Plutôt que l'armée dans la planche, ne serait-ce pas le nez dans la blanche ?


Je voulais mettre blanche aussi pour le sens mais on entend planche dans les deux versions... Ne serait-ce pas la "planche à billet"? L'argent quoi!

Après écoute de la version de Paris :

On leur fera des paranoïas
Des sueurs froides coulant le front
On leur créera des fièvres obscures
Pour leur fourguer ce qu'ils demandent
Ils s'diront qu'on s'occupe bien d'eux
Puis que c'est pas si mal ici enfin
On leur mettra dans leurs écoles
Tellement de pubs pour leurs gamins
Que quand ils rentreront chez eux
Les petits incultes les morveux
Ils feront raquer à leurs parents
Le nouveau truc indispensable
Fabriqué par des petits comme eux
De l'autre côté des planisphères
Des petits qui ont du mal à bouffer
Et qui en ont plus dans le cerveau
Tellement qu'un jour ils nous pendront
Pour tout le mal qu'on leur a fait
A moins que d'ici là bien sûr
On leur ait mis bien sur la gueule
Un autre champignon histoire
De prolonger un peu l'histoire
De l'hégémonie de l'Ouest
Et puis les cris des abattoirs
Tu les as vues nos cours d'école
Ça pue le fric ça pue la mort
Faut voir les modèles qu'on leur donne
Aux mômes putain qu'on abandonne
Il baisse son froc comme il respire
Devant les capitaux du monde
Les téléphones pour des gamins
Pour mieux toucher le cœur de cible
Un pauvre con parmi les fous
Qui aura jamais quitté son trou
Et qui aura vu sur sur sa machine
Oh oui tous les pays du monde
Les plus belles filles et puis du son
Ouais ça y en a dans les fichiers
Tellement qu'il a rien écouté
Parce qu'il en a jamais assez
Pour les meilleurs ils finiront collabos
Grands communicants dans une boite
Qui changera cent fois de nom
Et puis de président ben oui
Parce que ça fait monter l'action
D'un autre à l'autre bout du monde
Ben ouais parce que virer des gens
Ben ouais ça fait monter l'action
Il vendra sa mère et son père
Puis toute la sainte famille
Ah putain ce qu'on ferait pas
Pour se payer une piscine
Sous le soleil à se bronzer
Pour un instant qui n'oublierait
Le sang sur ses mains délavées
Non qui ne s'efface pas
Puis si tout ça pète un jour
Toute façon il y aura l'état
Pour aider nos amies les banques
Oui avec vos impôts monsieur
Non les bonus faut pas toucher
Tu comprends ça remettrait en cause
Des p'tits milliers de privilégiés
Tous ceux qui n'arrivent à bander
Que s'ils ont fait craquer la bourse
Et des suicides aux licenciés
L'armée est tellement dans la planche
Qu'ils en croient qu'ils pisseraient de l'or
Qu'ils en croient qu'ils en seraient Dieu
Et puis après tout c'est bien ça
Mon Dieu ne fume pas de cigare
Ni de havane ni quoi que ce soit
C'est un dollar en transaction
Et la bourse est sa religion
Et puisqu'il y a des milliards de bœufs
De crétins ouais de toi et moi
Des petits chiens bons qu'à bouffer
La merde qu'on nous vend toujours
Faut voir qu'est-ce qu'on se prend dans le cul
Oui tellement que ça nous fait plus mal
Allez marchons fils de l'ouest
Et que le pire vienne demain
Histoire de commencer enfin
Un bout d'histoire ça fait longtemps
Une guerre pour tout recommencer
L'horizon plat sur le lointain
A croire décidément qu'ici
L'être humain n'est bon qu'à saigner
On avait tout, les humanismes, l'art et le progrès
Dis-moi t'as vu un peu qu'est-ce qu'on en fait?
Des bouts d'actions pour des tocards
Et toi t'es là à m'écouter
Et moi qui suis là qu'à pleurer
Comme un pauvre con qui change rien
Putain faudrait prendre les armes
Mon pays ma maison de retraite
Ma vie pour quelques lots de touristes
A faire offrir peuple de cons
Ouais le troupeau d'arrivistes
Dans ce pays cimetière terrien
T'as vu la gueule de tes campagnes
Elles ont le goût des chrysanthèmes
Au parfum des nationalismes
Mon pays ma banlieue c'est sûr
Avec ces joueurs de ballon
Ceux qui ont faim mais qui n'ont rien
Que du français dans les chansons
Les immigrés chantent en français
Les p'tits bourgeois chantent en anglais
Alors dis-moi lequel des deux
A des problèmes d'identité?
Et puis à ceux qui communiquent
Via les télés et les réseaux
Et à tout ce qui ne sert qu'au blé
Au pouvoir du grand tout boursier
Mais sûr c'est la fiente des fientes
C'est la merde incarnée
C'est le fond de teint pour cacher
La laideur de qui ils sont
Et la bêtise c'est l'addiction
C'est la mort des littératures
C'est la propagande toujours
Tellement cynique qu'elle sait même plus
Elle même sur quel bord de la chaise
Elle pourrait foutre son gros cul
De collabo, de petit roi
Attention tu verras un jour
Le peuple viendra te chercher
Et il aura le goût du soufre
Le goût de tous ces licenciés
Dont toi tu n'auras pas parlé
L'odeur de l'humain sacrifié
Ouais l'odeur du béton armé
J’vais te faire sentir dans mon immeuble
La pisse dans ma cage d'escalier
Un peu que tu prends des cailloux
Quand tu t'en vas faire ton pognon
Sur le dos des boucs-émissaires
Que t'as bien trié sur le volet
Moi je suis fils des HLM
Et dans le sang j'ai tant de rage
Mes origines au fond du cœur
Il faudrait pas trop les chercher
N'as-tu pas honte toi salarié?
Des caddies, des publicités
Et n'as-tu pas trop mal au cul?
Tellement que toi tu l'as donné
Avec ta gueule de marionnette
D'animateur de supermarché
Prends garde à toi quand tu promènes
Faudrait pas te tromper de quartier

