" Quand elle me fait pleurer, je sais que ça la fait mouiller"
Putain, que c'est moche de vieillir. Comment tu passes d'auteur des plus belles chansons d'amours française à...ça ?

Après il y a 3 ou 4 mois il nous sortait S'ils ont eu raison de nous donc il faut savoir raison gardé


Qui ne figure pas sur l'album, comme Château de brume. Alors que les perles de misogynie semblent bien de retour...

" Quand elle me fait pleurer, je sais que ça la fait mouiller"
Putain, que c'est moche de vieillir. Comment tu passes d'auteur des plus belles chansons d'amours française à...ça ?

On dit que tout ce qui est posté sur internet ne disparaît jamais. L’éternité numérique. Alors, moi, j’voudrais dire un truc. Un p’tit message. Une bouteille à la mer pour mon moi du futur et puis pour tous ceux qui passeront par là. T’inquiètes, j’en ai pas pour longtemps, ça sera pas trop long. 



À l’heure où je t’écris, on est le 29 juillet 2019 et le corps de Steve Canico vient d’être repêché.

Il aura fallu 38 jours pour retrouver son corps, à Steve. Il était bien caché ? Non. Par contre, coïncidence, le temps qu’ils le retrouvent (à côté de son lieu de disparition) il était en état de décomposition extrême. Autrement dit : circulez, il n’y a rien à voir. On ne saura jamais ce qui lui ai arrivé. 24 ans.

Toi, au moment où tu écris ça, tu es partagé. Partagé entre la peur et l’envie de gerber. La peur parce que, toi aussi, tu t’es retrouvé coincé par la police pendant plusieurs heures au bord de l’eau et ça, t’es pas près de l’oublier. L’envie de gerber parce que tu sais que les coupables ne seront pas punis. Parce que Steve, il est mort pour rien. Parce que Steve, c’est juste une statistique pour eux. Un dommage collatéral. 24 ans.

Mais ce qui te glace le sang, c’est même pas ça. Depuis le pont, tu as appris à en avoir peur de la police. Tu as même fait un film dessus. Non, ce qui te prend les tripes, qui te donne envie de gerber, qui fait couler des sueurs froides le long de ta colonne vertébrale, c’est de voir que des gens trouvent normal que Steve soit mort. Que des gens, comme toi, trouvent qu’il n’y a rien à dire. Que oui, c’est triste, mais au fond, c’est pas bien grave. Que la police faisait simplement son travail. Que c’est simplement un accident.

Oui. Un accident. Comme tous les mois. À quand toutes les semaines ? 24 ans. 24, putains, d’ans. Mort pour avoir voulu danser. Et, te goure pas, Steve, c’est pas une exception. Parce que la violence ne fait qu’escalader, parce qu’elle ne fait que se banaliser, parce que les coupables ne sont jamais incriminés. Parce que depuis des années, faut pas rêver, la justice, elle est partit en fumée.

À tous les Steve de ce pays.

À tous ceux qui sont morts assassinés par l’état français.

À tous les éborgnés, matraqués, violés, gazés.

À toutes les victimes, qui ont pour seul tord de ne pas hocher bêtement de la tête sur la route de l’abattoir. 


À ces policiers, qui se suicident en découvrant ce qu’est devenu leur métier.

À la jeunesse, qui découvre que la dystopie est sortie des romans.

À toi, et à tous les autres.

À Steve.

24 ans. Steve est mort à 24 ans.

Au moment où j’écris ces mots, j’en ai 23.

Salut ! Je ressuscite le sujet pour vous annoncer qu'une version un peu remanié (mais pas tant que ça) de ce texte vient d'être publié après avoir gagné un concours Voilà, c'était pour vous tenir un peu au courant. Comme ce texte est né ici, ça me semblait important.

Demago vient de sortir un nouvel EP "Au cœur de l'atome" et c'est toujours aussi bon !


https://www.youtube.com/watch?v=D4-wnjZZFyM&frags=pl%2Cwn

« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »

Helder Camara

La Belle au Bois

La Belle au Bois dormant dans les boites VIP
Elle danse comme une étoile qui chercherait la nuit
Snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes

A l’aube de 2020, la Belle au Bois dormant
Se réveille gueule de bois, prend ses médicaments
Chope le dernier métro pour la foire à gogo
Pour aller faire la pute dans les soirées de blaireaux
Elle connait les videurs, elle vient là tous les soirs
C’est la reine des podiums, ouais mon vieux faut la voir
Quand elle poste son cul à qui veut bien liker
Au gré des pouces levés la jeunesse s’est paumée

La Belle au fond des nuit cherche le septième ciel
Cherche le paradis au gré des virtuels
Alors elle danse encore, alors elle fait la belle
Pour mieux poster son corps planqué sous du rimmel
Mascara qui coule, non elle ne peut rien y faire
Que s’envoyait en l’air pour échapper l’enfer
Elle a les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
A qui mettra les voiles avec elle pour une nuit

