:sulky:
Atala Il y a 17 ans

:sulky:

************** Le désert de ce livre n\'existe pas,************************** <br />il n\'existe pas et n\'a jamais existé, l\'histoire du livre ce n\'était même pas l\'abandon, ce n\'était rien, rien,juste le vide qui grandissait et qui prenait tout le monde à la gorge, <br />l\'ennui c\'était pareil, une mare, écorchée, conjuguée à l\'imparfait encore et encore, toujours lamentablement laissée à l\'exil. <br /> <br />**************Des ruines de sang,************************************ <br />qui s\'étaient confondues dans la nuit, dans l\'attente du récit. Les ruines defigurent, elles ne servent qu\'à briser l\'envie, elles se perdent, se morfondent, s\'exaltent dans cette douleur. <br /> <br />**************La robe de Marta,************************************ <br />celle qui dansait au crépuscule, une robe diaphane, virginale, effacée par l\'idée.Marta la flamme ingénue au milieu des corps. Elle n\'a rien apporté de plus que ce qui existait déjà en ces lieux. La pensée était déjà là, informe, tangible sur les lèvres, le mot manquait, elle n\'a fait que cela en somme, porter l\'idée à la lumière du verbe, la faire naitre dans l\'heure visible, Marta, un ange, une pluie salvatrice, abandonnée sur toute les pages du monde. Le conte était figé dans l\'indicible, flanqué d\'un purgatoire atroce. <br /> <br />**************Il s\'est arrêté à cette robe.***************************** <br />Tout est en haleine, l\'univers entier est suspendu à sa valse. Le corps n\'est rien dans cette lutte infecte contre l\'ennui. Il se soumet au silence, le jour se lève, il ne reste rien, qu\'un vide assourdissant, une force amusicale qui brûle au creux des reins, s\'enroule autour des hanches, à en devenir fou, l\'altérité à s\'en crever les yeux. Une plaie ouverte, qui se vend au monde, à qui s\'arrêterait, l\'emporterait loin d\'ici, loin de tout se mal, de toutes ces attentes invalides, surnuméraires. Rien ne sert d\'éviter l\'aurore, je l\'ai compris trop tard, l\'idée est désolée, presque ravie par la fin. <br /> <br />***************Autour de l\'étoile,************************************** <br />il y a tout ce sang, cette averse obsédante de suie, charbonnée jusqu\'à la pointe du c
Atala Il y a 17 ans

************** Le désert de ce livre n\'existe pas,**************************
<br />il n\'existe pas et n\'a jamais existé, l\'histoire du livre ce n\'était même pas l\'abandon, ce n\'était rien, rien,juste le vide qui grandissait et qui prenait tout le monde à la gorge,
<br />l\'ennui c\'était pareil, une mare, écorchée, conjuguée à l\'imparfait encore et encore, toujours lamentablement laissée à l\'exil.
<br />
<br />**************Des ruines de sang,************************************
<br />qui s\'étaient confondues dans la nuit, dans l\'attente du récit. Les ruines defigurent, elles ne servent qu\'à briser l\'envie, elles se perdent, se morfondent, s\'exaltent dans cette douleur.
<br />
<br />**************La robe de Marta,************************************
<br />celle qui dansait au crépuscule, une robe diaphane, virginale, effacée par l\'idée.Marta la flamme ingénue au milieu des corps. Elle n\'a rien apporté de plus que ce qui existait déjà en ces lieux. La pensée était déjà là, informe, tangible sur les lèvres, le mot manquait, elle n\'a fait que cela en somme, porter l\'idée à la lumière du verbe, la faire naitre dans l\'heure visible, Marta, un ange, une pluie salvatrice, abandonnée sur toute les pages du monde. Le conte était figé dans l\'indicible, flanqué d\'un purgatoire atroce.
<br />
<br />**************Il s\'est arrêté à cette robe.*****************************
<br />Tout est en haleine, l\'univers entier est suspendu à sa valse. Le corps n\'est rien dans cette lutte infecte contre l\'ennui. Il se soumet au silence, le jour se lève, il ne reste rien, qu\'un vide assourdissant, une force amusicale qui brûle au creux des reins, s\'enroule autour des hanches, à en devenir fou, l\'altérité à s\'en crever les yeux. Une plaie ouverte, qui se vend au monde, à qui s\'arrêterait, l\'emporterait loin d\'ici, loin de tout se mal, de toutes ces attentes invalides, surnuméraires. Rien ne sert d\'éviter l\'aurore, je l\'ai compris trop tard, l\'idée est désolée, presque ravie par la fin.
<br />
<br />***************Autour de l\'étoile,**************************************
<br />il y a tout ce sang, cette averse obsédante de suie, charbonnée jusqu\'à la pointe du c

Qu'est-ce que je peux aimer ce que t'écris :blush:
AnonymeIl y a 17 ans

Qu'est-ce que je peux aimer ce que t'écris :blush:

larme a l\'oeil...merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :/ ça me touche beaucoup que quelqu\'un aime...<br /><br /><br />Marta : <br /><br />Ils sont tous là et implorent Marta.<br />Marta dans l\'ombre, Marta lumière, Marta de poussière et de sang, posée sur l\'écrit, violente et résolue.<br />Peut être qu\'elle se trouvait déjà loin dans cet appel désespéré, peut être qu\'à la nuit même elle était partie, devenue l\'écume de ses mots, perdue dans sa pensée, claire et insoumise...<br /><br />Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.<br />Marta de larmes et de cris,<br />prostituée au hasard des mots...<br />Ephémère, volatile Marta...sans savoir pourquoi.<br /><br />Dès le départ elle respirait l\'agonie. Une éternelle petite garce, une fée tragique; elle, elle aimait la fuite, pire que cela elle incarnait l\'exil, c\'était elle la petite Clandestine, l\'orage irrésolu, c\'était la mer toute entière, le torrent dévastateur. Un corps blanc, blême, translucide, une ombre de voiles, cachée dans l\'aube, le supplice de l\'aurore...encore une fois... Marta, elle les a tous mis à terre par son silence, par tous ces cris qu\'ils ont jeté à travers la nuit, comme une bouteille à la mer, et auxquels elle n\'a jamais porté écho. On ignore même si elle a entendu cette clameur qui s\'élevait de l\'eau, elle a juste préféré l\'appel du désarroi pour les laisser crever dans cet amour, seuls, séparés de l\'univers...des âmes qui épousent la poussière ...<br /><br />Marta divine, coincée entre l\'affable et l\'éther, une héroïne improbable, seule, abandonnée au coeur du naufrage ... Il y a aussi, par delà le conte, cette valse, désespérée, à l\'essence même du drame, qui palpite, hurle, tangue dans les veines, suinte dans le corps tout entier, une valse récurrente, enivrante, dégoûtante d\'absolu, portée à la misère de l\'entracte, et qui résonne de plus en plus fort dans chaque alinéa du livre.<br />Elle était restée là, entière, au mieu de ses ruines emmêlées.<br />Tout était là, la reine de cendres, les brumes que j\'avais dessiné pour elle et le silence impardonnable sur la dune, de l\'autre côté du monde, négative et alerte, inutile et merveilleuse.<br />Un songe exquis mais opprimé.<br />Une page bêtement inconsolable...<br /><br />Marta à la robe couverte de sang.<br />Marta fascinante, jetée dans l\'éternité.<br />Une beauté hivernale et glacée d\'orgueil, et elle, elle indifférente au drame, elle dansant parmi les ombres, dans sa valse vide, éclairant la voie de sa rythmique obscène, dans cette pluie de suie, de cendre, de sang, cette pluie éclatante qui salit le conte à chaque chapitre, cette pluie omniprésente...Une averse idéale, engluée à l\'évidence du conte. Le drame était bordé d\'absolu, de toute part il aura déserté ma raison.<br />Marta, petite vierge rampante, toujours égarée, étrangère dans cet amour insondable de la nuit, dans le spectacle latent des néons impassibles...les lumières de la cité comme une pluie dévorante sur le c
Atala Il y a 17 ans

larme a l\'oeil...merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ça me touche beaucoup que quelqu\'un aime...<br /><br /><br />Marta : <br /><br />Ils sont tous là et implorent Marta.<br />Marta dans l\'ombre, Marta lumière, Marta de poussière et de sang, posée sur l\'écrit, violente et résolue.<br />Peut être qu\'elle se trouvait déjà loin dans cet appel désespéré, peut être qu\'à la nuit même elle était partie, devenue l\'écume de ses mots, perdue dans sa pensée, claire et insoumise...<br /><br />Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.<br />Marta de larmes et de cris,<br />prostituée au hasard des mots...<br />Ephémère, volatile Marta...sans savoir pourquoi.<br /><br />Dès le départ elle respirait l\'agonie. Une éternelle petite garce, une fée tragique; elle, elle aimait la fuite, pire que cela elle incarnait l\'exil, c\'était elle la petite Clandestine, l\'orage irrésolu, c\'était la mer toute entière, le torrent dévastateur. Un corps blanc, blême, translucide, une ombre de voiles, cachée dans l\'aube, le supplice de l\'aurore...encore une fois... Marta, elle les a tous mis à terre par son silence, par tous ces cris qu\'ils ont jeté à travers la nuit, comme une bouteille à la mer, et auxquels elle n\'a jamais porté écho. On ignore même si elle a entendu cette clameur qui s\'élevait de l\'eau, elle a juste préféré l\'appel du désarroi pour les laisser crever dans cet amour, seuls, séparés de l\'univers...des âmes qui épousent la poussière ...<br /><br />Marta divine, coincée entre l\'affable et l\'éther, une héroïne improbable, seule, abandonnée au coeur du naufrage ... Il y a aussi, par delà le conte, cette valse, désespérée, à l\'essence même du drame, qui palpite, hurle, tangue dans les veines, suinte dans le corps tout entier, une valse récurrente, enivrante, dégoûtante d\'absolu, portée à la misère de l\'entracte, et qui résonne de plus en plus fort dans chaque alinéa du livre.<br />Elle était restée là, entière, au mieu de ses ruines emmêlées.<br />Tout était là, la reine de cendres, les brumes que j\'avais dessiné pour elle et le silence impardonnable sur la dune, de l\'autre côté du monde, négative et alerte, inutile et merveilleuse.<br />Un songe exquis mais opprimé.<br />Une page bêtement inconsolable...<br /><br />Marta à la robe couverte de sang.<br />Marta fascinante, jetée dans l\'éternité.<br />Une beauté hivernale et glacée d\'orgueil, et elle, elle indifférente au drame, elle dansant parmi les ombres, dans sa valse vide, éclairant la voie de sa rythmique obscène, dans cette pluie de suie, de cendre, de sang, cette pluie éclatante qui salit le conte à chaque chapitre, cette pluie omniprésente...Une averse idéale, engluée à l\'évidence du conte. Le drame était bordé d\'absolu, de toute part il aura déserté ma raison.<br />Marta, petite vierge rampante, toujours égarée, étrangère dans cet amour insondable de la nuit, dans le spectacle latent des néons impassibles...les lumières de la cité comme une pluie dévorante sur le c

voilà j\'aimerais juste avoir des avis... <br /> <br /> <br />pour ce qui est de ces textes ils se ressemblent beaucoup et je les vois plus comme une réécriture les uns des autres dans le sens où ils sont une exploration narrative différente a chaque fois d\'un meme sujet que ce soit marta, atala ou les autres de ces heroines sans nom... <br /> <br />voilà je voudrais juste des avis extérieurs car je n\'ai fait voir ces textes qu\'à mes proches pour l\'instant...
Atala Il y a 17 ans

voilà j\'aimerais juste avoir des avis...
<br />
<br />
<br />pour ce qui est de ces textes ils se ressemblent beaucoup et je les vois plus comme une réécriture les uns des autres dans le sens où ils sont une exploration narrative différente a chaque fois d\'un meme sujet que ce soit marta, atala ou les autres de ces heroines sans nom...
<br />
<br />voilà je voudrais juste des avis extérieurs car je n\'ai fait voir ces textes qu\'à mes proches pour l\'instant...

J'avais bien apprécia Marta, mais ça j'te l'ai déjà dis :blush: <br /> <br />j'prendrais l'temps de lire les autres
AnonymeIl y a 17 ans

J'avais bien apprécia Marta, mais ça j'te l'ai déjà dis :blush:
<br />
<br />j'prendrais l'temps de lire les autres

Je viens de lire Marta... <br /> <br />[quote]Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.[/quote] <br /> <br />[size=12pt]chapeau ![/size]
AnonymeIl y a 17 ans

Je viens de lire Marta...
<br />
<br />

Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.

<br />
<br />chapeau !

