En parlant de livre j'ai une question en forme de "help me". Connaissez vous un moyen d'avoir les chiffres de vente des livres ? Je ne suis tombée que sur des sites Internet payant. Pour préciser, je cherche ça pour le livre de Martin Fourcade "mon rêve d'or et de neige" aux éditions Marabout. Merci d'avance 😁
Nulie Il y a 6 ans

En parlant de livre j'ai une question en forme de "help me". Connaissez vous un moyen d'avoir les chiffres de vente des livres ? Je ne suis tombée que sur des sites Internet payant. Pour préciser, je cherche ça pour le livre de Martin Fourcade "mon rêve d'or et de neige" aux éditions Marabout. Merci d'avance 😁

[b]C’était mieux avant – Michel Serres[/b] La suite de Petite Poucette. Monsieur Serres s’évertue ici de démontrer le contraire du titre du livre, que non justement, ce n’était pas mieux avant. Il se met donc à nous énumérer les progrès technologiques qui ont libéré l’homme de ces lourdes tâches manuelles, de lui permettre l’accès à l’information en un clic, de lui ouvrir des horizons puisqu’il peut voyager rapidement grâce au développement des transports, de se soigner de mieux en mieux. Ce qu’il relate est souvent vrai, sauf que, le monsieur fait judicieusement abstraction de plein de choses qui réduiraient son argumentation à néant, comme par exemple, la disparition des espèces, la surexploitation de nos ressources naturelles, le gaspillage des nantis, la montée des nationalismes etc… bref, il choisit d’être résolument positif, voire béat, même s’il accepte que par exemple notre habitat s’est enlaidit considérablement en décrivant notamment les abords des villes, paradis des placards publicitaires. Je recommande pas ce petit fascicule. (pas vraiment un livre avec seulement 95 pages):(
Eléa Il y a 6 ans

C’était mieux avant – Michel Serres
La suite de Petite Poucette.
Monsieur Serres s’évertue ici de démontrer le contraire du titre du livre, que non justement, ce n’était pas mieux avant. Il se met donc à nous énumérer les progrès technologiques qui ont libéré l’homme de ces lourdes tâches manuelles, de lui permettre l’accès à l’information en un clic, de lui ouvrir des horizons puisqu’il peut voyager rapidement grâce au développement des transports, de se soigner de mieux en mieux. Ce qu’il relate est souvent vrai, sauf que, le monsieur fait judicieusement abstraction de plein de choses qui réduiraient son argumentation à néant, comme par exemple, la disparition des espèces, la surexploitation de nos ressources naturelles, le gaspillage des nantis, la montée des nationalismes etc… bref, il choisit d’être résolument positif, voire béat, même s’il accepte que par exemple notre habitat s’est enlaidit considérablement en décrivant notamment les abords des villes, paradis des placards publicitaires.
Je recommande pas ce petit fascicule. (pas vraiment un livre avec seulement 95 pages)

[b]Le veau d’or- Ilf et Petrov[/b] Un roman satirique écrit à quatre mains et publié il y a fort longtemps (1931). L’histoire d’un escroc Ostap Bender, qui fait tout ce qu’il peut pour s’enrichir au pays des Soviets. On se demande comment ces deux auteurs ont réussi à échapper aux persécutions car la satire est assez acide pour le régime, et pour Staline lui-même. (Heureusement qu’il y a les notes du traducteur pour expliquer toutes ces allusions, surement limpides pour les russes mais qui m’auraient échappées). Un classique à lire pour ceux qui s’intéresse à la Russie. C’est loin d’être de la grande littérature, mais selon un critique russe Boulgakov n’aurait pas écrit le Maitre et Marguerite sans cette satire. C’est un personnage qui a aussi laissé des traces, si l’on en juge par le nombre de statues d’Ostap Bender en Russie.
Eléa Il y a 6 ans

Le veau d’or- Ilf et Petrov
Un roman satirique écrit à quatre mains et publié il y a fort longtemps (1931). L’histoire d’un escroc Ostap Bender, qui fait tout ce qu’il peut pour s’enrichir au pays des Soviets. On se demande comment ces deux auteurs ont réussi à échapper aux persécutions car la satire est assez acide pour le régime, et pour Staline lui-même. (Heureusement qu’il y a les notes du traducteur pour expliquer toutes ces allusions, surement limpides pour les russes mais qui m’auraient échappées). Un classique à lire pour ceux qui s’intéresse à la Russie. C’est loin d’être de la grande littérature, mais selon un critique russe Boulgakov n’aurait pas écrit le Maitre et Marguerite sans cette satire. C’est un personnage qui a aussi laissé des traces, si l’on en juge par le nombre de statues d’Ostap Bender en Russie.

je l'ai pas encore lu,mais ça fait des mois que je lis et repose Hérétiques de Leonardo Padura 604 pages! Je n'aime pas ne pas finir un livre commencé. je vais y arriver 2018? ;)
Eléa Il y a 6 ans

je l'ai pas encore lu,mais ça fait des mois que je lis et repose Hérétiques de Leonardo Padura 604 pages!

