Merci @idem pour cette instantanéité d’une intimité tout aussi brûlée. Un régal pour les sens. D'inaperçue n'eut que le nom. Merci, encore.
AnonymeIl y a 5 ans

Merci idem pour cette instantanéité d’une intimité tout aussi brûlée.
Un régal pour les sens.
D'inaperçue n'eut que le nom.
Merci, encore.

[quote="idem"]Toulouse-Lautrec ou l’art de projeter sur la toile les étincelles d’une vie brûlée par les deux bouts ou l’instantaneité d’une intimité... [img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/12/Lautrec_in_bed_1893.jpg/996px-Lautrec_in_bed_1893.jpg[/img] [/quote] <3 ah le bonheur de partager son sommeil sous la couette :)
suffragettes AB Il y a 5 ans

Toulouse-Lautrec ou l’art de projeter sur la toile les étincelles d’une vie brûlée par les deux bouts ou l’instantaneité d’une intimité...






<3 ah le bonheur de partager son sommeil sous la couette

Après les vagues créées par Banksy dans le monde de l'art, petit retour aux sources si j'ose dire. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler du célèbre tableau L'Origine du Monde de Courbet qui a une saveur particulière pour moi. Je me rappel distinctement du jour où j'ai découvert fortuitement cette oeuvre. J'étais collégiens et lors d'un intercours je me décide d'aller prendre repos au CDI. Je pénètre dans le silence religieux de ce lieu d'étude et ce jour là, par chance, j'ai l'occasion d'utiliser l'unique PC en libre service, un luxe à l'époque. Je tombe sur un CD-Rom intitulé Visite virtuelle du Musée d'Orsay. Intrigué, je le glisse maladroitement dans la fente. Du bout des doigt, à la pointe du curseur, je fait mes premiers pas dans ce monde pixelisé mystérieux. Un ou deux petit aller retour au hasard, je grimpe quelques marches et me retrouve dans une alcôve. Je pivote légèrement, et là, stupeur: [IMG]https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/7fa0288a72e6410b117bcd7ead8fac66-l-origine-du-monde-le-visage-du-mysterieux-modele-de-courbet-devoile_2.jpg?width=630&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C24&cropresize=1[/IMG] Je vous laisse imaginer la réaction pudique du jeune garçon que J'étais, nez à nez avec l'objet tabou, face a un écran cathodique qui n'avait plus rien de catholique. Bref, ne tournons pas autour du pot, si je remet ce sujet sur la table, c'est qu'un livre vient de percer le mystère entourant l'identité du modèle. Je vous laisse vous délecter de cet article relatant l'histoire: [B]Madame "Origine du monde" s'appelait Constance Quéniaux[/B] Constance Quéniaux serait donc le modèle de Gustave Courbet ayant posé pour son tableau-scandale "L'Origine du monde". Cette révélation du chercheur Claude Schoop résout une énigme vieille de 152 ans. Mais qui était cette danseuse d'Opéra ? Et si sa relation avec le peintre cachait aussi un autre secret érotique ? [IMG]https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/mlle_queniaux_par_disderi_bnf_departement_des_estampes_et_de_la_photographie_2_0.jpg?itok=wwp8zcbp&sc=a3e8305433b981353c12102d03c8df8e[/IMG] Un sexe, des scandales, aujourd'hui... un visage ! Celui de Constance Quéniaux, danseuse à l'Opéra. 152 ans après la réalisation du tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, l'historien Claude Schopp affirme qu'il s'agit bel et bien de la représentation de l'intimité de cette artiste disparue en 1908. Le hasard, comme souvent, a permis de faire la lumière sur ce qui était, jusqu'ici, l'un des grands mystères de la peinture française. [IMG]https://o.aolcdn.com/images/dims?crop=480%2C590%2C0%2C0&quality=85&format=jpg&resize=630%2C774&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc0c01c037c71d01d5cf02f8b815accb8%2F206690323%2Fconstance.png&client=a1acac3e1b3290917d92&signature=f56d0f07633e186d834b03ab6b6f4398999a5023[/IMG] En examinant une correspondance entre George Sand et Dumas fils, Claude Schopp est surpris par une coquille dans la transcription datant de juin 1871. Dumas fils écrit : "On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l'interview de Mlle Queniault (sic) de l'Opéra". "Interview? ça ne voulait rien dire", explique le chercheur à un journaliste de l'AFP. Ce n'est pas "interview" qu'il fallait lire mais "intérieur". Le chercheur s'en