Je me souviens du nom, <br />du visage, <br />des traits <br />réguliers... <br />Mais au-delà de toute image confondue, seul le lieu est resté là, <br />intact, <br />il est la définition intouchable de cet instant là. <br />Une image déposée, idéale, inoubliable <br />sans savoir pourquoi. <br />C\'est un lieu sombre, vide et eclaté dans la nuit, dans cette nuit là et dans toutes celles qui l\'ont suivie, <br />un lieu de naufrage, j\'ai pensé. <br />De cela aussi je me souviens. <br />Je me souviens également avoir consenti à cela, à ce lieu, à cette terre. <br />Brûlée <br />au crime, <br />imposé, décoloré par le silence violent qui dominait l\'instant. <br />Je l\'ai regardé, enchantée par l\'humilité de l\'attendu. <br />Plus que tout autre chose c\'est ce lieu fané qui a compté dans les détours de l\'histoire, il a foudroyé l\'écrit. C\'est ce lieu qui s\'est retrouvé caché, enterré, brutalisé au c
Atala Il y a 17 ans

Je me souviens du nom,
<br />du visage,
<br />des traits
<br />réguliers...
<br />Mais au-delà de toute image confondue, seul le lieu est resté là,
<br />intact,
<br />il est la définition intouchable de cet instant là.
<br />Une image déposée, idéale, inoubliable
<br />sans savoir pourquoi.
<br />C\'est un lieu sombre, vide et eclaté dans la nuit, dans cette nuit là et dans toutes celles qui l\'ont suivie,
<br />un lieu de naufrage, j\'ai pensé.
<br />De cela aussi je me souviens.
<br />Je me souviens également avoir consenti à cela, à ce lieu, à cette terre.
<br />Brûlée
<br />au crime,
<br />imposé, décoloré par le silence violent qui dominait l\'instant.
<br />Je l\'ai regardé, enchantée par l\'humilité de l\'attendu.
<br />Plus que tout autre chose c\'est ce lieu fané qui a compté dans les détours de l\'histoire, il a foudroyé l\'écrit. C\'est ce lieu qui s\'est retrouvé caché, enterré, brutalisé au c

c\'est le texte le plus personnel que j\'ai du ecrire, et aujourd\'hui encore je suis incapable d\'en changer une seule ligne, si imparfait soit il ... <br />il colle vraiment pour une fois à lascene que je voulais decrire, il fai tooujours aussi mal en fait.. arf i\'m a maso-queen... :/
Atala Il y a 17 ans

c\'est le texte le plus personnel que j\'ai du ecrire, et aujourd\'hui encore je suis incapable d\'en changer une seule ligne, si imparfait soit il ...
<br />il colle vraiment pour une fois à lascene que je voulais decrire, il fai tooujours aussi mal en fait.. arf i\'m a maso-queen...

\"Le scandale était à la mesure de Dieu...\" ( Marguerite DURAS) <br />(texte en rapport avec le [u]Ravissement de Lol V stein[/u] de duras...) <br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br />Lola Valérie Stein.<br />Tout se mélange ici.<br />J\'ignore comment cela est venu à nous, mais elle et moi c\'était pareil. Cest très vite devenue la même peur.<br /><br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br /><br />J\'ai commencé à peupler la ville entière d\'elle, à poser son visage sur des milliers d\'inconnues, à en remplir tout ces trains au départ. Elle était noyée à l\'infini dans ces lieux d\'attente. Et j\'ai comblé la nuit de son ombre affolée, un vertige angoissant. J\'ai rempli la terre entière de ce vide effrayant qu\'elle trainait autour d\'elle, à chaque pas. Son ravissement c\'était une merveille, l\'ivresse à l\'echelle du monde. Et je me suis perdue auprès d\'elle, comme Lol je me suis retrouvée séparée à tout jamais par ce texte. Et la nuit n\'en finissait plus, une course lente, indécise, qui nous faisait suffocantes. C\'était sur ce point là, absolument provocant que Lol et moi nous nous retrouvions, un jugement dernier, crépusculaire.<br /><br /><br /><br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br /><br /><br /><br />Le livre ne sera sans doute jamais écrit, mais il reste là, inévitable, et il n\'en peut plus de faire mal et d\'éclipser la plaie, de la ramener à lui. Aujourd\'hui je le sais: elle et moi c\'était définitif, lui, Il ne seraitt plus qu\'un détour insipide de l\'écrit, une page annexée à l\'ennui. <br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br />Petite Lol. Très loin déjà, partout dans la nuit, éclatée dans le passage des autres, soufflée par tout les regards humains. Je me couche contre toi, et c\'est contre ton corps fatigué que j\'attends l\'aurore, jusqu\'à la limite éprouvée de cette amour. Petite Lol, maintenant je te comprends, va, je te ressemble, il reste du chemin jusqu\'au lever du jour. La nuit est calme, profonde, dehors d\'autres coeurs s\'eveillent encore à l\'abîme. Le livre est dejà à l\'agonie. Va Lol, je reste contre toi, je suffoque entre tes lignes et j\'expire à bout de souffle contre ta main.<br /><br /><br />ooooOOOOooooo
Atala Il y a 17 ans

\"Le scandale était à la mesure de Dieu...\" ( Marguerite DURAS) <br />(texte en rapport avec le Ravissement de Lol V stein de duras...) <br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br />Lola Valérie Stein.<br />Tout se mélange ici.<br />J\'ignore comment cela est venu à nous, mais elle et moi c\'était pareil. Cest très vite devenue la même peur.<br /><br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br /><br />J\'ai commencé à peupler la ville entière d\'elle, à poser son visage sur des milliers d\'inconnues, à en remplir tout ces trains au départ. Elle était noyée à l\'infini dans ces lieux d\'attente. Et j\'ai comblé la nuit de son ombre affolée, un vertige angoissant. J\'ai rempli la terre entière de ce vide effrayant qu\'elle trainait autour d\'elle, à chaque pas. Son ravissement c\'était une merveille, l\'ivresse à l\'echelle du monde. Et je me suis perdue auprès d\'elle, comme Lol je me suis retrouvée séparée à tout jamais par ce texte. Et la nuit n\'en finissait plus, une course lente, indécise, qui nous faisait suffocantes. C\'était sur ce point là, absolument provocant que Lol et moi nous nous retrouvions, un jugement dernier, crépusculaire.<br /><br /><br /><br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br /><br /><br /><br />Le livre ne sera sans doute jamais écrit, mais il reste là, inévitable, et il n\'en peut plus de faire mal et d\'éclipser la plaie, de la ramener à lui. Aujourd\'hui je le sais: elle et moi c\'était définitif, lui, Il ne seraitt plus qu\'un détour insipide de l\'écrit, une page annexée à l\'ennui. <br /><br /><br />ooooOOOOooooo<br /><br /><br />Petite Lol. Très loin déjà, partout dans la nuit, éclatée dans le passage des autres, soufflée par tout les regards humains. Je me couche contre toi, et c\'est contre ton corps fatigué que j\'attends l\'aurore, jusqu\'à la limite éprouvée de cette amour. Petite Lol, maintenant je te comprends, va, je te ressemble, il reste du chemin jusqu\'au lever du jour. La nuit est calme, profonde, dehors d\'autres coeurs s\'eveillent encore à l\'abîme. Le livre est dejà à l\'agonie. Va Lol, je reste contre toi, je suffoque entre tes lignes et j\'expire à bout de souffle contre ta main.<br /><br /><br />ooooOOOOooooo

