La petite couturière... Atala — 26 avril 2010 à 15h52

24 avril 2010 @ Strasbourg (Zénith Europe)

Mille fois mieux qu'à Amnéville,
une setlist parfaitement dosée,
des musiciens en phase,
le retour de Franck-à-capuche,
un petit nouveau frisé qui décalque tout sur son passage,
peu de bières, beaucoup d'eau,
des chaussures de rando, une énorme cage en coulisse pour y remettre l'ours en fin de spestacle...

Au final, un de mes meilleurs concerts de Saez,
beaucoup de bitch narta qui font des coeurs avec les doigts,
de petits enfants collés à l'iphone et qui ne connaissent pas les paroles de debbie, zut alors
Mais beaucoup de sourires de l'ours,
d'yeux fermés à chercher l'oxygène, à chercher l'oxygène, à chercher l'oxygène....
Une version rodéo de Debbie, où ça sent bon le poulailler et les bottes de cowboy,
une première version live oh combien jouissive de la petite couturière et qui donne de ses envies de se tailler des yeux de biches à l'encre de chine,
des oui oui oui à la folie, à la folie à la folie,
quelques allers-retour mémorables entre Paris et Katagena, en passant par ce bon vieux Debbie,
et retour à l'album actuel,
une ré orchestration surprenante de Marguerite,
des ptit's sous qui auront eu la peau de mes bottes à talons,
j'accuse au mégaphone dans l'assemblée,
et puis un dernier adieu sur Tu y crois,
avec une sorte de recueillement effacé comme la veille,
une ambiance planante qui ramène aux silences éthérés qu'on pouvait retrouver sur sacura,
et ses guitares saturées qui font mal au bide, qui font vronbir le coeur hors de la poitrine
et déjà le temps manque autour de nous,
une dernière révérence,
et les lumières se rallument dans un silence médusé...

Une des meilleures prestations acoustiques de Saez Atala — 3 mai 2010 à 13h05

19 juillet 2008 @ Sète (Théâtre de la mer)

Un cadre éblouissant qui fout le vertige,
imaginez une vieille arène
avec en toile de fond la mer et un soleil rougissant en bout de course.
Et au centre de la scène,
Damien Saez,
accompagné de ses jolies violoncellistes pour un set de près de trois heures.

Helas, il ne reste que peu d'enregistrements de qualité disponibles pour cette prestation à couper le souffle,
on retiendra un hommage au vieux Georges avec une reprise inédite en live de "La prière", que l'on pouvait trouver sur l'album "les oiseaux de passage" .
et aussi une version déchirante de "Je suis perdu", qui, si elle ne vous fout pas mal à l'aise à l'écoute, vous tord le bide d'émotion... (personnellement je reste coincée entre ces deux options, malheureusement...)
Et puis, au coeur de la nuit noire il y a cet au revoir déchirant, qui se fait funambule entre l'amer et l'espoir,
-Tu y crois toi,
la magie des rencontres-,
bien sûr qu'on y croit
encore tremblants sur les plages de Sète...