ouvre à Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la BnF. "Ce témoignage d'époque découvert par Claude me fait dire que nous avons la certitude à 99% que le modèle de Courbet était bien Constance Quéniaux", confirme la directrice à l'AFP. Bon. Mais qui était Constance Quéniaux ? Il nous reste très peu de choses de cette femme. Née vers 1831, Constance commence sa carrière dans le corps de ballet de l'Opéra à 16 ans, en 1847. Théophile Gautier la remarque. "Ses beaux yeux noirs et sa danse élégante et correcte" écrit-il, admiratif. On la retrouve dans un article de L'abeille impériale, "revue du grand monde des modes et de l'industrie". Constance Quéniaux "distinguée et gracieuse" y fait ses débuts en janvier 1854. Sa beauté et son talent soulèvent des enthousiasmes, peut-être aussi des passions puisqu'un pastel représentant l'artiste est exposé au Grand Palais en 1867. Il est précisé "Constance Quéniaux, de l'Académie impériale de musique". [IMG]https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large_article/public/assets/images/Capture_decran_2018-09-25_a_14.10.44_0.png?itok=-P4FejkF[/IMG] Dans quelles circonstances rencontre t-elle Gustave Courbet ? Certainement par l'intermédiaire de Khalil-Bey (1831-1879), ce diplomate turc d'origine égyptienne, célèbre dans Tout-Paris pour sa collection de peintures qu'il expose dans son hôtel particulier du boulevard des Italiens. Parmi les oeuvres qu'il possède, Le Bain turc d'Ingres mais aussi Le Sommeil du même Gustave Courbet. Ce dernier tableau représente deux femmes nues qui se reposent dans un même lit. Cette oeuvre, réalisée en 1866, déclenche déjà un formidable scandale. Gustave Courbet est alors considéré comme "un pornographe". Sa "Vénus et Psyché" n'a-t-elle pas été condamnée pour "indécence" ? Un critique a même griffonné ces mots assassins : " En recherchant le hideux dans la réalité, Monsieur Courbet est parvenu à révolter le sens général". Mais c'est précisément le scandale qui a piqué la curiosité de Khalil-Bey. Au mois de juillet 1866, le diplomate se rend à l'atelier du peintre situé au 32 rue de Hautefeuille. Et il lui passe commande. A cette date, Constance Quéniaux a 34 ans. Elle ne danse plus depuis 1859 et elle est devenue l'une des maîtresses de Khalil-Bey, un homme que la presse décrit comme « lymphatique et voluptueux, sensuel et polygame, pittoresque et mystérieux ». L'origine du monde sera longtemps caché derrière un voile vert dans la salle de bain. Dès lors, en reconstituant le puzzle, tout semble concorder. Le sexe de Constance Quéniaux pourrait parfaitement être celui de L'origine du Monde. Le secret du modèle aura traversé les époques... jusqu'à la coquille de Dumas fils et sa découverte par Claude Schopp, qui sort un livre début octobre. [B]Le dernier secret de L'origine du Monde[/B] Constance Quéniaux ne fit jamais la moindre publicité sur ces séances de pose particulières. Son élégance et ses toilettes continuèrent de charmer longtemps les journalistes. Dans Le Gaulois du 5 août 1878, on peut lire : "Mlle Quéniaux, artiste de la danse, très élégante, très jolie, d'un goût exquis dans sa toilette, parisienne des pieds à la tête (...) D'où sortait-elle, avant de sortir du troisième dessous ? Je l'ignore, mais elle avait de la race. Elle a dû hériter de quelque grosse fortune patrimoniale. Une vraie femme du monde - et du meilleur." Fin de l'histoire ? Non. Il reste un ultime rebondissement. Savoureux. Constance Quéniaux décède en 1908. Dans le catalogue de l'Hôtel Drouot où doit avoir lieu la vente de ses biens, le 11 juin 1908, les amateurs peuvent trouver des tapisseries, des bronzes et autres gravures mais aussi un tableau de Gustave Courbet intitulé sobrement "Fleurs". Il s'agit d'iris, de tulipes et de primevères. Etait-ce un cadeau de l'artiste... et un clin d'oeil ? Dans cette savante composition florale, en son centre, figure une fleur avec une profonde corolle rouge épanouie et ouverte, tel un sexe de femme offert au regard des spectateurs... Un ultime hommage du peintre ? [IMG]https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large_article/public/assets/images/Capture_decran_2018-09-25_a_16.10.40.png?itok=2xlqjYF-[/IMG]
Koolseb Il y a 5 ans