Je n'aime pas du tout perso, après, pour moi saez est un musicien avant tout, donc les anarchitectures, celle ci, quasi sans mélodie j'adhère pas du tout, je trouve ça facile, et c'est pas le côté qui me plait chez lui (y'a engagé et engagé...)
Je préfère de loin une Boléro qui, je trouve, te transperce sur scène!


Il en faut pour tous les goûts, il faut parfois un peu oublier le côté musical et profiter du texte... C'est tout de même très bien écrit.

Voilà j'ai modifié selon vos propositions

On leur fera des paranoïas
Des sueurs froides coulant le front
On leur créera des fièvres obscures
Pour leur fourguer ce qu'ils demandent
Ils s'diront qu'on s'occupe bien d'eux
Puis que c'est pas si mal ici enfin
On leur mettra dans leurs écoles
Tellement de pubs pour leurs gamins
Que quand ils rentreront chez eux
Les petits incultes les morveux
Ils feront braquer à leurs parents
Le nouveau truc indispensable
Fabriqué par des petits comme eux
De l'autre côté des planisphères
Des petits qui ont du mal à bouffer
Et qui ont plus dans le cerveau
Tellement qu'un jour ils nous pendront
Pour tout le mal qu'on leur a fait
A moins que d'ici là bien sûr
On leur ait mis bien sur la gueule
Un autre champignon histoire
De prolonger un peu l'histoire
De l'hégémonie de l'Ouest
Et puis les cris des abattoirs
Tu les as vues nos cours d'école
Ca pue le fric ça pue la mort
Faut voir les modèles qu'on leur donne
Aux mômes putain qu'on abandonne
Il baisse son froc comme il respire
Devant les capitaux du monde
Les téléphones pour les gamins
Pour mieux toucher le coeur de cible
Un pauvre con parmi les fous
Qui aura jamais quitté son trou
Et qui aura vu sur sa machine
Oh oui tous les pays du monde
Les plus belles filles et puis du son
Ouais ça y en a dans les fichiers
Tellement qu'il a rien écouté
Parce qu'il y en a jamais assez
Pour les meilleurs ils finiront collabos
Grands communicants dans une boite
Qui changera cent fois de nom
Et puis de président ben oui
Parce que ça fait monter l'action
D'un autre à l'autre bout du monde
Ben ouais parce que virer des gens
Ben ouais ça fait monter l'action
Il vendra sa mère et son père
Puis toute la sainte famille
Ah putain ce qu'on ferait pas
Pour se payer une piscine
Sous le soleil à se bronzer
Pour un instant qui n'oublierait
Le sang sur ses mains délavées
Non qui ne s'efface pas
Puis si tout ça pète un jour
Toute façon il y aura l'état
Pour aider nos amies les banques
Oui avec vos impôts monsieur
Non les bonus faut pas toucher
Tu comprends ça remettrait en cause
Des p'tits milliers de privilégiés
Tous ceux qui n'arrivent à bander
Que s'ils ont fait craquer la bourse
Et des suicides aux licenciés
L'armée est tellement dans la planche
Qu'ils en croient qu'ils pisseraient de l'or
Qu'ils en croient qu'ils en seraient Dieu
Et puis après tout c'est bien ça
Mon Dieu ne fume pas de havane