Elle danse sur les podiums, dans les boites VIP
Elle danse comme une étoile qui chercherait la nuit
Snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes

Elle danse sur des podiums comme on prend de l’opium
Elle prend des rails de coke comme on prend du valium
MD pour l’ecstasy, des extases de la nuit
Kétamine à crédit contre un pipe à minuit
Elle gobera tout ce qui bouge tant que ça fait planer
Quand le cœur est dans le rouge, c’est d’avoir trop saigné
Elle sucera dans les chiottes n’importe quel enculé
Taillera des pipes à qui pourra la faire rêver

Alors elle chante par cœur, ouais les sons des DJ
Elle connait les paroles, elle est triste à pleurer
A vouloir être une autre, une étoile à LA
Sur son insta elle dit que ça fait mieux en anglais
Quand vient le matin, les mascaras tristesse
Elle, elle offre son lit à qui lui fera les fesses
Mais ma vieille t’as la gueule des décharges à pleurer
T’as la gueule des cercueils d’un monde qui fait pitié

Elle danse sur les podiums, ouais le monde à ses pieds
Elle danse comme une étoile qui aurait trop prié
Elle snape au monde entier son cul en déhanché
Qui twerke pour faire bander les bouteilles de Dom Pé
Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes

Jeunesse 2.0, samedi soir fait la fête
Rails de coke, fais tourner aux quatre coins de la planète
Dans le monde de la nuit faut voir comme ils s’la pètent
Pour poster leur vie de merde planquée sous des paillettes
Mykonos, Ibiza, New-York ou St Tropez
Dans le carré des rois les filles aiment bien danser
A l’envers, à l’endroit ou vas-y fais tourner
Les culs des p’tites tepu au carré VIP

Elle danse sur les podiums, ouais le monde à ses pieds
Elle gobera tout ce qui bouge tant que ça fait planer
Sucera dans les chiottes n’importe quel enculé
Taillera des pipes à qui pourra la faire rêver
Alors la jeunesse twerke, alors la jeunesse danse
Dans les clubs le samedi, direction la souffrance
Elle suivra pour la nuit n’importe quelle ambulance
Qui l’emmènera plus loin que la piste de danse
Jeunesse fait la Belle au gré des virtuels
Pour effacer un peu les sanglots du rimmel
Célébrité de ceux, célébrité de celles
Qui prennent les poudres aux yeux je crois pour l’éternel
Jeunesse 2.0, la Belle au Bois dormant
A sniffé la Blanche Neige à coup de latte dans les dents
Pour mieux monter au ciel, elle a sniffé la Belle
En tant de poussière d’étoile qu’une voie lactée dans le ciel

Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Elle est partie comme ça, comme on prend un taxi
Avec un nouveau plan B dans la limo de la vie
Ambulance horizon, ouais la Belle s’est enfuie
Pour gagner du pognon, les filles disent toujours oui

Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit
Quelles que soient les étoiles qui brillent dans la nuit
Les filles aiment mettre les voiles pour une carte de crédit
Ce sont les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui
Avec qui mettra les voiles avec elle pour une nuit


Impressionnant !

Je pense juste que "Pour mieux monter au ciel, elle a sniffé la Belle
En tant de poussière d’étoile qu’une voie lactée dans le ciel" à la place de "En tant", il dit plutôt "Autant" !

Bonsoir à toutes et tous ! Dites les chanceux, y'a du piano sur cet album ? (dites oui dites oui dites oui ! au moins un pitit peu !)


Non Sûrement pour A Dieu !


aaahhh !!! Dommage

J'ai le sentiment qu'il un peu délaissé l'instrument... déjà qu'au Bataclan (du moins à la 1ère date, il n'a pas joué lors "Des enfants paradis et Avé Maria".

Et des morceaux "déclaration d'amour" à la "Rois demain" (au niveau des textes) y'a ? (dites oui dites oui dites oui !)


... Non plus

Bonsoir à toutes et tous ! Dites les chanceux, y'a du piano sur cet album ? (dites oui dites oui dites oui ! au moins un pitit peu !)


Non Sûrement pour A Dieu !

Huuum ? Pourquoi ma review de l’album a disparu sans explication, alors que quelqu’un demandais un peu plus haut qu’on le fasse ? La modération s’en fout qu’on passe (et qu’on perde dans ce cas précis) du temps à écrire quelque chose de construit pour le faire disparaître comme ça sans prévenir ?


Déplacé dans le bon sujet je pense ! Il y a un topic spécial pour les avis !

Je commence juste l'écoute mais je trouve qu'il y a petit quelque chose de l'époque Debbie au niveau des instrus et ça fait vraiment plaisir !