Je n'aime pas ne pas finir un livre commencé.

je vais y arriver

2018?

[b]Hérétiques- Leonardo Padura[/b] ça y est je suis arrivée au bout. On suit l'histoire d'un tableau disparu, qui aurait pu sauver des vies en 1939 quand un bateau de réfugiés juifs se voit refouler par le gouvernement Cubain. (un fait historique que je ne connaissais pas). Puis on plonge à l'origine même du tableau, dans l'atelier de Rembrandt à Amsterdam (le passage long, long long où j'ai décroché), et on se retrouve de nouveau à Cuba de nos jours,où le mystère de ce tableau refait surface. j'aime bien la plume de Paduro et j'aime aussi ce personnage central, Cuba, qu'il décrit avec tant de détails. et dans la foulée j'ai aussi lu deux autres livres anglais tout récents (pas traduit encore j'imagine), et je les recommande tous les deux. [b]The Zoo - Christopher Wilson[/b] Nous sommes à Moscou en 1953, et un garçon de douze and prénommé Yuri nous raconte l’époque un peu turbulente de la fin d’un certain Josef Petrovitch Iron Man, Secrétaire Général du Comité Central. Cet enfant là est un peu « simplet » à cause d’un accident et n’est pas capable de faire preuve de retenue quand il a une question à poser. Or Iron Man le trouve sympathique et l’engage comme son gouteur puisque les prédécesseurs n’étaient pas à la hauteur (l’un était une petite nature face à la strychnine et l’autre allergique au cyanure) On côtoie donc de très près tout le beau monde qui entoure cet Iron Man. Quand on connait un peu la période on reconnait tous les personnages de ce livre, parce que pour notre protection tous les noms ont été changés. Ça se lit très bien et c’est acide à souhait pour égratigner le régime de l’époque [b]Peach - Emma Glass[/b] un premier livre à vous couper le souffle, un truc fou avec une langue qui vous happe et ne vous laisse plus le poser. C'est violent, souvent terrifiant et je l'ai lu avec les yeux écarquillés, en me mordant les doigts. donc là je vais chercher un livre doux si possible, quoique, j'aime quand la littérature me bouscule.
Eléa Il y a 6 ans

Hérétiques- Leonardo Padura

ça y est je suis arrivée au bout.
On suit l'histoire d'un tableau disparu, qui aurait pu sauver des vies en 1939 quand un bateau de réfugiés juifs se voit refouler par le gouvernement Cubain. (un fait historique que je ne connaissais pas). Puis on plonge à l'origine même du tableau, dans l'atelier de Rembrandt à Amsterdam (le passage long, long long où j'ai décroché), et on se retrouve de nouveau à Cuba de nos jours,où le mystère de ce tableau refait surface.

j'aime bien la plume de Paduro et j'aime aussi ce personnage central, Cuba, qu'il décrit avec tant de détails.

et dans la foulée j'ai aussi lu deux autres livres anglais tout récents (pas traduit encore j'imagine), et je les recommande tous les deux.

The Zoo - Christopher Wilson
Nous sommes à Moscou en 1953, et un garçon de douze and prénommé Yuri nous raconte l’époque un peu turbulente de la fin d’un certain Josef Petrovitch Iron Man, Secrétaire Général du Comité Central. Cet enfant là est un peu « simplet » à cause d’un accident et n’est pas capable de faire preuve de retenue quand il a une question à poser. Or Iron Man le trouve sympathique et l’engage comme son gouteur puisque les prédécesseurs n’étaient pas à la hauteur (l’un était une petite nature face à la strychnine et l’autre allergique au cyanure)
On côtoie donc de très près tout le beau monde qui entoure cet Iron Man. Quand on connait un peu la période on reconnait tous les personnages de ce livre, parce que pour notre protection tous les noms ont été changés. Ça se lit très bien et c’est acide à souhait pour égratigner le régime de l’époque

Peach - Emma Glass
un premier livre à vous couper le souffle, un truc fou avec une langue qui vous happe et ne vous laisse plus le poser. C'est violent, souvent terrifiant et je l'ai lu avec les yeux écarquillés, en me mordant les doigts.

donc là je vais chercher un livre doux si possible, quoique, j'aime quand la littérature me bouscule.

