Connexion express pour accueillir une nouvelle nouvelle de merde dans ce mois d’octobre oh combien merdique pour moi.
Tu nous avais donné un sursis il y a quelques mois et nous n’avons pas su nous réguler. Je m’étais un peu éloignée ces dernières semaines alors peut-être y’a t’il eu la goutte d’acrimonie en trop.
J’entends de la lassitude dans ton message alors, oui, il est sûrement temps d’arrêter.
Bien sûr que nous sommes tristes. Mais j’entends aussi que restera l’essentiel, la musique de Damien, celle qui nous réunit tous dans les salles et qui continuera à nous relier ici. C’est un bel héritage.

Tiens... Est-ce que les titres de Daminou vont survivre à ça ?
https://www.economist.com/finance-and-economics/2019/10/05/the-economics-of-streaming-is-changing-pop-songs

Intéressant. La réponse est clairement non. Des titres de 6 minutes qui ne s'envolent qu'à la fin, un refrain qui n'est pas martelé x fois, des ruptures de rythme à tire-larigot, des intros qui prennent le temps d'installer des atmosphères, ... pas le format. Je ne voudrais pas faire (encore) vieille conne, mais quelle tristesse ce formatage qui n'aurait jamais permis The End, The River, Bohemian rhapsody, Shine on you crazy diamonds, etc,. Du fast-food musical. Confortable, rassurant, lénifiant. Je ne suis définitivement pas de cette technologie.

Bon anniversaire
ScandaleMelancolique
Tu n'as rien posté depuis
sept
ans donc peu de chance que tu lises ce post, mais t'as un chouette pseudo.
Running gag.

Merci pour ton honnêteté pour la musique lol je passerais le message à mes connaissances 😁

Je me suis mal exprimé : c'est l'opéra rock sur la Révolution que, malgré une écoute attentive et de l'ensemble des titres disponibles, je n'aime vraiment pas.
Quant au groupe Messina, c'est très chouette. J'ai fait un tour sur leur page FB et je dois dire que s'ils daignent s'éloigner du Puy pour pousser jusqu'à Clermont, je ferai mon possible pour aller les applaudir.

Je ne sais pas dans l'absolu. Tout ce que je sais, c'est qu'en faisant cela, le praticien ne pourrait être taxé d'abus de faiblesse, dans la mesure où si le médecin prescrit, c'est le pharmacien qui délivre, donc les responsabilités sont 'séquencées' (ce qui permet aussi au patient d'agir librement) car rien ne l'oblige ni à aller chercher son traitement, ni à le prendre.

Oui, et ?
Ton précédent message donnait une information erronée sur un texte de loi, je restitue ledit texte de loi.
Pour le reste, je serais ravie d'échanger, mais en fait, non.

Oui, il serait temps de comprendre qu'un enfant a besoin d'amour pour bien grandir, d'où que ça vienne.

Alors puisqu'on parle définition juridique, ben non en fait.
J'ai eu beau chercher dans mes Dalloz, mais nib, nada, rien sur la pression morale. Maintenant, peut-être que tu as une de ces éditions twitter du CSP ou du CP où raccourci rime souvent avec ânerie, mais dans ma BU, celle avec les volumes rouges, rien.
Alors comme dans santé publique, y'a public, voilà quelques informations qui pourraient être utiles, au public.

La notion de pression morale n'est pas une notion juridique.
Par contre, le CP (art 223-15-2) définit l'abus de faiblesse. On peut dire qu'il y a abus de faiblesse (donc aller devant un juge pour rectifier la situation le cas échéant et sanctionner le responsable) si :
- il y a un élément matériel. Dans le cas présent, si c'est un toubib qui a louuuuurdement insisté, ça vaut pas ; si l'élément matériel est une prescription, ben ça vaut pas non plus ; il y aurait élément matériel si le toubib avait obligé ton amie à ingurgiter des trucs. Et là, c'est pas le cas, visiblement.
- il y a une intention, à savoir un bénéfice à abuser du plus faible. Ici, je vois pas si ce n'est montrer que parce qu'il a fait des études plus longues il n'est pas moins con, mais du coup, ça vaut pas.
- il y a préjudice grave. Ici, mise à part que ton amie s'est sentie mal jugée par le toubib, bon, c'est pas cool, mais on parle bien d'un préjudice grave.
Donc on aurait pu éventuellement parler d'un abus de faiblesse si par exemple le toubib avait mis les comprimés dans la bouche de ton amie afin qu'elle gagne en poitrine pour les tripoter derrière. Sinon, non. C'est peut-être juste un gros naze, ce qui n'est heureusement ? malheureusement ? pas reconnu comme étant un fait de droit.

