Pattes de mouches. Aucun schéma aucune frise aucune liste.
La nuit je rêve parfois oui. Non je ne m'en sers pas, je les oublie souvent.
J'écris souvent dans le silence, des fois avec de la musique en fond. Souvent dans les bars, pour le détail.
Non je ne balance rien. Je conserve tout. À part une certaine époque et des écritures que je n'aimais pas que je n'ai pas conservé, j'ai fais mon holocauste

Mieux ? Je ne sais pas. Ça forme une petite part de satisfaction de finir un écrit. Quand le carnet est rempli là je suis assez heureux

p'tite digression, mais c'est vachement important les rêves, je rêve toutes les nuits et je m'en rappel quasiment tout le temps, j'ai un paquet de rêves qui remontes à très très longtemps dont j'me rappel parfaitement.

Pour la vie qui y passe les discussions l'ambiance le café ou la bière

Laisse le respirer 😉

T’es en exposition sociale dans le temps où tu écrits. Ça me rappelle le début du dernier bouquin de Patti Smith où elle parle de l'importance du troquet. Mais tu t’es pourtant isolé pendant un temps non, si je me souviens bien? Et pendant ce temps là tu étais en introspection quand tu écrivais, tu penses ? Tu recherches quoi en écrivant? Tu veux donner quelle perspective à tes mots?

Y me f'rait presque viré pd ce con ha ha

j'devrais écrire maIs j'y arrive plus, pourtant y a pleins de truc qui me passe par la tètes, des bouts de texte qui ce construise, ou je me dit que j devrais l'écrire, mais je le fait pas.

Depuis le manifeste je me fais mes petits éphémères perso, je commence à en avoir pas mal, c'est déjà un début.

J'crois que c'est décidé, je me mets au rap.

J'crois que c'est décidé, je me mets au rap.

Salutations l'ami, l'amie, l'amant, l'amante. Le compagnon.

Il vient de tomber de la grêle, c'est humide partout. J'ai la petite dans le sac à dos et la grande qui ne fait que tirer. J'attends devant un magasin fermé, dedans ça a l'air désinfecté.

Je suis légèrement ivre. Je ne sais plus quoi penser. J'ai pas mal écris pour tout à l'heure, je rôde les bars.
J'ai croisé un frère qui a dormi dehors avec ses deux toutounes. Je me suis arrêté un peu, j'ai discuté avec. J'ai fais un virement à quelqu'un.
J'ai peut être une chambre meublée dans peu de temps. J'ai visité ce matin à dix heures.

J'dois filer.

Je reviens vite. Et je t'aime, toi, l'autre.
Que tu t'appelles Agathe, Pierre Baptiste, Simon...

À l'inconnu qui s'appelle Clémence et qui m'offre son lit... premier sommeil à venir, confortable, depuis deux semaines.

L'effet parole dans un bar donne de drôles de résultats.
Ma voix ou ce que je disais était épié.

Que dois-je en penser ?
Peut-être rien, peut-être tout.

Que sait créer la pensée ?
Peut être rien, peut-être tout.

Peut-être...
Qui sait ?

Il est tard, mes yeux pleurent car le sommeil m'appelle.
Une nouvelle fois dans le lit de Clémence.

La nuit est calme.
Dormez bien.
Et continuons les rêves.
Si la vie est une forme de lutte, pensons à respirer. Il paraît qu'on lutte mieux les poumons pleins.

C'est beau.

Trêve de temps hivernal où nous sommes allés voir la mer.

Tu vois ce sable ?

C'est le temps qui se déverse, nos vies qui avancent, nos pas de vagabondages sous les averses de grêles...

Je n'ai pas planté de roses. J'ai lancé des bâtons dans le sens des rafales pour les porter plus loin.

Le vent dans le dos est chose plus agréable que le vent contre le visage.

J'ai l'impression qu'il me pousse et me dit de m'envoler, mes vêtements flottent, je sens mon corps en berne des changements.

Le nouveau souffle ❤

Ce qu'elles sont belles !

C'est la liberté qui est belle quand elle peut se mouvoir

C'est la liberté qui est belle quand elle peut se mouvoir

la pierre
de ma citadelle parle
et me baptise
d'un baiser c'est le sens qui embrasse
l'oeil d'une foi qui se retrouve
noyée sous les amoncellements des doutes

parfois...