[b]Actuelles II - Albert Camus[/b] la suite du tome 1 dont j'avais parlé ici: https://www.saezlive.net/topics/view/1419/le-dernier-bouquin-que-vous-avez-lu?page=33#216873 cette fois ces chroniques sont celles de 1948 à 1953. il y parle beaucoup de l'homme révolté, mais aussi de justice de haine, de création et de liberté. ce livre là fini avec cette réflexion sur la culture " Sans la culture, et la liberté qu'elle suppose, la société, même parfaite, n'est qu'une jungle. C'est pourquoi toute création authentique est un don à l'avenir" ...j'attends sagement la donation d'un ours
Eléa Il y a 6 ans

Actuelles II - Albert Camus

la suite du tome 1 dont j'avais parlé ici:

https://www.saezlive.net/topics/view/1419/le-dernier-bouquin-que-vous-avez-lu?page=33#216873

cette fois ces chroniques sont celles de 1948 à 1953. il y parle beaucoup de l'homme révolté, mais aussi de justice de haine, de création et de liberté.
ce livre là fini avec cette réflexion sur la culture " Sans la culture, et la liberté qu'elle suppose, la société, même parfaite, n'est qu'une jungle. C'est pourquoi toute création authentique est un don à l'avenir"

...j'attends sagement la donation d'un ours

Belle citation :)
AnonymeIl y a 6 ans

Belle citation

la bio de joey starr c'est autre chose que la bio du braqueur ^^.
clem15700 Il y a 6 ans

la bio de joey starr c'est autre chose que la bio du braqueur .

[b]Oblomov – Ivan Gontcharov[/b] Un classique de la littérature russe. Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.
Eléa Il y a 6 ans

Oblomov – Ivan Gontcharov
Un classique de la littérature russe.
Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Eléa"][b]Oblomov – Ivan Gontcharov[/b] Un classique de la littérature russe. Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.[/quote] Un peu de tout ça il me semble, c'est un livre aussi que je recommande, il est vraiment sympathique à lire.
AnonymeIl y a 6 ans

Oblomov – Ivan Gontcharov
Un classique de la littérature russe.
Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.


Un peu de tout ça il me semble, c'est un livre aussi que je recommande, il est vraiment sympathique à lire.

[quote="Rodolphe33"]"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... [b]il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...[/b][/quote] Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire :/
Sémiramis Il y a 6 ans

"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow

Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...
@Rodolphe33

Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Sémiramis"][quote="Rodolphe33"]"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... [b]il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...[/b][/quote] Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire :/[/quote] On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..
AnonymeIl y a 6 ans

"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow

Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...
@Rodolphe33

Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire


On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Rodolphe33"]mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. [/quote]Je corrige : juste les plus casse-couilles. :) [quote="Eléa"][b]Oblomov – Ivan Gontcharov[/b] Un classique de la littérature russe. Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.[/quote]ça c'est pour moi
AnonymeIl y a 6 ans

mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants.
@Rodolphe33
Je corrige : juste les plus casse-couilles.

Oblomov – Ivan Gontcharov
Un classique de la littérature russe.
Un livre que j’ai trouvé difficile parce que ce personnage principal sombre dans l’inaction. Le début est plutôt joyeux, et on rit volontiers de ce personnage qui n’arrive pas à faire les choses. Il remet toujours à plus tard, s’allonge, réfléchit, procrastine, se décide d’agir mais n’y parvient pas. Je ne suis pas sure si l'auteur y décrit la paresse extrême, la dépression, ou l’hypersensibilité figeant sur place ce pauvre Oblomov qui veut ainsi se protéger du monde.
ça c'est pour moi

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AnonymeIl y a 6 ans

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[quote="Churinga"][quote="Sémiramis"][quote="Rodolphe33"]"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... [b]il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...[/b][/quote] Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire :/[/quote] On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..[/quote] C'est parce que tu mérites mieux ;)
Sémiramis Il y a 6 ans

"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow

Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...
@Rodolphe33

Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire


On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..
@Churinga

C'est parce que tu mérites mieux

[quote="Spleen"][quote="Rodolphe33"]mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. [/quote]Je corrige : juste les plus casse-couilles. :) [/quote]On sait juste pas si tu corriges "instables" ou "attachants" ;) Dernièrement j'ai lu et beaucoup aimé [b]Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran[/b], d'Eric-Emmanuel Schmitt. C'est joliment écrit. Le roman raconte la vie d'un ado, Moïse, élevé par son père (enfin... qui s'élève tout seul quoi) et qui sympathise avec l'épicier "arabe" de la rue. J'ai bien aimé la finesse dans les réflexions de Monsieur Ibrahim sur le monde et les gens, la sagesse qu'il transmet à Moïse (ou qu'il essaie de transmettre)... C'est une histoire à la fois affreusement banale et pas banale du tout, contée tout en délicatesse, avec ce qu'il faut de pudeur pour rester jolie, ce qu'il faut de passage "crus" pour qu'on comprenne bien ce qu'il se passe. Et ça se lit vite, le bouquin est court (du coup ça m'a un peu laissée sur ma faim).
Isa Il y a 6 ans

mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants.
@Rodolphe33
Je corrige : juste les plus casse-couilles.
@Spleen
On sait juste pas si tu corriges "instables" ou "attachants"


