Il y a des fois
Où tout semble être
Comme une évidence
Il y a des fois
Où tout peut nous paraître
Clair comme la voix des anges
Il y a des fois
Où tout est aussi simple
Qu’il était une fois

Il y a des rencontres auxquelles on croit
Plus que d’autres, Allez savoir pourquoi
L’indescriptible magie qui s’opère
Quand on croise enfin,
Celle ou celui qui main dans la main
Avec moi l’arpentera ce chemin
A gravir ces montagnes
Faîtes d’océan et de larmes
Que nous avons forgés
Nous les cœurs éparpillés
Deux âmes en peine comme il y en a des milliers
Rejetées sur la berge par notre dernière marée
De larmes oui qui inonde nos mers
Et à force de pleurer et pisser comme deux pauvres erres
Nous en avons oubliés le simple fait d’être

Mon cœur arraché par ma dernière putain
Nous nous étions liés à l’ombre d’un sapin
Magnifique, il était imposant et majestueux
Une écorce protectrice autour de ce résineux
Nous rassurés bêtement
Comme deux adolescents
Timides comme pas deux, je me décide enfin,
A prendre mon courage oui à deux mains
M’appuyant un instant sur ce sublime sapin
Sans même savoir qu’il sera mon cercueil
Ce sapin magnifique dont je porte le deuil

Elle se donna à moi sans vraiment de plaisir
C’est à croire que je n’étais qu’une petite brise
Qui passait dans sa vie
Comme passe les passants
Qui était-elle vraiment ?
C’est horrible à dire !
Pourtant mon cœur s’est uni au sien
Et dans l’ombre de ma vie
Elle fut comme une éclaircie
L’éclair que l’on voit avant l’orage
Celle qui nous laisse sur les quais de gare
Il y a des fois tu vois
Où rien ne vas même dans tes bras

Il y a des fois
Où tout est simple comme un bonjour
Il y a des fois
Où tout s’enchaîne parfaitement en amour
Il y a des fois
Où toi ma belle, mon amour
Naviguons comme un seul
Sur ces océans de larmes
A nous nourrir de perles
Que nous tentons de pêcher
J’y retrouve celles que j’ai jetées par-dessus bord
Avant de te connaître quand elle me laissa au port

Et maintenant dans l’attente d’un renouveau
Je laisse au loin ces cadavres que j’ai descendus
Les yeux tournés vers ce ciel sans nuage aucun
Je t’attends toi ma princesse qui transformera ce crapaud
Ce petit être informe au regard de Cyrano
La plume dans les mains je t’écrirais ses poèmes
Qui étouffent mon être
Je raviverais l’Olympe et ses Dieux oubliés
Et ensemble nous la vivrons notre Odyssée
Pas celle d’Ulysse qu’Homère nous a conté
Non la nôtre ! bien plus belle
Mais tout aussi irréelle !
Nous les verrons les contrées perdues
Nous les vivrons ces instants toi et moi
Parce qu’il y a des fois
La vie commence par il était une fois

Cela aurait pu être tout à fait possible aussi oui.

t'avais quelqu'un en tete en particulier?


ça peut être beaucoup de monde je pense...Britney, Christina Aguilera, voire même Lorie qui se trémousse dans un de ses derniers clips pour faire monter l'audience...

une nouvelle...

Petite poupée clichée

Je suis dans ma loge à finir de me préparer
Seule dans cette pièce, face à la glace
Qui me renvoie mon triste reflet
Tous les artifices se mettent en place
Gloss à gogo, rimmel et tutti quanti
Petit à petit je me transforme et deviens
Celle que le public attend, oui cette putain !

Dans la salle un public déjà conquis
Avant même d’avoir commencer à chanter
A apparaître même sur scène,
Ils m’attendent,
Ils s’impatientent,
Ils m’espèrent plus impudique que jamais
Dans une semi obscurité
Ils hurlent mon prénom
Je m’attife comme il faut,
Je mets mon costume de poupée

Le show est parfaitement millimétré
Les répliques sont parfaitement huilées
Nous sommes prêts depuis le début de la tournée
Le show oui, est parfaitement rodé
Pas d’impro, je ne sais pas ce que c’est
Inutile d’ailleurs personne n’en voudrait
Du sexe, du sexe de la petite poupée clichée
Je suce en direct,
J’écarte les cuisses
Et viens me faire mettre

Je suis la petite poupée clichée
Tu sais celle qui sourit à volonté
La potiche que l’on regarde
Celle sur qui on fantasme à longueur de journée
Un prénom de putain
Non ce n’est pas le mien
Un micro dans le bec pour chanter
Des paroles sans queue ni tête
Qu’il me faut interpréter, jouer,
Voire plus si affinités !