J'ai composé le 115.

C'était il y a deux jours, nous y voilà.



Bienvenue dans ma chambre attribuée de manière provisoire, à la charité, c'est le nom du foyer, chambre 110.

J'fais pas la manche.

Et encore, si j'avais une guitare, peut-être que je jouerai dans la rue, pour quelques pièces, revenir à l'époque de Toulouse... Provoquer des rencontres faire sourire les gamins et discuter... mais ce n'est pas la meilleure des saisons.

J'ai passé ma journée dans un bar aujourd'hui, à boire du café. J'ai senti des palpitations dans ma poitrine, rien d'alarmant, le corps fait son job, le cœur continue de battre et continuera.

Je reste optimiste face à tout ce qui m'arrive, je fais des rencontres. Certaines personnes commenceraient à parler en mal des gens que je rencontre.
J'pars du principe qu'on a tous notre vécu.
Puis un mec avec des chiens, généralement, tu ne l'embête pas.

Je viens et vais en paix, j'essaie d'apaiser les tensions internes des personnes avec qui je discute sans faire l'éponge.
Je crois que j'aime écouter, mais pour écouter faut il encore savoir entendre.

On me dit de me méfier, des vols, ect. Personne ne me dérange et je crois que je ne dérange personne.
J'ai la vigilance des gens prudents et je sais couper court quand c'est nécessaire

Je me demande ce que tous ces gens font de leur thune pour se retrouver sans tabac. J'ai jamais autant compris l'importance d'arrêter de fumer des joints tous les jours, je n'ai aucun manque et quand on m'en propose, je tire deux trois lattes, je tousse et je suis parti pour quelques heures...

Je vois des beaux humains cachés derrière des gueules cassés. Je crois que beaucoup d'humains ne s'arrêtent qu'aux gueules cassés.
Je questionne un peu sur les parcours, mais pas trop, les gens ne veulent pas forcément se confier.
Des situations pas simple du tout et des contextes compliqués qui font que les gens s'abandonnent un peu.
Il y a ceux qui picolent et qui sont totalement ivres, d'autres qui ont un grain de folie, des galériens, toutes nationalités confondues.

J'crois que je trouve ça beau dans la forme même si le fond est assez triste.
Je remercie les précurseurs des services sociaux en tout genre qui tentent, peut être parfois en vain, d'aider leur prochain. C'est peut-être un job comme un autre, mais crois-moi, faut du courage, crois moi, faut du courage et être accroché...

Prière pour les frères et sœurs un peu partout qui dorment dehors, qui devraient avoir la même chance que moi. Prière à tous, même les perdus et les inconscientés de leurs vices en tout genre.

Demain, 9h.

Signature du bail

Hé tu as une belle écriture !

Il paraît
Mais je répondrai que la beauté est une donnée subjective

Je trouve ton écriture belle !

c'est un prêche que tu prépares là? il manque un Amen à la fin non?

"garder la barre vers l'horizon duquel nous faisons route" ???

c'est un sale réflexe de prof qui met en route mon radar à fautes

Loin de moi cette idée

C'est une prière plus

Et oui c'est truffé de fautes

Vous arrivez à déchiffrer ?

C'est plaisant de rentrer chez soi.

Aucune prêche dans mon carnet bande d'infidèles.

Salut.

J'peux rien avaler sans cracher un bout de mes poumons, ou de ma gorge, ou d'une tumeur en formation.

Premier soir où je peux cuisiner. On s'en fout, non ?
Depuis jeudi matin, c'est pas trop tôt...

J'pourrais te parler de la cuisine de mes sentiments, mais ça a un léger goût de cendres, c'est le physique qui prend parole là : pourtant, promesses, nous reviendrons plus en paix et apaisés moi et mon âme.

J'suis amoureux d'une fille qui m'aime pas, qui m'a peut-être même jamais aimé, mais qui m'a poussé à l'aimer.

Du coup, je traine la nuit le long de l'hippodrome, quand les chiennes dorment et que mon ivresse me fait oublier les responsabilités que j'ai prise.

Un pied à terre, j'en ai toujours eu avec la poésie, puis l'autre dans le ciel, quelques part, mais Caen c'est gris et plein de nuages.

C'est triste. Ou maussade. C'est du lexique qui pue le chien mouillé et le temps qui va avec...

Moi, j'attends la fille
En espérant la connaître déjà