Maintenant, si le dialogue praticien-patient te passionne, je ne saurais que trop te conseiller de feuilleter les articles L1111-2 et 4 du CSP. Tu verras de jolis paradoxes qui sont faits, normalement, pour laisser les intelligences du patient et du médecin se rencontrer. Ainsi, un médecin a obligation (sauf urgence) d'infomer le patient sur la thérapeutique envisagée ; le patient peut toujours dire non.Dans ce cas le médecin doit informer des conséquences du refus de soin de son patient et respecter ce refus, tout en mettant tout en oeuvre pour le convaincre (d'où peut-être sentiment de forçage ressenti par ton amie). On retrouve ces articles dans le code de déontologie (art 35 et 36).

Voilà ce que dit la loi. Maintenant, si tu continues à me dire que les licornes existent, je t'assure que je ne demande qu'à croire. Dis-moi juste où les trouver.

+ nouveau projet et plongée dans l'inconnu. Création, chance.
- nouveau projet et plongée dans l'inconnu. Trouille, galère.

<3 Je ne bois pas mais ce projet a tout bon ! Christophe Ferrari, je t'aime (façon de parler,hein)

https://www.telerama.fr/television/haro-sur-greta-thunberg,-la-demoniaque-vestale-hitlero-maoiste,n6438895.php?
J'avais pas suivi qu'une ado de 16 ans était capable de mettre autant de monde (bon, surtout des vieux, blancs, riches, "éduqués" et qui croient avoir la science infuse) "mal à l'aise" juste en disant... bah la vérité en fait.
(mais je me suis fendue la poire en lisant le débrief de Télérama)

Je n'avais pas suivi cette actualité. C'est édifiant de bêtise. Vieux et fous.

J'adore quand tu nous plonges dans le doute. Qu'est-ce qu'on va entendre ? voir ? Surprise ! Tu nous maintiens en éveil et ça, c'est cool. Merci pour être toi.

Avec plus de 30 élèves par classe et un programme strict à tenir, le système scolaire n'est pas fait pour ceux en difficulté, et je ne crois pas que ce soit une nouveauté

Exactement.

suffragettesAB
La situation n'a pas l'air de s'arranger. Si j'ai bien saisi, tu dis que ton fils a du mal à suivre le rythme de un/plusieurs enseignant(s). N'attends pas !!!!! Va le/les voir !!!! Les profs ont une expertise pédagogique, mais toi suffragettes AB tu as l'expertise de ton fils. Alors va leur dire comment il fonctionne, ce qui marche ou pas. Sûrement que la plupart prendont en compte son profil et feront ce qui est en leur pouvoir (cf citation de blat) pour faciliter les choses ; et si certains restent sourds, tu auras fait ce qui était en ton pouvoir de maman.
Des messages plus anciens me rappellent que tu avais certains projets pour ton fils. Ils seront d'autant plus profitables et bien vécus que cette année de 6e sera bien vécue, si ce n'est en terme de résultats mais en terme d'équilibre psycho-affectif. Déverse ta colère et ta détresse en toute discrétion de ton fils ici si ça te soulage, mais PRENDS RV !!!! (caps lock pour boucler la boucle )

En attendant Bojangles
* roman d'Olivier Bourdeaut

* BD de Ingrid Chabbert et Carole Maurel


Le hasard crée parfois des associations surprenantes. Quelques jours après avoir découvert l'adaptation BD du roman, une amie m'envoie le poche du roman. Elle savait qu'il ne pouvait que me plaire. Elle avait raison.