Après les vagues créées par Banksy dans le monde de l'art, petit retour aux sources si j'ose dire.

J'ai déjà eu l'occasion de vous parler du célèbre tableau L'Origine du Monde de Courbet qui a une saveur particulière pour moi. Je me rappel distinctement du jour où j'ai découvert fortuitement cette oeuvre. J'étais collégiens et lors d'un intercours je me décide d'aller prendre repos au CDI. Je pénètre dans le silence religieux de ce lieu d'étude et ce jour là, par chance, j'ai l'occasion d'utiliser l'unique PC en libre service, un luxe à l'époque. Je tombe sur un CD-Rom intitulé Visite virtuelle du Musée d'Orsay. Intrigué, je le glisse maladroitement dans la fente. Du bout des doigt, à la pointe du curseur, je fait mes premiers pas dans ce monde pixelisé mystérieux. Un ou deux petit aller retour au hasard, je grimpe quelques marches et me retrouve dans une alcôve. Je pivote légèrement, et là, stupeur:



Je vous laisse imaginer la réaction pudique du jeune garçon que J'étais, nez à nez avec l'objet tabou, face a un écran cathodique qui n'avait plus rien de catholique.

Bref, ne tournons pas autour du pot, si je remet ce sujet sur la table, c'est qu'un livre vient de percer le mystère entourant l'identité du modèle. Je vous laisse vous délecter de cet article relatant l'histoire:

Madame "Origine du monde" s'appelait Constance Quéniaux

Constance Quéniaux serait donc le modèle de Gustave Courbet ayant posé pour son tableau-scandale "L'Origine du monde". Cette révélation du chercheur Claude Schoop résout une énigme vieille de 152 ans. Mais qui était cette danseuse d'Opéra ? Et si sa relation avec le peintre cachait aussi un autre secret érotique ?



Un sexe, des scandales, aujourd'hui... un visage ! Celui de Constance Quéniaux, danseuse à l'Opéra.
152 ans après la réalisation du tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, l'historien Claude Schopp affirme qu'il s'agit bel et bien de la représentation de l'intimité de cette artiste disparue en 1908.
Le hasard, comme souvent, a permis de faire la lumière sur ce qui était, jusqu'ici,
l'un des grands mystères de la peinture française.



En examinant une correspondance entre George Sand et Dumas fils, Claude Schopp est surpris par une coquille dans la transcription datant de juin 1871.

Dumas fils écrit : "On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l'interview de Mlle Queniault (sic) de l'Opéra". "Interview? ça ne voulait rien dire", explique le chercheur à un journaliste de l'AFP. Ce n'est pas "interview" qu'il fallait lire mais "intérieur".
Le chercheur s'en ouvre à Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la BnF. "Ce témoignage d'époque découvert par Claude me fait dire que nous avons la certitude à 99% que le modèle de Courbet était bien Constance Quéniaux", confirme la directrice à l'AFP.
Bon.

Mais qui était Constance Quéniaux ?
Il nous reste très peu de choses de cette femme.