Message de Théo Cholbi à propos du livre :

"N’achetez pas ce torchon !
Écrit à partir de mensonges, sans autorisation ...
Ma famille n’est pas d’accord ...
Mon frère n’est même pas au courant ...
En revanche, l’édition porte bien son nom, si je te croise faux écrivain, je te braque !"

Belle progression !
J'adore le rythme, ça tient en haleine.
J'aime beaucoup ce texte


Merci beaucoup Alextine ! Ça fait très plaisir !



C'est efficace, vu comment la sauveuse en moi était en train de bouillir à la lecture.
De belles images, des phrases qui sonnent et s'enchainent bien ...
J'ai cru voir une tite faute d'ortho, mais on s'en fou ...
des fois la répétition est utile (ouverture, fermeture)
d'autre fois c'est lourd (paragraphe bar) enfin je trouve ...
Quoi qu'il en soit y a du style, ça parle !
Merci pour la fin, trop facile de rester dans le pathos
@Meduse


Merci pour ton retour ! Oui, je suis d'accord pour la répétition au niveau du paragraphe bar, je vais retravailler un peu ! Encore merci !

C'est déjà beaucoup, merci !



<3
ah je me souviens du passage de la voix off, "je me perfore le crâne à coup de guitare" (j'adore cette phrase)...avec du dick dale
et ce dont je me souviens là, tout de suite, en te lisant, c'est le clip de the cure sur le titre lullaby qui me faisait flipper à 6 ans.
du rythme, un truc qui va crescendo ta narration
la solitude, perso je l'ai pris comme un espace de liberté y a quelque mois, mais là en vérité j'ai l'araignée du contrecoup qui commence à me chatouiller . Le souffle court dés que je monte les escaliers, à la fin du paquet j'écrase ma dernière cigarette, putain d'araignée!
Sors de mon cerveau l'araignée, je veux retrouver ma liberté!


<3 toujours aussi visuel, j'ai l'impression d'avoir été captée par un fil(m).
Et ce rythme ! <3


Merci énormément pour vos commentaires ! Ce que vous dites me touche beaucoup !

Ça fait un petit bout de temps que je n'avais rien posté ici. J'ai écrit un petit texte (un peu long). Pour ceux ayant lu mes anciennes contributions, vous en reconnaîtrais surement des bouts. Je suis très curieux de votre avis dessus. Sur sa cohérence, si il fonctionne, ce qu'il vous fait ressentir...

J'ai conscience qu'il est encore améliorable mais j'ai besoin d'un point de vue extérieur alors je compte sur vous ! J'espère que ça vous plaira :



