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La croisée des chemins

Te voilà arrivée au milieu d’une plaine
Un croisement devant toi qui arrête tes pas
Derrière toi chemin ombrageux qui t’as conduis jusque là
Tu avançais la tête pleine de rêves aux bras d’un pauvre brigand
Un connard sans nom qui n’avait que le goût du lointain
Il te tenait par les reins et te faisait suivre sa route
Lui n’avait qu’en tête non pas de pluriel commun
Si ce n’est celui de ses bourses

Tu n’étais qu’un jouet entre ses mains
Un jouet parmi tant d’autre et entre tes reins
Il transpirait de plaisir, t’offrant tout juste petit sourire.
A tes yeux ce chemin commun dessinait votre bonheur
Mais à ces yeux à lui ce n’était qu’une question de mœurs
Tu étais sa putain du moment
Tu le voyais prince charmant

A ce carrefour où la nuit et le jour se rencontrent
Tu restes immobile à contempler ce monde
Qui t’entoure et qui reflète ton âme vagabonde
Quel est donc ce chemin qu’il te faut prendre ?
Un choix multiple s’offre à toi
Pour la toute première fois
Après toutes ces nouvelles rencontres
Tu ne sais plus quel prince sera brigand ou charmant.

« Voyager seule
Encore un instant
Ou prendre le chemin
De ce galant
Ou bien partir au loin
Dans les bras de ce nouvel amant
Ou rester là jusqu’au printemps
A attendre un autre qui saura me prendre
Que faire ? Mon cœur aide moi !
Que faire ? Mon cœur anime toi ! »

Tu ne sais plus vers qui te tourner
Véritable manège qui s’opère dans ta tête
Plusieurs prétendants t’invitent sur leur propre chemin !
La mini tempête devient tempête du siècle
Et ton bateau à quai qui subit les outrages du temps
Il affronte dignement le sort qui l’attend
Alors que le large seul lui redonnerait prestance
Qui donc hissera les voiles pour que s’engouffre le vent
Seule sur ton chemin où la terre est devenue boue
Ce passé qui te suit qui te colle à la peau
Un passé gluant à l’origine de tes maux
Qui se sèchent doucement sur ce carrefour
Parfois tu as croisé là sur une pierre humide
Un type qui accepterait d’être ton compagnon de nuit
Au petit matin
Il reprenait son chemin
Et seule tu continuais
Jusqu’au prochain quai


Un oiseau à l’allure de poète
Tournait là haut autour de ta tête
Observant tes tourments
De son perchoir volant
Il te regardait errer sur cette croisée de chemins
Il te regardait tourner en rond
Dans ta cage comme le pauvre lion
Tu étais devenu à ses yeux un bien triste pantin
Qui avait perdu ses fils pour te faire avancer
Ne sachant plus où aller
Tu te désespérais.

Les passants attendaient
Sur leur chemin tout tracé
Que tu avances un pas
Et rejoigne l’un deux
Que fait-elle celle là
A nous faire languir
Visage d’ange pour l’un
Corps d’apollon pour l’autre
Le doute parcourt tes veines
Enivrant tout ton être
Tu t’écroules
Ivre, saoule


Et puis un matin ou bien un soir
Une lueur soudaine, une lueur d’espoir
Une main saisit la tienne
Ce geste simple te réveille
Les vapes de doutes s’évanouissent d’elles mêmes
Machinalement tu te laisses guider
Par cette main inconnue qui a osé
Il te prend avec lui, tu le suis, il t’emmène
Son regard est sincère
Il est celui que tu espère
Loin des codes
Loin des modes
Il ne t’attendait pas sur son chemin
Lui, il t’a rejoint sur ton chemin
Dans l’espoir de ce moment rare
Tu avances avec lui en laissant là
Ce passé qui se couvre de brouillard
En ouvrant les yeux sur votre chemin qui te tend les bras

je suis d'accord et j'en suis d'ailleurs bien conscient. mais comme tu le dis, c'est tellement facile de se contenter du premier jet...
Je vais y travailler pour les prochains,..., enfin essayer...

j'aime les critiques constructives qui me font avancer, donc pas de souci pour moi.

j'ai écrit cela très vite d'où sans doute cette impression de brouillon trop influencé et pas fini. il fallait juste que je l'écrive, le vomisse presque, que cela sorte. d'où peut être ton impression d'aspect flouté

oui c'est vrai que l'on peut se perdre, mais à mes yeux, avant de se perdre il y a l'espoir du prochain amour. Et puis, je suis encore loin du poète

A-di-euu
Mon amour, Adieu !
A-di-euu
Pour toujours, Adieu !

Ne reste plus que l’ombre
Où reste donc la lumière ?
Tu m’as tiré dans l’ombre
En te barrant sur la mer !

Adieu
Mon amour, Adieu !
Adieu
Pour toujours, Adieu !

Me voilà pleurant dans mon cimetière
Où tu rejoins mes autres putains
Me voilà hurlant dans ce désert
Que je ne pensais revoir un matin !
Et les autres !!
Et les autres !!
Ils me regardent en souriant !
Et les autres ?
Et les autres !!
Ils me moquent ouvertement !
Ils les voient les larmes que pleure mon cœur
Ils me voient attendant le train !
Ils m’écoutent hurler ma douleur
Ils l’entendent arriver au loin !!

Adieu
Mon amour, adieu
Adieu
Pour toujours, adieu

Milady tu m’as laissé planté sur ce quai
Barrée vers l’Angleterre
Tu l’as traversé la mer
Et moi je suis là comme un con
Et moi je reste sans la raison
Et toi tu m’entraines vers cette falaise
Je vais plonger dans la mer
Nager à en perdre raison
A ne plus sentir mes membres
A n’être que douleur entière

Adieu mon amour adieu pour toujours
Te voilà partie, je m’en fais une raison
Moi qui l’a perds, moi le pauvre con



Je le noie dans les verres de vin
Mon triste mon pénible chagrin
Je me plains de n’être que colère
J’en veux à la terre entière
Je ne touche plus pieds sur terre
Je suis plutôt 6 pieds sous terre

Mon profil je l’ai changé
Il y a des cons qui ont aimé
Il y en a d’autres qui me consolent
Mais personne qui frappe ou qui sonne
A ma porte sourde et lourde
Personne pour battre le tambour !
Qu’on se sent seul
Qu’on se sent con
Quand tombe la nouvelle
Qu’on nous apprend qu’ l’on
Devient célibataire
Putain c’était hier
Oui j’m’en souviens
Où d’un coup mon regard
Devient un épais brouillard

Adieu mon amour
Adieu !
Adieu pour toujours
Adieu !

Le temps finira par passer
Les cadavres balayés
Et puis un jour toi mon amour
Un jour tu changeras de prénom
Et puis un jour toi mon amour
Je t’offrirai bien plus qu’une chanson



Je vous regarde madame
De loin, dans la foule anonyme
Je vous regarde madame
Illuminer la scène de façon sublime
Que vous êtes belle madame
Que vous êtes belle madame !

C’est sur scène madame
Que vous avez commencé à brûler mon âme
De désir madame
Vous l’avez fait naître cette flamme
Au fond de mon ventre, au fond de mon cœur, madame !
Je vous aime madame ! Je vous aime madame !