Ni de havane ni quoi que ce soit
C'est un dollar en transaction
Et la bourse est sa religion
Et puisqu'il y a des milliards de boeufs
De crétins ouais de toi et moi
Des petits chiens bons qu'à bouffer
La merde qu'on nous vend toujours
Faut voir qu'est-ce qu'on se prend dans le cul
Oui tellement que ça nous fait plus mal
Allez marchons fils de l'ouest
Et que le pire vienne demain
Histoire de commencer enfin
Un bout d'histoire ça fait longtemps
Une guerre pour tout recommencer
L'horizon plein sur le lointain
A croire décidément qu'ici
L'être humain n'est bon qu'à saigner
On avait tout, les humanismes l'art et le progrès
Dis-moi t'as vu un peu qu'est-ce qu'on en fait?
Des bouts d'actions pour des tocards
Et toi t'es là à m'écouter
Et moi qui suis là qu'à pleurer
Comme un pauvre con qui change rien
Putain faudrait prendre les armes
Mon pays ma maison de retraite
Ma vie pour quelques lots de touristes
A faire offrir peuple de cons
Ouais le troupeau d'arrivistes
Dans ce pays cimetière terrien
T'as vu la gueule de tes campagnes
Elles ont le goût des chrysanthèmes
Au parfum des nationalismes
Mon pays ma banlieue c'est sûr
Avec ces joueurs de ballon
Ceux qui ont faim mais qui n'ont rien
Que du français dans les chansons
Les immigrés chantent en français
Les p'tits bourgeois chantent en anglais
Alors dis-moi lequel des deux
A des problèmes d'identité?
Et puis à ceux qui communiquent
Via les télés et les réseaux
Et à tout ce qui ne sert qu'au blé
Au pouvoir du grand tout boursier
Mais sûr c'est la viande des fientes
C'est la merde incarnée
C'est le fond de teint pour cacher
La laideur de qui ils sont
Et la bêtise c'est l'addiction
C'est la mort des littératures
C'est la propagande toujours
Tellement cynique qu'elle sait même plus
Elle même sur quel bord de la chaise
Elle pourrait foutre son gros cul
De collabo, de petit roi
Attention tu verras un jour
Le peuple viendra te chercher
Et il aura le goût du soufre
Le goût de tous ces licenciés
Dont toi tu n'auras pas parlé
L'odeur de l'humain sacrifié
Ouais l'odeur du béton armé
J’vais te faire sentir dans mon immeuble
La pisse dans ma cage d'escalier
Un peu que tu prends des cailloux
Quand tu t'en vas faire ton pognon
Sur le dos des boucs-émissaires
Que t'as bien trié sur le volet
Moi je suis fils des HLM
Et dans le sang j'ai tant de rage
Mes origines au fond du coeur
Il faudrait pas trop les chercher
N'as-tu pas honte toi salarié?
Des caddies, des publicités
Et n'as-tu pas trop mal au cul?
Tellement que toi tu l'as donné
Avec ta gueule de marionnette
D'animateur de supermarché
Prends garde à toi quand tu promènes
Faudrait pas te tromper de quartier

Ils feront [del]b[/del]raquer à leurs parents
...
Pour mieux toucher le coeur [del]docile[/del]de cible // terme marketing


Raquer?? Dans le sens payer? Ah oui pas con mais j'entends vraiment braquer sur ce coup là!