Je crois que je vais mal. Plus le temps passe, plus il y a des voix dans ma tête. Enfin, non, c’est pas tout à fait ça. Il y en a qu’une, de voix. La mienne. Mais elle s’arrête plus. Elle parle tout le temps. Le jour, la nuit, dans le métro, dans les rues, quand je suis avec des amis, quand je suis seul, quand je ris, quand je pleure, quand je vis. Elle est tout le temps-là.
Et tu vois, c’est là que je me perds. Est-ce que ça a toujours était comme ça ? Est-ce que depuis ma naissance, y a cette petite voix à l’intérieur ? J’en sais plus rien… C’est possible, remarque. Mais alors, si c’est le cas, putain, c’était mieux avant. À l’époque où elle disait juste « Abagar » et pas « tu vas nulle part », à l’époque où elle se contentait de parler de fleurs et pas de fossoyeur … Putain, oui, c’était mieux avant… Ça, tu vois, je l’ai déjà dit. Je le sais, mais la voix, elle, elle s’en fout. Elle répète. Elle recommence. Parfois, tu as l’impression qu’elle passe d’un sujet à l’autre sans raison logique, mais crois moi, elle sait très bien ce qu’elle fait cette salope, et elle finira toujours par revenir au point de départ. Et toi, comme un tocard, t’es là, à l’écouter, à plus savoir quoi faire, à sentir tes pensées se répéter et puis parfois un peu les larmes monter. J’aimerais bien la faire taire…
Quand j’étais gamin, je me souviens, je me disais que j’étais dans une émission de télévision. J’étais la star, tu vois. Et la voix dans ma tête, c’était la voix off de mon émission. Putain de cauchemar. Ou de rêve de gamin, je sais pas bien. C’est un peu la même chose, tu crois pas ? Bref. Je vivais ma vie et elle me la re-racontait. Parfois, on se mettait d’accord tous les deux et on modifiait des trucs. Rien de méchant, hein, juste des détails. Juste assez pour me sentir bien à la fin de la journée. Elle le fait encore ça, parfois. Mais c’est rare. Et c’est plus comme avant. Maintenant, ça fait mal. Ça me fait prendre conscience du temps passé. Des chances ratées. Des filles que j’ai jamais embrassées. Des amis que j’ai quittés. (Araignée). De mes études que j’aurais dû terminer. De mes rêves que j’ai abandonnés. Alors, je lui demande d’arrêter, mais la voix, elle s’en fout. Elle répète, elle recommence. Elle rejoue le film de ma vie, sans jamais me demander mon avis. Alors, moi, j’essaye de la faire taire. Je mets mes écouteurs et j’augmente la musique. Je me perfore le crâne à coup de guitare. Parfois ça marche. Souvent… Souvent, pas tellement.
Et l’émission, tu me diras ? Y en a plus d’émission, mon pote. Elle a cessé d’émettre. Quelque part entre mon lycée et ma vie de salarié. Rideau. Y a plus que de la neige dans la télé de mon cerveau. Fini, je suis plus un héros. J’suis même pas un Pierrot, j’ai pas de piano. Moi, j’ai que des insomnies et des quais de métro. II me reste plus que du bruit. On appelle ça du bruit, tu sais, quand une chaîne cesse d’émettre. J’aime bien ce mot. Il est réaliste. Parce que c’est tout ce qui me reste à moi. Du bruit. Et des voix. (Derrière toi !)
J’espère que toi, tu vas mieux que moi. J’espère que toi, ton émission est encore à l’antenne. Et que tu fais des putains d’audience. J’espère que toi, tu sais comment là faire taire, ta voix. J’espère que toi, tu sais comment il faut s’y prendre. Que tu as compris comment marchait ce système et que tu t’es pas laissé faire. Parce que tu es tout ce qu’il me reste. Parce que si toi, tu n’y arrives pas, alors peut être que ça veut dire que c’est impossible. Qu’on est tous pareil, condamné à l’entendre se répéter. Et si c’est ça la réalité, alors, mon pote, je crois que je suis pas encore prêt…
Tu sais, mon psy m’a dit de tenir un journal. Pour évacuer mes idées. Il pense que ça me fera du bien. Écrire. Écrire quand ça va pas. Mettre à l’écrit ce qui me passe par la tête. Selon lui, ça m’aidera à aller mieux. À prendre du recul. Comme si j’en avais pas déjà assez du recul…
Peut-être qu’il a raison. J’en sais rien. C’est lui l’expert après tout. Mais moi, j’hésite encore. Je sais pas trop… Je me vois pas écrire un « journal ». C’est pas pour les enfants ça, écrire un journal ? Et puis j’y mettrais quoi dedans ? Mes rêves ou mes cauchemars ? (Araignées). Mes pensées ou mes actions ? C’est pas aussi simple qu’on le pense. Faut savoir par quoi commencer avant tout.
Mais je sais que c’est à la mode. Y a pas une journée qui passe sans que je voie une vidéo en parlant. J’ai l’impression que tout le monde en tient un, de journal. Ou alors c’est peut-être que je passe trop de temps sur mon ordi. Je sais pas. Peut être que je deviens comme ces gens qui regarde tellement de porno qu’ils commencent à penser que leurs putains de vidéos sont la norme et que c’est le délire de tout le monde de se faire pisser dessus. Peut-être que je suis comme eux au final. Mais avec les journaux, pas le porno. Si il faut, c’est vraiment un truc de gamins. Un jeu de cours d’école. Si il faut, personne n’en tient réellement et c’est juste un argument commercial. Un complot mondial de la confrérie des vendeurs de cahiers. Ouais, non, je vais trop loin … Mais ça serait rigolo.