[quote]larme a l\'oeil...merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii :/ ça me touche beaucoup que quelqu\'un aime...<br /><br /><br />Marta : <br /><br /><br /><br /><br />Ils sont tous là et implorent Marta.<br />Marta dans l\'ombre, Marta lumière, Marta de poussière et de sang, posée sur l\'écrit, violente et résolue.<br />Peut être qu\'elle se trouvait déjà loin dans cet appel désespéré, peut être qu\'à la nuit même elle était partie, devenue l\'écume de ses mots, perdue dans sa pensée, claire et insoumise...<br /><br />Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.<br />Marta de larmes et de cris,<br />prostituée au hasard des mots...<br />Ephémère, volatile Marta...sans savoir pourquoi.<br /><br />Dès le départ elle respirait l\'agonie. Une éternelle petite garce, une fée tragique; elle, elle aimait la fuite, pire que cela elle incarnait l\'exil, c\'était elle la petite Clandestine, l\'orage irrésolu, c\'était la mer toute entière, le torrent dévastateur. Un corps blanc, blême, translucide, une ombre de voiles, cachée dans l\'aube, le supplice de l\'aurore...encore une fois... Marta, elle les a tous mis à terre par son silence, par tous ces cris qu\'ils ont jeté à travers la nuit, comme une bouteille à la mer, et auxquels elle n\'a jamais porté écho. On ignore même si elle a entendu cette clameur qui s\'élevait de l\'eau, elle a juste préféré l\'appel du désarroi pour les laisser crever dans cet amour, seuls, séparés de l\'univers...des âmes qui épousent la poussière ...<br /><br />Marta divine, coincée entre l\'affable et l\'éther, une héroïne improbable, seule, abandonnée au coeur du naufrage ... Il y a aussi, par delà le conte, cette valse, désespérée, à l\'essence même du drame, qui palpite, hurle, tangue dans les veines, suinte dans le corps tout entier, une valse récurrente, enivrante, dégoûtante d\'absolu, portée à la misère de l\'entracte, et qui résonne de plus en plus fort dans chaque alinéa du livre.<br />Elle était restée là, entière, au milieu de ses ruines emmêlées.<br />Tout était là, la reine de cendres, les brumes que j\'avais dessiné pour elle et le silence impardonnable sur la dune, de l\'autre côté du monde, négative et alerte, inutile et merveilleuse.<br />Un songe exquis mais opprimé.<br />Une page bêtement inconsolable...<br /><br />Marta à la robe couverte de sang.<br />Marta fascinante, jetée dans l\'éternité.<br />Une beauté hivernale et glacée d\'orgueil, et elle, elle indifférente au drame, elle dansant parmi les ombres, dans sa valse vide, éclairant la voie de sa rythmique obscène, dans cette pluie de suie, de cendre, de sang, cette pluie éclatante qui salit le conte à chaque chapitre, cette pluie omniprésente...Une averse idéale, engluée à l\'évidence du conte. Le drame était bordé d\'absolu, de toute part il aura déserté ma raison.<br />Marta, petite vierge rampante, toujours égarée, étrangère dans cet amour insondable de la nuit, dans le spectacle latent des néons impassibles...les lumières de la cité comme une pluie dévorante sur le c
misericorde Il y a 17 ans

larme a l\'oeil...merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ça me touche beaucoup que quelqu\'un aime...<br /><br /><br />Marta : <br /><br /><br /><br /><br />Ils sont tous là et implorent Marta.<br />Marta dans l\'ombre, Marta lumière, Marta de poussière et de sang, posée sur l\'écrit, violente et résolue.<br />Peut être qu\'elle se trouvait déjà loin dans cet appel désespéré, peut être qu\'à la nuit même elle était partie, devenue l\'écume de ses mots, perdue dans sa pensée, claire et insoumise...<br /><br />Marta et sa propre chute au pays des soleils et des libertés.<br />Marta de larmes et de cris,<br />prostituée au hasard des mots...<br />Ephémère, volatile Marta...sans savoir pourquoi.<br /><br />Dès le départ elle respirait l\'agonie. Une éternelle petite garce, une fée tragique; elle, elle aimait la fuite, pire que cela elle incarnait l\'exil, c\'était elle la petite Clandestine, l\'orage irrésolu, c\'était la mer toute entière, le torrent dévastateur. Un corps blanc, blême, translucide, une ombre de voiles, cachée dans l\'aube, le supplice de l\'aurore...encore une fois... Marta, elle les a tous mis à terre par son silence, par tous ces cris qu\'ils ont jeté à travers la nuit, comme une bouteille à la mer, et auxquels elle n\'a jamais porté écho. On ignore même si elle a entendu cette clameur qui s\'élevait de l\'eau, elle a juste préféré l\'appel du désarroi pour les laisser crever dans cet amour, seuls, séparés de l\'univers...des âmes qui épousent la poussière ...<br /><br />Marta divine, coincée entre l\'affable et l\'éther, une héroïne improbable, seule, abandonnée au coeur du naufrage ... Il y a aussi, par delà le conte, cette valse, désespérée, à l\'essence même du drame, qui palpite, hurle, tangue dans les veines, suinte dans le corps tout entier, une valse récurrente, enivrante, dégoûtante d\'absolu, portée à la misère de l\'entracte, et qui résonne de plus en plus fort dans chaque alinéa du livre.<br />Elle était restée là, entière, au milieu de ses ruines emmêlées.<br />Tout était là, la reine de cendres, les brumes que j\'avais dessiné pour elle et le silence impardonnable sur la dune, de l\'autre côté du monde, négative et alerte, inutile et merveilleuse.<br />Un songe exquis mais opprimé.<br />Une page bêtement inconsolable...<br /><br />Marta à la robe couverte de sang.<br />Marta fascinante, jetée dans l\'éternité.<br />Une beauté hivernale et glacée d\'orgueil, et elle, elle indifférente au drame, elle dansant parmi les ombres, dans sa valse vide, éclairant la voie de sa rythmique obscène, dans cette pluie de suie, de cendre, de sang, cette pluie éclatante qui salit le conte à chaque chapitre, cette pluie omniprésente...Une averse idéale, engluée à l\'évidence du conte. Le drame était bordé d\'absolu, de toute part il aura déserté ma raison.<br />Marta, petite vierge rampante, toujours égarée, étrangère dans cet amour insondable de la nuit, dans le spectacle latent des néons impassibles...les lumières de la cité comme une pluie dévorante sur le c

