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Moi je suis vraiment sous l'emprise de "Amour criminel", je sais, je l'ai déjà ditCopieur.![]()
bah.. mon message a disparu hé !![]()
je disais moi aussi j'aime très beaucoup amour criminel pourquoi c'est plus là
Nan, c'est parce que j'ai délocalisé notre "partage en vrille" dans les Trollages. Et j'ai zappé de vous prévenir en MP. Désoléebah.. mon message a disparu hé !![]()
je disais moi aussi j'aime très beaucoup amour criminel pourquoi c'est plus là
Parce que très beaucoup c'est pas assez, t'es pas une vraie fan
Mais cette fois il y a quelque chose en plus : des paroles ridicules, indéfendable même au 100e degré. "moi je dis les moches en burqa et puis les bonnes en bikini". Même pour rire c'est vraiment minable. Presque tout l'album vole aussi bas.
En fait j’avais un doute dès le départ et, au fil des écoutes, je me suis dit de façon de plus en plus évidente « mais t’es con ma pauvre fille ! C’est évident que ce couple n’en n’est pas un ! » Et là, la suite de la cathédrale tient bien mieux la route. Déjà avec les films j’aurais dû m’en apercevoir. Ana apparait dans une image un peu vaporeuse, étrange, un univers clos, alors que Nathan on le voit dans un appart et une posture qui pourraient être ceux de n’importe lequel d’entre nous. Et tout l’album est bien l’histoire de la chute des 2 protagonistes mais chacun d’un côté de l’écran. Ana n’est que la diversion derrière l’écran (robot ou humaine ?), l’instrument de servitude volontaire de Nathan qui s’imagine une histoire avec elle devant son écran. Et, en même temps, n’y a-t-il pas une Ana réelle qu’il a rencontré en chair et en os (la caresse, la peau, l’âme… dans « Les guerres des mondes »)
Bon cet album est une vraie réussite. Pourquoi ? Je vais essayer de vous l'dire.
Déjà, j'ai jamais autant réfléchi en écoutant du Saez... Les textes sont hypers subtils et profonds, pleins d'anaphores et métaphores, rempli de double sens à double tranchants.
Au départ j'ai vraiment eu du mal à accrocher... Et pourtant j'arrive plus à décrocher désormais. Car plus j'écoute, et plus je m'immerge dans son univers, plus je le comprends, et plus je l'aime.
Je pense que cet album, "Humanité" est une sorte de prologue pour le suivant, "A dieu" qui comme son nom l'indique, sera sans aucun doute consacré de très près à la religion et à l'au-delà...
Une chose est sûre, c'est que "Humanité" sera le pont qui mène vers "A dieu", et que c'est non pas un triptyque qui nous attend, mais un diptyque, et ces deux nouveaux albums sont liés l'un à l'autre.
Et je pense donc qu'en attendant de pouvoir comprendre les aboutissants vers lesquels veut nous emmener Saez avec #humanité, il faudra attendre le prochain pour en saisir tout le sens. Celui-ci permet d'implanter le décors... à dieu.
#Humanité
https://www.youtube.com/watch?v=ma1ajdsHUT4&list=PLUbZrkvukttvg-L6JZj7qYQHAKURucmWG
Je pense qu'on peut (ou pas forcément) diviser cet album en 3 parties bien distinctes... Après peut-être que ce n'est pas vraiment le cas : mais ce qui est sûr c'est que l'album est très cohérent et que beaucoup de pistes se font des clins d'oeils les unes aux autres. Le thème et le background sont les mêmes à chaque chanson, la seule chose qui change vraiment, c'est le point de vue des personnages qu'interprète Saez. Là il y a vraiment tout un concept,vraiment bien travaillé. Chapeau.
ACTE 1 :
Bienvenue dans un futur des plus austères, où Saez confronte les origines de l'humanité telle qu'on la connait aujourd'hui, à telle qu'elle pourrait le devenir au fur et à mesure des évolutions technologiques. Ces 3 pistes nous plongent vraiment dans une sombre dystopie. Elles sont là pour planter le décor de #humanité et À Dieu.
1. Humanité
2. Les guerres des mondes
3. La mort
ACTE 2 :
Et c'est là que commence l'histoire de la fille sur la pochette, chaque chanson est un point de vue différent sur son histoire. (J'y consacrerais tout un paragraphe au prochain post).
4. J'envoie
5. P'tite pute
6. La belle au bois
7. Amour criminel
8. Elle aimait se faire liker
9. L'attentat
ACTE 3 :
Après "l'attentat" vient le sujet des religions. On peut aisément parier que cette partie de l'album servira à introduire l'album qui va suivre : À Dieu.
10. Burqa
11. Ma religieuse
__
Première piste.
Ça commence fort...