Et puis, y a un truc qui me dérange avec le journal. Écrire, encore, pourquoi pas. Ça fait longtemps que je ne l’ai plus fait, mais ça peut être amusant. Peut-être que c’est comme le vélo, qu’on n’oublie jamais totalement, qu’il suffit de prendre un stylo et que tout nous revient instantanément. Alors, écrire, oui, pourquoi pas. Mais… écrire, pour qui ? C’est ça, le vrai problème… Écrire pour qui ?
Écrire pour toi. Avant que tu ne deviennes comme moi. Pour que tu voies, que tu comprennes et que tu en prennes de la graine. Pour que tu discernes mes erreurs et que tu connaisses mes terreurs. Pour que tu aies une chance. Oui… C’est beau. C’est faux, mais c’est beau. C’est faux parce que je me connais, tu sais (Araignée). Je le prendrais jamais le stylo. Je me poserais jamais sur mon bureau. J’aimerais t’écrire, mais la vérité, c’est que je n’ai rien à te dire. Ma vie, je l’ai foirée. Non, tais-toi, je sais ce que tu vas me dire. À mon âge, on ne peut pas juger. C’est trop tôt. J’ai rien vécu, j’ai rien vu. (Pattes velues, crochet aiguisé, araignée), Mais putain, crois-moi, à mon âge, si j’avais réussi, je pense que je le saurais…
Je les ai crus, quand j’étais gamin. Les autres, les grands. Ceux qui savent, ceux qui disent. « Tu feras de grandes choses ! Tu seras milliardaire/artiste/heureux. Tu verras, on croit en toi, ne baisse pas les bras. » Alors, j’y ai cru. Et me voilà. Seul, dans mon studio. À me parler tout seul. À te parler à toi. Même si toi, t’existes pas. À ressasser mon passé, à maudire la société, à trembler face à mes (araignées) rêves brisés.
Tu sais, je la connais bien, la solitude. Elle me tient souvent compagnie. Quand je suis chez moi. Quand je suis dans le métro. Quand je suis avec des gens. Souvent quand je suis avec des gens, d’ailleurs. C’est un peu paradoxal, tu trouves pas ? Se sentir seul quand on ne l’est pas. Ou alors, c’est ça sa vraie définition. La solitude, c’est quand tu te sens seul avec des gens. Quand d’un coup, assis à ta table dans le café, tu as l’impression que tout le monde t’a oublié. Que tu es juste un étranger, un inconnu. Un fantôme. Alors, tu rigoles, comme tout le monde, quand tu entends que ton pote à fait une blague. Même si elle n’est pas vraiment drôle, même si tu ne l’as pas vraiment comprise, même si tu n’as pas vraiment envie de rire. Surtout si tu n’as pas envie de rire. Tu rigoles. Mais t’es seul. Et derrière toi, tu les sens. Collées au mur, grouillant sous tes pieds. Leurs crochets claquent et elles tissent leurs toiles. Prêtes à t’avaler, prêtes à te consumer. Leurs huit pattes noires, velues et aiguisées, prêtes à transpercer. Mais tu ne te retournes pas. Non, pas cette fois. Parce que tant que tu ne le fais pas, tant que tu ne les vois pas, tu peux prétendre qu’elles n’existent pas. Que tout va bien. Que tu vas bien.
Quand j’étais gosse, j’étais jamais seul. Enfin, non, c’est pas vrai. J’ai dû être seul quand j’étais gosse. Mais je m’en souviens pas. C’est ça la beauté de l’enfance. Tout est plus simple. La solitude, on l’oublie dès qu’on passe les grilles de l’école. Enfin, j’te dis ça.. Sois pas dupe, mon pote. C’est juste des souvenirs.
Y a pas à dire, c’est beau la mémoire. C’est beau, parce qu’on peut lui faire dire ce qu’on veut. Elle efface la tristesse, les larmes et les colères. Les cauchemars et les connards, les goûters renversés et les coups de pied. Elle lisse la réalité. Et grâce à elle, on s’en crée une nouvelle. Une qui serait plus belle. Alors, on se dit qu’on était pas seul. Qu’on était avec nos amis. Qu’on était peut-être même populaire, même si on en avait franchement pas l’air. On garde que le meilleur, on efface nos peurs. Et puis on se souvient. On se souvient du visage de cette fille, celle qu’on pensait aimer, mais à qui on a jamais parlé. On se souvient des plaques de verglas, les matins d’hiver et des glissades à en finir le cul par terre. Du foot à la récré, du ballon qu’on finissait toujours par paumer. Dans les rues ou sur les toits. C’est ça dont tu te souviens, toi ?
Parce que moi, il me reste plus rien. Un trou noir. Le vide intégral. Peut-être que j’ai tout effacé. Peut-être que les araignées, elles ont tout avalé. Pris dans leurs toiles, mes rêves et mes souvenirs. Il a fini dévoré, celui que j’étais. Par la société (araignée). Ou alors, peut-être que j’en avais pas, moi, de bons moments. Peut-être que j’ai un problème… Ouais, peut-être…
Je devrais écrire un journal. Mais j’aurais dû le commencer gamin. Pour me souvenir. Garder une trace. Un prénom, un visage. Un ballon de foot ou un mur de briques rouges. N’importe quoi. Un truc. Un morceau du passé. Un morceau de moi. Une bouée de sauvetage…. Ça aurait pu m’aider dans les moments comme ça. Quand les minutes passent et que le sommeil ne vient pas. J’aurais pu ouvrir une page, n’importe laquelle et me plonger dans le passé. Et puis j’aurais fermé les yeux, j’aurais lancé la bobine et le film aurait redémarré. Mais là, j’aurais pas fait les mêmes conneries. Non, j’aurais su où aller. Les gens à qui parler et ceux à éviter. Ceux que j’aurais pu aimer, ceux que j’aurais dû éviter. Les araignées, je les aurais écrasées. J’aurais pas eu peur de me retourner.
Oui. Y a pas à dire, ça aurait été bien d’avoir un journal… Mais c’est trop tard maintenant, non ? 

