Je pense que la dépression et le suicide ne sont pas des maux spécifiques à l'Occident, mais qu'ils sont plus assumés, identifiés et soignés en Occident. En Afrique, en Asie, on ne va pas assumer son mal-être, mais celui-ci pas plus s'exprimer par le corps car il sera contenu (migraine, douleurs, développement de maladie...). Et puis n'oublions pas qu'ils sont plutôt qualifiés de "fous" dans ces continents, et soit gardés dans les familles, soit laissés dans la rue (d'où les fous qui èrent dans les rues, et qu'on pense possédés), ou placés dans des institutions religieuses. Je pense que seul le traitement diffère, mais pas le mal foncièrement.<br />Après il est vrai que le contexte dans lequel nous vivons joue un rôle. Donc une société dans laquelle on perd ses repères, où ce que l'on fait au quotidien (job) ne relève pas de besoins primaires (manger, santé...), je crois que la dépression gagne plus facilement. Le terrain doit être plus propice. <br /><br />Idem, pour mon emportement, je m'excuse. Chacun a effectivement le droit d'user des mots comme il l'entend, et de s'exprimer selon son angle de vue.<br />
lando Il y a 15 ans

Je pense que la dépression et le suicide ne sont pas des maux spécifiques à l'Occident, mais qu'ils sont plus assumés, identifiés et soignés en Occident. En Afrique, en Asie, on ne va pas assumer son mal-être, mais celui-ci pas plus s'exprimer par le corps car il sera contenu (migraine, douleurs, développement de maladie...). Et puis n'oublions pas qu'ils sont plutôt qualifiés de "fous" dans ces continents, et soit gardés dans les familles, soit laissés dans la rue (d'où les fous qui èrent dans les rues, et qu'on pense possédés), ou placés dans des institutions religieuses. Je pense que seul le traitement diffère, mais pas le mal foncièrement.<br />Après il est vrai que le contexte dans lequel nous vivons joue un rôle. Donc une société dans laquelle on perd ses repères, où ce que l'on fait au quotidien (job) ne relève pas de besoins primaires (manger, santé...), je crois que la dépression gagne plus facilement. Le terrain doit être plus propice. <br /><br />Idem, pour mon emportement, je m'excuse. Chacun a effectivement le droit d'user des mots comme il l'entend, et de s'exprimer selon son angle de vue.<br />

[quote author=Blat link=topic=779.msg95563#msg95563 date=1232912172]<br />mwé, j'm'exprime mal, j'vais donc m'arreter là pour ce topic, et tant pis si j'me suis pas fait comprendre.<br />[/quote]<br />depuis le debut c'est qu'une suite d'incompréhension. c'est un dialogue de sourd.
Maitre Kaio Il y a 15 ans

[quote author=Blat link=topic=779.msg95563#msg95563 date=1232912172]<br />mwé, j'm'exprime mal, j'vais donc m'arreter là pour ce topic, et tant pis si j'me suis pas fait comprendre.<br />[/quote]<br />depuis le debut c'est qu'une suite d'incompréhension. c'est un dialogue de sourd.

[quote author=Maitre Kaio link=topic=779.msg95567#msg95567 date=1232914547]<br />depuis le debut c'est qu'une suite d'incompréhension. c'est un dialogue de sourd.[/quote]<br />ouep... sujet trop sensible... y'a ceux qui sont trop loin du sujet pour arriver à bien se faire comprendre, et ceux qui en sont trop proche pour arriver à prendre un minimum de recul sur ce qui est dit...
blat Il y a 15 ans

[quote author=Maitre Kaio link=topic=779.msg95567#msg95567 date=1232914547]<br />depuis le debut c'est qu'une suite d'incompréhension. c'est un dialogue de sourd.[/quote]<br />ouep... sujet trop sensible... y'a ceux qui sont trop loin du sujet pour arriver à bien se faire comprendre, et ceux qui en sont trop proche pour arriver à prendre un minimum de recul sur ce qui est dit...

je me permet de repondre a ce sujet car il me touche personnellement.<br />je suis d'accord avec la réponse de<br />Raph  <br />Citation Le suicide <br />« Répondre #7 le: 06 Mars 2006, 12:51:54 » <br /><br />le suicide n'est ni un acte égoiste, ni un manque de courage à affronter l'avenir.<br />certaines personnes peuvent penser que jamais le suicide ne sera un jour dans leur pensées, et puis du jour au lendemain y tomber.<br />On ne peut pas savoir à l'avance comment on va réagir à certaines souffrances que l'on peut éprouver.<br />le suicide est l'aboutissement d'un mal être profond, un déchirement, une desesperance total, l'aboutissement d'une depression profonde ou s'ajoute des idées noires.<br />ça peut être aussi une haine que l'on ressent en soi pour des choses personnelles qui nous sont arrivées dans notre enfance et qui nous reviennent en memoire.<br />ces personnes ne peuvent en parler à personne, gardent tout en eux et font croire qu'elles sont fortes jusqu'au jour ou leur fortesse devient fragile comme du cristal et s'ecroule.<br />ce n'est pas un acte égoiste ou un manque de courage.<br />il faut passer par des etapes de souffrances intenses pour comprendre ce que c'est.<br />On ne peut pas juger, tant qu'on est pas passé par là. <br /><br /><br /><br />
Ange du crepuscule Il y a 15 ans

je me permet de repondre a ce sujet car il me touche personnellement.<br />je suis d'accord avec la réponse de<br />Raph  <br />Citation Le suicide <br />« Répondre #7 le: 06 Mars 2006, 12:51:54 » <br /><br />le suicide n'est ni un acte égoiste, ni un manque de courage à affronter l'avenir.<br />certaines personnes peuvent penser que jamais le suicide ne sera un jour dans leur pensées, et puis du jour au lendemain y tomber.<br />On ne peut pas savoir à l'avance comment on va réagir à certaines souffrances que l'on peut éprouver.<br />le suicide est l'aboutissement d'un mal être profond, un déchirement, une desesperance total, l'aboutissement d'une depression profonde ou s'ajoute des idées noires.<br />ça peut être aussi une haine que l'on ressent en soi pour des choses personnelles qui nous sont arrivées dans notre enfance et qui nous reviennent en memoire.<br />ces personnes ne peuvent en parler à personne, gardent tout en eux et font croire qu'elles sont fortes jusqu'au jour ou leur fortesse devient fragile comme du cristal et s'ecroule.<br />ce n'est pas un acte égoiste ou un manque de courage.<br />il faut passer par des etapes de souffrances intenses pour comprendre ce que c'est.<br />On ne peut pas juger, tant qu'on est pas passé par là. <br /><br /><br /><br />

[quote author=Ange du crepuscule link=topic=779.msg103025#msg103025 date=1238511190]<br />je me permet de repondre a ce sujet car il me touche personnellement.<br />je suis d'accord avec la réponse de<br />Raph   <br />Citation Le suicide <br />« Répondre #7 le: 06 Mars 2006, 12:51:54 » <br /><br />le suicide n'est ni un acte égoiste, ni un manque de courage à affronter l'avenir.<br />certaines personnes peuvent penser que jamais le suicide ne sera un jour dans leur pensées, et puis du jour au lendemain y tomber.<br />On ne peut pas savoir à l'avance comment on va réagir à certaines souffrances que l'on peut éprouver.<br />le suicide est l'aboutissement d'un mal être profond, un déchirement, une desesperance total, l'aboutissement d'une depression profonde ou s'ajoute des idées noires.<br />ça peut être aussi une haine que l'on ressent en soi pour des choses personnelles qui nous sont arrivées dans notre enfance et qui nous reviennent en memoire.<br />ces personnes ne peuvent en parler à personne, gardent tout en eux et font croire qu'elles sont fortes jusqu'au jour ou leur fortesse devient fragile comme du cristal et s'ecroule.<br />ce n'est pas un acte égoiste ou un manque de courage.<br />il faut passer par des etapes de souffrances intenses pour comprendre ce que c'est.<br />On ne peut pas juger, tant qu'on est pas passé par là. <br /><br /><br />[/quote]<br /><br />Tout à fait d'accord.
AnonymeIl y a 15 ans