L'histoire (en bref) : un petit garçon raconte sa famille fantasque avec le détachement propre à l'évocation de la normalité. Papa a été chasseur de mouches au harpon avant de devenir ouvreur de garages ; maman danse, boit des cocktails et transforme chaque jour en une féerie faite tant de de bouts de ficelles que de bulles de champagne. Le meilleur ami est un sénateur appelé L'Ordure, et un échassier fait office d'animal domestique.
Mais surtout, il raconte l'amour fou que se portent le père et la mère, peut-être parce que, comme il l'apprendra, maman est « déménagée du ciboulot » et que papa aime cette folie douce. Mais petit à petit le réel vient grignoter l'insouciance familiale et la maladie emportera tout sur son passage.

Dit comme ça, c'est déprimant. Mais le choix de la narration par l'enfant autorise une légèreté pas factice, car le narrateur évoque les plaisirs qu'un enfant peut tirer de la situation : absence d'école et plus largement, absence de contraintes, trampoline sur les lits, fiesta quotidienne, c'est encore plus fun qu'à Summerhill ! Il ne s'agit pourtant pas de laisser-aller mais d'un choix de vie, quasiment une éthique : faire de chaque jour un jour unique, comme si c'était le premier ou comme si c'était le dernier, fuir la banalité, s'élever en quelque sorte.
Il y a une sorte de jusqu'au boutisme éminemment poétique dans la démarche des parents que retranscrit l'enfant à grands coups de calembours et de distorsions. Et c'est cette collision entre la banalité du vivant (tels ces pages rédigés par le père qui apparaissent au cours du récit), et la poésie qu'en fait cette famille qui construit cette fable entre légèreté et gravité.

Ça se lit à toute vitesse et c'est bon signe.

L'adaptation en BD est très fidèle au roman.....mais lui manque le point de vue narratif de l'enfant qui offre une distanciation qui ajoute au charme.
Néanmoins, le dessin où crayonnés et encrages se superposent dans des couleurs délicates, judicieusement émaillé de trames multiples, dégage une grâce qui permet aux lectures de la BD et du roman de ne pas se heurter. Au contraire « ce qui est occulté ne manque pas, ce qui est ajouté ne jure pas, bien au contraire, cela correspond aux couleurs et aux reliefs de mon imagination »,dixit O Bourdeaut en préface de la BD

En résumé, deux lectures qui se complètent, même si je suis contente d'avoir commencé par la BD.

D'accord avec viper82 pour la caisse claire ; et interprétation vécue. Un peu timide ; faut se lâcher et ce sera parfait !
A mon goût : synthé un peu trop devant ; guitare OK.
Final : impec ! j'adore.

Une étoile perdue aux univers,une poussière,une poussière emplissant mon être.

<3

Proposer aux détenus du sport, c'est cool. Mais ça tourne souvent autour de soit muscu soit muscu et foot par beau temps. Voilà une chouette initiative de la M.A de Tulle : proposer des trucs plus "jeu", plus léger genre Frisbee (même si c'est en version Sport et pas en version Plage) ou Mölky. Un peu de légèreté quand le ciel est grillagé, c'est cool.
https://www.lamontagne.fr/tulle-19000/sports/escrime-molkky-et-ultimate-frisbee-derriere-les-barreaux-de-la-maison-d-arret-de-tulle_13644416/

'un•e endocrinologue avait voulu forcer une amie à moi à prendre de l’œstrogène alors qu'elle est en bonne santé??? Genre comme si la prise d'hormones n'avait aucune incidence sur la santé des gens?? Un•e médecin a voulu mettre en danger la santé d'une patiente qui va très bien pour que son apparence soit plus "normée" alors qu'elle se sent très bien dans son corps????
Je suis colère.