:ko:<br /><br />you knocked me down...<br /><br />J\'apprécie beaucoup.
simonh Il y a 17 ans

:ko:<br /><br />you knocked me down...<br /><br />J\'apprécie beaucoup.

lettres ouvertes <br /><br />1 /<br /><br />*****^o^*****<br /><br />\"Jai repensé à ce que vous m\'aviez écrit.<br />J\'aime l\'idée que le silence vous plaise à ce point,<br />qu\'il y ait cette appartenance mutuelle,<br />débordée.<br />Je partage votre avis, c\'est dans le silence que je suis au mieux assurée de moi même.<br />Le silence est décisif, sans retour possible, comme une forme pleine, sans aucun contours dessinés .<br />Il y a quelque chose dans le bruit des autres qui me dérange. Mais n\'est ce pas une faiblesse que de se retirer, que de creuser le vide autour des mots ?<br />Pourtant cette faiblesse m\'attire outrageusement.<br />Il me plait de m\'arrêter à ce silence effarant.<br />Il me plait d\'attendre ainsi .<br />J\'aime l\'écho de vos mots, tout autant que celui de votre ennui.<br />A nos faiblesses dérisoires,<br />A Nos lèvres devenues blêmes<br />quand le ciel nous egratigne,<br />A nos silences retranchés<br />lorsque le verbe nous défigure... \"<br /><br />*****^o^*****<br /><br /><br />2/<br /><br />\"Je ne pensais pas qu\'un texte pouvait faire la part des choses à ce point. Tout Balayer d\'un trait .<br />Comme si chaque ligne devenait une nouvelle respiration, comme une morsure emerveillante au coeur de l\'ennui, au creux des reins...<br />Aujourd\'hui encore j\'ignore à quel endroit précis s\'est opérée la magie, à quelle mesure exacte le drame s\'est porté sur mes lèvres. Longtemps cette idée ne m\'a pas quitté, comme une ronde absurde mais fascinante.<br />Marta me plait, quelle idée.<br />Peut être parce que ce texte est sans aucun détour possible, un amour démodé, inévitable, au centre de cet album, de ce conte qui tourne en rond, qui n\'en peut plus de se décomposer dans la nuit, de se retourner dans tous les sens...<br />Marta c\'est la plaie ouverte du récit.<br />Les mots se comptent,<br />Se décomptent,<br />ils sont fragiles,<br />ils s\'effacent,<br />ils éclatent en mille morceaux dans toutes mes insomnies<br />et laissent la place au rêve dans une épargne dérisoire, une pudeur incroyable.<br />Surement que cela vous importe peu, et qu\'aujourd\'hui elle s\'est éloignée de vous,<br />Mais moi il me plait, que quelque part, il y ait eut cette Marta là,<br />que son histoire soit toujours un mystère éclatant, un naufrage absurde<br />et qu\'elle hurle encore à bout de souffle sur toutes les pages du monde, que son cri s\'évapore dans la nuit...<br /><br />Elle se retranche dans une page impossible, défigurée en son nom;<br />un enfer posé sur le mot et qui survole le reste de l\'album.<br />Voilà. Il m\'était juste venu l\'envie de vous dire à quel point cette histoire était belle,<br />Puisqu\'elle reste dans l\'inachevé...<br />J\'imagine que vous n\'aurez jamais le temps de lire ceci...mais j\'avais juste le désir que ce soit là quelque part, jeté dans vos horizons, au hasard de vos nuits...\"
Atala Il y a 17 ans

lettres ouvertes <br /><br />1 /<br /><br />*****^o^*****<br /><br />\"Jai repensé à ce que vous m\'aviez écrit.<br />J\'aime l\'idée que le silence vous plaise à ce point,<br />qu\'il y ait cette appartenance mutuelle,<br />débordée.<br />Je partage votre avis, c\'est dans le silence que je suis au mieux assurée de moi même.<br />Le silence est décisif, sans retour possible, comme une forme pleine, sans aucun contours dessinés .<br />Il y a quelque chose dans le bruit des autres qui me dérange. Mais n\'est ce pas une faiblesse que de se retirer, que de creuser le vide autour des mots ?<br />Pourtant cette faiblesse m\'attire outrageusement.<br />Il me plait de m\'arrêter à ce silence effarant.<br />Il me plait d\'attendre ainsi .<br />J\'aime l\'écho de vos mots, tout autant que celui de votre ennui.<br />A nos faiblesses dérisoires,<br />A Nos lèvres devenues blêmes<br />quand le ciel nous egratigne,<br />A nos silences retranchés<br />lorsque le verbe nous défigure... \"<br /><br />*****^o^*****<br /><br /><br />2/<br /><br />\"Je ne pensais pas qu\'un texte pouvait faire la part des choses à ce point. Tout Balayer d\'un trait .<br />Comme si chaque ligne devenait une nouvelle respiration, comme une morsure emerveillante au coeur de l\'ennui, au creux des reins...<br />Aujourd\'hui encore j\'ignore à quel endroit précis s\'est opérée la magie, à quelle mesure exacte le drame s\'est porté sur mes lèvres. Longtemps cette idée ne m\'a pas quitté, comme une ronde absurde mais fascinante.<br />Marta me plait, quelle idée.<br />Peut être parce que ce texte est sans aucun détour possible, un amour démodé, inévitable, au centre de cet album, de ce conte qui tourne en rond, qui n\'en peut plus de se décomposer dans la nuit, de se retourner dans tous les sens...<br />Marta c\'est la plaie ouverte du récit.<br />Les mots se comptent,<br />Se décomptent,<br />ils sont fragiles,<br />ils s\'effacent,<br />ils éclatent en mille morceaux dans toutes mes insomnies<br />et laissent la place au rêve dans une épargne dérisoire, une pudeur incroyable.<br />Surement que cela vous importe peu, et qu\'aujourd\'hui elle s\'est éloignée de vous,<br />Mais moi il me plait, que quelque part, il y ait eut cette Marta là,<br />que son histoire soit toujours un mystère éclatant, un naufrage absurde<br />et qu\'elle hurle encore à bout de souffle sur toutes les pages du monde, que son cri s\'évapore dans la nuit...<br /><br />Elle se retranche dans une page impossible, défigurée en son nom;<br />un enfer posé sur le mot et qui survole le reste de l\'album.<br />Voilà. Il m\'était juste venu l\'envie de vous dire à quel point cette histoire était belle,<br />Puisqu\'elle reste dans l\'inachevé...<br />J\'imagine que vous n\'aurez jamais le temps de lire ceci...mais j\'avais juste le désir que ce soit là quelque part, jeté dans vos horizons, au hasard de vos nuits...\"