[quote author=Ange du crepuscule link=topic=779.msg103025#msg103025 date=1238511190]<br />je me permet de repondre a ce sujet car il me touche personnellement.<br />je suis d'accord avec la réponse de<br />Raph   <br />Citation Le suicide <br />« Répondre #7 le: 06 Mars 2006, 12:51:54 » <br /><br />le suicide n'est ni un acte égoiste, ni un manque de courage à affronter l'avenir.<br />certaines personnes peuvent penser que jamais le suicide ne sera un jour dans leur pensées, et puis du jour au lendemain y tomber.<br />On ne peut pas savoir à l'avance comment on va réagir à certaines souffrances que l'on peut éprouver.<br />le suicide est l'aboutissement d'un mal être profond, un déchirement, une desesperance total, l'aboutissement d'une depression profonde ou s'ajoute des idées noires.<br />ça peut être aussi une haine que l'on ressent en soi pour des choses personnelles qui nous sont arrivées dans notre enfance et qui nous reviennent en memoire.<br />ces personnes ne peuvent en parler à personne, gardent tout en eux et font croire qu'elles sont fortes jusqu'au jour ou leur fortesse devient fragile comme du cristal et s'ecroule.<br />ce n'est pas un acte égoiste ou un manque de courage.<br />il faut passer par des etapes de souffrances intenses pour comprendre ce que c'est.<br />On ne peut pas juger, tant qu'on est pas passé par là. <br /><br /><br />[/quote]<br /><br />Tout à fait d'accord.

ok, donc elle est d'accord, et tu es d'accord avec le fait qu'elle soit d'accord...<br /><br />j'ai rien contre le deterrage de topic, mais svp on est dans l'espace débat, tentez quelque chose de plus constructif qu'un "+1"
blat adminIl y a 15 ans

ok, donc elle est d'accord, et tu es d'accord avec le fait qu'elle soit d'accord...<br /><br />j'ai rien contre le deterrage de topic, mais svp on est dans l'espace débat, tentez quelque chose de plus constructif qu'un "+1"

Avant de poster, j'avoue j'ai pas lu toutes les pages du topic ... <br /><br />En fet on parle plus de ceux qui ont "réussi" leur tentative de suicide ... Et les autres ?<br /><br />Quelle est l'état d'esprit de la personne qui, la veille, prépare lettres d'adieux et tout le tralala qui va avec et se prépare psychologiquement que demain il se réveillera bien ailleurs ... Et puis non c'était pas la lumière de l'au-delà mais juste celle de l'hospice ...<br /><br />Cette personne la , qui s'est carrément "confessé" dans la lettre qu'elle a surement laissé à ces proches et qui se réveille le lendemain sans même réussir à aller la ou elle voulait être ... comment arrivera t'elle à regarder en face les personnes à qui elle a adressé la lettre  . On me parlera de suivi , certes c'est possible<br /><br />mais n'est elle pas déja "morte" en se confessant ou mettant toute sa douleur sur ce morceau de papier ?
Simo Il y a 15 ans

Avant de poster, j'avoue j'ai pas lu toutes les pages du topic ... <br /><br />En fet on parle plus de ceux qui ont "réussi" leur tentative de suicide ... Et les autres ?<br /><br />Quelle est l'état d'esprit de la personne qui, la veille, prépare lettres d'adieux et tout le tralala qui va avec et se prépare psychologiquement que demain il se réveillera bien ailleurs ... Et puis non c'était pas la lumière de l'au-delà mais juste celle de l'hospice ...<br /><br />Cette personne la , qui s'est carrément "confessé" dans la lettre qu'elle a surement laissé à ces proches et qui se réveille le lendemain sans même réussir à aller la ou elle voulait être ... comment arrivera t'elle à regarder en face les personnes à qui elle a adressé la lettre  . On me parlera de suivi , certes c'est possible<br /><br />mais n'est elle pas déja "morte" en se confessant ou mettant toute sa douleur sur ce morceau de papier ?

Merci Neotesco<br />y'en a quand ils vont mal ils boivent de l'alcool, ils fument, se drogue.....Moi quand ça va pas j'ecoute Damien Saez : il est un "remède à ma tristesse", il est ma source de vie.<br />bonne journée et merci aux administrateurs pour tous ce qu'ils font  :blackheart:
Ange du crepuscule Il y a 15 ans

Merci Neotesco<br />y'en a quand ils vont mal ils boivent de l'alcool, ils fument, se drogue.....Moi quand ça va pas j'ecoute Damien Saez : il est un "remède à ma tristesse", il est ma source de vie.<br />bonne journée et merci aux administrateurs pour tous ce qu'ils font  :blackheart:

Neotesco, je comprends que tu ais envie de parler de ton problème (ce qui est très courageux) parce que ça soulage énormément. Le soucis, c'est que ce n'est pas le genre de chose à exprimer sur un forum si le but est de trouver de l'aide, parce que quelqu'un qui n'a jamais été dépressif ne peut pas comprendre (et en plus chaque dépressif a ses propres problèmes). La seule aide constructive que tu puisses trouver, c'est auprès d'un psychiatre, même si la démarche de faire le premier pas est très difficile. C'est un PROFESSIONNEL qui saura t'aider en te comprenant et en te guidant sur la bonne voie. Certes, le chemin est parfois très très long, mais en y réfléchissant bien, quand tu vois les gens autour de toi qui  sont heureux, il arrive à un moment de ta psychanalyse où tu réussis à te dire "si eux y arrivent, c'est que quelque part la vie doit valoir la peine d'être vécue". Je sais, c'est facile à dire, mais accroche-toi. Et bon courage.
FANOU Il y a 15 ans

Neotesco, je comprends que tu ais envie de parler de ton problème (ce qui est très courageux) parce que ça soulage énormément. Le soucis, c'est que ce n'est pas le genre de chose à exprimer sur un forum si le but est de trouver de l'aide, parce que quelqu'un qui n'a jamais été dépressif ne peut pas comprendre (et en plus chaque dépressif a ses propres problèmes). La seule aide constructive que tu puisses trouver, c'est auprès d'un psychiatre, même si la démarche de faire le premier pas est très difficile. C'est un PROFESSIONNEL qui saura t'aider en te comprenant et en te guidant sur la bonne voie. Certes, le chemin est parfois très très long, mais en y réfléchissant bien, quand tu vois les gens autour de toi qui  sont heureux, il arrive à un moment de ta psychanalyse où tu réussis à te dire "si eux y arrivent, c'est que quelque part la vie doit valoir la peine d'être vécue". Je sais, c'est facile à dire, mais accroche-toi. Et bon courage.

psychiatre = ne fait pas de psychanalyse.. je tenais à préciser<br /><br />et je ne pense pas qu'il faille être dépressif pour penser au suicide. Je pense qu'il doit y avoir des personnes tout à fait... "saines" (pour ne pas dire malades, vu que la dépression est une maladie) qui passent à l'acte. m'enfin, ceci est une opinion comme une autre
celiate Il y a 15 ans

psychiatre = ne fait pas de psychanalyse.. je tenais à préciser<br /><br />et je ne pense pas qu'il faille être dépressif pour penser au suicide. Je pense qu'il doit y avoir des personnes tout à fait... "saines" (pour ne pas dire malades, vu que la dépression est une maladie) qui passent à l'acte. m'enfin, ceci est une opinion comme une autre