Le terme de "forcer"ne me semble pas approprié. Ce praticien est peut-être (sûrement ?) un gros naze qui a lourdement insisté pour un traitement, mais à moins d'une hospitalisation sous contrainte (et j'ai du mal à voir le lien entre urgence vitale et/ou danger pour autrui d'une part et administration d'hormones d'autre part) aucun praticien ne va "forcer" son patient à faire quoi que ce soit. Il est important de le rappeler. En conséquence, la notion de mise en danger de la santé du patient, ne me semble pas approprié dans la mesure où le médecin ne peut que proposer (parfois lourdement certes) une thérapeutique. De façon assez cynique on observe d'ailleurs que lorsqu'il y a mise en danger c'est le plus souvent parce qu'aucune prise en charge n'a été faire (cf. grèves dans les hôpitaux)

Ecoute on n'est pas potes et on le sera jamais, c'est pas un problème, .

"On n'est pas des potes...."
La question est : a-t-on besoin d'être pote avec quelqu'un pour parler en bonne intelligence avec lui ? C'est quoi "être pote" ? C'est être d'accord avec toi ? Ben, ça doit être sympa vos discussions : "Tu trouves pas que blablabla ? - Si et toi ? - Moi aussi, et tu penses quoi de blablabla ? - J'ai bien aimé - Moi aussi" On dirait Godot. Coooool ! Non. Chiant.
Tu vas dire "on n'est pas obligé d'être d'accord, mais faut se respecter." D'accord, à 100% . Reste à définir ce qu'est le respect.
J'ai des mômes qui me disent "Y m'a pas respecté l'aut batard, il m'a traité de : choix 1 fils d'enculé, -ce qui est une insulte intéressante à l'aune des débats sur la parentalité homosexuelle ; choix 2 fils de pute -pas très original mais le classique ça marche toujours ; choix 3 d'enculé -y'en a qui ont du mal avec ton slogan que c'est un signe d'amitié ; choix 4 - etc, etc." Je leur dis : "t'avais fait/dis quoi avant ?" "Rien Mdame j'y -on est en Auvergne, quand même- avais bloqué sa caisse". Ok, donc de son point de vue, bloquer la caisse du mec était anecdotique ; mais pas du point de vue du propriétaire de ladite caisse qui ne s'est pas senti respecté dans son envie de la bouger, sa caisse.
Donc, la notion de respect est par essence subjective. C'est bien pour cela que tadam ! la société a inventé ..... la loi.
La loi définit ce qui est acceptable ou non. L'entrave à la circulation c'est pas légal, l'insulte non plus. Dans ce cas, si les deux personnes avaient pris le temps de dire : 1. vous pourriez bouger vos culs que je bouge ma caisse pour aller tafer ? 2. Ok man.
... voilà, c'est tout pas de prob. Deux subjectivités qui exposent leur point de vue dans le respect de l'autre. Le proprio de la voiture : ces branleurs ont pris ma caisse pour faire un pique-nique, ce sont des pt'tis cons, je leur signifie qu'ils m'emmerdent et je leur laisse la possibilité de rectifier leur comportement. Les jeunes : le mec il a besoin de sa caisse mais il ne nous chie pas une pendule parce qu'on l'a squatté, ok, c'est cool, on se barre. Pas compliqué.
Cela m'amène à la deuxième partie ".... on le sera jamais"
Si chacun s'en tient à sa définition subjective du respect, ben ouais, y'a peu de chance. Mais, reste à savoir ce que les parties veulent. Gagner au concours de la formule choc qui tue 100% des bactéries ou préserver un biotope où l'ensemble du vivant pourra batifoler librement.

Message déplacé depuis la discussion : Trollages divers.

Bon anniversaire dies_irae. Tu n'as rien posté depuis deux ans donc peu de chance que tu lises ce post, mais t'as un chouette pseudo.

Je suis partagée aussi. D'un côté, cela montre ce que peut être une prison et faire oeuvre pédagogique.
D'un autre côté, montrer une prison n'est pas montrer ce qu'est la détention. Une prison c'est d'abord un lieu de "vie" et nul doute que ce qui va être montré n'est que le décor de ce qu'est ce lieu. D'autant plus qu'il sera "mis en scène" (avec des enregistrements..... sélectionnés en vue de l'effet souhaité sur le visiteur, donc intérêt = ?). Donc, que pourront comprendre ceux qui visitent ces lieux ce qu'est la détention ? Je suis circonspecte. Ce serait intéressant d'avoir des retours de ceux qui y seront allés (visiter, hein )
Après, il y aura toujours la curiosité malsaine, morbide de ceux qui veulent avoir des sensations de frissons pour pas cher. La bêtise est partout et on n'y peut rien.