Née vers 1831, Constance commence sa carrière dans le corps de ballet de l'Opéra à 16 ans, en 1847. Théophile Gautier la remarque. "Ses beaux yeux noirs et sa danse élégante et correcte" écrit-il, admiratif.
On la retrouve dans un article de L'abeille impériale, "revue du grand monde des modes et de l'industrie". Constance Quéniaux "distinguée et gracieuse" y fait ses débuts en janvier 1854.
Sa beauté et son talent soulèvent des enthousiasmes, peut-être aussi des passions puisqu'un pastel représentant l'artiste est exposé au Grand Palais en 1867. Il est précisé "Constance Quéniaux, de l'Académie impériale de musique".



Dans quelles circonstances rencontre t-elle Gustave Courbet ?
Certainement par l'intermédiaire de Khalil-Bey (1831-1879), ce diplomate turc d'origine égyptienne, célèbre dans Tout-Paris pour sa collection de peintures qu'il expose dans son hôtel particulier du boulevard des Italiens.

Parmi les oeuvres qu'il possède, Le Bain turc d'Ingres mais aussi Le Sommeil du même Gustave Courbet. Ce dernier tableau représente deux femmes nues qui se reposent dans un même lit. Cette oeuvre, réalisée en 1866, déclenche déjà un formidable scandale.

Gustave Courbet est alors considéré comme "un pornographe".
Sa "Vénus et Psyché" n'a-t-elle pas été condamnée pour "indécence" ?
Un critique a même griffonné ces mots assassins : " En recherchant le hideux dans la réalité, Monsieur Courbet est parvenu à révolter le sens général".
Mais c'est précisément le scandale qui a piqué la curiosité de Khalil-Bey.
Au mois de juillet 1866, le diplomate se rend à l'atelier du peintre situé au 32 rue de Hautefeuille.
Et il lui passe commande.

A cette date, Constance Quéniaux a 34 ans. Elle ne danse plus depuis 1859 et elle est devenue l'une des maîtresses de Khalil-Bey, un homme que la presse décrit comme « lymphatique et voluptueux, sensuel et polygame, pittoresque et mystérieux ».
L'origine du monde sera longtemps caché derrière un voile vert dans la salle de bain.

Dès lors, en reconstituant le puzzle, tout semble concorder. Le sexe de Constance Quéniaux pourrait parfaitement être celui de L'origine du Monde.

Le secret du modèle aura traversé les époques... jusqu'à la coquille de Dumas fils et sa découverte par Claude Schopp, qui sort un livre début octobre.

Le dernier secret de L'origine du Monde

Constance Quéniaux ne fit jamais la moindre publicité sur ces séances de pose particulières. Son élégance et ses toilettes continuèrent de charmer longtemps les journalistes.

Dans Le Gaulois du 5 août 1878, on peut lire : "Mlle Quéniaux, artiste de la danse, très élégante, très jolie, d'un goût exquis dans sa toilette, parisienne des pieds à la tête (...) D'où sortait-elle, avant de sortir du troisième dessous ? Je l'ignore, mais elle avait de la race. Elle a dû hériter de quelque grosse fortune patrimoniale. Une vraie femme du monde - et du meilleur."

Fin de l'histoire ?
Non. Il reste un ultime rebondissement.
Savoureux.

Constance Quéniaux décède en 1908. Dans le catalogue de l'Hôtel Drouot où doit avoir lieu la vente de ses biens, le 11 juin 1908, les amateurs peuvent trouver des tapisseries, des bronzes et autres gravures mais aussi un tableau de Gustave Courbet intitulé sobrement "Fleurs". Il s'agit d'iris, de tulipes et de primevères. Etait-ce un cadeau de l'artiste... et un clin d'oeil ?

Dans cette savante composition florale, en son centre, figure une fleur avec une profonde corolle rouge épanouie et ouverte, tel un sexe de femme offert au regard des spectateurs...

Un ultime hommage du peintre ?