Je me suis trompée, je voulais dire psychothérapie(encore un problème de langage!).Ce que je voulais dire c'est que le mieux (je pense) est de s'adresser à un professionnel de santé et qu'une psychothérapie peut beaucoup aider dans la recherche du "pourquoi du mal-être". Après, je ne connais pas Néotesco, mais vu ses propos il m'a bien l'air atteint de dépression. Mais là encore, je ne suis pas médecin.
FANOU Il y a 15 ans

Je me suis trompée, je voulais dire psychothérapie(encore un problème de langage!).Ce que je voulais dire c'est que le mieux (je pense) est de s'adresser à un professionnel de santé et qu'une psychothérapie peut beaucoup aider dans la recherche du "pourquoi du mal-être". Après, je ne connais pas Néotesco, mais vu ses propos il m'a bien l'air atteint de dépression. Mais là encore, je ne suis pas médecin.

petite précison sémantique pour la suite du débat...<br />(merci d'me corriger si j'fais des erreurs  :grimace: )<br /><br />psychiatre : c'est un médecin, il peut prescrire des médicaments style anti dépresseurs. C'est assez utile quand le mal être est tellement profond que le patient perd sa lucidité. Ca permet de calmer le symptome un p'tit moment histoire de laisser le patient sortir la tête de l'eau.. mais attention aux abus, ça ne sert à rien de faire taire le symptome systématiquement s'il n'y a pas un travail sur les causes du mal être<br /><br />psychologue : ce n'est pas un médecin. C'est une personne qui va davantage travailler sur les causes du mal être.. par le biais de différentes médiations. Il peut choisir selon le cas de travailler dans un cadre individuel (entretien avec le patient dans un bureau en face à face ^^) ou groupal. Il peut exercer dans différentes institutions (en psychiatrie, dans les hopitaux, les maisons de retraites, différents centres, en prison, etc) ou en libéral.<br /><br />psychanalyste : il va davantage travailler sur l'archaique et l'infantile. C'est un travail de fond basé essentiellement sur le transfert entre son patient et lui. Il va bosser avec ses tripes... et le monsieur sur le fauteuil avec son patient sur un divan, c'est lui ! Il travail aussi sur les rêves, les associations libres tout ca tout ca...<br /><br />psychothérapeutes : tout le monde ou presque peut poser une plaque le désignant sous cette appellation, alors prudence.. les thérapies basées sur le contact avec ls poils de chèvres jy crois pas trop... mais y'a de très bonnes thérapies, basées sur les médiations par exemple... les ateliers de photolangage, les ateliers d'écriture, les thérapies comportementales... là aussi on va soigner le symptome...<br />attention, un psychologue peut être psychothérapeute mais une psychothérapeute n'est aps nécessairement psychologue !<br /><br />fin de la parenthèse.
idem Il y a 15 ans

petite précison sémantique pour la suite du débat...<br />(merci d'me corriger si j'fais des erreurs  :grimace: )<br /><br />psychiatre : c'est un médecin, il peut prescrire des médicaments style anti dépresseurs. C'est assez utile quand le mal être est tellement profond que le patient perd sa lucidité. Ca permet de calmer le symptome un p'tit moment histoire de laisser le patient sortir la tête de l'eau.. mais attention aux abus, ça ne sert à rien de faire taire le symptome systématiquement s'il n'y a pas un travail sur les causes du mal être<br /><br />psychologue : ce n'est pas un médecin. C'est une personne qui va davantage travailler sur les causes du mal être.. par le biais de différentes médiations. Il peut choisir selon le cas de travailler dans un cadre individuel (entretien avec le patient dans un bureau en face à face ) ou groupal. Il peut exercer dans différentes institutions (en psychiatrie, dans les hopitaux, les maisons de retraites, différents centres, en prison, etc) ou en libéral.<br /><br />psychanalyste : il va davantage travailler sur l'archaique et l'infantile. C'est un travail de fond basé essentiellement sur le transfert entre son patient et lui. Il va bosser avec ses tripes... et le monsieur sur le fauteuil avec son patient sur un divan, c'est lui ! Il travail aussi sur les rêves, les associations libres tout ca tout ca...<br /><br />psychothérapeutes : tout le monde ou presque peut poser une plaque le désignant sous cette appellation, alors prudence.. les thérapies basées sur le contact avec ls poils de chèvres jy crois pas trop... mais y'a de très bonnes thérapies, basées sur les médiations par exemple... les ateliers de photolangage, les ateliers d'écriture, les thérapies comportementales... là aussi on va soigner le symptome...<br />attention, un psychologue peut être psychothérapeute mais une psychothérapeute n'est aps nécessairement psychologue !<br /><br />fin de la parenthèse.

Effectivement seul le psychiatre est médecin et donc autorisé à délivrer des médicaments. Ces médicaments sont très utiles comme "béquille" et aident la patient en atténuant/régulant ses symptômes. Pour les "experiences" que j'ai connues, le psychiatre avait un échange avec le patient, un véritable dialogue, bref, une véritable psychothérapie basée sur l'échange (certes, il existe également des ateliers très utiles tel que le dessin ou peinture, modelage, psychodrame,...celà dépend des cas). Le psychologue qui effectuait une psychanlyse se basait plus sur les rêves, le patient étant allongé sur le divan. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne connais pas LA solution. Je pense qu'en premier lieu un psychiatre permet d'aider rien que par la prescrition de médicaments pour soulager la personne et qu'il pourra ensuite orienter le patient vers telle ou telle "méthode" et donc professionnel qui va avec. D'une manière ou d'une autre, il faut consulter quelqu'un et ne pas rester dans sa douleur.
FANOU Il y a 15 ans

Effectivement seul le psychiatre est médecin et donc autorisé à délivrer des médicaments. Ces médicaments sont très utiles comme "béquille" et aident la patient en atténuant/régulant ses symptômes. Pour les "experiences" que j'ai connues, le psychiatre avait un échange avec le patient, un véritable dialogue, bref, une véritable psychothérapie basée sur l'échange (certes, il existe également des ateliers très utiles tel que le dessin ou peinture, modelage, psychodrame,...celà dépend des cas). Le psychologue qui effectuait une psychanlyse se basait plus sur les rêves, le patient étant allongé sur le divan. Ce que je veux dire par là, c'est que je ne connais pas LA solution. Je pense qu'en premier lieu un psychiatre permet d'aider rien que par la prescrition de médicaments pour soulager la personne et qu'il pourra ensuite orienter le patient vers telle ou telle "méthode" et donc professionnel qui va avec. D'une manière ou d'une autre, il faut consulter quelqu'un et ne pas rester dans sa douleur.