1. Petit coup de gueule, parce que j'aime pas ce qui s'est dit. Voilà, c'est reparti pour un match malheur contre malheur. A ma droite (façon de parler, hein ) gavroche_greyjoy ; à ma gauche (là, pas d'ambiguité, enfin je crois), suffragettes AB. Chacun représentant son gang, les profs vs les parents. J'aime pas. C'est nul. Parce que les deux parties ont le même intérêt : faire grandir un enfant. Non suffragettes AB, les profs n'ont pas embrassé la carrière (que) pour les vacances et visiblement tu le sais ; Non gavroche_greyjoy, les profs ne peuvent pas savoir comment ça se passe la vie à la maison des élèves.
Le jeu du "c'est plus dur pour moi que pour toi" est nul. D'une part parce que la perception des mots "vie de merde" n'est pas la même pour tout le monde. J'ai vu des gens qui "avaient tout" se donner la mort et d'autres avec un p. de mauvais karma qui n'ont jamais lâché le morceau. De ce fait, personne ne peut évaluer de façon objective et argumentée si sa vie de merde l'est plus que celle d'un autre. D'autre part parce que considérer qu'on se situe sur tel ou tel barreau de l'échelle du malheur et que l'autre l'est nécessairement moins, empêche de considérer que peut-être un effort commun permettra d'améliorer la situation des deux.
Et c'est d'autant plus nul quand on a deux personnes qui par choix ou par le fait de l'existence veulent le meilleur pour des enfants.

"Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants." Je ne connaissais pas cette formule mais elle dit tout
Ton message montre bien que c'est compliqué d'élever un enfant et que ce qui marche pour l'un peut être un fiasco pour l'autre. Par contre, il y a un truc qui (en général) marche, sauf face à des cons, mais on ne peut savoir si quelqu'un est un con qu'après l'avoir expérimenté, c'est de s'adresser à la bonne personne. Si tu constates que le temps que ton fils passe à ses devoirs en semaine dépasse les 1h - 1h30 en moyenne par soir et/ou que c'est fait dans la douleur, c'est le signal que quelque chose ne va pas. Si la situation perdure en octobre, je ne saurais que trop te conseiller de prendre RV avec le professeur principal.

2.

Pourquoi tu mens?

C'est pas parce que les gens n'ont pas envie d’interagir avec toi qu'ils n'ont pas d'arguments, ils ont ptet juste pas envie de perdre leur temps

Tant de clairvoyance. Je suis éblouie.

3.
Ema qui rebondit pédagogie.

Je n'avais pas vu le paradoxe. Joli.

4.
Moi je faisais pas mes devoirs du coup aucune crainte qu'ils s'effacent
Un souci en moins et ça c'était cool
Bon après fallait aller les faire pendant les heures de retenues... c'est vrai que les profs sont quand même susceptibles sur ce coup là
@néant

ce serait possible de faire un up to date scan de ce chef d'oeuvre littéraire* afin de partager les commentaires
*d'ailleurs comment Suzie peut affirmer le contraire si elle ne l'a pas lu?
syndrome de Twitter? tu tweetes un avis, tu affirmes, je retweete et j'affirme avec toi. J'ai une opinion sur tout, sans l'effort intellectuel d'aller voir par moi-même.
c'est sympa de voir la chaîne redémarrer, merci blat


J'ai changé de pseudo pour des raisons tout sauf anodines, toi qu'aimes bien parler de respect ça serait pas mal que tu t'y mettes et que tu modifies ton post ma gueule.
Et sinon j'ai pas besoin de lire le deuxième torchon pathétique d'une groupie qui ne sait pas écrire qui cours après un artiste à l'égo sur développé qui lui donne pas l'heure pour savoir que c'est mauvais parce que j'ai un truc qui s'appelle le bon sens. De rien.