Ça fait maintenant des années
Que je suis cette petite poupée clichée
Je conserve mon public
En leur en montrant plus
Encore et toujours plus
Je leur donne la trique
Je les fais bander
Tous ces pervers
Là qui sont au parterre

Oui c’est moi la petite poupée clichée
Tout le monde me connait
Je remplis les pages de Gala, de Voici
De tous ces magazines qui me permettent de rester à la Une
Je me salis, Je me vomis, Mais je suis, reste et demeure à la Une !
J’ai couché avec tout le monde ici
Tout Paris m’est passé dessus
Ils en sont sûrs et certain ! C’était écrit
Dans leur journal de peigne cul !

Des bas résille, en nylon ou en soie
Une ficelle que tout le monde aperçoit
Une jupe qui me couvre tout juste la chatte
Pour quoi faire de toute façon j’écarte les pattes
Je reçois rien des marchands de mouchoirs en papier !
Et pourtant putain je mériterais bien un petit bonus
Je fais grimper les braquemards et leur vide les bourses
Je me dandine, je me trémousse dans ma jupe trop courte
Je leur expose mes nibards, mon cul, partout jusque dans les arrêts de bus

Il ne vient pas m’entendre ni m’écouter chanter
Ce public si fidèle qui me suit depuis des années
Il vient voir cette petite poupée clichée qu’on lui a fabriquée
En attendant la suivante, la dernière mise à jour améliorée !

Marre de cette image que l’on m’a collée
Moi la petite poupée clichée
Marre d’avoir les cuisses écartées
Moi la petite poupée clichée
Marre d’être la blonde écervelée
Moi la petite poupée clichée
Marre de sucer des bites à longueur de journée
Moi la petite poupée clichée
Marre de me faire enfiler
Moi la petite poupée clichée
Marre de sourire à volonté
Moi la petite poupée clichée
Marre
Moi
Marre
Moi
Marre
Moi
Marre ! Marre !
Marre ! Marre !

Il est temps que je change de registre
Il est temps que plus personne ne tire mes ficelles
Il est temps que je les tire oui moi-même
Il est temps pour moi de partir loin de cette vie sous les paillettes
Elles sont nombreuses derrière ma porte
A s’impatienter et à me voir morte
Une carrière finie, tout juste essoufflée
Que l’on m’aura déjà remplacé
Mais qu’importe !
Je suis prête à prendre ma vie en main
Le public me suivra de toute ma façon
Je leur prouverais que c’était moi qu’ils acclamaient
Le public me suivra de toute façon
Moi et pas cette petite pétasse clichée que j’étais

---
Je suis dans ma loge à finir de me préparer
Seule dans cette pièce, face à la glace
Qui me renvoie mon triste reflet
Aucun artifice juste moi et cette voix que j’ai travaillé
Des textes et une musique travaillée pour unique maquillage
Pas d’artifices pour améliorer mon image
Enfin, je m’apprête à chanter
Devant un public qui ne vient pas se soulager
Ils sont une vingtaine là à m’écouter
C’est moi qu’ils sont venus voir chanter
Moi et pas cette putain de poupée clichée

merci pour ce superbe enregistrement

brouillon

Le sol jonché de cadavres
Ma tête pleine de vapeurs des boissons ingurgités
Enfin elles produisent leurs effets

A noyer mon chagrin
Moi qui ne suis pas marin
Mais rêve d’horizon

Les yeux embrumés
Par ces marées de sel qui me sont montés

Tu n’oses pas le dire
Tu préfères te mentir
Quittes à nous faire souffrir

Ces souvenirs qui se mélangent dans mon esprit
Est-ce les effets de ces mixtures ?
Ces moments de bonheur enivrant
T’en souviens-tu ?
Course effrénée
Danse incontrôlée
Un sourire à en crever

Je rêvais d’horizon
Eclatant de beauté
Marchant à tes côtés

Et la mer, la mer opaline
Danseuse l’allure fine
Aux mouvements gracieux
Eblouis de ce soleil radieux

Main dans la main
Joue contre joue
Et mon cœur contre sein
Tout cesse autour de nous

J’ai rencontré quelqu’un
Toi, tu étais si loin
Elle a pour nom solitude
Elle revient, c’est l’habitude

Toi, tu restes là bas
Moi je ne suis plus rien pour toi

Mes volets sont fermés
Plus de lumière, plus de clarté
Un gouffre sans fond
Je suis Alice dans cette maison

Où restes tu toi lapin blanc ?
Toujours en retard
Pour me sortir du noir
Où restes tu lapin blanc ?