Pour le de cible c'est bien probable

Voilà après l'écoute de l'enregistrement de Blat et quelques modifications mineures je reste la dessus :
(Je confirme "la viande des fientes")

On leur fera des paranoïas
Des sueurs froides coulant le front
On leur créera des fièvres obscures
Pour leur fourguer ce qu'ils demandent
Ils s'diront qu'on s'occupe bien d'eux
Puis que c'est pas si mal ici enfin
On leur mettra dans leurs écoles
Tellement de pubs pour leurs gamins
Que quand ils rentreront chez eux
Les petits incultes les morveux
Ils feront braquer à leurs parents
Le nouveau truc indispensable
Fabriqué par des petits comme eux
De l'autre côté des planisphères
Des petits qui ont du mal à bouffer
Et qui ont plus dans le cerveau
Tellement qu'un jour ils nous pendront
Pour tout le mal qu'on leur a fait
A moins que d'ici là bien sûr
On leur ait mis bien sur la gueule
Un autre champignon histoire
De prolonger un peu l'histoire
De l'hégémonie de l'Ouest
Et puis les cris des abattoirs
Tu les as vues nos cours d'école
Ca pue le fric ça pue la mort
Faut voir les modèles qu'on leur donne
Aux mômes putain qu'on abandonne
Il baisse son froc comme il respire
Devant les capitaux du monde
Les téléphones pour les gamins
Pour mieux toucher le coeur docile
Un pauvre con parmi les fous
Qui aura jamais quitté son trou
Et qui aura vu sur sa machine
Oh oui tous les pays du monde
Les plus belles filles et puis du son
Ouais ça y en a dans les fichiers
Tellement qu'il a rien écouté
Parce qu'il y en a jamais assez
Pour les meilleurs ils finiront collabos
Grands communicants dans une boite
Qui changera cent fois de nom
Et puis de président ben oui
Parce que ça fait monter l'action
D'un autre à l'autre bout du monde
Ben ouais parce que virer des gens
Ben ouais ça fait monter l'action
Il vendra sa mère et son père
Puis toute la sainte famille
Ah putain ce qu'on ferait pas
Pour se payer une piscine
Sous le soleil à se bronzer
Pour un instant qui n'oublierait
Le sang sur ses mains délavées
Non qui ne s'efface pas
Puis si tout ça pète un jour
Toute façon il y aura l'état
Pour aider nos amies les banques
Oui avec vos impôts monsieur
On est beau et lisse faut pas toucher
Tu comprends ça remettrait en cause
Des p'tits milliers de privilégiés
Tous ceux qui n'arrivent à bander
Que s'ils ont fait craquer la bourse
Et des suicides aux licenciés
L'armée est tellement dans la planche
Qu'ils en croient qu'ils pisseraient de l'or
Qu'ils en croient qu'ils en seraient Dieu
Et puis après tout c'est bien ça
Mon Dieu ne fume pas de havane
Ni de havane ni quoi que ce soit
C'est un dollar en transaction
Et la bourse est sa religion
Et puisqu'il y a des milliards de boeufs
De crétins ouais de toi et moi
Des petits chiens bons qu'à bouffer
La merde qu'on nous vend toujours
Faut voir qu'est-ce qu'on se prend dans le cul
Oui tellement que ça nous fait plus mal
Allez marchons fils de l'ouest
Et que le pire vienne demain
Histoire de commencer enfin
Un bout d'histoire ça fait longtemps
Une guerre pour tout recommencer
L'horizon plein sur le lointain
A croire décidément qu'ici
L'être humain n'est bon qu'à saigner
On avait tout, les humanismes l'art et le progrès
Dis-moi t'as vu un peu qu'est-ce qu'on en fait?
Des bouts d'actions pour des tocards
Et toi t'es là à m'écouter
Et moi qui suis là qu'à pleurer
Comme un pauvre con qui change rien
Putain faudrait prendre les armes
Mon pays ma maison de retraite
Ma vie pour quelques lots de touristes
A faire offrir peuple de cons
Ouais le troupeau d'arrivistes
Dans ce pays cimetière terrien
T'as vu la gueule de tes campagnes
Elles ont le goût des chrysanthèmes
Au parfum des nationalismes
Mon pays ma banlieue c'est sûr
Avec ces joueurs de ballon
Ceux qui ont faim mais qui n'ont rien
Que du français dans les chansons
Les immigrés chantent en français
Les p'tits bourgeois chantent en anglais
Alors dis-moi lequel des deux
A des problèmes d'identité?
Et puis à ceux qui communiquent
Via les télés et les réseaux
Et à tout ce qui ne sert qu'au blé
Au pouvoir du grand tout boursier
Mais sûr c'est la viande des fientes
C'est la merde incarnée
C'est le fond de teint pour cacher
La laideur de qui ils sont
Et la bêtise c'est l'addiction
C'est la mort des littératures
C'est la propagande toujours
Tellement cynique qu'elle sait même plus
Elle même sur quel bord de la chaise
Elle pourrait foutre son gros cul
De collabo, de petit roi
Attention tu verras un jour
Le peuple viendra te chercher
Et il aura le goût du soufre
Le goût de tous ces licenciés
Dont toi tu n'auras pas parlé
L'odeur de l'humain sacrifié
Ouais l'odeur du béton armé
J’vais te faire sentir dans mon immeuble
La pisse dans ma cage d'escalier
Un peu que tu prends des cailloux
Quand tu t'en vas faire ton pognon
Sur le dos des boucs-émissaires
Que t'as bien trié sur le volet
Moi je suis fils des HLM
Et dans le sang j'ai tant de rage
Mes origines au fond du coeur
Il faudrait pas trop les chercher
N'as-tu pas honte toi salarié?
Des caddies, des publicités
Et n'as-tu pas trop mal au cul?
Tellement que toi tu l'as donné
Avec ta gueule de marionnette
D'animateur de supermarché
Prends garde à toi quand tu promènes
Faudrait pas te tromper de quartier