Chère Eléa, il faut reconnaître ce mérite à Theo Putnam. D'une part, en choisissant une identité masculine et revendiquant un genrage masculin, d'autre part en s'exprimant de la sorte, il est devenu le meilleur argument de la cause qu'il défend. Je suis épatée. Un tour de force.

Décidément, pas d'accord. J'm'incruste dans votre cercle de parole intéressant, permettez ?
On a tout à perdre, et tout à gagner. Comment prendre conscience des fondements de l'émotion,
comment analyser et traduire l'émotion, si aucune leçon n'est acceptée par l'égo ?
Loin d'être vide et futile, je pense qu'une certaine ouverture "spirituelle" permet d'accueillir la leçon
avec plus de douceur et de clairvoyance.
Je m'éloigne du sujet initial, navré, c'est que je fais + confiance à l'éducation, l'art et la nature
qu'à la politique, la religion et la justice (des hommes)
Bon dimanche !


Merci Kanis d'avoir recentré les échanges.
J'ai l'impression d'être d'accord avec toi.
En apprenant, on perd un peu de son ego, avant de se rendre compte que le nouvel ego est quand même vachement plus malin que l'ancien et que donc, on final, ben il a grandi.
La spiritualité comme ouverture, oui,bien sûr. La question est ce que l'on met dedans. Une spiritualité qui aliène (religion) ou un chemin de pensée que l'on se construit soi-même ? Et bien sûr, l'éducation, l'art et la nature font plus pour le développement du sujet que la politique, la religion et la justice, des hommes (je n'en connais pas d'autre).

Réponse à SUFFRAGETTES suite à post dans le CAPS LOCK.

Que d'angoisses dans ton coup de gueule !
On va essayer de détricoter tout ça.

1. Je ne sais pas à quel ramassis de conneries Alizée fait référence, mais j'émets l'hypothèse qu'il s'agit de ta perception que tu as de la charge de travail des profs. Pour faire simple : l'horaire de base de présence devant élèves d'un prof, c'est 18h (on passera sur les 15h des agrégs que, pour ma part, je trouve un peu fort de café, dans la mesure où ils ont déjà l'avantage de la paie. Bref. C'est un coup de gueule perso et vain).
J'imagine « qu'on » a du te seriner avec le temps de préparation des cours, TP, TD, évaluations, les temps de correction de tout cela, les réunions et rencontres avec les parents, et la charge administrative (de plus en plus lourde, tu n'imagines pas toute la paperasserie qu'il y a à faire, les pastilles vert/jaune/orange qu'il y a à mettre dans des ordis avec des commentaires que personne ne lira mais que si tu fais pas, le système ne valide pas tes pastilles -les concernés comprendront - Tout ça, pour de vrai, croix de bois, croix de fer, si je mens je serai damnée (oups), ça fait du boulot, si, si.
D'accord, tu trouveras toujours des cons qui font le même cours depuis x ans pour valider ta mauvaise opinion, mais bon, dans l'ensemble, ils font plutôt leur travail -bien ou mal, mais ils le font. Ci-dessous, un lien qui t'en dira plus. D'accord, il s'agit du site du ministère et, même en retirant les 10% de mens.., oups, de communication, ça te donnera quand même une idée de ce qui se passe à l'intérieur de la vie d'un prof.
https://www.education.gouv.fr/cid72847/les-enseignants-du-premier-degre-public-declarent-travailler-44-heures-par-semaine-en-moyenne.html
Alors oui, le prof peut travailler chez lui (enfin pas toujours, mais on va faire comme si). Si tu y réfléchis bien, c'est un inconvénient et/ou un avantage. Avantage parce que tu peux travailler à poil ou manger tes crottes de nez pendant que tu bosses, personne ne t'en empêchera. T'es libre de faire le travail que tu veux aux horaires que tu veux. Ca c'est cool.
Mais inconvénient, il n'y a pas de frontière entre ta vie privée et ta vie professionnelle. Enquête auprès d'enfants de profs, ils te confirmeront qu'ils ont l'impression que leurs parents bossent tout le temps, qu'ils ne peuvent pas leur parler parce qu'ils sont en train de réfléchir/d'écrire un truc, ou pire, qu'ils sont dans un bureau et qu'ils font chier à réclamer que les mômes fassent moins de bruit. Alors c'est rigolo, parce qu'on a souvent deux réactions opposées : soit les mômes disent 'prof, moi, jamais !', soit ils sont conditionnés par leur enfance et le deviennent à leur tour.