Il faut aussi dire que le suicide ça prend différentes formes selon les âges ...<br />Sincèrement rencontrer un ado qui veut se suicider, qui a déjà tenté c'est ... je sais que moi ça m'avait "troublée", comme si la vie ne méritait pas d'être vécu, qu'ils sont un poisson rouge et comme leurs parents vont tourner dans le bocal sans aucune évolution possible(hum j'ai bien aimé cette analogie dans l'Elégance du hérisson, où une gamine de 12 ans prévoit son suicide...), c'est troublant mais plus "habituel". <br />Un adulte qui veut mettre fin à sa vie on dirait que c'est pas permis, que ça ne peut exister.<br />Mais après, en se faisant aider les choses vont mieux et j'ai pu le constater sur une fille que je connaissais. Ce qui est "dommageable" c'est que ce sujet est un peu tabou, on dirait que la société aujourd'hui pense que oui le mal être des gens existe et cela pour tout le monde alors pourquoi en parler?! C'est aussi cette vision qui fait que les psychologues sont dénigrées comme s'ils foutaient rien si ce n'est écouter les gens. On voit bien que la santé mentale est un véritable "enjeu" dans le sens où la psychiatrie et autres (psychologie, psychothérapie...) représentent une énorme source de finances. Faut pas stigmater le suicide mais il y a des choses à dire et d'autres non sur un forum et cela comme dans la vraie vie!!
cassiopee Il y a 15 ans

Il faut aussi dire que le suicide ça prend différentes formes selon les âges ...<br />Sincèrement rencontrer un ado qui veut se suicider, qui a déjà tenté c'est ... je sais que moi ça m'avait "troublée", comme si la vie ne méritait pas d'être vécu, qu'ils sont un poisson rouge et comme leurs parents vont tourner dans le bocal sans aucune évolution possible(hum j'ai bien aimé cette analogie dans l'Elégance du hérisson, où une gamine de 12 ans prévoit son suicide...), c'est troublant mais plus "habituel". <br />Un adulte qui veut mettre fin à sa vie on dirait que c'est pas permis, que ça ne peut exister.<br />Mais après, en se faisant aider les choses vont mieux et j'ai pu le constater sur une fille que je connaissais. Ce qui est "dommageable" c'est que ce sujet est un peu tabou, on dirait que la société aujourd'hui pense que oui le mal être des gens existe et cela pour tout le monde alors pourquoi en parler?! C'est aussi cette vision qui fait que les psychologues sont dénigrées comme s'ils foutaient rien si ce n'est écouter les gens. On voit bien que la santé mentale est un véritable "enjeu" dans le sens où la psychiatrie et autres (psychologie, psychothérapie...) représentent une énorme source de finances. Faut pas stigmater le suicide mais il y a des choses à dire et d'autres non sur un forum et cela comme dans la vraie vie!!

[quote author=Tshaka link=topic=779.msg103341#msg103341 date=1238735350]<br />Avant de poster, j'avoue j'ai pas lu toutes les pages du topic ... <br /><br />En fet on parle plus de ceux qui ont "réussi" leur tentative de suicide ... Et les autres ?<br /><br />Quelle est l'état d'esprit de la personne qui, la veille, prépare lettres d'adieux et tout le tralala qui va avec et se prépare psychologiquement que demain il se réveillera bien ailleurs ... Et puis non c'était pas la lumière de l'au-delà mais juste celle de l'hospice ...<br /><br />Cette personne la , qui s'est carrément "confessé" dans la lettre qu'elle a surement laissé à ces proches et qui se réveille le lendemain sans même réussir à aller la ou elle voulait être ... comment arrivera t'elle à regarder en face les personnes à qui elle a adressé la lettre  . On me parlera de suivi , certes c'est possible<br /><br />mais n'est elle pas déja "morte" en se confessant ou mettant toute sa douleur sur ce morceau de papier ?<br />[/quote]<br /><br />Youhuhu j'avais pas vu ce "déterrage" de topic. Trois ans après j'ai toujours la même opinion sur ce point de vue.<br />Je suis d'accord avec Tsaka, on parle beaucoup des gens qui ont "réussi" à se suicider. Mais que reste t'il des personnes qui se sont loupés.<br />J'ai pas pour habitude de raconter ma vie sur un forum mais bon... on va dire que ça restera entre nous :) (puis ça s'est passé il y a 2 ans donc il y prescription...)<br /><br />Il y a environ 2 ans, j'ai tenté de me suicidé. Je ne vous donnerais pas les raisons. Mais voilà, un soir j'ai pété un plombs, je suis rentré du boulot, pris tout ce que j'avais chez moi comme médicament (mélange de xanax, citaloprane puis d'autre que je me souvient plus...) et une bouteille de vin et une de crème de Whisky, il me semble que y'avait un peu de vodka mais j'en suis plus très sur. Enfin bref je vous passe les détails. <br />Je tombe en inconscience, on me retrouve, et je me réveille le lendemain à l'hopital complètement la tête explosé. Je me demandais ce que je faisais ici, je crois que j'ai passé bien une bonne minute avant de me souvenir ce qu'il s'était passé.<br />Un quart d'heure passe, et une infirmière vient me voir en me signalant qu'un médécin allé arriver et qu'ensuite je verrais une psychologue. <br />Je vois donc le médecin qui m'osculte et me fais faire un electrocardiogramme et encore d'autre examen...<br />2 heure après la psychologue arrive, on parle de mes problèmes de l'époque et me donne mon ticket de sortie.<br />Voilà à quoi a ressembler mon expérience. Aucun suivi par après, je suis sortie de l'hopital sans plus de soutient que j'y suis rentré (si la psy m'avait filé plusieurs adresse de spy, "au cas ou je ressenté le besoin de parlé").<br /><br />Le pire dans une histoire pareille, c'est que lorsqu'on tente de suicider, sur le moment, on ne pense pas qu'on va survivre, donc on fait des choses qui par après peut nous mettre très mal à l'aise dans le regard des gens (par exemple, une lettre qu'on laisse). A l'époque j'étais pompier. Donc je connaissais tout les pompiers qui sont venu me cherché. J'ai su par la suite qui était les nom des pompiers qui sont venu (car vu que j'étais inconscient je risqué par de reconnaitre quelqu'un...). Et je peux dire qu'on se sent très mal quand on se retrouve devant ses personnes. Car en lisant la lettre, bah il envahisse mon intimiter sans le vouloir. Je m'étais confié sur mes angoisses et peu de mes amis connaissait mes problèmes. Alors là que tout le monde le sache, que tout le monde est vu ou parlé de cette lettre, surtout que j'habitais dans un petit village, vous savez, le genre de village ou tous se sait :). Par ailleurs je croit que eux aussi était mal à l'aise car jamais personne n'as osé m'en parlé.<br />Je me suis senti coupable face à la détresse de ma famille et des personnes très proche de moi. Je savais pas comment les regardé, du coup, il s'est installé un tabou avec tout ça. J'en parle rarement, je garde pour moi de peur de faire du mal. <br />Donc pour ceux qui s'en sorte le chemin est long et dur. Je me suis senti seul, et incompris. Bien sur vous pourriez me dire que j'avais cas recommencer :). Mais je vous répondrez que quand on tente de se tuer et qu'on s'en sort bah on voit la vie différemment. On voit ses proches souffrir, puis aussi on se fait bien engueulé lol. <br /><br />Aujourd'hui ça va un peu mieux, même si je galère toujours (encore plus qu'a l'époque, lol, je me dis même parfois que j'avais pas de raison de vouloir me suicider tellement il s'est passé de chose depuis). Mais aujourd'hui j'ai pu voir que la vie avait quand même à nous apporté. Enfin elle m'apporte pas souvent de bon truc, mais quand elle m'en apporte c'est tellement intense que c'est que du bonheur pendant quelque temps. Et il me reste certaine chose à faire, certaine promesses à tenir, certaines personnes pour qui je me dois d'être vivant.<br /><br />Après ça ne change en rien mon opinion sur le suicide. Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face. Mais il faut savoir que la dépression est une maladie, que personne ne peut se mettre à la place d'un dépressif. Car parfois, oui on souffre pour rien, parfois on est mal et on ne sait pas pourquoi. Mais ça se traite sur un travail de fond personnel. On se soigne pas avec des millions de médicaments (même si c'est une bonne béquille) comme dans toutes les maladies. Avec l'aide de proche, et un énorme travail personnel de fond, on peut apprendre à se connaître soi même, à savoir quel est notre but... Cela peut prendre des années avant de retrouver la paix en soi, il faut être patient. Savoir affronté ses problèmes, ça s'apprend. Et même si il y as des douleurs qu'on ne peut t'oublier on peut apprendre a vivre avec. Ce n'est pas permis à tous le monde car parfois les douleurs sont trop lourde... et on ne trouve pas t'échappatoir... mais comme le dit l'expression "Après la tempête vient le beau temps".<br />
Raph Il y a 15 ans