[quote="Koolseb"]Après les vagues créées par Banksy dans le monde de l'art, petit retour aux sources si j'ose dire. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler du célèbre tableau L'Origine du Monde de Courbet qui a une saveur particulière pour moi. Je me rappel distinctement du jour où j'ai découvert fortuitement cette oeuvre. J'étais collégiens et lors d'un intercours je me décide d'aller prendre repos au CDI. Je pénètre dans le silence religieux de ce lieu d'étude et ce jour là, par chance, j'ai l'occasion d'utiliser l'unique PC en libre service, un luxe à l'époque. Je tombe sur un CD-Rom intitulé Visite virtuelle du Musée d'Orsay. Intrigué, je le glisse maladroitement dans la fente. Du bout des doigt, à la pointe du curseur, je fait mes premiers pas dans ce monde pixelisé mystérieux. Un ou deux petit aller retour au hasard, je grimpe quelques marches et me retrouve dans une alcôve. Je pivote légèrement, et là, stupeur: [IMG]https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/7fa0288a72e6410b117bcd7ead8fac66-l-origine-du-monde-le-visage-du-mysterieux-modele-de-courbet-devoile_2.jpg?width=630&height=0&fill=0&focuspoint=50%2C24&cropresize=1[/IMG] Je vous laisse imaginer la réaction pudique du jeune garçon que J'étais, nez à nez avec l'objet tabou, face a un écran cathodique qui n'avait plus rien de catholique. Bref, ne tournons pas autour du pot, si je remet ce sujet sur la table, c'est qu'un livre vient de percer le mystère entourant l'identité du modèle. Je vous laisse vous délecter de cet article relatant l'histoire: [B]Madame "Origine du monde" s'appelait Constance Quéniaux[/B] Constance Quéniaux serait donc le modèle de Gustave Courbet ayant posé pour son tableau-scandale "L'Origine du monde". Cette révélation du chercheur Claude Schoop résout une énigme vieille de 152 ans. Mais qui était cette danseuse d'Opéra ? Et si sa relation avec le peintre cachait aussi un autre secret érotique ? [IMG]https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/simplecrop1000/public/mlle_queniaux_par_disderi_bnf_departement_des_estampes_et_de_la_photographie_2_0.jpg?itok=wwp8zcbp&sc=a3e8305433b981353c12102d03c8df8e[/IMG] Un sexe, des scandales, aujourd'hui... un visage ! Celui de Constance Quéniaux, danseuse à l'Opéra. 152 ans après la réalisation du tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, l'historien Claude Schopp affirme qu'il s'agit bel et bien de la représentation de l'intimité de cette artiste disparue en 1908. Le hasard, comme souvent, a permis de faire la lumière sur ce qui était, jusqu'ici, l'un des grands mystères de la peinture française. [IMG]https://o.aolcdn.com/images/dims?crop=480%2C590%2C0%2C0&quality=85&format=jpg&resize=630%2C774&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc0c01c037c71d01d5cf02f8b815accb8%2F206690323%2Fconstance.png&client=a1acac3e1b3290917d92&signature=f56d0f07633e186d834b03ab6b6f4398999a5023[/IMG] En examinant une correspondance entre George Sand et Dumas fils, Claude Schopp est surpris par une coquille dans la transcription datant de juin 1871. Dumas fils écrit : "On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l'interview de Mlle Queniault (sic) de l'Opéra". "Interview? ça ne voulait rien dire", explique le chercheur à un journaliste de l'AFP. Ce n'est pas "interview" qu'il fallait lire mais "intérieur". Le chercheur s'en ouvre à Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la BnF. "Ce témoignage d'époque découvert par Claude me fait dire que nous avons la certitude à 99% que le modèle de Courbet était bien Constance Quéniaux", confirme la directrice à l'AFP. Bon. Mais qui était Constance Quéniaux ? Il nous reste très peu de choses de cette femme. Née vers 1831, Constance commence sa carrière dans le corps de ballet de l'Opéra à 16 ans, en 1847. Théophile Gautier la remarque. "Ses