Et le soir
En rentrant
Dans mon appartement
Sur cette blanche
Feuille j’écris avec mon sang
Un poème
Une chanson
Un je t’aime
Qui a ton nom
Un billet
Une lettre
Ce secret
Que tu as fait naître
Mon désir
De te dire
Ces mots d’amour
Que tu m’inspires
Cette envie
Enivrante
De te posséder pleinement
Je suis tien
A jamais
J’en suis fou
Je le sais
De toi et de nous
Un jour oui un jour !
Tu m’ensorcelles ma dame
Et je ne peux vous crier mon drame
De vous aimer madame
Comme un naufragé sans rames
Sans rien pour me ramener du large !
Si vous saviez madame
Comme je vous aime
Comme j’en souffre de ne vous le dire madame
Oui je vous aime madame
Je le ressens, je le respire
Au plus profond de moi
Chacun de mes pores vous transpire
Et il y a votre sourire
Et votre regard
Que vous jetez parfois sur moi
Il me fait roi
Il me fait prince
Il me fait devenir conquérant
Si vous saviez madame
C’est à genoux
Là devant vous
Que je déclare mes sentiments

Moi je vous aime MADAME !!
Mois j’y crois MADAME à notre Amour Madame !
A cet espoir d’être dans vos bras Madame !
Oui je vous aime MADAME !!

Je suis là
Devant ma glace
A me regarder hurler
Mon amour
Mon espoir
Pour cette femme
Qui ne sait pas encore
Qui saura
Peut être un jour
Si j’ose lui parler
De mon amour
Pour l’instant
Je suis là
Tout seul
Chez moi
A rêver
De cet amour
Pour cette reine
Dieu qu’elle est belle

Je suis fou à en crever
De cette dame toute éclairée
Comment lui dire tout mon amour
Peut être à l’ombre d’un détour
Elle est en moi
Dans le profond de mes veines
Comment lui dire que je l’aime
Je suis à toi
Je suis accro
Je n’en peux plus
Ça devient trop
Trop de tempêtes
Dans ma petite tête
Et ton regard
Rempli d’espoir
Me désespère
Me fou à terre
A chacune de tes représentations
Je suis là moi tous les soirs
A te regarder comme un con
A t’attendre dans le boudoir
Oui je vous aime madame
Et vous m’aimerez madame
Et vous m’aimerez madame !

Vous voilà
Dans ce couloir
Qui traverse le boudoir
Vous voilà
Sortant de scène
Dieu que vous êtes belle !
Mes mains tremblent
Elles se resserrent sur ce bouquet
De roses blanches que je tiens
Entre mes mains
Vous voilà rien que pour moi
Seule et l’air désespéré
Que vous êtes belle
Ne partez pas madame
Je vous en prie madame
Je dois vous dire un mot
Quelque chose d’idiot mais
Je vous aime madame
Oui depuis le premier soir
Non ne partez pas ces fleurs
Attendez madame et ce poème
Pour vous dire que je vous aime
Je vous ai dans le cœur
C’est tout madame non
Ne partez pas sans me dire votre prénom
La police pourquoi ?
Je vous aime, moi !
Ne pars pas comme ça
Sans moi !!
Putain je t’aime moi !
Et toi aussi tu verras !
Putain je t’aime moi !
Et toi madame ?
Et toi madame ??
Et toi madame ???
Et toi madame ????


Mon cœur saigne
Et le tien a cessé à jamais
Dans ma main un bouquet
De roses rouges arrachées
Madame m’a aimé
Je le sais
En ce soir de Décembre
Dans ma main le pistolet
On s’est aimé
A en crever
Et jusque dans les cendres
Nous serons ma dame et moi
Comme Quasimodo et Esméralda

Tu te souviens mademoiselle de cet après midi
Où pour la première fois
Nous faisions connaissance
Rien que toi, et puis moi
Qui avec si peu d’aisance
Enchaînais quelque fois plus d’un mot à la fois

Tu te souviens mademoiselle de cet après midi
Un regard profond
Celui de tes yeux
M’avait rendu bien con
Non ils n’étaient pas bleu
Océan mais la faisait trembler ma voix

Tu te souviens mademoiselle de cet après midi
Des sujets abordés
Autour d’une boisson
A la couleur du blé
Légèrement alcoolisé

Nous nous sommes regardés,

Et ma main a tremblé.

Nous nous sommes regardés,

Je me suis mis à espérer.

Sous ton charme divin
Je ne croyais pas succomber
Et pourtant il m’a emporté
Comme un tout petit brin
Un amour naissant
Quel étrange sentiment
Il a pourtant été semé
Pour moi
Ce jour là
Qu’allait-il donné
Comment le savoir sans le faire pousser ?
Un brin d’amitié, un amour partagé
Un souvenir agréable d’un moment passé ?

Tu te souviens mademoiselle de ce début de nuit
Qui a commencé à tomber !
Sous la lune éclatante
On a continué à parler de tout et de rien
De tous ces petits riens qui nourrissent la vie
De nos peines de nos joies et puis des rires aussi
Qui transpercent la nuit
Qui transcendent nos vies
Qui balaient d’un geste nos plus légers chagrins,
Et enlèvent le malaise résistant
Du crétin qui se rêve jeune premier !
Tu t’en souviens je crois, je le perçois d’ici.

Le temps est assassin il se met à courir
Quand on souhaite qu’il trottine
Il s’emballe et file aussi vite que possible
Comme si les instants magiques ne peuvent tenir
Je vous l’avoue mademoiselle
Oui j’espère à nouveau vous revoir
Avec pour moi un infime espoir
De vous faire partager
Ce sentiment naissant
De vous faire partager
Ce désir grandissant
De vous serrez tout contre moi
Entre mes petits bras

Vous le savez maintenant mademoiselle !


Tu te souviens monsieur de cet après midi
Où tu es arrivé
A moitié arrangé
A moitié jeune premier
Bien loin des clichés
Du prince charmant que j’aurais pu m’imaginer

Tu te souviens monsieur de cet après midi
Où on s’est mis à parler
D’un œil fatigué
J’ai essayé de t’écouter
Ça oui tu me saoulais
Alors j’ai abandonné l’idée de pouvoir avancer

Tu te souviens monsieur de notre rencontre
Je suis sûr que oui vu ce que tu m’as écrit
Quelle idée as-tu eu de m’envoyer ce torchon
Où tu me décris
Ton espoir, ton envie
De me revoir
Un soir
De me serrer aussi
Dans tes bras bien pourris !

Je vais t’avouer monsieur entre nous c’est cuit
Je pense que tu l’auras bien compris.

Tu te souviens mademoiselle de ce premier jour
Où loin d’imaginer rencontrer le grand amour
Au moins une amie, pour prolonger la vie
De rencontres nouvelles qui sont pas pourries
Moi je m’en souviens très bien
Moi je m’en souviens très bien
Je me suis dit pourquoi pas
Ne pas laisser aller le destin
Et voir comment cela se fera
Et qui sait, si elle ne t’adoptera pas
Ca fera chier ça oui putain
Mais tant pis pour moi.

Faut croire que j’étais pas pour toi
Faut croire que t’étais pas pour moi



Encore une fois...