 Dis, tu penses que c’est trop tard ?

*

« - Tu veux un verre ? »

Non. Je crois que j’en veux pas. Je crois que j’en veux plus. Plus jamais. Ou en tout cas, plus ici. Non, arrête, te fatigue pas, ça ne sert à rien de me proposer d’aller dans un autre bar. C’est pas ça le problème. C’est plus ça le problème.
T’as p’t’être raison. On aurait peut-être dû bouger. Mais plus tôt. Non, pas y a dix minutes. Même pas y a une heure. Non, plus tôt. Tu vois ce que je veux dire ? Non, bien sûr que non. Comment tu pourrais voir ce que je veux dire… Toi, elle te plaît ta vie. T’es bien comme ça. Métro, boulot, apéro. Le parfait trio. T’es quelqu’un de réglo. Tu te poses pas de questions. Tu es heureux. Pauvre type. Parfois, tu me dégoûtes. Parfois, je me dégoûte. De pas être comme toi. De vouloir être comme toi. C’était ça que tu voulais faire quand tu étais gamin ? C’était ça ton rêve ? Sérieusement ? Me prend pas pour un con. Je sais bien qu’on est pas copain, on travaille juste ensemble, mais c’est pas une raison. Me prend pas pour un con. Ceux que tu baises, c’est les clients. C’est les autres. Pas moi.
Tu voulais pas faire ça gamin. Dis-le alors, de quoi t’as peur ? T’es aussi paumé que moi. Toi aussi, le soir, t’es seul. Toi aussi, tu as peur de te retourner (Araignées). Toi aussi, tu les vois ramper au plafond. Grimper sur ta nuque. Toi aussi, tu sens leurs pattes te perforaient la peau. Leurs crochets te tâter le dos. Toi aussi, tu es comme moi. Un funambule. Entre le vide et les tarentules. Dis, tu crois pas qu’il serait tant qu’on capitule ?

« - Tu veux un verre ? »

Non, j’en veux pas de ton putain de verre.

Et de ce putain de bar.

Dans cette putain de ville.

Dans cette putain de vie.

J’en veux pas. J’en veux plus. J’en ai jamais voulu. Mais ça, toi, tu peux pas le comprendre, n’est-ce pas ? Pour toi, on est tous pareil. Content d’être là. Content de jouer le jeu. Alors, on reprend des verres. Et puis des bouteilles. Et on parle, on rigole. On oublie. On oublie nos vies, on oublie nos peines. On oublie pourquoi on est venu et puis, même, pourquoi on continue.
On oublie… Et tu sais, moi, depuis le temps qu’on fait ça, je crois que j’ai trop oublié. Que j’ai tout oublié. Pourquoi je suis là ce soir. Pourquoi j’ai pris ce verre. Pourquoi j’ai pris ce boulot. Pourquoi je suis pas parti. Pourquoi je me sens toujours pas en vie. Y en a un paquet de choses que j’ai oublié… Ou p’t’être que je les ai juste jamais su.

« - Tu veux un verre ? »

Ce que je veux, c’est une chance de m’en sortir. Ce que je veux, c’est balancer ma bière contre le mur, attraper ma veste et m’enfuir en courant. Partir, sans un regard. Quitter le bar. La ville. P’t’être même le pays. Mais ça, c’est comme tout le reste, c’est un rêve de gamin.
L’araignée, tu sais, je commence à la connaître. Au début, elle n’était qu’une impression. La sensation que quelque chose me guettait dans mon dos. Quelque chose d’invisible, mais de terrifiant. Quelque chose qui tissait sa toile, à l’abri du regard et qui attendait que je me retourne pour me sauter au visage. Le matin, en me préparant pour le travail, je la sentais derrière moi. Et je savais, je savais que si je faiblissais, si je tournais la tête, elle se jetterait sur moi. Elle planterait ses crochets dans mes yeux. Rentrerait par mes narines. Injecterait son venin dans mon cerveau. Elle me tuerait.
Alors, je l’ai ignoré et les années ont passé. Mais l’araignée m’a suivi. Dans la rue. Dans le métro. Dans mon bureau. Dans les bars… Et elle s’est multipliée. Je le sais. Pas besoin de les voir, je le sais. C’est écrit dans mon coeur et dans mes tripes.
Maintenant, c’est trop tard. Même si je le voulais, je pourrais plus me retourner. Elles sont trop nombreuses. Et puis, de toute façon, elles ne sont plus seulement dans mon dos. Elles sont partout. À m’observer, à me traquer. Y a du noir sous les pavés. Ça grouille d’araignées. Et je sais que si je marche dessus… Si je marche dessus….

« - Tu veux un verre ? »

Y a du noir sous les pavés. Y a du sang sur les pavés. Mon sang et mes araignées. Mes rêves brisés. Le poids de mon passé. De la société. De mes ambitions et illusions. De mon courage, de tous ces mirages. Auxquels j’ai cru. Auxquels je crois.
Auxquels je crois.