beaux yeux noirs et sa danse élégante et correcte" écrit-il, admiratif. On la retrouve dans un article de L'abeille impériale, "revue du grand monde des modes et de l'industrie". Constance Quéniaux "distinguée et gracieuse" y fait ses débuts en janvier 1854. Sa beauté et son talent soulèvent des enthousiasmes, peut-être aussi des passions puisqu'un pastel représentant l'artiste est exposé au Grand Palais en 1867. Il est précisé "Constance Quéniaux, de l'Académie impériale de musique". [IMG]https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large_article/public/assets/images/Capture_decran_2018-09-25_a_14.10.44_0.png?itok=-P4FejkF[/IMG] Dans quelles circonstances rencontre t-elle Gustave Courbet ? Certainement par l'intermédiaire de Khalil-Bey (1831-1879), ce diplomate turc d'origine égyptienne, célèbre dans Tout-Paris pour sa collection de peintures qu'il expose dans son hôtel particulier du boulevard des Italiens. Parmi les oeuvres qu'il possède, Le Bain turc d'Ingres mais aussi Le Sommeil du même Gustave Courbet. Ce dernier tableau représente deux femmes nues qui se reposent dans un même lit. Cette oeuvre, réalisée en 1866, déclenche déjà un formidable scandale. Gustave Courbet est alors considéré comme "un pornographe". Sa "Vénus et Psyché" n'a-t-elle pas été condamnée pour "indécence" ? Un critique a même griffonné ces mots assassins : " En recherchant le hideux dans la réalité, Monsieur Courbet est parvenu à révolter le sens général". Mais c'est précisément le scandale qui a piqué la curiosité de Khalil-Bey. Au mois de juillet 1866, le diplomate se rend à l'atelier du peintre situé au 32 rue de Hautefeuille. Et il lui passe commande. A cette date, Constance Quéniaux a 34 ans. Elle ne danse plus depuis 1859 et elle est devenue l'une des maîtresses de Khalil-Bey, un homme que la presse décrit comme « lymphatique et voluptueux, sensuel et polygame, pittoresque et mystérieux ». L'origine du monde sera longtemps caché derrière un voile vert dans la salle de bain. Dès lors, en reconstituant le puzzle, tout semble concorder. Le sexe de Constance Quéniaux pourrait parfaitement être celui de L'origine du Monde. Le secret du modèle aura traversé les époques... jusqu'à la coquille de Dumas fils et sa découverte par Claude Schopp, qui sort un livre début octobre. [B]Le dernier secret de L'origine du Monde[/B] Constance Quéniaux ne fit jamais la moindre publicité sur ces séances de pose particulières. Son élégance et ses toilettes continuèrent de charmer longtemps les journalistes. Dans Le Gaulois du 5 août 1878, on peut lire : "Mlle Quéniaux, artiste de la danse, très élégante, très jolie, d'un goût exquis dans sa toilette, parisienne des pieds à la tête (...) D'où sortait-elle, avant de sortir du troisième dessous ? Je l'ignore, mais elle avait de la race. Elle a dû hériter de quelque grosse fortune patrimoniale. Une vraie femme du monde - et du meilleur." Fin de l'histoire ? Non. Il reste un ultime rebondissement. Savoureux. Constance Quéniaux décède en 1908. Dans le catalogue de l'Hôtel Drouot où doit avoir lieu la vente de ses biens, le 11 juin 1908, les amateurs peuvent trouver des tapisseries, des bronzes et autres gravures mais aussi un tableau de Gustave Courbet intitulé sobrement "Fleurs". Il s'agit d'iris, de tulipes et de primevères. Etait-ce un cadeau de l'artiste... et un clin d'oeil ? Dans cette savante composition florale, en son centre, figure une fleur avec une profonde corolle rouge épanouie et ouverte, tel un sexe de femme offert au regard des spectateurs... Un ultime hommage du peintre ? [IMG]https://information.tv5monde.com/sites/info.tv5monde.com/files/styles/large_article/public/assets/images/Capture_decran_2018-09-25_a_16.10.40.png?itok=2xlqjYF-[/IMG][/quote] <3 koolseb bon guide de musée, merci pour la visite :)
suffragettes AB Il y a 5 ans