Dernièrement j'ai lu et beaucoup aimé Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, d'Eric-Emmanuel Schmitt.
C'est joliment écrit. Le roman raconte la vie d'un ado, Moïse, élevé par son père (enfin... qui s'élève tout seul quoi) et qui sympathise avec l'épicier "arabe" de la rue.
J'ai bien aimé la finesse dans les réflexions de Monsieur Ibrahim sur le monde et les gens, la sagesse qu'il transmet à Moïse (ou qu'il essaie de transmettre)... C'est une histoire à la fois affreusement banale et pas banale du tout, contée tout en délicatesse, avec ce qu'il faut de pudeur pour rester jolie, ce qu'il faut de passage "crus" pour qu'on comprenne bien ce qu'il se passe.
Et ça se lit vite, le bouquin est court (du coup ça m'a un peu laissée sur ma faim).

Les Démons- Dostoievski A vrai dire je suis en train de le finir, il me reste 100 pages, le sprint final, quoi. Un beau pavé, 850 pages environ d'une destinée maudite: celle du scénario. En effet, ce bouquin paraissait en feuilleton (comme souvent) et l'éditeur eut le mauvais goût de censurer le chapitre 9, clé de toute l'oeuvre, telle que Dostoievski l'avait initialement conçue. Mais on n'arrête pas Fiodor comme ça: il a écrit un chapitre 9bis, changé la trajectoire de son affaire- légèrement- pour parvenir, une fois encore, au sublime. Il est traversé par deux grandes obsessions dans ce bouquin: faire la description du phénomène nihiliste qui traverse son pays à l'époque (1860s), et qui entraîne incendies, suicides, émeutes, scandales, tout ce qu'on aime; et faire le portrait d'un "grand pêcheur", un homme indélébilement défiguré, pratiquement rendu fou, par le poids d'un crime indicible, que d'ailleurs il n'a pas vraiment commis mais qui lui reste malgré tout sur la conscience. Il y est aussi question d'amours impossibles, évidemment. Je crois que j'avais, il y a 1 ou 2 ans, écrit ici, rapidement, le bien que j'avais pensé de "L'Idiot", du même auteur. A ce stade, je suis également captivé par Les Démons. C'est énorme. On verra peu de génies comme celui là, je crois. Merci pour les recommandations qui précèdent, au passage. et bonsoir chez vous :)
musashi Il y a 6 ans

Les Démons- Dostoievski

A vrai dire je suis en train de le finir, il me reste 100 pages, le sprint final, quoi.
Un beau pavé, 850 pages environ d'une destinée maudite: celle du scénario. En effet, ce bouquin paraissait en feuilleton (comme souvent) et l'éditeur eut le mauvais goût de censurer le chapitre 9, clé de toute l'oeuvre, telle que Dostoievski l'avait initialement conçue.
Mais on n'arrête pas Fiodor comme ça: il a écrit un chapitre 9bis, changé la trajectoire de son affaire- légèrement- pour parvenir, une fois encore, au sublime.
Il est traversé par deux grandes obsessions dans ce bouquin: faire la description du phénomène nihiliste qui traverse son pays à l'époque (1860s), et qui entraîne incendies, suicides, émeutes, scandales, tout ce qu'on aime; et faire le portrait d'un "grand pêcheur", un homme indélébilement défiguré, pratiquement rendu fou, par le poids d'un crime indicible, que d'ailleurs il n'a pas vraiment commis mais qui lui reste malgré tout sur la conscience.
Il y est aussi question d'amours impossibles, évidemment. Je crois que j'avais, il y a 1 ou 2 ans, écrit ici, rapidement, le bien que j'avais pensé de "L'Idiot", du même auteur. A ce stade, je suis également captivé par Les Démons. C'est énorme. On verra peu de génies comme celui là, je crois.
Merci pour les recommandations qui précèdent, au passage. et bonsoir chez vous

