Je peux pas , je peux pas. Chaque moment passé depuis cette soirée me fait peur. La distance, la distance , la distance. Je me faisais une telle idéologie d’un futur possible , que j’en suis terrifié maintenant. Je repense au passé , à cette soirée trop arrosé où tu m’as fait mourir de rire avec cette histoire de Hamburger ; je repense à cette autre soirée ,à cette fiertée de ce premier bisou, au fait que je te voulais timidement. Je repense à ta théorie des +, nous étions des+++++ au milieu des ---- . Je repense à Elvis, a ce matin où j’ai ouvert mes rideaux et que tu étais sous le porches, aux soirées d’été dans le parc avec le rosé et le saucisson… Rois tu étais, ta Reine tu aimais tant. Avec toi j’avais l’impression d’être redevenue enfant. Tu sais ce sentiment de liberté, du « rien est grave si je fais pas ça … ». A ce moment où tu te sens réellement en vie, parce tu es là, et que tu me fais pétiller.
Et puis j’ai foiré. Je me souviens de chaque détail, de cette envie de dormir, de cette fièvre si pesante , de cet "ami" étranger dans ces actes, du poids de mon corps si faible…De mon esprit le lendemain. J’ai perdu le fil de cette relation, j’ai perdu ma dignité. J’ai perdu cette confiance. Tu sais cette putain de confiance féminine, celle qui te donne ce doux pouvoir. Et puis y’a la chute : ne plus se reconnaitre, ne plus avoir envie de rien, ne pas avoir envie de te faire partager mes insomnies, ce problème . J’ai pas osé tous de suite, je t’ai perdu. Le poids de la confiance est si douloureux. J’ai mal depuis le 11 Aout 2012. J’ai mal pour toi, pour ce Fardot, .
Et puis l’autre soir, j’y ai vu ton sourire, je me suis dit qu’on serait plus fort que ça ; plus fort que ce connard. Mais tout n’était que façade. J’y vois deux cœurs perdus, arrachés. L’un essai de se repentir des actes subis, mais rien à faire, ce mal ne se soigne plus. L’incompréhension du mal est ailleurs, la déchirure est trop profonde. J’y vois ce cher médecin essayant de me tirer les vers du nez : « as-tu des soucis ? Visiblement il y’a eu un choc… ». Maintenant je sais ce qui m’a causé le plus de problème dans cette affaire, ce n’était plus le blocage de mon esprit et le rejet de mon corps. Mais ce putain de vide dans ce cœur au moment où j’ai compris que tu ne reviendrais plus lui déposer des petits +. Le soleil est loin maintenant . Mais saches que mes "je t'aime" resterons éternelles ainsi que les étoiles que tu provoques dans mes yeux.