Réveil hurlant
Faut se lever
Voilà le début de la journée
Début de semaine je ne sais plus
Je crois que je suis un peu perdu
Douche brûlante
Je tente de me réveiller
Il y a rien à faire
C’est la galère
Impossible pour moi d’émerger
Je change alors au robinet
Je bascule tout de l’autre côté
Ça réveille bien
Là oui putain

Des gestes mécaniques préprogrammés
Je mets mon costume de pantin articulé

Encore une fois un petit déj’
Encore une fois
Encore une fois
Encore une fois un petit déj’
Encore une fois
Encore une fois

C’est mon road trip quotidien
Regarde bien comment c’est bien
Je prends la route pour l’usine
Comme des milliers au regard vide
Il va être l’heure pour moi de pointer
Il va être l’heure pour moi de commencer
Ne pas penser à ce qu’on fait
De toute façon on ne peut dévier

Encore une fois caler le format
Encore une fois
Encore une fois
Encore une fois caler le format
Encore une fois
Encore une fois

Quelle belle journée sous les néons
Quelle douceur sous la climatisation
Respect de la cadence
C’est comme une danse
Je connais mon rythme et mes pas
Je respecte un nombre de cycle pour x formats

C’est mon road trip quotidien
Regarde bien comment c’est bien
Pas de musique pas d’évasion
Une fois mis en route le boxon
Attendre la fin de la journée
Pour retrouver son petit foyer

Encore une fois
Encore une fois
Ma femme elle s’est barrée
Encore une fois
Encore une fois
Je me suis mis à chialer

C’est la pause déjeunée
Entre collègues on se met à causer
Tu as aimé la dernière série à la con ?
Tu as kiffé la phrase de la brune aux gros melons ?
Moi je fais ma thérapie
Avec ma petite collègue Lili
Moins chère qu’un divan du 16ème
Plus efficace pour évacuer sa peine !

La sonnerie retentit
Encore une fois
Encore une fois
Le rythme est reparti
Encore une fois
Encore une fois
Dans 4 heures la journée sera finie
Encore une fois
Encore une fois
Je vais reprendre ma vie
Encore une fois
Encore une fois

Matin, midi ou soir
Ça se ressemble
Ça se mélange
Et passe ainsi les mois
Toujours les mêmes gestes
Toujours les mêmes gestes
Encore une fois, encore une fois
Encore une fois, encore une fois
Et puis à force de tout recommencer
On finit par se lasser
Mon road trip n’en n’est pas un
Il faut que je brise ce quotidien
Un coup de pouce de la destinée
Un coup de pouce pour nous aider
Nous tous pantin articulé
Nous tous finissons par craquer
Une belle se met à passer
Une robe dans ma vie va entrer

Encore une fois
Encore une fois
Une nouvelle vie va recommencer
Encore une fois
Encore une fois
Je m’apprête à aimer
Encore une fois
Encore une fois
Ma vie va quelque peu changer
Encore une fois
Encore une fois
C'est elle qui va me libérer
Il était une fois
Il était une fois

L’aveugle


J’étais ébloui par ta beauté
Egale à nul autre pareil
Tu étais sublime à en crever
Ce n’est pas pour rien que l’on te surnomme Belle !

Mon regard sur toi n’a jamais changé
Tu restes identique au premier jour
Le merveilleux ne nous a pas abandonné
Il n’a pas quitté un instant notre amour !

Et puis le temps a passé
Et puis ton regard lui a changé
Et puis mon regard par ta beauté
S’est peu à peu aveuglé
Et puis dans l’ombre je me suis plongé
Aveugle je me suis retrouvé
Quelle tristesse cette obscurité !
Alors toi ma belle tu m’as quitté
Ton regard s’est détourné
Vers un autre tu t’es tournée
Et moi, et moi je suis resté aveuglé !

Il est devenu mon compagnon
Ce noir profond dans lequel j’ai plongé
Un espace infini sans aucune clarté
A tâtons, dans l’ombre, pour avancer
Je crois encore pouvoir la conquérir
Moi, l’aveugle au profond soupir
Toi, la seule à avoir su m’embellir
Tu m’as sacrifié comme un pion !

Dans l’ombre
Dans la profondeur de la nuit
Avec patience j’ai appris
A apprivoiser l’obscure
A me sentir en lieu sûr
Même dans la tombe !

Mon amour est parti
Sans doute étais-ce écrit
Mais comment lire quand on est plongé dans le noir ?
Comment lire l’évidence quand on ne veut y croire ?
Sa flamme s’est éteinte bien avant ma cécité
La mienne a mis plus de temps à se consumer
Et puis,
Et puis,
Tout s’est arrêté
Un souffle est passé
Trop tard mes yeux
Trop tard nous deux
Aveugle j’étais
Avec lui ?! Parfait !
Que faire si ce n’est chialer
Cet amour qui a décidé de nous quitter
La reconquérir, sans savoir où aller
Un temps je l’ai espéré
Un temps je l’ai souhaité
Et puis,
Et puis,
Je t’ai rencontré
Et puis,
Et puis,
Mes yeux se sont éclairés
Et puis,
Et puis,
Cette flamme oubliée
Elle s’est ravivée !
Et puis,
Et puis,
Toi mon nouvel amour
Toi, tu ne m’as plus quitté
Toi mon nouvel amour
Moi, je peux te regarder
Dans la beauté du jour
Dans la nuit, la clarté
C’est tes yeux que j’aperçois
C’est notre cœur à l’unisson qui bat
Ma canne a fini par prendre la poussière
Toi tu as su me faire décoller de cette terre !

Nous naviguons dans cet espace éclairé
Par ces milliards d’astres étincelants
Tu es à la tête de notre petite fusée
Les yeux dans les yeux, le regard aimant
Nous ne nous quitterons plus maintenant
Nous ne nous quitterons plus qu’avec le temps !

Le dernier grognard

Nous étions là
Non loin de Plancenoit
A attendre qu’arrive les commandements du quartier général
Le début de la bataille encore retardé
Quand donc allons-nous la commencer ?
Dans cette plaine dont j’ignore le nom
Domine notre Empereur, Napoléon !
En face de nous c’est toute l’Europe contre le Petit Caporal.

A peine revenu d’Elbe
Il ne le savait pas encore que pour lui
L’attendait Sainte Hélène !
L’espoir encore était avec nous
Il nous l’avait chassé ce gros Louis XVII
La victoire, c’était sûr, était pour nous !

Et puis les Prussiens s’en sont mêlés
Blücher à la tête de son armée
Grouchy perdu dans les fraisiers
La Garde qui se met à reculer !

Encore quelques instants
Et les carrés symbole de la Grande Armée
Vont définitivement tomber.
Dans l’oubli, dans le néant
Le peuple le premier
Fera disparaître Napoléon Ier
Et puis, nous, les «sans grades» comme il nous a nommé
Nous les petits, nous qui ne l’avons pas oublié
Nous ces fidèles grognards qui l’avons suivi toujours
Sans attendre quoi que ce soit en retour
Ni terre, ni titre, ni domaine, juste la gloire
Et puis cet impossible espoir de voir
Se répandre nos idées
Se répandre notre Liberté
Fils de 89 ! Nous voulons être dignes de vous !
Fils de 89 ! Nous vous devons plus que tout !


Vieil homme que je suis devenu
Je raconte à qui veut l’entendre mes aventures.
Eylau, Friedland, Wagram, Moscou, La Bérézina
Toutes ces batailles qui restent dans le marbre!
L’hiver, s’approche à grands pas
Et je sens ma dernière heure.
J’attends une dernière fois mon Empereur.
Il va être temps de partir pour moi.