tu parles trop...:sulky:
AnonymeIl y a 17 ans

tu parles trop...:sulky:

???

lol,nan c\'est juste que tes textes sont longs et denses,j\'ai du mal a m\'y plonger,mais cela n\'enleve en rien a leur qualité.<br />c\'est juste moi le probleme,loool<br /><br /><br />comment je m\'en sors bien la...
AnonymeIl y a 17 ans

lol,nan c\'est juste que tes textes sont longs et denses,j\'ai du mal a m\'y plonger,mais cela n\'enleve en rien a leur qualité.<br />c\'est juste moi le probleme,loool<br /><br /><br />comment je m\'en sors bien la...

on dirait une rupture : nan mais c\'est moi le probleme ^^<br />bientot tu voudras qu\'on voit d\'autres amis dans la session litteraire
Atala Il y a 17 ans

on dirait une rupture : nan mais c\'est moi le probleme <br />bientot tu voudras qu\'on voit d\'autres amis dans la session litteraire

mdr<br />je crois qu\'il faudrai qu\'on arrete de se voir pendant un moment,<br />atala,...<br />c\'est allé trop loin nous deux<br />tu me demande trop<br />je ne suis pas qu\'un super coup,j\'ai aussi un coeur,des sentiments tu sais...
AnonymeIl y a 17 ans

mdr<br />je crois qu\'il faudrai qu\'on arrete de se voir pendant un moment,<br />atala,...<br />c\'est allé trop loin nous deux<br />tu me demande trop<br />je ne suis pas qu\'un super coup,j\'ai aussi un coeur,des sentiments tu sais...

Y a un bug du forum là, les MP des gens s\'affichent en public ! :ohmy: La au-dessus...
AnonymeIl y a 17 ans

Y a un bug du forum là, les MP des gens s\'affichent en public ! :ohmy: La au-dessus...

ça y est la rumeur est lancée ( dans ce cas là j\'ai peut etre espoir qu\'un jour celle de l\'anus artificiel de bellamy prenne son envol ^^ )
Atala Il y a 17 ans

ça y est la rumeur est lancée ( dans ce cas là j\'ai peut etre espoir qu\'un jour celle de l\'anus artificiel de bellamy prenne son envol )

c\'est pas une rumeur,c\'est mon cousin ki a fait l\'opération<br /><br />Ps pour Castor:on est en plein dans le sujet du sujet: Isn\'t it love...
AnonymeIl y a 17 ans

c\'est pas une rumeur,c\'est mon cousin ki a fait l\'opération<br /><br />Ps pour Castor:on est en plein dans le sujet du sujet: Isn\'t it love...

dites les gens... vous arretez de flooder un peu ? c\'pas la foire ici...
blat Il y a 17 ans

dites les gens... vous arretez de flooder un peu ? c\'pas la foire ici...

ouais daboreuh !!!<br />stop au flood :biggrin:
AnonymeIl y a 17 ans

ouais daboreuh !!!<br />stop au flood :biggrin:

Quand plein de gens disent d\'arrêter de flooder, ca devient pas un peu du flood aussi <br /><br />Mais sinon, Atala, très zolis textes J\'aime particulièrement Marta, demain je réécoute Debbie en boucle un moment *honte à moi, ca fait un bail que je l\'ai plus écoutée :blush: * en lisant le texte, juste pour voir... ^^
AnonymeIl y a 17 ans

Quand plein de gens disent d\'arrêter de flooder, ca devient pas un peu du flood aussi <br /><br />Mais sinon, Atala, très zolis textes J\'aime particulièrement Marta, demain je réécoute Debbie en boucle un moment *honte à moi, ca fait un bail que je l\'ai plus écoutée :blush: * en lisant le texte, juste pour voir...

je viens de lire tes textes, ils sont tous bien vraiment continu ^^
Zorkan Il y a 17 ans

je viens de lire tes textes, ils sont tous bien vraiment continu

[...]<br />Seule, au c
Atala Il y a 17 ans

[...]<br />Seule, au c

[u]Et y aurait Olga la blonde, et peut etre même qu\'elle hurlerait d\'eSpoir...[/u]<br /><br /> Je pourrais vous parler de la neige qui tombe,<br />Des flocons que j\'essaie d\'attraper sur mon nez<br />A travers la fenêtre...<br />Je voudrais vous dire que<br />Quand un vent glacé<br />Me caresse le cou<br />Je pense toujours à elle.<br />Je voudrais vous dire que j\'aurais bien aimé y aller moi aussi,<br />Juste comme ça,<br />Pour voir,<br />Pour flaner un peu partout<br />Dans cette nuit là,<br />Jusqu\'au matin,<br />Jusqu\'à rien en fait...<br />Je pourrais vous dire qu\'un jour,<br />Moi, j\'irai là bas,<br />Que je la croiserai peut être,<br />Au hasard des souffles,<br />Que je la verrai,<br />Que je passerai contre elle,<br /><br />Et tout ça<br />En silence<br />Sans un sourire,<br />Ce serait trop dommage.<br />Je pourrais vous dire qu\'à cet instant là<br />Je me collerai à la buée des vitres<br />Pour mévanouir au coin d\'une rue.<br /><br /><br /><br />Je pourrais vous raconter l\'enfance<br />Les journées entières passées dans les arbres<br />L\'enNui qui coulait déjà à flot,<br />JuSte là, <br />au creuX Des veines<br />Le ciel trop bleu, trop grand, trop ouvert sur le monde<br />Mais ça encore ça ne serait pas assez...<br />Ca ne serait qu\'une petite poussière dans votre oeil<br />Ca ne serait qu\'une miette insignifiante<br />Et je ne suis pas une miette...
Atala Il y a 17 ans