« - Tu veux un verre ? »

*

La porte du bar claque dans mon dos. Le vent fouette mon visage. Mes pieds… Mes pieds écrasent les pavés. Écrasent les araignées. Je cours. Je crois que je vais mal. Plus le temps passe, plus il y a des voix dans ma tête. Enfin, non, c’est pas tout à fait ça. Il y en a qu’une, de voix. La mienne. Mais elle s’arrête plus.
Écrase les araignées. Ne te retourne pas. Je sens mon visage s’accrocher à leurs toiles, elles me ralentissent. Mais ne m’arrête pas. Je continue. Quand j’étais gamin, je me souviens, je me disais que j’étais dans une émission de télévision. J’étais la star, tu vois. Et la voix dans ma tête, c’était la voix off de mon émission.
Le souffle court. Un point de côté. Mais c’est trop tard, désormais. J’ai trop attendu, plus rien ne peut me stopper. Y en a plus d’émission. Elle a cessé d’émettre. Rideau. Y a plus que de la neige dans la télé de mon cerveau.
Qu’elles crèvent les araignées. Et si elles veulent m’attaquer, je suis prêt à me retourner. Qu’elles essayent, seulement, de me planter. Une araignée, c’est fait pour être écraser. Pas pour terroriser. Mon psy m’a dit de tenir un journal. Pour évacuer mes idées. Il pense que ça me fera du bien. Moi, j’ai une meilleure idée. Je vais éclater des araignées. À la main, au pied, avec des livres et des cds. Avec tout ce qui me passe sous la main. Je vais les défoncer. Une par une. Mon coeur à trop saigné, au tour des araignées. Et mes rêves brisés, putain, je vais les réparer. À mort la mélancolie, adieu la folie. Je suis de retour à l’antenne.
Et prêt à faire de putains d’audience.

Moi, je suis à P3 ! Tout se passe très bien pour le moment. Occupation exemplaire, locaux propre, organisation d'activités culturelles...

Nous, étudiants dans le supérieur, nos fac sont bloquées !

Certains l'ont peut être vu/lu mais cette semaine est sorti l'ouvrage collectif dirigé Jack Parker intitulé " Lettres à l'ado que j'ai été".

Le principe est simple. Chaque personne a écrit une lettre à l'adolescent qu'il était, lui donnant des conseils, des avertissements, le rassurant ou le guidant. C'est assez touchant et je me suis dit que ça pourrait être une bonne idée de faire la même chose ici !

Pour les plus jeunes, les conseils pourront vous servir. Et pour les plus âgés, aussi..

Allez, je vous laisse tenter l'expérience !

Petit plaisir du jour ! Le documentaire sera diffusé en salle à Paris, le 27 mars au cinéma de La Clef à 18h

Merci beaucoup pour vos retours !

Salut Saezlive !

Bon, ceux qui me connaissent le savent déjà, j'ai posté un certain nombre de textes ici au fil des mois. Et voici le dernier de cette série. J'espère qu'il vous plaira comme les autres vous avez plus !




« - Tu veux un verre ? »

Non. Je crois que j’en veux pas. Je crois que j’en veux plus. Plus jamais. Ou en tout cas, plus ici. Non, arrête, te fatigue pas, ça ne sert à rien de me proposer d’aller dans un autre bar. C’est pas ça le problème. C’est plus ça le problème.

T’as p’t’être raison. On aurait peut être dû bouger. Mais plus tôt. Non, pas y a dix minutes. Même pas y a une heure. Non, plus tôt. Tu vois ce que je veux dire ? Non, bien sur que non. Comment tu pourrais voir ce que je veux dire… Toi, elle te plaît ta vie. T’es bien comme ça. Métro, boulot, apéro. Le parfait trio. T’es quelqu’un de réglo. Tu te poses pas de questions. Tu es heureux.

Pauvre type. Parfois, tu me dégoûtes.

« - Tu veux un verre ? »

Non, j’en veux pas de ton putain de verre.

Et de ce putain de bar.

Dans cette putain de ville.

Dans cette putain de vie.

J’en veux pas. J’en veux plus. J’en ai jamais voulu. Mais ça, toi, tu peux pas le comprendre, n’est-ce pas ? Pour toi, on est tous pareil. Content d’être là. Content de jouer le jeu. Alors, on reprend des verres. Et puis des bouteilles. Et on parle, on rigole. On oublie. On oublie nos vies, on oublie nos peines. On oublie pourquoi on est venu et puis, même, pourquoi on continue.