[quote="Isa"][b]Le grand mystère des règles - Jack Parker[/b] Plusieurs précisions pour commencer : - je ne savais pas trop où poster, entre ici et dans le topic "à la frontière du sexisme" en réponse à [url=https://www.saezlive.net/topics/view/4347/a-la-frontiere-du-sexisme?page=57#275431]la question de @melie [/url], mais comme c'est un bouquin finalement je colle ça ici. - je ne serai pas du tout objective, étant déjà très très fan de Jack Parker et de ses nombreux blogs (et de son humour de hyène que je partage). Et du coup, qu'elle ait réussi à faire éditer un livre où je retrouve sa liberté de ton comme sur ses blogs, je suis encore plus fan <3 (si tu passes par ici, keurs sur toi Jack - j'ai appris ton vraiment prénom en 4ème de couverture et je l'aime pas, voilà :p ) Pour le livre en lui-même : je l'ai trouvé super ! Il raconte tout sur les règles, tout ce que j'ai personnellement découvert au fur et à mesure en grandissant/évoluant, et que j'aurais bien aimé savoir étant ado : comment ça fonctionne biologiquement parlant, les effets "associés" genre crampes, maux de ventre... mais aussi les différentes protections existantes. Voilà pour la partie "détails biologiques croustillants". En plus de tout ça, il y a une vraie recherche bibliographique sur la vision des règles et le vécu des personnes qui en ont à travers le monde, dans les différentes sociétés, à travers les âges (le passage sur Pline l'Ancien est fendard), dans le cinéma, les séries télé et aussi l'art (surtout contemporain). Un de mes passages préférés, je crois, est dans le chapitre sur les pubs télé pour les protections hygiéniques et leur hypocrisie : [i](...) bien sûr que je ne m'attends pas à voir un tampon imbibé de sang menstruel sur mon écran de télévision, mais puisqu'on nous sert des pubs sur la diarrhée aigue, les mycoses d'orteils avec des champignons en 3D qui soulèvent des ongles de pieds jaunis pour aller s'y nicher, de la nudité à gogo que ce soit pour vendre du jambon ou une voiture, je me dis qu'on pourrait quand même cesser 2 minutes d'être aussi pudibonds en ce qui concerne les protections hygiéniques. [/i] J'ai l'impression que je pourrai en écrire encore des tartines, mais en fait ça reviendrait à vous gâcher la surprise ;) Donc voilà, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce bouquin, je pense qu'il est à mettre en toutes les mains, y compris (et peut-être même surtout) les ados qui vont ou viennent de découvrir ce que sont les règles, pour les aider à se connaitre et/ou engager le dialogue (ça me ferait presque regretter de pas être tata pour en discuter avec une nièce - presque, j'ai dit :p ).[/quote] J'ai oublié de dire que je l'ai lu. J'ai beaucoup aimé aussi, il est trop bien ! A mettre entre toutes les mains, vraiment !
melie Il y a 6 ans

Le grand mystère des règles - Jack Parker

Plusieurs précisions pour commencer :
- je ne savais pas trop où poster, entre ici et dans le topic "à la frontière du sexisme" en réponse à la question de melie , mais comme c'est un bouquin finalement je colle ça ici.
- je ne serai pas du tout objective, étant déjà très très fan de Jack Parker et de ses nombreux blogs (et de son humour de hyène que je partage). Et du coup, qu'elle ait réussi à faire éditer un livre où je retrouve sa liberté de ton comme sur ses blogs, je suis encore plus fan <3 (si tu passes par ici, keurs sur toi Jack - j'ai appris ton vraiment prénom en 4ème de couverture et je l'aime pas, voilà )

Pour le livre en lui-même : je l'ai trouvé super !
Il raconte tout sur les règles, tout ce que j'ai personnellement découvert au fur et à mesure en grandissant/évoluant, et que j'aurais bien aimé savoir étant ado : comment ça fonctionne biologiquement parlant, les effets "associés" genre crampes, maux de ventre... mais aussi les différentes protections existantes. Voilà pour la partie "détails biologiques croustillants".
En plus de tout ça, il y a une vraie recherche bibliographique sur la vision des règles et le vécu des personnes qui en ont à travers le monde, dans les différentes sociétés, à travers les âges (le passage sur Pline l'Ancien est fendard), dans le cinéma, les séries télé et aussi l'art (surtout contemporain).

Un de mes passages préférés, je crois, est dans le chapitre sur les pubs télé pour les protections hygiéniques et leur hypocrisie :
(...) bien sûr que je ne m'attends pas à voir un tampon imbibé de sang menstruel sur mon écran de télévision, mais puisqu'on nous sert des pubs sur la diarrhée aigue, les mycoses d'orteils avec des champignons en 3D qui soulèvent des ongles de pieds jaunis pour aller s'y nicher, de la nudité à gogo que ce soit pour vendre du jambon ou une voiture, je me dis qu'on pourrait quand même cesser 2 minutes d'être aussi pudibonds en ce qui concerne les protections hygiéniques.

J'ai l'impression que je pourrai en écrire encore des tartines, mais en fait ça reviendrait à vous gâcher la surprise
Donc voilà, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce bouquin, je pense qu'il est à mettre en toutes les mains, y compris (et peut-être même surtout) les ados qui vont ou viennent de découvrir ce que sont les règles, pour les aider à se connaitre et/ou engager le dialogue (ça me ferait presque regretter de pas être tata pour en discuter avec une nièce - presque, j'ai dit ).

J'ai oublié de dire que je l'ai lu. J'ai beaucoup aimé aussi, il est trop bien ! A mettre entre toutes les mains, vraiment !