Il arrive sur son char funèbre
Il est majestueux comme l’était notre Maître !
Elle est déjà à mes côtés, l’ombre aveuglante
Je la ressens déjà sa triste présence.
Il est temps il faut croire, que mon heure est venue.
Ce n’est pas en vain, que j’aurais vécu !
Ma vie aura traversé le plus grand des destins
J’aurais suivi les traces du plus grand dessein

Enfants de 89 m’accueilleraient vous à vos côtés ?
Dans la fureur de la dernière grande bataille de ce siècle
J’attendais patiemment l’ordre de me lancer à la conquête
De cet ennemi millénaire !
De cet ennemi héréditaire !
Enfants de 89 soyez fiers de nous, nous les fils de votre Liberté !

Il est temps maintenant pour moi de rentrer
L’Empereur est revenu sur les bords de Seine qu’il a tant aimées !
Moi je pars accomplir ma dernière bataille
Celle que l’histoire ne retient jamais
Je me battrais en l’honneur du Grand Général
En espérant vaincre une dernière fois
Pour rester dans la mémoire
Comme ayant été le dernier grognard
Qui jamais, non jamais n’a reculé !

le néant...les pieds dans le vide...
en espérant blondin pour sectionner la corde, en comptant sur son oeil. et que sa main ne tremble pas au moment du coup de feu. que la balle n'atteigne pas ma trogne

je suis peut être tout juste Valvert, manquant parfois de mots finissant à terre par un coup d'estoc, ou peut être Ragueneau et encore sans son talent de pâtissier,...qu'importe au fond !

Sérénade


La douceur d’un soir d’été
Une guitare à peine accordée !
Une fenêtre sans balcon
Et moi qui suis là, comme un con !!

Un texte que je t’ai préparé
Un texte que tu m’as inspiré !!
De la poésie de préado
Non je ne suis pas le nouveau Rimbaud !

Je me la tente à la Roméo
Moi qui ressemble à Cyrano !
Dans les buissons là devant moi
Aucun souffleur pour guider mes pas
Et à tâtons dans l’obscurité
Je cherche ces mots que je vais t’envoyer !!
Ecoute ma belle, ma sérénade
Celle que je viens te chanter,
A la lueur de ce soir d’été,
Ecoute-moi la déclamer ma flamme !

Voilà des jours et des nuits que tu hantes mes pensées
Voilà des lunes maintenant que tu m’as ensorcelé
Un soir d’hiver ou bien d’été qu’importe ce que je sais
Tes yeux, sur moi se sont posés, et m’ont fait chavirer !

Ecoutes moi, toi dont je devine le prénom
Ecoutes là ma sérénade que je viens te clamer
Ecoutes les ces mots qui te sont destinés
Ecoutes les, viens, approches toi du balcon !

Je m’y suis mis à la musique
Je m’y suis mis au poétique
Pour trouver le moyen de te chanter ce refrain
Cette complainte, cette sérénade
Ces mots d’amour, cette mascarade
Ce ridicule qui me tuera ce soir ou ce matin
Qu’importe mon destin
C’est avec toi que je le vois
Qu’importe le chemin
C’est avec toi que je le vois
C’est mon amour qui te protègera
Je serais là toujours pour toi
Qu’importe les tempêtes et les orages
Qu’importe même la couleur des horizons
Ensemble nous nous dresserons
Pour les affronter là face à face
Pour les combattre ces éléments
Avec la force de nos sentiments !!

Tu sais, toi, mon amour
Je ne sais, moi, si un jour
Nous, nous retrouverons,
Nous, nous aimerons !
Tu sais, toi, mon ange,
Je ne sais, moi, c’est étrange
Si cet air, ces mots que je te chante
Trouverons écho à ma demande
Et puis toi, toi, ma belle
Et puis moi, moi, immortel
Ce soir je suis capable de tout
Ce soir, pour toi je suis prêt à tout
Venez donc tous autant que vous êtes
Venez affronter ma terrible tempête
Venez combattre l’ardeur de mes sentiments
Venez le contester cet amour, oser le briser cet élan
Moi, ce soir, je suis pharaon
Moi ce soir je suis roi,
Moi ce soir je suis prince et baron
Moi ce soir je suis tout cela à la fois
Moi ce soir je suis le chant des marins
Moi ce soir je suis le cœur des patriciens
Tu es Déesse perchée dans ton temple
Je suis l’apôtre qui chante tes louanges
Personne d’autre que moi, ce soir dans ton jardin
Personne d’autre que nous et le souffle divin
N’est ce pas délicieux ce cadre qui nous transporte ailleurs
Irréel cet instant, à deux doigts d’un immense bonheur
Nous sommes là tous les deux hors du temps
A une époque morte où les mots savaient séduire
Je reste dans l’ombre pour te chanter mes sentiments
Toi, tu restes là haut prête à les cueillir !

Serais-je Christian ou Cyrano ?
Qu’importe au fond si je reçois de toi
Le plus beau, le plus tendre des cadeaux
Un baiser qu’est ce à prendre ce soir
Donne le moi et avec lui cet espoir
Que toi et moi, mon aimée, mon amour, ma princesse
Que pour toujours, toi et moi, oui ma que Bellissima
Que toi et moi nous baignerons dans la tendresse
Que toi et moi
Oui nous la vivrons l’ivresse
Que toi et moi
Oui nous la vivrons l’ivresse

Et cet amor
Qui fait battre mon cœur
Et cet amour
Qui ravive ma lueur
Et cet amor
Synonyme de ton prénom
Et cet amour
Digne, digne des grands noms
Et cet amor
Que moi je t’offre sur ce balcon
Et cet amour
Que moi je te déclame depuis le buisson
Il est ardent
Il est brûlant
Il sera tout pour toi
Il sera ta lumière
Il sera l’ombre et l’éclat
Il sera le brillant et le terne
Il sera le je le toi le moi
Il sera les larmes aussi de joie
Il sera ton hymne d’amor
Et moi je serais l’apôtre
Et moi je serais toujours
Il sera, oui, ton amour.



Tout ce qui est fini

Que reste-t-il ô mon amour
De ces moments qui font le bonheur des imbéciles ?
Que reste-t-il ô mon amour
De ces petites choses qui sont indescriptibles ?
Un sourire qui nous illumine pour la vie
Un regard qui vous pousse vers l’infini !
Un geste simple qui vous sourit
Un parfum qui vous envahit !

Regarde derrière toi ô mon amour celui que tu laisses
Regarde bien aux alentours il n’y en a qu’un que tu blesses
Regarde le notre palais, dans quel état il se retrouve
Regarde le notre univers, dans l’oubli toi, tu le pousses
D’un simple geste tu balaies tout
Et tout s’effrite autour de moi
Et mon réveil à la gueule de bois
Et c’est notre monde qui s’écroule !
Et moi, moi, je reste planté là !
Là, seul au milieu du désert.
Là, seul au milieu de la poussière !

Ce sont les tours qui se sont écroulés
C’est tout notre palais qui s’est effondré
Ce sont les fleurs qui soudain se sont fanés
C’est le chant des oiseaux qui soudain a disparu
Ce sont toutes les musiques du monde qui se sont tues
C’est tout notre oasis qui s’est asséché
Ce sont tes sentiments qui se sont effrités
C’est tout notre amour qui s’est écartelé
Et mon cœur lui, qui s’est déchiré
Quand toi, toi, quand tu t’es barrée !
Et moi le pauvre de moi,
Moi, moi qui reste planté là !
Là comme un con que je suis, immobile et fragile,
Là moi l’idiot, à chialer sur du vide !