On oublie… Et tu sais, moi, depuis le temps qu’on fait ça, je crois que j’ai trop oublié. Que j’ai tout oublié. Pourquoi je suis là ce soir. Pourquoi j’ai pris ce verre. Pourquoi j’ai pris ce boulot. Pourquoi je suis pas parti. Pourquoi je me sens toujours pas en vie. Y en a un paquet de choses que j’ai oublié… Ou p’t’être que je les ai juste jamais su.

« - Tu veux un verre ? »

Putain, qu’elle est triste ma vie. Et la tienne aussi, pour ce que ça vaux. Tous les deux, au milieu de la nuit, à picoler jusqu’à l’oublie. Ça pue le désespoir, tu crois pas ?

Arrête. Me propose pas un autre verre. J’en peux plus. Pose cette bouteille. Et puis arrête de crier. Je sais que la musique est forte mais je t’entend déjà bien assez.
Tu sais quoi ? Viens, on se barre. On quitte ce bar. On quitte cette ville. On quitte cette vie. On s’éloigne de la musique, de la chaleur, des rires et des disputes. On s’arrache, sans regarder derrière nous. On va à la campagne, à la mer, à la montagne. Les trois à la fois. On choisira en route. Allez, viens. Loin de cet abattoir, loin du désespoir. C’est à notre tour d’en vivre des histoires.
T’en dis quoi ? Demain ? Ouais, demain.. T’as raison, on verra demain…

*

Ils rigolent autour. Ils s’amusent. C’est fou la diversité d’un bar. Tous ces gens. Toutes ces vies. Et puis, y a moi, là, au milieu. À me parler tout seul. Pas foutu de m’amuser. Pas foutu de sourire.
Prendre sa veste. Dire que l’on va s’en griller une et sortir. Partir. Sans se retourner. Sans un regard. Courir. Dans le froid, dans la nuit. S’arrêter. Reprendre son souffle. Peut être s’en griller vraiment une. Puis reprendre. S’enfuir. Loin de cette vie. Loin de cette ville. Prendre le premier train. Descendre au hasard. Recommencer. Tout recommencer. Depuis zéro. Se donner une chance. Une nouvelle chance.

Une dernière chance ?

*

« - Tu veux un verre ? »

Mais plus personne n’était là pour répondre à la question. La porte du bar venait de se refermer et dans la rue, quelqu’un partait d’un pas rapide. Sans le moindre regard en arrière.

Tout est dans le titre ! Ici, c'est pour partager nos coups de coeurs, nos tops, nos flops ! Histoire de donner des idées de film à voir (ou à éviter ! )

Je commence avec mon top 10 de l'année !

10 - Baby Driver
9 - The lost city of Z
8 - Safe Neighbourhood
7 - Dunkerque
6 - Tunnel
5 - A cure for life
4 - Ça
3 - La la land
2 - Shin Godzilla
1 - A taxi driver

Perso, j'ai un peu le même ressenti que Blat. Quand j'en écoute une, j'apprécie mais à la suite, je n'arrive pas à rentrer dedans.. Ceci dit, j'avais eu le même comportement avec l'album précédent donc c'est probablement passager !

J'voulais vous écrire un p'tit texte dans la veine de ceux que je poste d'habitude ici, pour les fêtes de fin d'année. J'sais pas trop pourquoi. Un je ne sais quoi de mélancolie dans l'air. Et puis aussi une envie de vous souhaitez à tous de belles fêtes.

Finalement, je pense que je ne l'écrirais pas. À quoi bon se répéter encore ? J'vais plutôt travailler sur autre chose. Un truc moins triste, moins lourd.

Mais vous souhaiter de belles fêtes, ça je compte bien le faire.

Alors, joyeux noël à tous et bonne fin d'année !

Aujourd’hui, sur Culture Résistante, nous vous invitons à un voyage ! Et pas à n’importe quel voyage : nous vous invitons à un voyage extraordinaire !

https://cultureresistante.wordpress.com/2017/12/10/quatre-voyages-extraordinaires-de-jules-verne/

Aujourd’hui, sur Culture Résistance, nous parlons bande dessinée et nous vous invitons à découvrir le travail de Martin Vidberg et ses dessins d’actualité !

N’hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous en pensez !

https://cultureresistante.wordpress.com/2017/12/06/lactu-en-patate-martin-vidberg/

La dernière fois que nous avons parlé de peinture sur Culture Résistante, c’était il y a plus de six mois ! Et si on remettait ça ?

Aujourd'hui, on parle de Claude Monet !

https://cultureresistante.wordpress.com/2017/12/03/claude-monet/


<3


Aaah ! Je crois qu'on a une fan de peinture

La dernière fois que nous avons parlé de peinture sur Culture Résistante, c’était il y a plus de six mois ! Et si on remettait ça ?

Aujourd'hui, on parle de Claude Monet !

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+ J'ai enfin fini de préparer ma conférence sur Miyazaki !!!!
- Du coup, je suis ultra en retard pour mes partiels