[quote="Rodolphe33"][quote="Churinga"][quote="Sémiramis"][quote="Rodolphe33"]"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... [b]il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...[/b][/quote] Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire :/[/quote] On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..[/quote] C'est l'histoire de beaucoup de personnes je crois ...[/quote] Ahhhhh. Ces filles...la lune...
AnonymeIl y a 6 ans

"Si un jour tu es à moi" de Mélanie Harlow

Avec une impression terrible de « bordel j’ai déjà vécu cette situation, on dirait ma vie » En gros dans ce roman, une vision de la complexité des relations amoureuses avec une personne totalement instable.. mais encore une fois ce sont les plus instables qui sont finalement les plus attachants. Comme dans cette histoire où l’on s’attache vite à Théo alors qu’il fait du mal à Claire car il ne sait pas s’il veut ou non une relation, une vraie, s’il est prêt pour ça... il l’abandonne puis revient, puis cela se répète encore et encore et encore...
@Rodolphe33

Ça a l'air un peu triste quand même comme histoire


On dirait ma vie sauf que c'est moi qui me fait abandonner <3 et qu'elles reviennent pas ..
@Churinga


C'est l'histoire de beaucoup de personnes je crois ...
@Rodolphe33



Ahhhhh.
Ces filles...la lune...

[quote="musashi"]Les Démons- Dostoievski A vrai dire je suis en train de le finir, il me reste 100 pages, le sprint final, quoi. Un beau pavé, 850 pages environ d'une destinée maudite: celle du scénario. En effet, ce bouquin paraissait en feuilleton (comme souvent) et l'éditeur eut le mauvais goût de censurer le chapitre 9, clé de toute l'oeuvre, telle que Dostoievski l'avait initialement conçue. Mais on n'arrête pas Fiodor comme ça: il a écrit un chapitre 9bis, changé la trajectoire de son affaire- légèrement- pour parvenir, une fois encore, au sublime. Il est traversé par deux grandes obsessions dans ce bouquin: faire la description du phénomène nihiliste qui traverse son pays à l'époque (1860s), et qui entraîne incendies, suicides, émeutes, scandales, tout ce qu'on aime; et faire le portrait d'un "grand pêcheur", un homme indélébilement défiguré, pratiquement rendu fou, par le poids d'un crime indicible, que d'ailleurs il n'a pas vraiment commis mais qui lui reste malgré tout sur la conscience. Il y est aussi question d'amours impossibles, évidemment. Je crois que j'avais, il y a 1 ou 2 ans, écrit ici, rapidement, le bien que j'avais pensé de "L'Idiot", du même auteur. A ce stade, je suis également captivé par Les Démons. C'est énorme. On verra peu de génies comme celui là, je crois. Merci pour les recommandations qui précèdent, au passage. et bonsoir chez vous :)[/quote] Ça m'a donné envie... Faut que je lise les carnets du sous sol aussi !
AnonymeIl y a 6 ans

Les Démons- Dostoievski

A vrai dire je suis en train de le finir, il me reste 100 pages, le sprint final, quoi.
Un beau pavé, 850 pages environ d'une destinée maudite: celle du scénario. En effet, ce bouquin paraissait en feuilleton (comme souvent) et l'éditeur eut le mauvais goût de censurer le chapitre 9, clé de toute l'oeuvre, telle que Dostoievski l'avait initialement conçue.
Mais on n'arrête pas Fiodor comme ça: il a écrit un chapitre 9bis, changé la trajectoire de son affaire- légèrement- pour parvenir, une fois encore, au sublime.
Il est traversé par deux grandes obsessions dans ce bouquin: faire la description du phénomène nihiliste qui traverse son pays à l'époque (1860s), et qui entraîne incendies, suicides, émeutes, scandales, tout ce qu'on aime; et faire le portrait d'un "grand pêcheur", un homme indélébilement défiguré, pratiquement rendu fou, par le poids d'un crime indicible, que d'ailleurs il n'a pas vraiment commis mais qui lui reste malgré tout sur la conscience.
Il y est aussi question d'amours impossibles, évidemment. Je crois que j'avais, il y a 1 ou 2 ans, écrit ici, rapidement, le bien que j'avais pensé de "L'Idiot", du même auteur. A ce stade, je suis également captivé par Les Démons. C'est énorme. On verra peu de génies comme celui là, je crois.
Merci pour les recommandations qui précèdent, au passage. et bonsoir chez vous


Ça m'a donné envie... Faut que je lise les carnets du sous sol aussi !