Une vision d'apocalypse se dessine. Projection dystopique d'un monde devenu sombre et immonde, où tout ce qu'il reste comme luminaire pour éclairer l'Humanité, n'est rien de plus que le flash photo d'un smartphone au fond d'une fabrique...
Des humains déshumanisés encerclés par la mort.
Et pourtant... Dans l'abîme surgit un semblant d'humanité, qui s'exprime au travers d'une tentative désespérée qu'on réponde enfin à son S.O.S... L'humanité envoie son selfie suicidaire comme une bouteille à la mer, puisque c'est la seule chose qu'il lui reste pour pouvoir s'en sortir.
Dans ce monde où le virtuel a été sacralisé pour servir l'argent, les rapports humains en deviennent tellement réduits que les curés sont remplacés par des drones, et les bébés n'apprennent plus à marcher... Et puis pourquoi pas ? A quoi bon ?
A l'horizon ne se dresse que déraison...
Un monde qui après les ravages du temps, après les guerres et les millénaires, ne laissa que des poussières d'étoiles et ses méandres sur la toile. Humanité apparaît comme un souvenir d'un temps futur ; ce jour où la lumière de nos écrans devint sacrée, elle fit alors place à la nuit et à l'obscurantisme... La mort est là, tu peux la voir dans le fond du miroir. Elle occupe dés à présent tout l'espace. Juste derrière la petite pute sur la photo. Tu pourrais croire qu'elle désire la mort, pourtant c'est La mort qui la pousse à l'acte.
Avant de parler musique, parlons de ce qui saute aux yeux, la couverture de cet album.
On pourrait se dire que Saez cherche simplement à toujours aller plus loin dans la provoc'. Après la pochette du caddie de J'accuse, et celle de la bible sur un cul en string pour Miami, le concept de vouloir mettre une biyatche en couv' d'album ne paraît pas très novateur au premier abord. Et pourtant, tout l'album s'articule autour de cette image...
Analysons l'image de couverture :
Sur cette couverture, on voit au centre une femme, à sa droite le sein nu et portant la croix autour du cou, en plein selfie suicidaire ; smartphone à gauche dans une main et pistolet à droite dans l'autre, elle prend sa photo face à un miroir, enfermée seule dans une pièce sans lumière, si ce n'est celle qui semble rayonner tout autour de son téléphone, du côté droit de l'image.
Maintenant je vais essayer de l'interpréter.
Déjà ce qui m'interpelle quand je vois cette image, c'est qu'elle est très sombre. Le fond noir saute aux yeux. Cette femme qui au premier abord, a des (faux) airs de pute. (blouson cuir, sein nu, fausse blonde ?) Ce qui m'attire l'oeil aussi, c'est cet étrange reflet du revolver qu'on peut voir juste à gauche, et qui nous indique de par ce fait qu'elle fait face à un miroir et que c'est bien elle qui a pris la photo...
"Miroir dis-moi mon beau miroir, est-ce que j'suis belle dans l'accessoire ?"
L'image est divisible en 2 parties.
Si on regarde uniquement à gauche, il semble qu'elle veuille simplement se tuer. Pourtant, quand on regarde l'image dans son ensemble, c'est un tout autre sens qui s'en dégage. (et ça s'applique aussi pour les chansons sur l'album)
Son téléphone est la seule source de lumière (la lumière symbolise le ciel, les cieux, le paradis, ou ce qui est sacré)
Du côté droit de l'image, on peut voir qu'elle réunit à la fois, le sein nu (l'idée de Marianne, symbole de la liberté) le crucifix (la foi, l'espoir, les origines) et le téléphone (le virtuel, l'avenir) qui est sa seule source de lumière (lumière = ciel, paradis, le sacré) au sein de cette pièce obscure et noire comme la mort.
Autre détail peut-être anodin, ses cheveux aux racines sont bruns, et ses mèches très blondes, ce qui peut vouloir dire par mal de chose. Ce n'est pas la première fois que Saez nous parle de "fausse blonde" (putains vous m'aurez plus)
Donc, on peut en déduire qu'elle utilise tout ce qu'il lui reste d'espoir et de liberté pour pouvoir exprimer son désespoir. De l'espoir de désespéré... Première contradiction !
Elle mélange également ce qui est sensé être pudique (sa religion) avec ce qui ne l'est pas (sa nudité).
Deuxième contradiction.
Par ailleurs, pourquoi se prendre en selfie au moment de mourir ? Si ce n'est pour la poster et vouloir faire réagir ?
"Au gré des névro-narcissiques, j'fais ma photo dans la fabrique"
J'envoie
On pourrait croire que c'est elle la névrosée (le gun sur la tempe) et narcissique (selfie) mais si elle va se suicider dans la "fabrique aux accessoires" c'est peut-être parce qu'elle ne veut pas passer inaperçue, et qu'elle veut attirer le regard sur son geste. Elle se prend sa photo parce qu'elle veut illustrer le symptôme de son monde devenu malade du superficiel, et où toute source de lumière est virtuelle, ne nous laissant qu'une réalité assujettie au néant.
