Tant de choses à dire que je remercie d’avance ceux qui auront le courage d’aller au bout de ce petit pavé…

Alors voilà. Un rien énervé des excès du garçon et franchement refroidi par les trois extraits dévoilés gratuitement, c’est la première fois que je me décide à écouter un album de Saez avant de passer à son éventuel achat. C’est donc en totale bonne conscience que je télécharge cet « Oiseau Liberté » le plus illégalement du monde (OMG) Autant être clair, je ne regrette en aucun cas cette sage décision.

Pour résumer ma pensée générale après plusieurs écoutes attentives de l’album, je dirai, en restant gentil, que c’est pour le moins… simple ! En étant un peu moins gentil et certainement un peu plus honnête en revanche, je dirai que, tant sur le fond que sur la forme, tous les morceaux proposés sur l’album sont d’une facilité déconcertante.
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un artiste doit toujours se réinventer, après tout combien y parviennent ? Mais quand on refait en boucle le même morceau, là il y a un gros soucis côté créativité. Mêmes mélodies ou si proches, même structures répétitives ultra simplistes des textes: les « Ils étaient…. Ils étaient… » des « Enfants Paradis», le même constat sur « Mon Terroriste » ou sur « Je Suis ». Tristesse. Pire encore, les mélodies reposent elles aussi les ¾ du temps dans un enchaînement de quelques notes qui ne varient jamais jusqu’à la fin du morceau. Et puis franchement, comment peut-on accoucher d’autant de morceaux avec deux accords de guitare en étant satisfait de son travail ? Finalement, on en viendrait presque à oublier qu’il y a là plus que jamais un plagiat (vous avez dit hommage ? Laissez moi rire) à quelques grands noms de la chanson (je pense que « Mon Terroriste » et « Je suis » en sont justement d’excellents exemples, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin).

Honnêtement, je ne partais pas en me disant que ce serait un bon album, mais pas non plus plein de mauvaises intentions. J’étais en fait persuadé de pouvoir y trouver 2-3 titres qui me fassent oublier la médiocrité du reste. Mais non…. Rien, que dalle. Les meilleurs morceaux de l’album qui, en cherchant un peu sont peut-être « L’Humaniste » et « L’Oiseau Liberté » atteignent difficilement le statut de « passable ».
Pour conclure, je dirai, en essayant de rester le plus objectif possible, que cet album……. Est une véritable daube !

Morale de l’histoire: le véritable escroc n’est peut-être pas celui qu’on croit.

Cette fois Damien, tu n’auras pas ma thune !