Affalé dans mon canapé
Je scrute ces flammes endiablées
Unique lumière dans cette obscurité
Elles dansent ces flammes
Envoutantes gitanes
Elles réveillent mon âme

Les ombres sur le mur, je les vois danser
Dans la pénombre à demi éclairée
Je reste là à les contempler
Qui est là ?
C’est toi ?
Mais de quel côté ?
Ombre ou clarté ?
Lumière ? Obscurité ?
Avant aucune hésitation
Tu étais ma voie, la raison.
Maintenant ? Tout a changé !
Maintenant, tout a changé.

Adoptez-moi !

Derrière cette fenêtre sans éclat
Je suis là à attendre comme un chien
Que quelqu’un vienne me choisir
Ma fiche renseignée du début à la fin
Peigné, rasé, frais et prêt à séduire
Toutes celles qui passent par là

Je suis le pauvre bougre qui attend depuis trop longtemps
La chaleur d’un foyer, l’amour d’un être aimé
« Qu’il est mignon ! »on me le dit
« Peut être un peu gros » c’est les soucis
« T’as vu son regard ? » oui je charme, j’essaie
« Belles mains » c’est gentil merci
« Et son cul est pas mal, on a envie de le palper »

Arrête de rêver, tu tournes en rond dans ta cage
Comme un animal blessé tu divagues, tu t’égares
Dans ce zoo virtuel on paye pour y être
Tellement paumé dans le réel on s’accroche à rien
Au vide qui passe là à porté de main
On attend, on y croit, on espère

Adoptez-moi ! Adoptez-moi !
Qu’une robe passe et reste dans mon quotidien
Qu’on me sorte du virtuel
Que je retourne dans le réel
Que l’impensable arrive enfin !
Adoptez-moi ! Adoptez-moi !

Personne ne me connait vraiment
Anonyme parmi d’autres j’ai le cœur aimant
Tout à offrir, de l’amour, de la vie, du plaisir aussi
Vous me passez devant tous les jours sans même vous arrêter sur moi
Un instant pourtant attardez vous sur moi
Et vous verrez ce compagnon fidèle qui n’attend que vous
Sortir enfin de ce misérable trou
Un regard triste pour le moment vous cachant
Cette malice
Qui m’habite
Qui se tend vers une joie intérieure, bon sang !!



Qu’est ce que je fous là bon dieu, bordel réveille toi !
Sors du virtuel, profites du réel !
Arrête d’essayer de faire ton marché sur un site
Qui te fait payer
Ils te font espérer
Du rêve, tu parles oui, l’amour à portée de clics
Des sornettes pour midinettes !
Et toi, et toi tu y crois !
Adoptez moi ! Putain Adoptez moi !
J’hurle mon désespoir sur la toile à m’en rendre aphone
Tout changera bientôt parce que prédomine l’espoir
La vie est ainsi tu seras adoptez un jour, un soir
Qu’importe ! Tu seras heureux enfin dans ton nouveau home

Regarde, cesse de pleurer
Regarde la qui s’approche sans rien dire
Elle a des yeux à se damner
Elle est belle et se met à te parler, te faire rire
Regarde mon gars comme la vie devient possible
Regarde comme c’est beau, comme tout semble facile
Adopte-moi ! Adopte-moi !
Fais-moi sortir de là !
Ramène-moi dans le réel
O s’il te plait ma belle !
Adopte-moi ! Adopte-moi !
Une main, douce et ferme me saisie
Elle me sort de cette fenêtre sans vie
Je ne suis plus un petit garçon perdu au pays de Pan
J’ai retrouvé mon âme de Don Juan
Cette envie de plaire qui sommeillait au fin fond de mon être
Quelques semaines, quelques mois, qu’importe le temps
Je serais avec toi, à jamais, pour le moment…