Et y aurait Olga la blonde, et peut etre même qu\'elle hurlerait d\'eSpoir...<br /><br /> Je pourrais vous parler de la neige qui tombe,<br />Des flocons que j\'essaie d\'attraper sur mon nez<br />A travers la fenêtre...<br />Je voudrais vous dire que<br />Quand un vent glacé<br />Me caresse le cou<br />Je pense toujours à elle.<br />Je voudrais vous dire que j\'aurais bien aimé y aller moi aussi,<br />Juste comme ça,<br />Pour voir,<br />Pour flaner un peu partout<br />Dans cette nuit là,<br />Jusqu\'au matin,<br />Jusqu\'à rien en fait...<br />Je pourrais vous dire qu\'un jour,<br />Moi, j\'irai là bas,<br />Que je la croiserai peut être,<br />Au hasard des souffles,<br />Que je la verrai,<br />Que je passerai contre elle,<br /><br />Et tout ça<br />En silence<br />Sans un sourire,<br />Ce serait trop dommage.<br />Je pourrais vous dire qu\'à cet instant là<br />Je me collerai à la buée des vitres<br />Pour mévanouir au coin d\'une rue.<br /><br /><br /><br />Je pourrais vous raconter l\'enfance<br />Les journées entières passées dans les arbres<br />L\'enNui qui coulait déjà à flot,<br />JuSte là, <br />au creuX Des veines<br />Le ciel trop bleu, trop grand, trop ouvert sur le monde<br />Mais ça encore ça ne serait pas assez...<br />Ca ne serait qu\'une petite poussière dans votre oeil<br />Ca ne serait qu\'une miette insignifiante<br />Et je ne suis pas une miette...

:wub: <br />Ah grande Atala..<br />Je suis allée enfilé un chapeau dans le seul but de pouvoir l\'enlevé devant toi :respect: <br />J\'aime ta plume et je me répète ^^
AnonymeIl y a 17 ans

:wub: <br />Ah grande Atala..<br />Je suis allée enfilé un chapeau dans le seul but de pouvoir l\'enlevé devant toi :respect: <br />J\'aime ta plume et je me répète

Et On joueRait a RieN,<br />aveC de la pOuSsieRe et deS motS.<br />on joueRait à rieN<br />aveC uN cieL tOut gRiS,<br />un truC tOut uSé,<br />uN peu taché,<br />uN peu fatiGué,<br />un peu laiD...<br />un trUc à NouS eN soMme.<br /><br />***<br />tOi tu lèveRais le Nez au cOeur l\'Orage<br />et mOi j\'auRaiS plUs ceTte tRouille IncroYable<br />à l\'aNgle du mOnde.<br />En tOut caS, Je sErAis là,<br />là où la dOuleuR se teNd,<br />là où le muRmuRe s\'éteiNt,<br /><br /><br />je seRaiS là,<br />eNtièRe à ceTte seule iDée,<br />et je Me prEndRaiS au Jeu<br />à depLacer leS étOiles sOus la Pluie<br />à redeSsineR deS coNstellatiOnS iNteRditeS...<br /><br /><br />maiS mOi tu vOis,<br />ce viDe là Je ne le coMpreNds paS,<br />il s\'echapPe,<br />il s\'éVapoRe,<br />il s\'éVanouiT,<br />saNs un cRi.<br />il faiT paRtie de cEs lieuX moRtifeRes<br />doNt je m\'élOigne,<br />de Ces eNdrOits abSurdeS,<br />décOloréS paR le chaGrIn<br />maiS Qui m\'eMerveiLleNt...<br /><br /><br />j\'aiMeRais vraimeNt y eNtendre qUelQue chOse,<br />et Me déplacer daNs l\'hiStoire<br />Et tu VoiS,<br />la bulle eSt ecLatée,<br />MaiS le vide esT TOujouRs préseNt..<br /><br /><br />*******************************************************<br />les motS coMmenceNt à s\'englueR au foNd des verreS à pied,<br />les voyelLes sucréeS se foNdeNt,<br />se mélaNgeNt,<br />se dévoreNt enTre elleS.<br />La luMière eSt éteiNte,<br />paS un seuL éclat de voiX<br />ne résoNne coNtre le parQuet,<br />leS bouteiLles soNt vidéeS,<br />les cenDrieRs déboRdeNt inévitableMent<br />là suR les tableS éparpilléeS,<br />et rieN ne perCe,<br />juSte un fouTu siLence,<br />juSte l\'écho laSsif de l\'aBaNdoN...<br />le Bar eSt déSerté,<br />me seRaiS je endOrmie<br />peNdant le seRvice ?<br />Nan je ne crOis paS,<br />il y a touJourS ceS inSomnieS terriBleS<br />qui creuSeNt tout uN enfeR autOur deS étOiles,<br />la puPille reSte figée,<br />boRdée d\'eNnui.<br />et rieN pour me cOnsoler,<br />rieN pour m\'occupeR<br />rieN de neuf danS ce foutu Café...
Atala Il y a 17 ans