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AnonymeIl y a 6 ans

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[b]Moravagine– Blaise Cendrars [/b] en très bref: L'histoire d'un fou nommé Moravagine. citations: « tout ce que l’on peut admettre, affirmer, la seule synthèse, c’est l’absurdité de l’être, de l’univers, de la vie. Qui veut vivre doit se tenir plus près de imbécillité que de l’intelligence et ne peut vivre que dans l’absurde. Manger des étoiles et rendre du caca, voilà toute l’intelligence. Et l’univers n’est, dans le cas le plus optime, que la digestion de Dieu » « Y a-t-il une pensée plus monstrueuse, un spectacle plus probant, une affirmation plus patente de l’impuissance et de la folie du cerveau ? La guerre. Les philosophies, les religions, les arts, les techniques, les métiers aboutissent à ça. Les plus fines fleurs de la civilisation. Les réseaux les plus purs de la pensée. La passion altruiste la plus généreuse du cœur. Le geste le plus héroïque des hommes. La guerre. Aujourd’hui comme il y a mille ans ; demain comme il y a cent mille ans…..»
Eléa Il y a 6 ans

Moravagine– Blaise Cendrars

en très bref: L'histoire d'un fou nommé Moravagine.
citations:
« tout ce que l’on peut admettre, affirmer, la seule synthèse, c’est l’absurdité de l’être, de l’univers, de la vie. Qui veut vivre doit se tenir plus près de imbécillité que de l’intelligence et ne peut vivre que dans l’absurde. Manger des étoiles et rendre du caca, voilà toute l’intelligence. Et l’univers n’est, dans le cas le plus optime, que la digestion de Dieu »

« Y a-t-il une pensée plus monstrueuse, un spectacle plus probant, une affirmation plus patente de l’impuissance et de la folie du cerveau ? La guerre. Les philosophies, les religions, les arts, les techniques, les métiers aboutissent à ça. Les plus fines fleurs de la civilisation. Les réseaux les plus purs de la pensée. La passion altruiste la plus généreuse du cœur. Le geste le plus héroïque des hommes. La guerre. Aujourd’hui comme il y a mille ans ; demain comme il y a cent mille ans…..»

<b>Des mille et une façons d'être juif ou musulman - Delphine Horvilleur et Rachid Benzine</b>, aux éditions du Seuil. Elle est rabbin, il est islamologue. Un livre sous forme de dialogue, dans tous les sens du terme. Le style en a conservé la structure, ce qui rend la lecture très agréable et pas trop "académique". Je vous conseille vivement ce livre, il fait un bien fou! Les deux interlocuteurs (il y en a trois, en réalité, car le philosophe et sociologue Jean-Louis Schlegel tient le rôle du modérateur), au-delà de leur érudition, font montre d'une ouverture et d'une curiosité de l'Autre assez admirable. Sont notamment abordées les questions relatives aux rites et à leur apparente résurgence, la place de la femme dans les religions, les traditions exégétiques, l'obsession de la pureté (des croyances, des corps, des femmes, des groupes), le rapport à la transcendance qui n'est pas du tout le même dans les trois monothéismes (avec un dieu qui est envisagé de façons bien différentes). On passe par la liturgie, la sociologie, la linguistique et, bien entendu, l'Histoire. Nos deux érudits se racontent, se parlent mais surtout, s'écoutent. Pour avoir un aperçu des deux personnages en question: https://www.youtube.com/watch?v=yOFW-fAkvOA
Mononoké Il y a 6 ans

<b>Des mille et une façons d'être juif ou musulman - Delphine Horvilleur et Rachid Benzine</b>, aux éditions du Seuil.

Elle est rabbin, il est islamologue.

Un livre sous forme de dialogue, dans tous les sens du terme. Le style en a conservé la structure, ce qui rend la lecture très agréable et pas trop "académique".

Je vous conseille vivement ce livre, il fait un bien fou!
Les deux interlocuteurs (il y en a trois, en réalité, car le philosophe et sociologue Jean-Louis Schlegel tient le rôle du modérateur), au-delà de leur érudition, font montre d'une ouverture et d'une curiosité de l'Autre assez admirable.

Sont notamment abordées les questions relatives aux rites et à leur apparente résurgence, la place de la femme dans les religions, les traditions exégétiques, l'obsession de la pureté (des croyances, des corps, des femmes, des groupes), le rapport à la transcendance qui n'est pas du tout le même dans les trois monothéismes (avec un dieu qui est envisagé de façons bien différentes).

On passe par la liturgie, la sociologie, la linguistique et, bien entendu, l'Histoire.
Nos deux érudits se racontent, se parlent mais surtout, s'écoutent.

Pour avoir un aperçu des deux personnages en question:


https://www.youtube.com/watch?v=yOFW-fAkvOA

Quand sort la recluse - Fred Vargas Un roman facile à lire, hyper bien ficellé, et que j'ai dévoré ! Ne connaissant pas l'auteure à la base, j'ai vite compris qu'elle met souvent en scène dans ses romans policiers un certain commissaire Adamsberg, personnage que j'ai adoré, plein de flegme et d'intuition. C'est bien écrit, facile, prenant et original, un bouquin comme on les aime pour s'évader un peu sans se prendre la tête.
zaël Il y a 6 ans

Quand sort la recluse - Fred Vargas

Un roman facile à lire, hyper bien ficellé, et que j'ai dévoré ! Ne connaissant pas l'auteure à la base, j'ai vite compris qu'elle met souvent en scène dans ses romans policiers un certain commissaire Adamsberg, personnage que j'ai adoré, plein de flegme et d'intuition.