Que reste-t-il ô mon amour quand tout ce qui est fini
L’est pour de bon.
Que reste-t-i ô mon amour quand tout ce qui est fini
Sinon un pauvre con.
Ce pauvre con qui erre dans un désert sans nom
Ce pauvre con qui a perdu sa lumière et son unique raison.

Je suis tombé dans un gouffre sans fond
Tu as sauté bien vite dans le premier avion
Et toi, toi tu as déjà oublié mon nom
Et moi, moi, qui pleure comme un con !

Comment oublier dis moi cette partie de notre vie ?
Comment l’accepter dis moi, tout ce qui est fini ?
Qu’il était beau et agréable notre jardin
Ce n’était pas l’Eden, mais Dieu qu’il était bien !
Que j’ai aimé le chant des oiseaux
Et les regarder se trémousser dans notre ruisseau
Qu’elles étaient douces tes mains et tes caresses
Comme j’ai aimé baiser tes seins et puis tes fesses
Comme j’ai aimé la chaleur de tes reins
Et toutes ces nuits dans la soie où nous ne faisions qu’un
Quelle lumière dans ton regard,
Pourtant si beau, pourtant si noir !
Comme j’ai aimé te regarder,
Des heures sans me lasser !

Il y avait aux alentours personne, rien d’autre que notre amour
Il y avait toi et moi c’est tout, et au milieu juste notre amour
Au moins le mien ça c’est certain,
Comment savoir dans ces décombres
Ce qui est sûr là maintenant
Ce qui est sûr c’est ce moment
Où moi j’erre dans la pénombre
A la recherche de ma putain !

Il y avait toi et moi, mon amour ! Et tout s’écroule, oui même les tours !
Que reste-t-il là maintenant que tout ce qui est fini
Que reste-t-il de nos moments qui nous ont nourris ?
Il n’y a plus que le passé des mots désormais dans ma bouche
L’arbre en fleurs est tombé, demeure encore la souche !

Et puis un jour, dès demain peut être
Mes larmes se seront asséchées
Et mon âme se sera apaisée
Mais lui aura disparu à jamais sous la poussière
Notre oasis, notre bâtisse, notre univers commun
Il n’en restera qu’un doux souvenir lointain.
Et puis un jour,
D’une rue, au détour,
Une belle à nouveau saura le remettre en route
Ce cœur qui hiberne dans ma poitrine en doute
Le printemps à nouveau jaillira du plus profond de la terre
Un oasis nouveau prendra corps dans leur commun désert
Et ils feront route, ensemble dans une éclatante lumière !


Que reste-t-il mon amour quand tout ce qui est fini l’est pour de bon
Que reste-t-il mon amour sinon, oui, deux pauvres cons
Qui attendent à nouveau que tout recommence
Qui espèrent que tout ce qui est fini recommence…

tout est pourtant possible dans l'imaginaire. Regarde, parfois, le plus petit des insectes dompté le monde. Lequel ? on ne sait. Alors une nouille peut bien se promener avec des melons, sans se le prendre sur la tête.

c'est pour faire mon intéressant

à venir :

L'Ignorant
Tout ce qui est fini
Milady
Les Volontaires
Pasteur Parc
Par delà les étoiles
Quelque part
...

ça change un peu aussi

Devant nous l’horizon

Elle :

Il m’a demandé de venir !
Que l’on se voit au moins une fois !
Accrocher le réel et puis en sortir
Un instant de l’irréel qui nous lie lui et moi.
Il en aura mis du temps !
Même si moi la première,
Je le prenais mon temps
A rester là, derrière
Nos écrans, à apprécier ces moments
Où lui et moi, sans regards trop pesants,
Nous dialoguions de tout et de rien,
Moi et cet inconnu qui l’était moins
Aujourd’hui.
Pourquoi lui ?
Pourquoi pas ?
Rien ne sera pire, j’en suis certaine
Que l’autre salaud qui m’a laissé en peine.
Là sur le carreau, là comme une trainée
A m’humilier comme jamais
Me tromper
Me déshonorer
Alors lui ? Pourquoi pas ?
Je ne me ferais pas avoir deux fois.
Je veux tourner la page, avancer
J’en ai marre de mon immobilité
M’engager à nouveau dans un rêve de complicité
Parcourir le ciel dans les bras d’un nouvel Apollon
Croire à l’impossible et oublier enfin l’autre con
Oui j’en ai envie maintenant, là, de cette stabilité !
Je suis prête maintenant après des mois de silence
A envisager quelque chose d’autre, accepter une dance
Pas uniquement pour un soir
Retrouver oui cet espoir
De plaire en continu
A ce bel inconnu
Mais au fond de moi
J’ai peur, peur oui
J’ai peur que ça ne marche pas
J’ai peur, peur oui
Mais je me lance, attends moi…

Lui :

Ca y est je me suis décidé
Enfin j’ai osé, je lui ai proposé
Un rencard
Rien qu’un soir
Tous les deux
Pour voir
En vrai ses yeux
Et l’espoir
De commencer
Arrête de rêver
Mais qui sait
On ne sait jamais.
Plusieurs mois dans le noir
Après cet éclair dans ma vie
A quand remontes le soir
Où je n’avais pas à nouveau souri à la vie ?
Trop de temps à me laisser aller
Il était temps
Oui vraiment
Pour moi de me réveiller.
Et cette fille rencontrée sur la toile
Un réseau où naviguent les âmes égarées
C’est là que nous nous sommes cliqués
Dans l’espoir de la prendre cette voile.
Alors je me suis lancé. Il faut que je me prépare au mieux
Ne pas la décevoir, fait un effort mon vieux !
J’ai le trac je crois, je ne sais pas ce qu’on va se dire
Putain je vais passer pour un con, c’est sûr elle va rire
De moi, être déçue, mais non ! Allez !
Il est temps maintenant !
Il est temps maintenant !












Cupidon :

Regardez les ces deux êtres écorchés
S’approcher l’un de l’autre timidement
Un cadre magnifique et puis le printemps
Comme décor, quoi de mieux pour commencer
Lui est timide à souhait les mots qui ont du mal à sortir de sa bouche
Mais qu’importe, Elle est sous le charme, il faut croire que cela la touche
On les voit discuter sous un saule pleureur en fleur
Et regarder ensemble dans la même direction
Déjà tournés vers le même horizon.
Ce soir les rires s’entremêlent et remplacent pleurs
Ces larmes qui ont inondé les rivières et les océans
Ce soir ils n’ont plus peur de l’inconnu sur la toile
Ce soir ils ont mis enfin un visage à cette peinture abstraite
Qu’ils n’avaient pu qu’imaginer chacun de leurs côtés sur le net
Lui est sous le charme d’Elle
Elle se sent pousser des ailes
Ils ne savent pas de quoi leur voyage sera fait
Ni sur la flamme qui vient de s’allumer
Perdurera dans le temps
Mais voyons mes enfants
Ne vous posez pas tant de questions
Recevez la flèche de Cupidon
Et Vivez pleinement ce voyage côte à côte
Il est vierge votre horizon
Prenez le large sur Votre voilier ! Eloignez vous de la côte !
Allez naviguer sur votre Océan et côtoyer les sirènes de l’imaginaire
Allez maintenant, ne gardez plus vos pieds sur cette terre !