[quote author=Tshaka link=topic=779.msg103341#msg103341 date=1238735350]<br />Avant de poster, j'avoue j'ai pas lu toutes les pages du topic ... <br /><br />En fet on parle plus de ceux qui ont "réussi" leur tentative de suicide ... Et les autres ?<br /><br />Quelle est l'état d'esprit de la personne qui, la veille, prépare lettres d'adieux et tout le tralala qui va avec et se prépare psychologiquement que demain il se réveillera bien ailleurs ... Et puis non c'était pas la lumière de l'au-delà mais juste celle de l'hospice ...<br /><br />Cette personne la , qui s'est carrément "confessé" dans la lettre qu'elle a surement laissé à ces proches et qui se réveille le lendemain sans même réussir à aller la ou elle voulait être ... comment arrivera t'elle à regarder en face les personnes à qui elle a adressé la lettre  . On me parlera de suivi , certes c'est possible<br /><br />mais n'est elle pas déja "morte" en se confessant ou mettant toute sa douleur sur ce morceau de papier ?<br />[/quote]<br /><br />Youhuhu j'avais pas vu ce "déterrage" de topic. Trois ans après j'ai toujours la même opinion sur ce point de vue.<br />Je suis d'accord avec Tsaka, on parle beaucoup des gens qui ont "réussi" à se suicider. Mais que reste t'il des personnes qui se sont loupés.<br />J'ai pas pour habitude de raconter ma vie sur un forum mais bon... on va dire que ça restera entre nous (puis ça s'est passé il y a 2 ans donc il y prescription...)<br /><br />Il y a environ 2 ans, j'ai tenté de me suicidé. Je ne vous donnerais pas les raisons. Mais voilà, un soir j'ai pété un plombs, je suis rentré du boulot, pris tout ce que j'avais chez moi comme médicament (mélange de xanax, citaloprane puis d'autre que je me souvient plus...) et une bouteille de vin et une de crème de Whisky, il me semble que y'avait un peu de vodka mais j'en suis plus très sur. Enfin bref je vous passe les détails. <br />Je tombe en inconscience, on me retrouve, et je me réveille le lendemain à l'hopital complètement la tête explosé. Je me demandais ce que je faisais ici, je crois que j'ai passé bien une bonne minute avant de me souvenir ce qu'il s'était passé.<br />Un quart d'heure passe, et une infirmière vient me voir en me signalant qu'un médécin allé arriver et qu'ensuite je verrais une psychologue. <br />Je vois donc le médecin qui m'osculte et me fais faire un electrocardiogramme et encore d'autre examen...<br />2 heure après la psychologue arrive, on parle de mes problèmes de l'époque et me donne mon ticket de sortie.<br />Voilà à quoi a ressembler mon expérience. Aucun suivi par après, je suis sortie de l'hopital sans plus de soutient que j'y suis rentré (si la psy m'avait filé plusieurs adresse de spy, "au cas ou je ressenté le besoin de parlé").<br /><br />Le pire dans une histoire pareille, c'est que lorsqu'on tente de suicider, sur le moment, on ne pense pas qu'on va survivre, donc on fait des choses qui par après peut nous mettre très mal à l'aise dans le regard des gens (par exemple, une lettre qu'on laisse). A l'époque j'étais pompier. Donc je connaissais tout les pompiers qui sont venu me cherché. J'ai su par la suite qui était les nom des pompiers qui sont venu (car vu que j'étais inconscient je risqué par de reconnaitre quelqu'un...). Et je peux dire qu'on se sent très mal quand on se retrouve devant ses personnes. Car en lisant la lettre, bah il envahisse mon intimiter sans le vouloir. Je m'étais confié sur mes angoisses et peu de mes amis connaissait mes problèmes. Alors là que tout le monde le sache, que tout le monde est vu ou parlé de cette lettre, surtout que j'habitais dans un petit village, vous savez, le genre de village ou tous se sait . Par ailleurs je croit que eux aussi était mal à l'aise car jamais personne n'as osé m'en parlé.<br />Je me suis senti coupable face à la détresse de ma famille et des personnes très proche de moi. Je savais pas comment les regardé, du coup, il s'est installé un tabou avec tout ça. J'en parle rarement, je garde pour moi de peur de faire du mal. <br />Donc pour ceux qui s'en sorte le chemin est long et dur. Je me suis senti seul, et incompris. Bien sur vous pourriez me dire que j'avais cas recommencer . Mais je vous répondrez que quand on tente de se tuer et qu'on s'en sort bah on voit la vie différemment. On voit ses proches souffrir, puis aussi on se fait bien engueulé lol. <br /><br />Aujourd'hui ça va un peu mieux, même si je galère toujours (encore plus qu'a l'époque, lol, je me dis même parfois que j'avais pas de raison de vouloir me suicider tellement il s'est passé de chose depuis). Mais aujourd'hui j'ai pu voir que la vie avait quand même à nous apporté. Enfin elle m'apporte pas souvent de bon truc, mais quand elle m'en apporte c'est tellement intense que c'est que du bonheur pendant quelque temps. Et il me reste certaine chose à faire, certaine promesses à tenir, certaines personnes pour qui je me dois d'être vivant.<br /><br />Après ça ne change en rien mon opinion sur le suicide. Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face. Mais il faut savoir que la dépression est une maladie, que personne ne peut se mettre à la place d'un dépressif. Car parfois, oui on souffre pour rien, parfois on est mal et on ne sait pas pourquoi. Mais ça se traite sur un travail de fond personnel. On se soigne pas avec des millions de médicaments (même si c'est une bonne béquille) comme dans toutes les maladies. Avec l'aide de proche, et un énorme travail personnel de fond, on peut apprendre à se connaître soi même, à savoir quel est notre but... Cela peut prendre des années avant de retrouver la paix en soi, il faut être patient. Savoir affronté ses problèmes, ça s'apprend. Et même si il y as des douleurs qu'on ne peut t'oublier on peut apprendre a vivre avec. Ce n'est pas permis à tous le monde car parfois les douleurs sont trop lourde... et on ne trouve pas t'échappatoir... mais comme le dit l'expression "Après la tempête vient le beau temps".<br />

Merci Raph pour ton temoignage.<br />c'est très touchant et ton exemple peut vraiment aider certains ou certaines à ne pas franchir le pas.<br />Moi ça m'a vraiment touché.
Ange du crepuscule Il y a 15 ans

Merci Raph pour ton temoignage.<br />c'est très touchant et ton exemple peut vraiment aider certains ou certaines à ne pas franchir le pas.<br />Moi ça m'a vraiment touché.