La déclaration


On reste plantés là tous les deux comme des cons
A attendre un geste, un signe quelque chose bon dieu
Nos regards qui se croisent et se recroisent encore
Et puis moi qui rougit et qui salive à mort
Mon regard sur tes lèvres qui se mordent d’impatience
Et moi qui fais rien qui attend d’être sûr et certain
Mais de quoi au juste bon dieu de rien

Toi qui restes là à attendre ma langue
Et moi qui ne fais rien, non rien d’autre qu’attendre
Ce moment idéal ce moment opportun où enfin j’oserais te prendre

Et si tu m’esquives, Et si tu te barres
Et si soudain je retourne dans le brouillard
Et si je, Et si toi,
Et si nous
Et si non rien de tout ça
Et si non rien du tout
Et si
Et si
ET SIII

Ma tête qui divague et qui ne réagit plus
Dans la douceur de cette nuit qui n’en finit plus
Réveille-toi bon dieu, elle est là devant toi
A attendre de ta part rien qu’un geste de toi
Sentir la douceur de tes lèvres se poser sur les siennes
Et s’évader enfin de cette noirceur quotidienne
C’est toi qu’elle attend
T’en es sur vraiment ?
Non qu’importe vas y profites du moment
Aucun risque tu sais c’est côte à côte que vous allez naviguer
Regarde la mer elle n’est pas déchainée
C’est le calme d’un océan de blé
Allez vas y mon gars il est temps maintenant

Le doute s’installe il est à mes côtés
La solitude elle, s’est quelque peu effacée
Tu es belle à en crever
Je suis un idiot s’est avéré


Les doigts humides battent la mesure
En rythme avec mon cœur qui s’était perdu
Pour une autre qui n’en a pas voulu
Et toi, là devant moi qui t’impatiente, je le sens
Toi qui irais le chercher ce cœur qu’on m’arracha
Dans une autre vie par une autre que toi
Mais je reste là à te regarder m’attendre
Impassible
Immobile
Mais je reste là à te regarder m’attendre

Pourtant si tu savais comme je rêve d’aventures
Des jardins de Babylone et du temple d’Artémis
Que je rebâtirais pour te permettre de l’accrocher
La lune, son éclat blond et sa couleur opaline
Qui illumine le désir, dans ton œil que j’entrevois
Qu’il est doux ce regard que tu portes sur moi
Ce regard qui invite au voyage, à cet instant là
Parcourir le monde en restant face à face
Toutes ces villes, Venise, New York, L.A., Paris !
Tous ces univers parcourus en un soir
Juste en restant là à te regarder Toi
Juste en restant là à te contempler Toi

Paris en bouteille Paris pour une messe Paris sous la tempête
Paris !!! L.A. !! Venise !! Paris !! Laisse Paris où il est
Moi j’viens d’Orléans, c’est Jeanne d’Arc au gré des vents
Ou plutôt d’Olivet tu sais c’est à côté
Pas de Paris sous mes pavés, c’est pas la Seine qui berce mes rêves
Pas même la Loire c’est plus intime, c’est le Loiret où plutôt ses berges
Qui m’accueillent ce soir là
C’est Toi qui t’ouvre à moi
Toi qui m’as invité chez Toi
Et moi qui te veux pour Moi
Mon cœur bat la chamade ou plutôt le tango
Tu l’entends ce rythme infernal, on dirait Amor Amor
Il est temps maintenant je ne réfléchis plus
BAM-BAM BAM-BAM BAM-BAM
Il hurle à la mort ce cœur, il hurle à l’amour
BAM-BAM BAM-BAM BAM-BAM
Tu l’entends toi aussi, le tien suit le même rythme
Une douce symphonie se met en place ici, là, maintenant !
La magie opère pour toi et moi, c’est l’hymne
A l’amour que nous allons nous jouer, je suis prêt je me lance,… maintenant !

Plus rien n’a d’importance
Tout enfin commence
Pour toi et moi
Une histoire de jours, d’heures ou de mois
Qui sait ? Qu’importe ! Nous vivons ! Oui là maintenant !
Nous sommes bien vivants
On se rend compte
Que rien ne compte
Le temps s’est figé pour nous un instant
Il le rattrapera son retard mais pas maintenant !
Nous sommes seuls dans cette ronde
Nous sommes les rois de ce monde
On s’envole, on s’embrasse, on virevolte, on s’enlasse
On ne se lasse pas
De ce moment intemporel
On profite,
On ne se quitte,
Et on en rigole, de l’attente de l’étincelle
Où ni toi ni moi, n’osions nous l’avouer
Où ni toi ni moi, n’osions se le déclarer

voici un peu de tout ce que je peux faire. Pour partager et avoir un retour...quel qu'il soit...