Lui :
Regarde au loin l’horizon devant nous
Il est clair, beau et dégager de tout

Elle :
Oui mon amour, notre route s’annonce belle
Le vent doucement nous gonfle nos ailes

Lui :
La lune n’est rien à côté de tout ce que je vais te donner
Jamais plus ton ciel ne sera sombre à mes côtés
J’allumerais moi-même chacun des réverbères qui bordent tes pas
Pour éclairer ce chemin que nous empruntons toi et moi
Les merveilles de ce monde t’appartiennent déjà
Ensemble mon amour, nous voguons vers ce qu’il y a de mieux ici bas.
Eux :
Devant nous l’horizon à perte de vue
Le brouillard s’est estompé
Tout autour de nous c’est la beauté
Du monde qui nous était inconnu
Devant nous l’horizon sans rien pour nous arrêter
Sur notre voilier, nous voguons le regard rempli de tranquillité
Enfin mon amour nous sommes toi et moi
Non plus à chercher quoi que ce soit
Mais à vivre enfin
Main dans la main
Avec celui qui d’inconnu sur la toile
S’est révélé être tout, l’unique, le seul, le véritable amour
Celui qui ne passe qu’une fois. Un jour de printemps souviens-toi.
Cupidon d’un coup de flèche bien placé nous a enchainée l’un à l’autre, toi et moi.
Devant nous l’horizon et rien à perte de vue que toi et moi, mon Amour.

A la boutonnière

Demain 3 jours durant
Sur tous nos petits écrans
Un numéro à appeler
Toujours les mêmes à donner
Des anonymes, des enfoirés,
Les vrais, ceux de l’ombre qui ne demandent rien
Qui passent leur temps libre à dégager leurs mains
Se retrousser les manches, pour tout et n’importe quoi
Ils sont nombreux ici à servir de parfaits inconnus
Rassembler des fonds, secourir mon prochain
A toute heure me lever pour les aider, ne pas voir le matin,
Pas besoin de mettre un truc à ma boutonnière pour me sentir bien
Et eux, dans cette boîte du vide envahissante
Eux qui font rien, mais si voyons, ils chantent
Ils nous la font la morale à nous rappeler qu’il faut donner
Sourire commercial éclatant
Il faut donner m’sieur dame, on est là pour ça
Récolter des dons, à faire les beaux devant vous
Signe distinctif à la boutonnière, on est là pour ça
Donner du pognon, on vous rappelle suffisamment
A l’ordre à chaque journée de solidarité
Moi j’ai ma conscience avec moi
Capable de me lever en plein milieu de la nuit
Pour aller relever un ancien affalé près de son lit
Baignant dans sa merde depuis plusieurs heures déjà
Donner du réconfort à ceux qui les tentent les TS
Tentatives sans succès, appel au secours, ils hurlent à l’aide
Et ceux à la boutonnière n’ont ne connaissent pas ce monde là
Moi, j’ai rien à la boutonnière et à quoi cela sert ?
Se sentir mieux au moins un instant ?
Pas besoin qu’on me rappelle la misère qui règne autour de moi
Tous les jours on la fait notre tournée nous on la côtoie la misère
Au final mon ami, ce rappel regarde bien, c’est à eux qu’on l’adresse
Au final mon ami, nous on a pas besoin de ce truc à la boutonnière

La petite mort

Il fait noir autour de moi
J’ai froid
J’ai un trou de mémoire
Je crois
Que m’arrive-t-il ?
Un silence terrifiant tout autour de moi
Pas un souffle, pas un bruit
Rien que du vide
C’est impossible
Je sortais de chez moi, enfin je crois
Je ne sens plus rien,
Ce silence
C’est étrange
Que se passe t il ici ?
J’étais en voiture ? Elle est blanche ?
Je fais quoi dans la vie ?
Pilote d’avion ? C’est quoi ça ? Un ange ?
Tout est confus, je ne sais plus
Mon esprit s’égare
Je suis dans le brouillard
Du vide lourd et pesant
Un silence omniprésent

-----
Des lumières au loin je les vois arriver
Elles se rapprochent de moi
Elles sont bleues je crois
C’est blanches qu’on m’avait annoncé
Du bruit soudain
De la tôle déchirée
De la tôle déchiquetée
Où je suis putain
C’est pas vrai je suis pas dans
Je viens d’avoir un
Non je dois sortir de là
Allez bouges toi mon gars
Pourquoi je peux pas
Dieu pourquoi à moi ?
Me voilà de l’autre côté
J’entends tout et ne voit rien
Je sais tout ce qui va se passer
C’est moi gère ces interventions
Ça fait parti de mon quotidien
Et me voilà à mon tour en prison
Dans un cercueil de ferraille et d’aciers lacérés
Qui me conduisait…qui me conduisait
Où est ce que j’allais déjà ? Où est ce que j’allais ?
Où ?...Mais c’est…Mais c’est…Mais c’est…
Oui c’est mon fils que j’allais chercher !
L’ai-je pris ? Suis-je sur le chemin du retour ?
Il est là avec moi ?
Putain j’ai pas fait ça ?!
Tout mais pas ça
Tout mais pas ça…

---

C’est toi qui t’avances vers moi ? Toi avec ton long manteau noir ?
Oui bien est-ce autre chose ? Toi mon amour ?
C’est un rêve à nouveau ? Suis-je de retour ?
On est chez nous c’est ça ? Et nos enfants sont avec nous, ils sont là ?
Il fait toujours aussi noir
Il fait toujours aussi froid

---

Je me réveille enfin, j’ouvre les yeux doucement
Quel étrange voyage, c’était un rêve je crois
Ça ne pouvait être rien qu’un rêve, mais là
Là je me rends compte de ce qui m’est arrivé maintenant
Aucun son qui sort de ma bouche pourtant j’essaie d’hurler
Je ne peux pas. Un trou dans ma gorge pour m’aider à respirer
Je ne suis pas mort, pas totalement
C’est la petite mort, je suis vivant !
Réapprendre tout petit à petit
Tout recommencer
Souffler à nouveau une bougie
6 mois à essayer
Un pas devant l’autre, enfin à nouveau marcher
Avec ma femme et mes enfants à mes côtés

tout autre chose avec un projet fou que j'ai en tête depuis pluseurs années et mis de côté jusqu'à présent.

PROLOGUE (du projet)

C’est les yeux et le cœur débordant de larmes
Que je décidai de prendre la plume
Pour vous rappeler quel homme il a été.
C’est la main tremblante et le cœur déchiré
Qu’en quelques mots sortis de la brume,
Je vais laisser s’exprimer mon âme.

Peu importe les rimes inégales,
Ce soir l’éclat de la lune est bien trop pâle.

Vivant peu pour toi mais pour les autres, toujours.
Leur offrant des lendemains meilleurs,
Leur apportant l’épice du bonheur.
Epice recherchée par tant de gens.
Véritable pépite de diamant
Que beaucoup convoite jalousement
Et que toi seul savais offrir Ronan.
Sur un plateau d’argent, du bonheur
Tu offrais à tous et à toute heure.
Tu vivais ainsi sans rien demander en retour.

Te voilà à terme de ce voyage.
Pourtant tu n’avais pas encore l’âge
De déposer sur le quai tes bagages.