C'est bien écrit, facile, prenant et original, un bouquin comme on les aime pour s'évader un peu sans se prendre la tête.

[b]Chanson douce – Leïla Slimani[/b] titre peu accrocheur je trouve pour ce livre, mais l'histoire elle, est remarquablement accrocheuse. ça commence par quelques lignes violentes et puis le reste est flashback, on suit de petits cailloux blancs pour refaire à l'envers le chemin qui mène à l'horreur du début. C'est très efficace pour faire monter l'angoisse, de connaitre la fin à laquelle les personnages ne vont pas échapper. A lire, vraiment à lire.
Eléa Il y a 6 ans

Chanson douce – Leïla Slimani

titre peu accrocheur je trouve pour ce livre, mais l'histoire elle, est remarquablement accrocheuse.
ça commence par quelques lignes violentes et puis le reste est flashback, on suit de petits cailloux blancs pour refaire à l'envers le chemin qui mène à l'horreur du début. C'est très efficace pour faire monter l'angoisse, de connaitre la fin à laquelle les personnages ne vont pas échapper.
A lire, vraiment à lire.

Ce matin, « s’aimer quand même » de Isid le besco. Le livre propose une chronologie en fragment; de dialogues autour de la raison de sa motivation de l'écrit surtout en interaction avec son père maltraitant; des textes écrits dans une forme qui dans la lecture donne une sensation de fleuve construit par le moyen d’une écriture automatique. Des illustrations viennent suspendre les ressentis de la lecture. C’est intime, profond, touchant. Salvateur. Puis c’est isid la sœur de maiwenn, alors l’oeuvre vient compléter le puzzle. J’ai été profondément touchée par le texte écrit comme si on se trouvait nous même dans le coma enseveli par la violence, faut s’accrocher. Y a un effet d'étouffement compliqué à tolérer pendant la lecture. Ça reste un livre contemporain, graphique et très d’actualité ... dans cette ère où tous les possibles vers la libération semblent à nouveau possible par le mot, et l’expression créative.
AnonymeIl y a 6 ans

Ce matin, « s’aimer quand même » de Isid le besco. Le livre propose une chronologie en fragment; de dialogues autour de la raison de sa motivation de l'écrit surtout en interaction avec son père maltraitant; des textes écrits dans une forme qui dans la lecture donne une sensation de fleuve construit par le moyen d’une écriture automatique. Des illustrations viennent suspendre les ressentis de la lecture. C’est intime, profond, touchant. Salvateur. Puis c’est isid la sœur de maiwenn, alors l’oeuvre vient compléter le puzzle.

J’ai été profondément touchée par le texte écrit comme si on se trouvait nous même dans le coma enseveli par la violence, faut s’accrocher. Y a un effet d'étouffement compliqué à tolérer pendant la lecture.

Ça reste un livre contemporain, graphique et très d’actualité ... dans cette ère où tous les possibles vers la libération semblent à nouveau possible par le mot, et l’expression créative.

[b]Demain les chats - Bernard Werber[/b] tombée dedans par hasard et pas tout à fait fini ce bouquin un peu simplet. Le monde où les humains s’entre tuent perçu par les chats écrit avec un vocabulaire vraiment basique (ça fait bizarre après la grande littérature de se plonger dans des trucs aussi niais) . Y a des emprunts à Animal Farm, un peu aussi à la Planète des singes, on y trouve aussi une pâle allusion à La Peste, mais tout ça simplifié un max et je ne parle même pas de la scène d'amour entre deux félins dans un lit, avec des draps, et les chats qui s'embrassent sur la bouche!!!! En fait, je crois que c'est un livre pour les simples d'esprit ou ceux qui lisent peu. du même auteur je n'ai jamais lu Les Fourmis (apparemment un best seller) mais ça me donne pas du tout envie d'aller voir :(
Eléa Il y a 6 ans

Demain les chats - Bernard Werber

tombée dedans par hasard et pas tout à fait fini ce bouquin un peu simplet.
Le monde où les humains s’entre tuent perçu par les chats écrit avec un vocabulaire vraiment basique (ça fait bizarre après la grande littérature de se plonger dans des trucs aussi niais) . Y a des emprunts à Animal Farm, un peu aussi à la Planète des singes, on y trouve aussi une pâle allusion à La Peste, mais tout ça simplifié un max et je ne parle même pas de la scène d'amour entre deux félins dans un lit, avec des draps, et les chats qui s'embrassent sur la bouche!!!!
En fait, je crois que c'est un livre pour les simples d'esprit ou ceux qui lisent peu.
du même auteur je n'ai jamais lu Les Fourmis (apparemment un best seller) mais ça me donne pas du tout envie d'aller voir