Sur ce point je vous rejoins entièrement! Pour ceux qui découvrent Damien en concert c'est une super setlist, pour les habitués certains titres commencent à être un peu trop récurrents...

olired t'es trop rapide pour moi !


Tu n'as qu'à corriger ce qui te semble faux
J'ai des doutes sur l'abbé Listz...

Voici ce que j'ai retranscrit mais j'ai deux/trois doutes...
N'hésitez pas à corriger


On leur fera des paranoïas
Des sueurs froides coulant le front
On leur créera des fièvres obscures
Pour leur fourguer ce qu'ils demandent
Ils s'diront qu'on s'occupe bien d'eux
Puis que c'est pas si mal ici enfin
On leur mettra dans leurs écoles
Tellement de pubs pour leurs gamins
Que quand ils rentreront chez eux
Les petits incultes les morveux
Ils feront braquer à leurs parents
Le nouveau truc indispensable
Fabriqué par des petits comme eux
De l'autre côté des planisphères
Des petits qui ont du mal à bouffer
Et qui ont plus dans le cerveau
Tellement qu'un jour ils nous pendront
Pour tout le mal qu'on leur a fait
A moins que d'ici là bien sûr
On leur ait mis bien sur la gueule
Un autre champignon histoire
De prolonger un peu l'histoire
De l'hégémonie de nous est
Et puis les cris des abattoirs
Tu les as vues nos cours d'école
Ca pue le fric ça pue la mort
Faut voir les modèles qu'on leur donne
Aux mômes putain qu'on abandonne
Il baisse son froc comme il respire
Devant les capitaux du monde
Les téléphones pour les gamins
Pour mieux toucher le coeur docile
Un pauvre con parmi les fous
Qui aura jamais quitté son trou
Et qui aura vu sur sa machine
Oh oui tous les pays du monde
Les plus belles filles et puis du son
Ouais ça y en a dans les fichiers
Tellement qu'il a rien écouté
Parce qu'il y en a jamais assez
Pour les meilleurs ils finiront collabos
Grands communicants dans une boite
Qui changera cent fois de nom
Et puis de président ben oui
Parce que ça fait monter l'action
D'un autre à l'autre bout du monde
Ben ouais parce que virer des gens
Ben ouais ça fait monter l'action
Il vendra sa mère et son père
Puis toute la sainte famille
Ah putain ce qu'on ferait pas
Pour se payer une piscine
Sous le soleil à se bronzer
Pour un instant qui n'oublierait
Le sang sur ses mains délavées
Non qui ne s'efface pas
Puis si tout ça pète un jour
Toute façon il y aura l'état
Pour aider nos amies les banques
Oui avec vos impôts monsieur
On est beau et lisse faut pas toucher
Tu comprends ça remettrait en cause
Des p'tits milliers de privilégiés
Tous ceux qui n'arrivent à bander
Que s'ils ont fait craquer la bourse
Et des suicides aux licenciés
L'armée est tellement dans la planche
Qu'ils en croient qu'ils pisseraient de l'or
Qu'ils en croient qu'ils en seraient Dieu
Et puis après tout c'est bien ça
Mon Dieu ne fume pas de Havane
De juan ni quoi que ce soit
C'est un dollar en transaction
Et la bourse est sa religion
Et puisqu'il y a des milliards de boeufs
De crétins ouais de toi et moi
Des petits chiens bons qu'à bouffer
La merde qu'on nous vend toujours