2. Autre hypothèse sur le « ramassis de conneries » : les profs ne sauraient pas ce qu'est « la vraie vie » puisque de 3ans à 6x ans, ils vont au boulot avec un cartable. C'est pas faux (cf point ci-dessus sur la reproduction). De plus les modalités de recrutement des enseignants fait que nombre d'entre eux passent des bancs de la fac aux bancs de leur classe. Et ça, c'est nul. Je suis d'accord. Et quand on constate le nombre de couples de profs, ben, on se dit que c'est pas ça qui va les ouvrir vers l'extérieur. Là-dessus, ni toi ni moi on ne peut rien y faire. Souhaiter qu'un « stage ouvrier » soit inscrit dans leur formation pédagogique (ça se faisait 'de mon temps' pour les élèves ingénieurs : Zou ! Quelques mois à la chaîne pour comprendre le monde d'en bas (bon, pour mieux l'exploiter aussi, mais au moins ils ne pouvaient pas prétendre ne pas savoir). Paternalisme ? Peut-être. Et alors?. Bref. Ni toi ni moi n'y pouvons rien.

3-1. Autre point que soulève ton coup de gueule : les profs mélangeraient enseignement et éducation. J'ai du mal à te suivre puisque d'un côté tu dénonces cette situation, de l'autre, tu pointes les activités d'éducation que tu fais à la maison, comme apprendre à se taire en classe, ce que, il me semble tu estimes (je suis d'accord), relever de tes attributions parentales.
De mon point de vue -et attention, il est loin d'être partagé- éducation et enseignement ne peuvent pas se scinder. D'ailleurs on parle des ministères de l'Education Nationale et de celui de l'Enseignement Supérieur (parce qu'on estime que les étudiants ont été éduqués).
Lieu commun : la fonction de l'enseignant a changé avec internet. Oui. Certains l'ont compris d'autres non. Certains estiment que leur métier consiste à dispenser des savoirs, d'autres à éduquer les enfants à acquérir des savoirs. Charabia pédagogique ? Non. Car on a pour ainsi dire deux profils différents. Sans compter que tous sont soumis à l'examen final (aussi débile soit il dans sa forme) pour lequel ils sont dans l'obligation de préparer l'élève, au risque d'avoir les parents d'élèves sur le dos parce que leurs juniors n'ont pas réussi l'examen final. Un big bizness s'est monté sur les écoles où les enseignants veilleraient autant aux savoirs académiques qu'aux savoirs personnels : les écoles Montessori (je rappelle qu'aucun label officiel n'existe ou n'est exigé pour monter son business Montessori) et consorts sont la face émergée de l'iceberg que représentent le marché des angoisses parentales.