WENDY

Ma dernière nuit dans la chambre d’enfant
Il me faut m’apprêter à grandir maintenant
Fini bientôt ses histoires que nous nous racontions
Michel et Jean eux aussi bientôt grandiront
Et toi Peter tu resteras à jamais ce petit garçon
Crochet à tes trousses et Clochette pour te sauver
Lili la Tigresse et les sirènes qui chantent tes exploits
Et d’autres encore qui rêveront d’être près de toi
Affrontant encore une fois pour eux mille dangers !

Et moi Wendy, moi qui ai oublié d’arrêter de grandir
Moi qui suis devenue femme, mère et mamy pour finir
Le temps a fait son œuvre
Alors que sur toi, il passe Peter
Mon corps s’est alourdi
Mes gestes se sont ralentis
Et la nuit, la nuit je rêve Peter,
Je rêve de toi et du pays imaginaire
De nos folles aventures contre Crochet
Je rêve de pouvoir une fois encore voler

Sur le rebord de cette fenêtre où nous nous sommes rencontrés
Une ombre que je connais et que je viens de voir passer est entrée
Serais ce toi qui reviens me voir avant mon dernier voyage ?
J’ai froid. Je n’ai plus l’habitude de veiller. Elle est passée ma jeunesse
J’y repense à cette douce petite brise qui illumine ma vieillesse
Ces années qui se sont écoulées
Ces hommes que j’ai aimés
Ces moments minuscules
Ces moments ridicules
Ces petites choses qui ont bercés ma vie
Tous ces instants qui font et refont la vie
Et toi Peter, toi comment t’oublier
Ces batailles contre Crochet
Clochette et sa poudre de fée
Lili la tigresse qu’il faut sauver
Les sirènes qui veulent me noyer
Et puis Disney qui nous offre l’éternité

Le moment est venu pour moi maintenant
Je m’endors je le sens cette fois ci définitivement
Mes yeux te guettent, ils te cherchent désespérément
Où restes tu mon beau Peter ? Peter Pan ?
Qu’importe, mes souvenirs pour toi sont intacts
Ces aventures que nous avons vécu toi et moi
Dé à coudre et poudre de fée
Ombre perdue que j’ai recollé
Ton allure, ta beauté, ton cri, ta voix
Tout résonne en moi comme au premier jour
Je t’aime et t’ai aimé dès que tu passas la fenêtre
Je pars je le sens. J’ai froid maintenant.
Il se fait entendre le tic tac incessant
Il s’approche sauve moi Peter
Une dernière fois
Une dernière fois

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Tintement magique
Poudre de fée
Au loin ce navire
Que je vois voler
Je me sens partir
Vers l’imaginaire
Ce pays où Peter
Règne en maître
Mon dernier voyage
Et le tic tac qui se fait de plus en fort
C’est l’heure pour moi oui de m’envoler
Un dernier voyage mes valises pleines de souvenirs
Et toi mon amour qui me tiens la main et m’emporte au loin
Une dernière fois des pensées agréables et ce vent qui me porte
Aventures magiques pour terminer
Quoi de plus beau comme épopée
Mes yeux qui n’arrêtent plus de pleurer
Sur ce visage quelque peu usé
La joie de le retrouver
Mon beau Peter m’a enlevé
Et me voilà en train de voler
Par delà les nuages
Londres et Buckingham
J’arrive Sirènes et enfants perdus
Me voilà oui je suis revenu
Prête à affronter Crochet et ses pirates
Tiens il est fini cet incessant tic tac
Merci clochette pour la poussière de fée
Peter m’emmène à travers les étoiles et le ciel
La deuxième à droite tout droit et filer

Laissant derrière moi ce corps usé
Laissant derrière moi ce corps usé
Laissant derrière moi ce corps usé

Très très bon concert pour ma part. Pour moi l'inédite 1, c'est "quai de seine", d'autant plus qu'il a ouvert le concert avec le thème "quai de seine"...

La version des "Magnifiques" était vraiment belle j'ai trouvé. Petit bémol pour "Rochechouart" que j'ai senti un peu "flottante", mal maîtrisée, mais vite rattrapé avec "Pilule" qui nous a emporté, et puis Cigarette, ... Enorme

cela reste mon ressenti...

il manque Tu y crois pour le final