La vie entière te tendait les bras.
Tu as préféré partir
Nous laisser
Nous quitter
Dans un ultime soupir.
L’éternité, elle, t’attendra là bas.

Te voilà arrivé à bout de souffle.
Te voilà arrivé en bout de course.


Te voilà parti à tout jamais,
Mort que tu es. Mort par une belle journée.
Vivant, c’est dans nos cœurs que tu resteras
A jamais pour nous, ainsi, en bas !

une autre version...

Marquise 2

Le ridicule n’a encore jamais conduit au tombeau.
Enfin c’est ce qu’il s’est toujours dit !
Peut être ce soir, là devant toi, il se passera ce qu’on appelle
Mais si, tu sais bien, cette exception qui confirme la règle !
Mais qu’importe ! C’est ce que je me dis !
Et je ne me serais pas fait pour rien si beau !

Il était temps me suis-je dit
Et c’est sans doute présomptueux de ma part
Qu’il fallait une bonne fois pour toute te remonter le moral !
Quelle idée absurde ! Je sais merci.

Alors je me lance dans cet exercice que jamais
Encore aujourd’hui je n’avais réalisé.
Je te demanderai juste de ne pas trop te moquer
De rire si tu le souhaites, ça je peux te l’accorder
Puisque la vocation première de cet exposé
Et de te détendre et te changer les idées.

Alors commençons
Si vous le voulez bien !
Vous Marquise plein d’entrain,
Moi pas même Baron !

Commençons ! Fermez les yeux un moment,
Et laisses toi porter par le son de mon récit.
N’as-tu pas remarqué depuis quelques instants
Que déjà ce n’est plus vous que je dis ?

Ferme les yeux, vraiment.
Oublis que tu te trouves dans
Ton appartement.

Je vais commencer
Par ce premier jour
Où nous nous sommes parlés.
Fermes les yeux s’il te plait
Je vais tel le troubadour
Te remémorer cette soirée.

Voilà. Tu es assise sur un banc
Au milieu d’un parc immense
Où se côtoient de nombreux gens,
Des fleurs, et des arbres denses.

Beaucoup de gens se rencontrent ici.
Ils viennent discuter de choses et d’autre.
Moi, j’arrive à l’instant et te vois au loin sur ce banc.
Mes yeux s’écarquillent devant pareille beauté,
Seule, semblant abandonnée !
Et là, je ne sais pourquoi
Mon corps tout entier
Se mis à fonctionner
Tout seul ! Sans moi.
Mes jambes,
Ce fut étrange,
Se mirent à bouger toute seule !
Sans ma permission.
A tel point que sous leur pression
Je faillis écraser un épagneul !
J’évitais de justesse un enfant jouant
Avec ses copains
Au petit train
Et une grand-mère aux yeux de serpent !
Pourquoi diable cette peur panique ?
Aurais tu peur ? Serais tu droguer ?
C’est que l’habitude je n’ai
De m’exprimer ainsi en public !
Alors mon corps m’échappe entier.
Je tremble et n’ai plus de voix.
Je deviens rouge écarlate
D’être ainsi surexposé !
J’avançais vers ce banc, vers toi
Qui me semblait de moins en moins loin !
Pourquoi et ce fut si soudain
Pour moi, je ne pouvais me contrôler, moi !
Je ne pouvais arriver ainsi devant toi !
Il me fallait trouver au plus vite un mot,
Quelque chose à te dire, pour ne pas
Paraître devant toi comme le roi des sots !
Je m’approchais, oui, mais timidement.
Je pensais et repensais dans ma tête, rougissant
De plus en plus mes pas me rapprochant.
Je tremblais même, de peur que je me vautre
Devant toi ! L’approche ne serait pas alors réussie.
Il ne me resterait alors qu’une seule et unique solution :
Prendre mes jambes à mon coup et fuir à l’horizon.
Je pensais en avançant
Que vais-je lui dire sans
Etre trop ridicule ?
Trouver un mot pas trop nul !

Il fallait faire vite, mes jambes refusant
De s’arrêter dans leur élan.
Trouver une idée, et essayer
Surtout de ne pas bégayer.

Mes jambes accéléraient
Comme je me rapprochais.
Mon cerveau comme à son habitude
Etait vide si ce n’est d’inquiétude.

Le miracle pourtant se produisit. Pourquoi ? Comment ?
Je ne saurais aujourd’hui répondre à ces questions.
Ce que je sais, c’est que je suis parvenu miraculeusement
A te dire, sans respirer et aussi rouge que le poisson :

« La vie est trop courte pour penser
A des choses trop originales à dire…
Voilà ce que je suis parvenu à peu près à te dire.
Pour des premiers mots, quelle originalité !

Mais tu m’as répondu
Quelle idée as-tu eu !
A partir de cet instant précis
Où tu m’as accepté sur ton banc,
Je ne suis pas parti.
Je sais je suis un peu collant.

Comment ce n’est pas ainsi que cela s’est passé ?
Mettrais tu en doute ce que je viens de te conter ?
Il est possible en effet
Que j’ai quelque peu modifié
Ce qui s’est passé.

Qu’importe la véracité !
Après tout, ce qui compte c’est l’instant T !
Cet instant présent
Qui fait que nous sommes bien vivants !
Cet instant unique
Qui fait que la vie est magnifique.
Le bonheur est à ta portée.
Tu n’as qu’à tendre tes mains
Le prendre, l’approcher de ton sein
Et le laisser t’enlacer.

Déjà sur ce banc tu cherchais à te procurer
Un peu de cet ingrédient que tu semblais ne plus trouver.
Une épice rare, c’est vrai, mais accessible à toute heure.
Tu en voulais un peu de cette épice que tu ne semblais plus voir.
J’ai décidé de t’en offrir une poignée, du moins ce soir.
Elle ne t’a pas oublié pourtant. Elle est toujours là, près de toi.
Elle ne t’a jamais quitté. Elle a toujours été présente là.
Un peu de ceci, un peu de cela. Que serait la vie sans le bonheur ?
Le bonheur est chose rare qu’il faut savoir apprécier.
Alors apprécie le en recevant ce bouquet.

Marquise sans rien
Et pourtant marquise de beaucoup.
Marquise, allez viens !
Avances, remets toi debout.

vieux texte de 2009, pour une amie qui prenait un nouveau virage

Marquise

Je t’avais annoncé, souviens toi ce matin
Que j’avais préparé, pour toi, quelque chose.
L’heure est arrivée, il faut maintenant que j’ose.
Voix de velours succède à plume de poète nain !

Assis toi, ferme les yeux.
Oublis cet environnement qui t’entoure.
Non, vraiment, ne crains pas de moi un mauvais tour !
Et détends-toi, non de dieu !

J’y vais. Je me lance. Tant pis pour le ridicule.
Il m’aurait rattrapé, oui, ici ou ailleurs !
Quelle importance,
Il ne me conduira pas au tombeau !
Et puis quelle chance !
Oui, j’ai mis mon costume le plus beau !
Au cas où, on ne sait jamais, si par malheur
L’exception s’accomplissait ce soir ; tout bascule !

Alors commençons
Si vous le voulez bien !
Vous Marquise plein d’entrain,
Moi pas même Baron !

Commençons ! Fermez les yeux un moment,
Et laisses toi porter par le son de mon récit.
N’as-tu pas remarqué depuis quelques instants
Que déjà ce n’est plus vous que je dis ?