Faut voir qu'est-ce qu'on se prend dans le cul
Oui tellement que ça nous fait plus mal
Allez marchons fils de l'ouest
Et que le pire vienne demain
Histoire de commencer enfin
Un bout d'histoire ça fait longtemps
Une guerre pour tout recommencer
L'horizon plein sur le lointain
A croire décidément qu'ici
L'être humain n'est bon qu'à saigner
On avait tout, les humanismes l'art et le progrès
Dis-moi t'as vu un peu qu'est-ce qu'on en fait?
Des bouts d'actions pour des tocards
Et toi t'es là à m'écouter
Et moi qui suis là qu'à pleurer
Comme un pauvre con qui change rien
Putain faudrait prendre les armes
Mon pays ma maison de retraite
Ma vie pour quelques lots de touristes
A faire offrir peuple de cons
Ouais le troupeau d'abbé Liszt
Dans ce pays cimetière terrien
T'as vu la gueule de tes campagnes
Elles ont le goût des chrysanthèmes
Au parfum des nationalismes
Mon pays ma banlieue c'est sûr
Avec ces joueurs de ballon
Ceux qui ont faim et qui n'ont rien
Que du français dans les chansons
Les immigrés chantent en français
Les p'tits bourgeois chantent en anglais
Alors dis-moi lequel des deux
A des problèmes d'identité?
Et puis à ceux qui communiquent
Via les télés et les réseaux
Et à tout ce qui ne sert qu'au blé
Au pouvoir du grand tout boursier
C'est sûr c'est la viande des fientes
C'est la merde incarnée
C'est le fond de teint pour cacher
La laideur de qui ils sont
Et la bêtise c'est l'addiction
C'est la mort des littératures
C'est la propagande toujours
Tellement cynique qu'elle sait même plus
Elle même sur quel bord de la chaise
Elle pourrait foutre son gros cul
De collabo ou petit roi
Attention tu verras un jour
Le peuple viendra te chercher
Et il aura le goût du soufre
Le goût de tous ces licenciés
Dont toi tu n'auras pas parlé
L'odeur de l'humain sacrifié
Ouais l'odeur du béton armé
Qui te ferait ressentir dans mon immeuble
La pisse dans la cage d'escalier
Un peu que tu prends du caillou
Quand tu t'en vas faire ton pognon
Sur le dos des boucs-émissaires
Que t'as bien trié sur le volet
Moi je suis fils des HLM
Et dans le sang j'ai tant de rage
Mes yeux rougis au fond du coeur
Il faudrait pas trop les chercher
N'as-tu pas honte toi salarié?
Des caddies, des publicités
Et n'as-tu pas trop mal au cul?
Tellement que toi tu l'as donné
Avec ta gueule de marionnette
D'animateur de supermarché
Prends garde à toi quand tu promènes
Faudrait pas te tromper de quartier

C'est bizarre car de mon côté j'ai beaucoup plus apprécié ce concert d'Amnéville que ceux de Lille et Stras... Comme quoi le ressenti varie vraiment d'une personne à l'autre.

Lille j'adore l'ambiance, les gens qui vivent le truc à fond c'est super par contre les pogos je comprends pas ce que ça vient faire dans un concert de Saez! Je m'étais déjà fait la même réflexion en 2010 pourtant je suis pas du genre à rester sans bouger loin de là.... C'est fou toutes les filles qu'on a dû évacuer par le devant de la scène, y en a même une devant moi qui s'est fait piétiner et qui est tombée dans les vapes.

