Voici ma contribution...

Il y a ces couples

Bien sur, il y a ces couples qui n’imaginent pas
Jusqu’à quel point la vie est un cadeau précieux
Puisque dans leur idylle il n’est point de combat
Puisque leur existence les rend toujours heureux

Bien sur il y a ces couples qui croquent à pleines dents
La vie qui n’est pour eux qu’un long fleuve tranquille,
Sans contraintes, sans limites, sans le moindre incident
Qui ne viendrait ternir ce bonheur facile.

Bien sur, il y a ces couples qui fondent une famille
Sans se dire qu’ils élèvent de futurs orphelins
Ces parents innocents qui ont l’ regard qui brille
Quand la vie leur sourit un peu plus chaque matin

Bien sur il y a ces couples, qui aiment à se projeter
Au plus loin de leur vie de manière naturelle,
La retraite, la vieillesse, voyages organisés,
Pour conquérir le monde aux congés éternels.


Et puis, il y a ces couples, dont nous faisons partie,
Oui nous, parmi tant d’autres, qui sommes confrontés,
Chaque jour que dieu fait, et chaque nuit aussi,
A ce mal qui détruit la chair de l’être aimé.

Et puis, il y a ces couples, dont la vie tourne autour,
De cette maladie qui la pourrit la vie,
Ces couples, qui par amour, se livrent sans détour,
Dans un combat féroce aux allures de survie.

Et puis, il y a ces couples, dont l’un deux a choisi,
Tout en sachant que l’autre, oui, n’était que souffrance,
Sans la moindre question, sans le moindre souci,
De ne croire qu’en l’amour, de le vouloir intense.

Et puis, il y a ces couples, dont l’un d’eux a choisi,
Quels qu’en soit les obstacles, qu’importe le sacrifice,
D’offrir tout son amour, à cette âme meurtrie,
A cette âme si forte, a cette âme délice.


Mais moi j’aurai toujours cette boule dans le ventre,
Cette peur que le mal remporte la partie,
De te trouver un soir, quand du labeur je rentre,
Etendue sur le sol, sans un souffle de vie.

Qu’importe combien d’années durera notre histoire,
Qu’importe si la faucheuse y met fin bien trop tôt,
Notre amour est si fort, si intense et si rare
Que jamais les regrets n’enrichiront mes mots.

Il est, oui j’en conviens, un peu contradictoire,
De devoir partager, tout cet amour que j’ai,
Avec cette angoisse, avec ce désespoir,
Que demain je pourrais te perdre à tout jamais.

Mais c’est cette phobie qui renforce je pense,
Les sentiments qui font que l’on vit chaque jour
Comme si ce jour était notre dernière danse
L’amour comme le plus grand des mets que l’on savoure.


Alors non, des regrets, moi je n’en aurai point,
D’avoir fait ce choix, ne songeant qu’a l’amour,
Et l’amour, avec toi, il m’emporte aussi loin
Que la force te pousse à te battre chaque jour.

Pat Vurden

Voici mes impressions sur ce concert de folie

Le concert a démarré dans un Galaxie bondé (apparemment 5000 personnes) et surchaffé, par les deux premiers tableaux, avec bien sûr Damien et son piano. Puis il a enchaîné seul à la guitare par L’humaniste et Les enfants paradis.
Puis le groupe l’a rejoint pour L’oiseau liberté, suivi de Fin des mondes, Betty, Je suis, Mon terroriste, et Des p’tits sous. Damien super en forme, un public chaleureux, et du coup Damien se lâche, danse, et tel un chef d’orchestre il pousse ses musiciens à mettre le feu.
Entracte…
Un nouveau tableau cinématographique introduit la seconde partie, un long tableau avec une Ana Moreau encore plus émouvante, c’est un instant sublime, sur fond de Thème Mélancolie…
Puis le groupe démarre avec une superbe version de Into the Wild, et là Damien en totale impro qui nous balance le texte de J’hallucine sur le rythme de la batterie de la chanson précédente. Excellent, j’espère qu’il y aura des vidéos de ce moment-là sur Youtube car ça vaut le détour…
Puis Damien nous lit sa lettre Apolitique, le public réagit bien.
Ensuite, c’est le feu dans le Galaxie, enchaînement de Marianne, Fils de France, J’accuse, Pilule, Cigarette, Peuple manifestant, Ma petite couturière, Rue d’la soif et Bonnie !! Le groupe est au top, on sent qu’ils se régalent, qu’ils ont envie de tout donner. Damien hurle sa rage, danse, pousse ses musiciens, c’est l’apothéose…
A la fin de cet enchaînement de folie, le groupe quitte la scène, premier rappel…
Ils reviennent avec Jeunesse lève-toi et J’veux qu’on baise sur ma tombe. Ils requittent la scène, deuxième rappel d’un public qui en veut encore plus… Enfin, pas tous car il y en a qui s’en vont déjà… Entre faire la queue pour sortir du Galaxie car c’est un vrai merdier, et voir le concert jusqu’au bout, ils ont fait leur choix, tant pis pour eux…
Damien revient seul, Seb lui avait préparé sa chaise afin qu’il joue assis, mais Damien lui demande de le mettre debout (rire car il fallait entendre Damien dire dans le micro : Seb, mets-moi debout plutôt…  )
Il nous fait en version guitare/voix Putains vous m’aurez plus, et Ma gueule de terroriste, la voix est puissante, même après plus de trois heures de concert…
Puis le groupe le rejoint pour le final, une superbe version de Marie, et Tu y crois où Damien donne tout, à tel point qu’on entend que la voix commence à flancher. Puis Damien quitte la scène et le groupe termine la chanson tout seul, avec de superbes solos de guitare, pendant encore plus de 5 minutes…
Le son était vraiment top, la voix toujours audible même sous le déluge de feu…
Damien nous a demandé à deux reprises d’allumer nos briquets pour retrouver l’ambiance d’antant, et il a reçu un soutien-gorge, en nous disant que ça faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé… A bon entendeur les filles…
Voilà, 04h15 de show, et quel show !!
Le concert de Esch auquel j’avais assisté 10 jours auparavant avait des airs d’échauffement par rapport à hier, et je pense que le fait que ça ne soit pas en France, ça change la donne, au niveau des discours qui n’ont pas lieu d’être au Luxembourg…
Je n’ose même pas imaginer ce qu’ils vont nous offrir le 22/04 au Zénith pour la dernière, ça risque d’être un moment inoubliable !!

Pat Vurden a masterisé l'enregistrement de lamath pour lui donner un peu plus de relief !

Le résultat est là : https://www.saezlive.net/events/records/286/22-decembre-2016-bataclan-paris

Merci à lui pour ce cadeau


Avec plaisir

Il n'y a que lui pour nous mettre dans cet état... C'est grandiose...