3-2. Revenons à ce que tu dénonces, que les profs donneraient des devoirs pour finir ce qu'ils n'ont pas fait en classe. Toutes les niveaux/classes/divisions ont des programmes dictés par l'EN. Les enseignants sont salariés de l'EN. Ils ont donc une forme d'obligation à faire ce qui est demandé par leur patron. Logique. Et crois-moi sur parole, dans l'ensemble ils font ce qu'ils peuvent pour tenir les objectifs. Après, chacun sa méthode. Certains vont utiliser l'outil 'devoirs', d'autres non. Ce ne devrait être que cela, un outil. Et bien évidemment, le travail d'apprentissage doit être fait en classe. Le devoir ne devrait être qu'un outil de remédiation, où l'élève prend le temps de relire le cours et se dire : est-ce que ça j'ai compris ? (De mon point de vue, les devoirs notés sont une stupidité sans nom. Mais c'est un autre débat.) Le devoir, finalement, devrait être utilisé comme un lien entre l'élève et le prof. Temps 1 : le prof dispense un truc. Temps 2 : l'élève l'avale. Temps 3 : l'élève se dit : est-ce que j'ai compris ce qu'on m'a fait avaler ? Temsp 4 : l'élève dit au prof : ça, j'ai pas compris. Temps 5 : le prof redispense le truc autrement. Normalement. Sinon c'est un con, et là, ben j'ai pas de solution.
Mais franchement, Suffragettes, s'approprier l'outil Devoir de cette façon, c'est accessible à tous les élèves. Si, si. C'est une question ….. d'éducation aux attentes de l'Education Nationale. Maintenant tu les connais.
Par contre, si le devoir couvre une notion qui n'a pas été vue en cours, il y a souci et un rendez-vous s'impose. Attention aux pédagogies inversées (l'élève découvre, l'enseignant le guide pour structurer ; très bien pour certains, mais tous les élèves ne rentrent pas dans le truc et cela peut être très perturbant) ; s'assurer du positionnement de l'enseignant à cet égard avant de l'accuser de faire faire le job à la maison).
Si tu constates que Junior est très en difficulté sur beaucoup de choses, il ne faut pas tarder ! Sans reprendre de précédents échanges concernant Tom, des outils et/ou des dispositifs existent. Il n'est jamais trop tôt.
PS : pour les devoirs, il y a deux types d'enfants. Ceux qui préfèrent s'isoler pour être peinards/concentrés.... ou pour rêver à la lune ; ceux qui préfèrent les faire au milieu des autres. Perso, d'une manière générale, je tends à recommander (au moins en première intention, histoire de voir comment junior se débrouille) de le faire au contact d'un autre, histoire de pouvoir échanger avec lui sur la méthode autant que sur les apprentissages académiques.

4. Les réunions de rentrée sont de la comm. N'y pas prêter plus crédit que cela.

5. Ce qui m'embête le plus dans ton message c'est la perception que Junior pourrait avoir de ses profs à travers toi. Si tu lui présentes la colère que tu as envers les profs, cela revient à lui demander de fournir un effort que des gens que tu méprises lui demandent à lui de faire. Pas évident que cela lui donne l'envie de le fournir.
Mais je suis sûre que tu as déversé ta colère ici pour pouvoir assurer auprès de lui....

COUP DE GUEULE DE LA RENTREE!!!!!!!!!!!!!!!

Que d'angoisses ! RV dans topic Education Nationale.


(Et puis, au collège, on est pas déjà censé être autonome pour faire ses devoirs ?)

Oui alors cela dépend de la personnalité de l'enfant, et il est clair que dans cette société formatée on ne prend pas cas des particularités y compris chez les enfants, et c'est pour ça aussi que certains ont du mal à suivre.
Mais après pendant les moments d'études etc étalés dans la journée, il est possible de l'aider à s'organiser pour ne pas avoir tout à faire le soir...
Le fait qu'il y ai beaucoup de devoirs peut décourager certains enfants que l'apprentissage scolaire n'intéresse pas à la base.
Ou ça peut l'aider à combler ses lacunes.
Rien n'est simple en vrai.
@néant


Absolument.

Message déplacé depuis la discussion : LE TOPIC DU CAPS LOCK.

Choix de chanson fort instructif... So long, Marianne...


https://www.youtube.com/watch?v=DgEiDc1aXr0

Voilà deux citations fort instructives, Marianne....

La question est : pourquoi la leçon est-elle si dure à accepter ? Qu'as-tu à gagner en la prenant (ou qu'as-tu à perdre en l'apprenant ?
Par ailleurs, n'attends pas de ceux qui te soutiennent (encore) qu'ils s'écroulent avec toi. Personne ne peut te forcer à rester debout ; c'est à toi de voir l'intérêt que tu as à dépasser ce mur pour y trouver ta lumière. D'où la première question.