Le fait qu'elle porte une croix est loin d'être anodin... Si on fait le parallèle avec tout ce qu'il y a autour, on comprend que les paradis artificiels et virtuels, sont devenus légion, et érigés au même rang que ce qui est sacré. Au même titre que les religions, qui sont présentes depuis l'origine de l'humanité. Et qui ont survécu malgré les millénaires et toutes les guerres des mondes. La religion a survécu parce que la mort, et que le fait de ne pas savoir ce qu'il y a après, pousse l'humain à croire en toute sorte de chose pour se rassurer dans son existence.
La mort est juste dans ton dos. La vois-tu dans ton miroir ? Comme une ombre.
On ne peut s'en détacher... Et si vous lui courez après, elle vous rattrapera toujours.
Lorsque l'humain s'égare trop longtemps au sein de quelque évasion artificielle, il finir par en oublier de vivre. Jusqu'à ce que la mort vienne vous prendre par surprise, surgissant de l'obscurité pour vous emmener voir la lumière de plus près.
Donc la fille sur cette image si elle continue à croire en dieu, c'est parce que quelque part, la mort l'oppresse et elle a peur de mourir. Elle est tenue en laisse par sa croix, mais son téléphone encore plus. Elle est partagée entre l'envie de mourir et son besoin de reconnaissance. Elle a sûrement l'intention de la poster sur son réseau social préféré, pour voir si cela peut encore faire réagir quelqu'un. Peut-être qu'elle pense que sa photo va être supprimée quoi qu'il arrive, et que donc tant qu'à faire, ça ne sert à rien de cacher son sein. Si tout ce qu'il lui reste de liberté, c'est poster un selfie, alors elle le fera comme Marianne, le sein à l'air comme seule liberté face au virtuel qui lui a pris le relais des religions.
Elle lance son appel détresse... Elle "envoie" son S.O.S.
...Et alors, elle devient le nouveau visage qui représente l'humanité.
A la fin de la première piste, on peut entendre Saez dire cette phrase : "Toute l'humanité répond à dieu (adieu ?)"
L'écho et la réverb font que la phrase n'est pas très claire à l'oreille. Comme si cette voix sortait du néant et que Saez venait nous la chuchoter à l'oreille en la répétant comme un mantra. En tout cas ça confirme bien ce que je disais plus haut, cet album et bel et bien le prologue de A dieu. Qu'en pensez-vous ?
Sur cet album, Saez s'amuse avec nos perceptions et jongle entre différentes perspectives. Il y a beaucoup de jeux de mots et de sens cachés qui sont sujets à l'interprétation de tout un chacun.
Bref je vais m'arrêter là pour l'instant, je sens qu'il y a encore beaucoup de choses à dire![]()
Donc je vais continuer à l'écouter et à m'en imprégner. Je reviendrai plus tard pour analyser les textes de chaque chanson et voir l'avis de chacun sur cet album de Saez assez extraordinaire et que je trouve de mieux en mieux à chaque écoute...
Si les 3 premiers morceaux m'ont fait espérer un regain de créativité innatendu, la suite, incohérente au possible, est d'une médiocrité abyssale. #(auto)plagiat, #2accords #tjrlamêmerengaine. Sans cynisme, j'en suis quasiment arrivé à un point où je me demande si Saez n'est qu'une seule et même personne. Comment le même mec peut-il écrire un chef d'œuvre (pour les textes) comme "On meurt de toi" ou "Killing the Lambs" (pour la zik) et accoucher de daubes atomiques comme "Elle aimait se faire liker", "J'envoie", "Burqa". Ou peut être que l'ego démesuré du garçon, l'empêche de se dire "tiens ça c'est de la merde", du coup il garde tout et nous l'inflige. J'ai réellement été gêné à de nombreuses reprises en écoutant cette album...
Moi je suis vraiment sous l'emprise de "Amour criminel", je sais, je l'ai déjà ditCopieur.![]()
J'l'ai dit en prem's enfin je crois, c'est ma chanson à moi.
Ou peut être que l'ego démesuré du garçon, l'empêche de se dire "tiens ça c'est de la merde", du coup il garde tout et nous l'inflige. J'ai réellement été gêné à de nombreuses reprises en écoutant cette album...
viper82Ha bien vu, il y a peut-être une histoire à creuser. En tout cas, les contes de fées, ça l'inspire
dis t'as pensé à Alice? celle de Wonderland?
“Why,” she cried out loud, “this house is made entirely of mirrors.” She could see herself reflected in its walls.