Apres Strasbourg....Amneville.... Que dire?
Mais y'a vraiment de gens qui viennent à des concerts pour rester droit comme un piquer et gueuler sur les autres quand eux bougent?
Non mais j'ai halluciné . Un public beaucoup trop relou à mon gout, qui chantait pas, dansait pas , mais gueuler sur les autres ça ouais ils savaient faire !

Concernant les chansons: mis à part la suite des anar' , quelques références à Arcelor que j'ai apprécié, j'ai pas ressentie de complicité avec le public, pas de magie rien ....


Bref , et j'en passe.
Sur ce je me suis quand même amusé à sautiller partout. Mais bon . Y'a un goût d'amertume qui reste là...


T'étais dans les gradins??

Inédite en plus de Quais de Seine et Elle était profonde ?


Eh oui! En exclu pour nous...
En fait c'est la suite des "anarchitectures", elle claque bien! Me réjouis de la réécouter.

Sinon j'ai adoré ce concert! Lille hier c'était top mais ici encore mieux. Le public moins chaud c'est sur mais le son bien meilleur et plus d'espace en fosse (j'étais tout devant).

Dommage de nouveau pour ces écervelées qui viennent pour boire et gueuler non stop. Oui c'est moi qui me suis frité avec une conne au début du concert...

Hola...
Je m'inscris seulement bien que je vous lis souvent, mais n'ayant aucun moyen de me présenter tôt au Galaxie, je tiens à m'excuser d'avance auprés de vous car je vais tenter de me frayer un chemin vers l'avant scène malgré mes "rondeurs" accumulées cet hiver (J'espère 19h30 selon traffic). Pour éviter les insultes lors de mon passage, je précise juste qu'étant au premier à Nancy en novembre dernier, je mérite un laisser-passer (comme les autres présents ce soir là)
Je vous embrasse bien.


Ah ces gens qui n'ont aucun respect...
Moi aussi j'étais à Nancy c'est pas pour ça que je m'octroie le droit de faire chier ceux qui attendent des heures pour être bien placés...

Il y a déjà pas mal de monde dans la file je suis étonné...

Quelqu'un d'ici?

Ben voilà ça fera un concert en plus

Merci Blat.

Juste un truc, tu sais qu'il change tout le temps le texte et " se nourrir de sang est bien son seul espoir ", je suis formel qu'il dit " mon sang " à Nantes, je trouve que ça sonne mieux


Ben oui c'est sûr ça! Il le fait avec toutes ces chansons

Tu l'as enregistré avec quoi?
On entend quasiment pas le public (tant mieux d'ailleurs )

Merci pour ce live! Il va tourner en boucle jusque Lille

"Ma tête reposée sur l'instant à genoux "

Moi perso j'entends :

"Ma tête reposée sur leurs seins à genoux "

Et sinon, je suppose vu la capacité du Zenith de Strasbourg (12 000 places) que le salle n'était pas remplie ?


Il me semble que si... Les places assises étaient toutes occupées et dans la fosse, vu comme on était serrés, il ne devait plus rester grand chose comme places

J'espère que quelqu'un a filmé Ma petite couturière


C'est vrai qu'elle a déchiré! Pourtant j'en avais un peu marre de l'entendre mais là... Waw

Yep !

Dans la file du milieu !


Ah dommage je n'avais pas accès à internet la bas. Nous étions dans la file droite puis devant la scène plein centre.

Un concert inoubliable un peu gâché par une bande d'écervelés imbibés...

Tu as su enregistrer??

Quelqu'un d'ici est déjà dans la file?

Y avait une quinzaine de personnes devant les grilles vers 13h30 malgré la pluie...

Je démarre dans une heure

Elle prend aux tripes cette chanson...

Je rêve qu'il nous sorte une version studio sur son site d'ici quelques jours

Moi j'y serai aussi.
Par contre, je compte aussi visiter la ville mais je serai dans la file à 17h30/18h maximum comme d'habitude.

sur la deuxième inédite ça me fait penser à sa prestation au Victoires de la musique 2009 !!


Oui j'y ai pensé aussi à embrasons-nous sur la fin.


http://www.youtube.com/watch?v=0zjEOyHXwxM

En meilleure qualité avec la video...

WAW!

edit : déjà postée, sorry avais pas vu