Je tombe sur ce topic et il me reste en tete<br />J'ai sincerement envie de me suicider...<br />Avant j'étais si fort,maintenant les choses deviennent trop dures à gerer.<br />Je ne dors plus,je ne manges plus.et même si cela paraîtra prétentieux,j'étais certainement un putain d'artiste,et aujourd'hui je n'arrives plus créer,tout est vide en moi ,les feuilles restent blanches et les accords ne résonnent plus ,ni au piano,ni à la guitare.<br />cela fait du bien d'écrire tout cela,puisque tout reste anonyme,tout reste moi,et si j'en ai envie ,je me sauve déja...<br />
anonyme Il y a 15 ans

Je tombe sur ce topic et il me reste en tete<br />J'ai sincerement envie de me suicider...<br />Avant j'étais si fort,maintenant les choses deviennent trop dures à gerer.<br />Je ne dors plus,je ne manges plus.et même si cela paraîtra prétentieux,j'étais certainement un putain d'artiste,et aujourd'hui je n'arrives plus créer,tout est vide en moi ,les feuilles restent blanches et les accords ne résonnent plus ,ni au piano,ni à la guitare.<br />cela fait du bien d'écrire tout cela,puisque tout reste anonyme,tout reste moi,et si j'en ai envie ,je me sauve déja...<br />

[quote author=gelaj link=topic=779.msg95078#msg95078 date=1232663351]<br />En tout la pire à envisager est l'AMOUR, car derrière l'amour il y a risque de rupture, donc de rechute pire que précédemment, et que par ailleurs ton conjoint ne comprendra pas forcément ton mal-être, ce qui engendrera des incompréhensions. Un mal-être aussi profond ne se guérit pas facilement, et tu ne peux pas faire porter à ton futur conjoint le poids de ta guérison. C'est trop lourd.<br />Bien cordialement,<br />[/quote]<br />Cela est tout à fait vrai. Mais il faut aussi savoir qu'il existe personnes, bon, j'avoue rares, qui sont capable de comprendre une dépression profonde et peut dans un couple, soutenir l'autre et le rassurer, la communication est importante. Et je sais ce que je dis...<br /><br />[quote author=gelaj link=topic=779.msg95098#msg95098 date=1232665036]<br />Les gens qui se sentent affectés de mélancolie peuvent se sentir heurtés de voir qu'on sous-estime leur mal-être en le ramenant à quelquechose d'assez nihilique finalement.[/quote]<br /><br />C'est un sujet qui me touche particuliairement. Je perçois cela comme quelque chose de vraiment dur à supporter, à cette différence.<br /><br /><br />[quote author=gelaj link=topic=779.msg95120#msg95120 date=1232666160]<br />- par rapport à la notion de vie et de mort que peut percevoir l'enfant, une petite citation de Baudelaire, grand mélancolique devant l'éternel : « Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie » (Mon cœur mis à nu, 1864) <br />[/quote]<br /><br />Ce sentiment alors, a-t-il un nom ? Car je crois bien que je me sens souvent là-dedans.<br />Ah ! Beaudelaire, que j'aime.<br /><br /><br />_ Blat, je pense comprendre ton histoire de "luxe".<br />Serais-ce un rapprochement au discours de Madame de chatelet ?<br /><br /><br /><br />edit Isa : ayé, tes deux posts sont regroupés en un seul ;)
Sandy Il y a 15 ans

[quote author=gelaj link=topic=779.msg95078#msg95078 date=1232663351]<br />En tout la pire à envisager est l'AMOUR, car derrière l'amour il y a risque de rupture, donc de rechute pire que précédemment, et que par ailleurs ton conjoint ne comprendra pas forcément ton mal-être, ce qui engendrera des incompréhensions. Un mal-être aussi profond ne se guérit pas facilement, et tu ne peux pas faire porter à ton futur conjoint le poids de ta guérison. C'est trop lourd.<br />Bien cordialement,<br />[/quote]<br />Cela est tout à fait vrai. Mais il faut aussi savoir qu'il existe personnes, bon, j'avoue rares, qui sont capable de comprendre une dépression profonde et peut dans un couple, soutenir l'autre et le rassurer, la communication est importante. Et je sais ce que je dis...<br /><br />[quote author=gelaj link=topic=779.msg95098#msg95098 date=1232665036]<br />Les gens qui se sentent affectés de mélancolie peuvent se sentir heurtés de voir qu'on sous-estime leur mal-être en le ramenant à quelquechose d'assez nihilique finalement.[/quote]<br /><br />C'est un sujet qui me touche particuliairement. Je perçois cela comme quelque chose de vraiment dur à supporter, à cette différence.<br /><br /><br />[quote author=gelaj link=topic=779.msg95120#msg95120 date=1232666160]<br />- par rapport à la notion de vie et de mort que peut percevoir l'enfant, une petite citation de Baudelaire, grand mélancolique devant l'éternel : « Tout enfant, j'ai senti dans mon cœur deux sentiments contradictoires : l'horreur de la vie et l'extase de la vie » (Mon cœur mis à nu, 1864) <br />[/quote]<br /><br />Ce sentiment alors, a-t-il un nom ? Car je crois bien que je me sens souvent là-dedans.<br />Ah ! Beaudelaire, que j'aime.<br /><br /><br />_ Blat, je pense comprendre ton histoire de "luxe".<br />Serais-ce un rapprochement au discours de Madame de chatelet ?<br /><br /><br /><br />edit Isa : ayé, tes deux posts sont regroupés en un seul

J'aime bien parler de suicide. Même si ma réponse ne va pas apporter grande pierre à l'édifice, j'ai envie de dire ce que j'en pense. J'ai pas tout relu donc peut-être que ce que je vais dire ne sera qu'un mélange non-novateur de ce qui a déjà été écrit.<br /><br />Pour moi il est clair qu'il y a deux types de suicide. Il y a les suicides "vides" et les suicides "pleins".<br /><br />Les suicides que j'appelle "vides" sont ceux que je trouve "lâches". C'est la faiblesse de ne pas affronter nos souffrances, nos difficultés "terrestres" et sortir par la petite porte en disant "ce jeu-là n'est pas pour moi, j'ai pas la force". Ce n'est rien de plus que la solution de facilité et c'est la preuve d'un grand manque de recul sur soi; on se laisse maîtriser par notre intellect qui se sent trop petit pour gérer tant de "problèmes" - ça relève purement de la psychologie, et ce sont des cas "aidables" (encore faut-il les bonnes personnes, et j'entends par "personnes" des gens qui ont un cœur et pas seulement un discours ou une écoute, c'est-à-dire pas les professionnels, mais quelqu'un qui voudra y mettre de l'affect car pour moi tout se résout par l'Amour -- c'est cucul mais c'est comme ça). Ce sont des suicides "vides" car le terme naturel de la vie n'était pas atteint. Je ne parle pas de mort naturelle du corps, je parle de mort naturelle de "l'Âme", avoir atteint la Sérénité avec soi-même et être plus fort que l'extérieur (c'est ce que je considère comme "avoir réussi sa vie"). Ces suicides-là me rendent triste, car quand on dit "repose en paix", ben justement, les gens qui s'adonnent à ces actes dans cette optique, je le sais, ne peuvent pas reposer en paix.<br /><br />Les suicides "pleins" concernent ceux qui ont atteint cette "mort naturelle" et qui savent qu'ils n'ont plus rien à attendre de la vie. Dans ce cas-là, c'est une envie de "finir dans la beauté", de se payer le luxe d'arrêter la partie là où on l'a décidé, avant de se voir dépérir dans une non-envie de vivre inutile à supporter, autant pour le concerné que pour son entourage. C'est un suicide "heureux". Et là j'encourage complètement ce type d'initiative... D'ailleurs, contrairement à ce qu'il se passe avec les suicides "vides", les suicides "pleins" ne sont pas tabous et ceux qui l'envisagent ne se privent en général pas d'en parler; l'acte reste égoïste c'est certain (en même temps, tout acte terrestre est égoïste!) mais il ne laisse pas l'entourage dans cette totale incompréhension qui arrive avec les suicides "vides". J'ai presque envie de comparer ça à une auto-euthanasie; quelqu'un qui explique qu'il n'attend plus rien et qu'il a fini son chemin terrestre qu'on laisse partir parce qu'on l'aime. (Là j'ai envie de dire qu'il existe deux sortes d'Amour: l'Amour égoïste qui veut le bien de l'être aimant GRÂCE à l'être aimé, et l'Amour "Suprême" qui veut le bien de l'être aimé quitte à ce qu'il soit une souffrance pour l'être aimant).<br /><br />Vivent les suicides "pleins".<br />Tristesse profonde pour les autres.<br /><br />Et en aparté, petite citation de Nietzsche dans laquelle tout le monde pourra se retrouver je pense "La pensée du suicide est une puissante consolation; elle aide à passer plus d’une mauvaise nuit."<br /><br />C'est tout, je remballe.
AurelyX Il y a 15 ans