Bien. Je vais commencer le récit maintenant.
Voilà. Nous y sommes. Es tu vraiment prête ?
Ecoute. Entends-tu le souffle du vent
Qui vient caresser les arbres sur la crête ?

Ressens-tu le doux parfum des fleurs,
Cette brise pleine de douceur,
Les rayons du soleil ? Douce chaleur.
Sens, comme cela sens bon le bonheur !

Autour de toi pleins de gens.
Pour beaucoup des inconnus
Qui t’ignore sur ton petit banc.
Situation incongrue.

Regarde à ta droite. Une vieille dame
Qui peine à avancer malgré sa canne.
Et juste derrière elle, deux adolescents,
Boutonneux à souhait qui rient en l’imitant.

Un peu plus loin, derrière la haie, un jeune homme frêle
Qui tente comme il peut d’ouvrir son cœur à sa belle.
Des enfants jouant au ballon sur l’herbe verte
Malgré les remontrances du garde champêtre.

Tous semblent respirer le bonheur.
La joie de vivre, bien loin du malheur.
Tous, sauf toi qui reste sur ce banc
Près de ton passé déchirant.

Le vent pourtant se mit à tourner.
Il déposa délicatement
Juste là, à tes immobiles pieds
Une feuille vierge. Vas y. Prends !
Saisi là. Ne la laisse pas filer !
Cela serait dommage. Vraiment.
Dessus, est apparu griffonné :
« Avances ! Maintenant, il est temps ! »

Tu es marquise depuis peu. Non, n’en ai pas peur !
C’est un titre pompeux. Oui mais quel honneur !
Le bonheur revient,
Tout plein d’audace.
Le malheur passe,
Il a fait son chemin.
Sais tu qu’à nouveau tu vas pouvoir, sur l’heure
Prétendre et aspirer enfin à ton bonheur !

Alors marquise, danse !
Oui danse. Saisis le bien
Et sers le contre ton sein.
Oui. Saisis cette chance !

Le bonheur est chose rare qu’il faut savoir apprécier.
Alors apprécie-le en recevant ces brins de muguet.

Marquise sans rien
Et pourtant marquise de beaucoup.
Marquise, allez viens !
Avances, remets toi debout.

Si rien ne bouge tout s'arrête

Macha

C'est toi que j'attendais
Et que je désespérais
De ne plus jamais
Pouvoir contempler

Te voilà sortant du brouillard
De cette opaque nuit noire
Te voilà enfin qui vient briser
Les chaînes qui m'étouffaient
Te voilà avec tes propres armes
Ton sourire incomparable
Une aura, une présence, et ce charme!
Beauté qui toi, t'effrayait
Et qui moi, m'éblouissait!

Une main plus fine et plus belle
Encore que celle de la déesse qui t'a fait naître
Un visage aux traits si parfait qu'ils ne peuvent qu'être
L’œuvre combiné du peintre et du poète
La courbure de tes reins
Ces yeux et ce regard divin
Le dessin de tes seins
La beauté que tu ne veux voir
Et que pourtant reflète tout miroir
Que tu n'oses défier
Alors oui, je serais
Le témoin de ta beauté
Ce regard que tu ne veux accepter
Et qui ne cesses de te le crier !

Il m'a suffit de t'apercevoir au loin
Sur cette place bondée d'inconnus
Inondée par ta présence d'un soleil éclatant
C’est moi que tu rejoignais d'un pas envoutant
Moi qui ne suis encore rien pour quelques minutes
Encore et qui bientôt sera l'ôte de tes reins

Je me souviens de ce jour béni
Où tel un ange tu m'es apparu
Toi, Macha, belle inconnue

Chambord et Cheverny
Blois, beauval, vaux le vicomte aussi
Bruxelles, la Belgique
Que d’instants magiques

Je me souviens de chaque moment
Triste ou gaie qu’importe avec le temps
Tout finit par s’adoucir. Oui.



Nous avions toi et moi des projets
En commun qui sont venus se heurter
À la réalité du cours du blé.
Longues recherches infructueuses.
Longues journées où tu n’étais pas heureuse.
Et puis enfin, la délivrance arriva.
Enfin la réponse tant attendue.
Celle qui te permettait de faire ce pour quoi tu étais faîtes
D’un commun accord je t’ai laissé partir
Là bas, si loin à 400 et quelques kilomètres
Terrifié à l’idée de ne pas te voir revenir.
Tu as fait le choix de vivre avec 3 inconnus ;
Et l’instant tant et tant redouté arriva
C’est moi qui à tes yeux maintenant le suis devenu

Il m’est difficile de détourner mes pensées de toi.
Comment j’ai pu ainsi passer à côté de toi, Macha ?
Ne pas m’être rendu compte à quel point je t’appartiens
Garder les yeux fermés, se contenter de peu et ne faire rien
Alors que je te voyais peu à peu prendre le large
Alors que je le sentais venir le temps des larmes.

Me voilà comme le jeune général
Qui vient de perdre une importante bataille
Mais qui va user de tout son savoir faire
Pour faire la reconquête de sa belle

Malgré les yeux embués
Il me suffit de les fermés
Pour voir s’avancer vers moi
Ma douce et sublime Macha.
Un sourire éclatant de beauté
Une femme rayonnante de gaieté.
Elle porte un prénom de fraisier
Et ton regard m’a transpercé

J'adore les trois derniers Angie... "J'kiffe" pour reprendre Maitre Kaio

Ce soir mon amie
J’ai le blues qui m’a envahi
Une envie soudaine de m’isoler du monde
Me retrouver tout seul dans la pénombre
De ma chambre
Tel un mois de décembre
A la lueur de mon feu de cheminée
Quelques litres de bières que je me suis enfilé
Je les vois danser devant moi les flammes
On dirait une gitane, j’me refais la scène de Notre Dame

Ce soir mon amie
J’ai le blues qui m’a envahi
Pas un bruit dans la maison
Je m’enfile un vieux pantalon
Je me transforme en loque humaine
Envie de rien, je fais peine à voir
Pourquoi cet état soudain
Il faut que je me mette à boire
Encore et encore je te ferais de la peine
Dehors du brouillard épais
Non ce ne sont pas mes yeux
Il faut que j’arrête, je titube, j’ai la nausée
Une envie de pisser aussi et des bouffées
Putain si ça continu je vais chialer
Mon amour est perdu, partie loin de mon horizon
Fini le temps où nous regardions dans la même direction
Je suis seul, qu’importe, j’emmerde le monde
Je ne veux plus faire partie de votre rond
Laissez moi en paix putain n’insistez pas il n’y a personne
Arrête de sonner toi putain de téléphone
Arrête de sonner
Arrête de sonner

C’est moi pauvre idiot je vois que tu ne réponds pas
Alors me voici je me doute que ça ne va pas
Je t’amène des bières nous les boirons ensemble
Et après une danse dans les rues par ce froid de décembre
Une soirée entre nous entre amis pour chasser ta peine
Quand le blues t’envahi appelle moi ton amie moi la toute belle
Tu le sais je suis là je suis ton chasseur de déprime
Tu le sais qu’avec toi je le franchis cet abîme
Allez viens avec moi nous partons sur l’heure
Au royaume de ceux qui n’ont plus peur
Au royaume de ceux qui ont chassé leurs peines
Au royaume des amis qui sont là l’un pour l’autre
Au royaume des amis qui sont là l’un pour l’autre