Et On joueRait a RieN,<br />aveC de la pOuSsieRe et deS motS.<br />on joueRait à rieN<br />aveC uN cieL tOut gRiS,<br />un truC tOut uSé,<br />uN peu taché,<br />uN peu fatiGué,<br />un peu laiD...<br />un trUc à NouS eN soMme.<br /><br />***<br />tOi tu lèveRais le Nez au cOeur l\'Orage<br />et mOi j\'auRaiS plUs ceTte tRouille IncroYable<br />à l\'aNgle du mOnde.<br />En tOut caS, Je sErAis là,<br />là où la dOuleuR se teNd,<br />là où le muRmuRe s\'éteiNt,<br /><br /><br />je seRaiS là,<br />eNtièRe à ceTte seule iDée,<br />et je Me prEndRaiS au Jeu<br />à depLacer leS étOiles sOus la Pluie<br />à redeSsineR deS coNstellatiOnS iNteRditeS...<br /><br /><br />maiS mOi tu vOis,<br />ce viDe là Je ne le coMpreNds paS,<br />il s\'echapPe,<br />il s\'éVapoRe,<br />il s\'éVanouiT,<br />saNs un cRi.<br />il faiT paRtie de cEs lieuX moRtifeRes<br />doNt je m\'élOigne,<br />de Ces eNdrOits abSurdeS,<br />décOloréS paR le chaGrIn<br />maiS Qui m\'eMerveiLleNt...<br /><br /><br />j\'aiMeRais vraimeNt y eNtendre qUelQue chOse,<br />et Me déplacer daNs l\'hiStoire<br />Et tu VoiS,<br />la bulle eSt ecLatée,<br />MaiS le vide esT TOujouRs préseNt..<br /><br /><br />*******************************************************<br />les motS coMmenceNt à s\'englueR au foNd des verreS à pied,<br />les voyelLes sucréeS se foNdeNt,<br />se mélaNgeNt,<br />se dévoreNt enTre elleS.<br />La luMière eSt éteiNte,<br />paS un seuL éclat de voiX<br />ne résoNne coNtre le parQuet,<br />leS bouteiLles soNt vidéeS,<br />les cenDrieRs déboRdeNt inévitableMent<br />là suR les tableS éparpilléeS,<br />et rieN ne perCe,<br />juSte un fouTu siLence,<br />juSte l\'écho laSsif de l\'aBaNdoN...<br />le Bar eSt déSerté,<br />me seRaiS je endOrmie<br />peNdant le seRvice ?<br />Nan je ne crOis paS,<br />il y a touJourS ceS inSomnieS terriBleS<br />qui creuSeNt tout uN enfeR autOur deS étOiles,<br />la puPille reSte figée,<br />boRdée d\'eNnui.<br />et rieN pour me cOnsoler,<br />rieN pour m\'occupeR<br />rieN de neuf danS ce foutu Café...

Damned...<br />pOurquoi oN peut jaMaiS se retRouveR daNs ce fouTu StrangerS iN the Night,<br />juSte pour Une foiS,<br />juste ce jour là<br />...<br /><br /><br /><br /><br />ooooOOoooo<br /><br />Pourtant, je m\'étaiS préparée deS heureS eNtièreS,<br />je m\'étaiS levée pluS tôt,<br />bercée paR uNe promeSse aBsurde.<br />j\'avaiS choiSi cette robe d\'été légère,<br />que tu aimeS vOir s\'envoler autour de meS hanChes,<br />-Qu\'importait l\'hiVer si c\'était pouR tOi, tu vOis...-<br />j\'avaiS redesSiné le coin des Yeux à l\'encre de chiNe,<br />soufflé de la poussièRe d\'or sur mes épauleS,<br />dépoSé suR chaque veiNe uNe fraGaNce Sucrée.<br />Et j\'avaiS atteNdu,<br />j\'avaiS atteNdu coMme un chieN sur ce foutu caNapé,<br />j\'avais atteNdu juSqu\'à la fiN de l\'aprèS miDi.<br />Le soLeil s\'eSt couché,<br />et j\'ai coNtinué d\'atteNdre coMme une conNe,<br />d\'atteNdre ce traiN qui n\'eSt jamaiS arrivé,<br />ce traiN daNs lequel tu n\'aS même pas pris le tempS de mOnter...<br />J\'ai atteNdu juSqu\'au lendemaiN matiN,<br />le SoiR suiVant ça a été pareiL,<br />l\'abseNce eSt devenU une force famiLlièRe,<br />uNe veRtu incompréhensiBle...<br /><br />ooooOOoooo<br /><br />Le regarD a changé dePuiS,<br />il est fatigué,<br />découragé,<br />usé daNs tous seS éclats.<br />Aujourd\'hui je n\'atteNds plus,<br />je ne T\'atteNds pluS,<br />pas plus tOi<br />que touS ceS autres traiNs<br />qui continUent de paSser par ici,<br />qui n\'en peuvent plus de combleR les heureS videS<br />de faire degouliNer de hOnte chaque batteMent de mOn coeur...<br />Je n\'attendS pluS rieN.
Atala Il y a 17 ans

Damned...<br />pOurquoi oN peut jaMaiS se retRouveR daNs ce fouTu StrangerS iN the Night,<br />juSte pour Une foiS,<br />juste ce jour là<br />...<br /><br /><br /><br /><br />ooooOOoooo<br /><br />Pourtant, je m\'étaiS préparée deS heureS eNtièreS,<br />je m\'étaiS levée pluS tôt,<br />bercée paR uNe promeSse aBsurde.<br />j\'avaiS choiSi cette robe d\'été légère,<br />que tu aimeS vOir s\'envoler autour de meS hanChes,<br />-Qu\'importait l\'hiVer si c\'était pouR tOi, tu vOis...-<br />j\'avaiS redesSiné le coin des Yeux à l\'encre de chiNe,<br />soufflé de la poussièRe d\'or sur mes épauleS,<br />dépoSé suR chaque veiNe uNe fraGaNce Sucrée.<br />Et j\'avaiS atteNdu,<br />j\'avaiS atteNdu coMme un chieN sur ce foutu caNapé,<br />j\'avais atteNdu juSqu\'à la fiN de l\'aprèS miDi.<br />Le soLeil s\'eSt couché,<br />et j\'ai coNtinué d\'atteNdre coMme une conNe,<br />d\'atteNdre ce traiN qui n\'eSt jamaiS arrivé,<br />ce traiN daNs lequel tu n\'aS même pas pris le tempS de mOnter...<br />J\'ai atteNdu juSqu\'au lendemaiN matiN,<br />le SoiR suiVant ça a été pareiL,<br />l\'abseNce eSt devenU une force famiLlièRe,<br />uNe veRtu incompréhensiBle...<br /><br />ooooOOoooo<br /><br />Le regarD a changé dePuiS,<br />il est fatigué,<br />découragé,<br />usé daNs tous seS éclats.<br />Aujourd\'hui je n\'atteNds plus,<br />je ne T\'atteNds pluS,<br />pas plus tOi<br />que touS ceS autres traiNs<br />qui continUent de paSser par ici,<br />qui n\'en peuvent plus de combleR les heureS videS<br />de faire degouliNer de hOnte chaque batteMent de mOn coeur...<br />Je n\'attendS pluS rieN.