J'aime bien parler de suicide. Même si ma réponse ne va pas apporter grande pierre à l'édifice, j'ai envie de dire ce que j'en pense. J'ai pas tout relu donc peut-être que ce que je vais dire ne sera qu'un mélange non-novateur de ce qui a déjà été écrit.<br /><br />Pour moi il est clair qu'il y a deux types de suicide. Il y a les suicides "vides" et les suicides "pleins".<br /><br />Les suicides que j'appelle "vides" sont ceux que je trouve "lâches". C'est la faiblesse de ne pas affronter nos souffrances, nos difficultés "terrestres" et sortir par la petite porte en disant "ce jeu-là n'est pas pour moi, j'ai pas la force". Ce n'est rien de plus que la solution de facilité et c'est la preuve d'un grand manque de recul sur soi; on se laisse maîtriser par notre intellect qui se sent trop petit pour gérer tant de "problèmes" - ça relève purement de la psychologie, et ce sont des cas "aidables" (encore faut-il les bonnes personnes, et j'entends par "personnes" des gens qui ont un cœur et pas seulement un discours ou une écoute, c'est-à-dire pas les professionnels, mais quelqu'un qui voudra y mettre de l'affect car pour moi tout se résout par l'Amour -- c'est cucul mais c'est comme ça). Ce sont des suicides "vides" car le terme naturel de la vie n'était pas atteint. Je ne parle pas de mort naturelle du corps, je parle de mort naturelle de "l'Âme", avoir atteint la Sérénité avec soi-même et être plus fort que l'extérieur (c'est ce que je considère comme "avoir réussi sa vie"). Ces suicides-là me rendent triste, car quand on dit "repose en paix", ben justement, les gens qui s'adonnent à ces actes dans cette optique, je le sais, ne peuvent pas reposer en paix.<br /><br />Les suicides "pleins" concernent ceux qui ont atteint cette "mort naturelle" et qui savent qu'ils n'ont plus rien à attendre de la vie. Dans ce cas-là, c'est une envie de "finir dans la beauté", de se payer le luxe d'arrêter la partie là où on l'a décidé, avant de se voir dépérir dans une non-envie de vivre inutile à supporter, autant pour le concerné que pour son entourage. C'est un suicide "heureux". Et là j'encourage complètement ce type d'initiative... D'ailleurs, contrairement à ce qu'il se passe avec les suicides "vides", les suicides "pleins" ne sont pas tabous et ceux qui l'envisagent ne se privent en général pas d'en parler; l'acte reste égoïste c'est certain (en même temps, tout acte terrestre est égoïste!) mais il ne laisse pas l'entourage dans cette totale incompréhension qui arrive avec les suicides "vides". J'ai presque envie de comparer ça à une auto-euthanasie; quelqu'un qui explique qu'il n'attend plus rien et qu'il a fini son chemin terrestre qu'on laisse partir parce qu'on l'aime. (Là j'ai envie de dire qu'il existe deux sortes d'Amour: l'Amour égoïste qui veut le bien de l'être aimant GRÂCE à l'être aimé, et l'Amour "Suprême" qui veut le bien de l'être aimé quitte à ce qu'il soit une souffrance pour l'être aimant).<br /><br />Vivent les suicides "pleins".<br />Tristesse profonde pour les autres.<br /><br />Et en aparté, petite citation de Nietzsche dans laquelle tout le monde pourra se retrouver je pense "La pensée du suicide est une puissante consolation; elle aide à passer plus d’une mauvaise nuit."<br /><br />C'est tout, je remballe.

tout ce que j'vois dans un cas comme dans l'autre, c'est juste du désespoir, bcp trop de désespoir...<br /><br />NB: sympa la faute du [i]Vivent les suicides "pleins"[/i] ;)
blat Il y a 15 ans

tout ce que j'vois dans un cas comme dans l'autre, c'est juste du désespoir, bcp trop de désespoir...<br /><br />NB: sympa la faute du Vivent les suicides "pleins"

[quote author=AurelyX link=topic=779.msg105497#msg105497 date=1240927727]<br />Les suicides que j'appelle "vides" sont ceux que je trouve "lâches". C'est la faiblesse de ne pas affronter nos souffrances, nos difficultés "terrestres" et sortir par la petite porte en disant "ce jeu-là n'est pas pour moi, j'ai pas la force". <br />[/quote]<br /><br />Juste ... Il en faut bien du courage pour sortir de la "petite porte" et ça c'est pas donné à tout le monde<br /><br />(t'inquiètes j'ai tout lu ... mais juste ce que j'ai quoté me dérange un peu ...)<br /><br />wahou very interesting ce que je viens de dire ...<br />
Simo Il y a 15 ans

[quote author=AurelyX link=topic=779.msg105497#msg105497 date=1240927727]<br />Les suicides que j'appelle "vides" sont ceux que je trouve "lâches". C'est la faiblesse de ne pas affronter nos souffrances, nos difficultés "terrestres" et sortir par la petite porte en disant "ce jeu-là n'est pas pour moi, j'ai pas la force". <br />[/quote]<br /><br />Juste ... Il en faut bien du courage pour sortir de la "petite porte" et ça c'est pas donné à tout le monde<br /><br />(t'inquiètes j'ai tout lu ... mais juste ce que j'ai quoté me dérange un peu ...)<br /><br />wahou very interesting ce que je viens de dire ...<br />

j'vois pas ca comme du courage<br /><br />c'est juste croire qu'il n'y a pas d'autres solutions possibles...
blat Il y a 15 ans

j'vois pas ca comme du courage<br /><br />c'est juste croire qu'il n'y a pas d'autres solutions possibles...

et je ne vois pas ça comme de la lâcheté non plus ...
Simo Il y a 15 ans

et je ne vois pas ça comme de la lâcheté non plus ...

moui moi aussi  ça me dérange un peu...<br /><br />enfin, pour moi y'a pas de suicide sans souffrance... j'arrive pas à concevoir un suicide parce qu'on décide qu'on a fini notre chemin sur terre et qu'on veut finir "en beauté"... à moins d'être hypra supra mystique ^^<br /><br />pour moi ce genre de suicide, même s'il est mis en mot comme tel, n'est qu'une justification... une sorte de rationalisation d'un acte désespéré... comme une tentative de mettre du "beau", de la "maîtrise" là où il n'y a en fait que souffrances et une âme qui perd pied.<br /><br />maintenant tout ça est très lié au mystique.. et perso j'pense que le mystique est un refuge pour s'extraire momentanément d'un réel laborieux. Ce genre de suicide (que je qualifierais donc de mystique)... n'est donc pas une porte de sortie définitive.. mais un acte correspondant à un brouillage momentané de la perception de la réalité. Mais bon, tout ça n'engage que moi...
idem Il y a 15 ans

moui moi aussi  ça me dérange un peu...<br /><br />enfin, pour moi y'a pas de suicide sans souffrance... j'arrive pas à concevoir un suicide parce qu'on décide qu'on a fini notre chemin sur terre et qu'on veut finir "en beauté"... à moins d'être hypra supra mystique <br /><br />pour moi ce genre de suicide, même s'il est mis en mot comme tel, n'est qu'une justification... une sorte de rationalisation d'un acte désespéré... comme une tentative de mettre du "beau", de la "maîtrise" là où il n'y a en fait que souffrances et une âme qui perd pied.<br /><br />maintenant tout ça est très lié au mystique.. et perso j'pense que le mystique est un refuge pour s'extraire momentanément d'un réel laborieux. Ce genre de suicide (que je qualifierais donc de mystique)... n'est donc pas une porte de sortie définitive.. mais un acte correspondant à un brouillage momentané de la perception de la réalité. Mais bon, tout ça n'engage que moi...

