao
Je repense à Mani, je repense à Dao
A Vang Vieng, j’ai appris à aimer le peuple lao
Je repense à Mani, je repense à Dao