[quote author=Blat link=topic=779.msg105512#msg105512 date=1240935480]<br />tout ce que j'vois dans un cas comme dans l'autre, c'est juste du désespoir, bcp trop de désespoir...<br /><br />NB: sympa la faute du [i]Vivent les suicides "pleins"[/i] ;)<br />[/quote]<br /><br />Où ça une faute?<br /><br />Je suis d'accord sur le désespoir; pour moi il est juste infondé dans un cas, et fondé dans l'autre...<br /><br />Tshaka: Je ne dis pas qu'il ne faut pas de courage. L'acte en lui-même est quoiqu'il en soit courageux, dans vraiment tous les cas. C'est la raison des suicides "vides" que je trouve lâche, c'est vraiment une fuite.<br /><br />Après, je conçois que les suicides "pleins" peuvent être perçus avec tout autant de lâcheté. Là c'est vraiment MON point de vue, je l'assume. Et c'est tout-à-fait "mystique", t'as raison; j'ai personnellement tendance à considérer ça à l'inverse, les états mystiques ne sont pas une fuite, ils sont beaucoup plus proches de notre essence que tous les états dépressifs. Au contraire il n'y a pas de "maîtrise" (par contre il y a du beau, c'est certain pour moi), car c'est écouter son âme et limite lui obéir... Ce n'est pas une considération religieuse mais simplement philosophique, mais pour moi il y a cette dualité indéniable entre l'Âme et le terrestre (tout ce qui concerne la sphère spatio-temporelle), et si l'état mystique consiste à se concentrer sur l'Âme en "brouillant" le "réel" (qui n'est qu'une illusion quelque part...), ce n'est pas un refuge mais quelque chose qui donne mille fois plus la sensation d'exister que de se concentrer sur la vie. Enfin bref, je suis constituée à l'inverse, j'ai tendance à percevoir l'acharnement dans la vie comme une fuite et comme de la lâcheté, il y a un "devoir vivre" ambiant qui ne prend en considération que notre animalité. Je voue un culte aux Âmes et pas aux Hommes, chacun ses priorités.
AurelyX Il y a 15 ans

[quote author=Blat link=topic=779.msg105512#msg105512 date=1240935480]<br />tout ce que j'vois dans un cas comme dans l'autre, c'est juste du désespoir, bcp trop de désespoir...<br /><br />NB: sympa la faute du Vivent les suicides "pleins" <br />[/quote]<br /><br />Où ça une faute?<br /><br />Je suis d'accord sur le désespoir; pour moi il est juste infondé dans un cas, et fondé dans l'autre...<br /><br />Tshaka: Je ne dis pas qu'il ne faut pas de courage. L'acte en lui-même est quoiqu'il en soit courageux, dans vraiment tous les cas. C'est la raison des suicides "vides" que je trouve lâche, c'est vraiment une fuite.<br /><br />Après, je conçois que les suicides "pleins" peuvent être perçus avec tout autant de lâcheté. Là c'est vraiment MON point de vue, je l'assume. Et c'est tout-à-fait "mystique", t'as raison; j'ai personnellement tendance à considérer ça à l'inverse, les états mystiques ne sont pas une fuite, ils sont beaucoup plus proches de notre essence que tous les états dépressifs. Au contraire il n'y a pas de "maîtrise" (par contre il y a du beau, c'est certain pour moi), car c'est écouter son âme et limite lui obéir... Ce n'est pas une considération religieuse mais simplement philosophique, mais pour moi il y a cette dualité indéniable entre l'Âme et le terrestre (tout ce qui concerne la sphère spatio-temporelle), et si l'état mystique consiste à se concentrer sur l'Âme en "brouillant" le "réel" (qui n'est qu'une illusion quelque part...), ce n'est pas un refuge mais quelque chose qui donne mille fois plus la sensation d'exister que de se concentrer sur la vie. Enfin bref, je suis constituée à l'inverse, j'ai tendance à percevoir l'acharnement dans la vie comme une fuite et comme de la lâcheté, il y a un "devoir vivre" ambiant qui ne prend en considération que notre animalité. Je voue un culte aux Âmes et pas aux Hommes, chacun ses priorités.

c'est tres utopiste comme vision des choses...
blat Il y a 15 ans

c'est tres utopiste comme vision des choses...

Certainement. Elle est d'ailleurs minoritaire mais elle mérite d'être acceptée tout autant que la vision inverse. Tout ça pour dire que le suicide n'est pas forcément un acte à condamner.
AurelyX Il y a 15 ans

Certainement. Elle est d'ailleurs minoritaire mais elle mérite d'être acceptée tout autant que la vision inverse. Tout ça pour dire que le suicide n'est pas forcément un acte à condamner.

oui mais c'est pas forcément le condamner que de reconnaître que c'est un acte de désespoir ^^
idem Il y a 15 ans

oui mais c'est pas forcément le condamner que de reconnaître que c'est un acte de désespoir

disons que pour moi ca reste une vision tres romantique de la mort. s'accrocher à un délire utopiste pour donner un sens à la vie. bref, un truc pas vraiment réel, un truc auquel on veut croire...<br /><br />j'ai un peu du mal à voir ca autrement que dans la tete d'un ado. c'est le genre de discours que j'aurais pu tenir dans le passé, puis le temps passe, on abandonne nos utopies, on "grandit". 'fin bon, je m'éloigne un peu du truc.
blat Il y a 15 ans

disons que pour moi ca reste une vision tres romantique de la mort. s'accrocher à un délire utopiste pour donner un sens à la vie. bref, un truc pas vraiment réel, un truc auquel on veut croire...<br /><br />j'ai un peu du mal à voir ca autrement que dans la tete d'un ado. c'est le genre de discours que j'aurais pu tenir dans le passé, puis le temps passe, on abandonne nos utopies, on "grandit". 'fin bon, je m'éloigne un peu du truc.

C'est une manière de croire en Dieu on va dire. \o/<br />Mais je ne pense pas que ça tienne du raisonnement, ça tient complètement du ressenti. Le mysticisme n'est pas quelque chose de construit, je pense que c'est beaucoup plus fort que ça, et bizarrement beaucoup plus légitime qu'autre chose aussi. Enfin moi c'est mon "idée" (sentiment plutôt), je crois qu'on se plante sur le réel. Si le corps est le support de l'Âme, la Terre est le support non pas de la vie mais d'autre chose :/ Enfin bon je dévie un peu du sujet, j'm'arrête là ^^ (oui je suis folle)<br /><br />Editage: Est-ce que nos pensées d'ado sont pas plus légitimes quelque part que celles quand on grandit? L'âge nous fait dévier je crois. Les utopies ça s'enterre pas (sauf les utopies politiques & co).
AurelyX Il y a 15 ans

C'est une manière de croire en Dieu on va dire. \o/<br />Mais je ne pense pas que ça tienne du raisonnement, ça tient complètement du ressenti. Le mysticisme n'est pas quelque chose de construit, je pense que c'est beaucoup plus fort que ça, et bizarrement beaucoup plus légitime qu'autre chose aussi. Enfin moi c'est mon "idée" (sentiment plutôt), je crois qu'on se plante sur le réel. Si le corps est le support de l'Âme, la Terre est le support non pas de la vie mais d'autre chose Enfin bon je dévie un peu du sujet, j'm'arrête là (oui je suis folle)<br /><br />Editage: Est-ce que nos pensées d'ado sont pas plus légitimes quelque part que celles quand on grandit? L'âge nous fait dévier je crois. Les utopies ça s'enterre pas (sauf les utopies politiques & co).