Après les vagues créées par Banksy dans le monde de l'art, petit retour aux sources si j'ose dire.

J'ai déjà eu l'occasion de vous parler du célèbre tableau L'Origine du Monde de Courbet qui a une saveur particulière pour moi. Je me rappel distinctement du jour où j'ai découvert fortuitement cette oeuvre. J'étais collégiens et lors d'un intercours je me décide d'aller prendre repos au CDI. Je pénètre dans le silence religieux de ce lieu d'étude et ce jour là, par chance, j'ai l'occasion d'utiliser l'unique PC en libre service, un luxe à l'époque. Je tombe sur un CD-Rom intitulé Visite virtuelle du Musée d'Orsay. Intrigué, je le glisse maladroitement dans la fente. Du bout des doigt, à la pointe du curseur, je fait mes premiers pas dans ce monde pixelisé mystérieux. Un ou deux petit aller retour au hasard, je grimpe quelques marches et me retrouve dans une alcôve. Je pivote légèrement, et là, stupeur:



Je vous laisse imaginer la réaction pudique du jeune garçon que J'étais, nez à nez avec l'objet tabou, face a un écran cathodique qui n'avait plus rien de catholique.

Bref, ne tournons pas autour du pot, si je remet ce sujet sur la table, c'est qu'un livre vient de percer le mystère entourant l'identité du modèle. Je vous laisse vous délecter de cet article relatant l'histoire:

Madame "Origine du monde" s'appelait Constance Quéniaux

Constance Quéniaux serait donc le modèle de Gustave Courbet ayant posé pour son tableau-scandale "L'Origine du monde". Cette révélation du chercheur Claude Schoop résout une énigme vieille de 152 ans. Mais qui était cette danseuse d'Opéra ? Et si sa relation avec le peintre cachait aussi un autre secret érotique ?



Un sexe, des scandales, aujourd'hui... un visage ! Celui de Constance Quéniaux, danseuse à l'Opéra.
152 ans après la réalisation du tableau "L'Origine du monde" de Gustave Courbet, l'historien Claude Schopp affirme qu'il s'agit bel et bien de la représentation de l'intimité de cette artiste disparue en 1908.
Le hasard, comme souvent, a permis de faire la lumière sur ce qui était, jusqu'ici,
l'un des grands mystères de la peinture française.



En examinant une correspondance entre George Sand et Dumas fils, Claude Schopp est surpris par une coquille dans la transcription datant de juin 1871.

Dumas fils écrit : "On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l'interview de Mlle Queniault (sic) de l'Opéra". "Interview? ça ne voulait rien dire", explique le chercheur à un journaliste de l'AFP. Ce n'est pas "interview" qu'il fallait lire mais "intérieur".
Le chercheur s'en ouvre à Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la BnF. "Ce témoignage d'époque découvert par Claude me fait dire que nous avons la certitude à 99% que le modèle de Courbet était bien Constance Quéniaux", confirme la directrice à l'AFP.
Bon.

Mais qui était Constance Quéniaux ?
Il nous reste très peu de choses de cette femme.

Née vers 1831, Constance commence sa carrière dans le corps de ballet de l'Opéra à 16 ans, en 1847. Théophile Gautier la remarque. "Ses beaux yeux noirs et sa danse élégante et correcte" écrit-il, admiratif.
On la retrouve dans un article de L'abeille impériale, "revue du grand monde des modes et de l'industrie". Constance Quéniaux "distinguée et gracieuse" y fait ses débuts en janvier 1854.
Sa beauté et son talent soulèvent des enthousiasmes, peut-être aussi des passions puisqu'un pastel représentant l'artiste est exposé au Grand Palais en 1867. Il est précisé "Constance Quéniaux, de l'Académie impériale de musique".



Dans quelles circonstances rencontre t-elle Gustave Courbet ?
Certainement par l'intermédiaire de Khalil-Bey (1831-1879), ce diplomate turc d'origine égyptienne, célèbre dans Tout-Paris pour sa collection de peintures qu'il expose dans son hôtel particulier du boulevard des Italiens.

Parmi les oeuvres qu'il possède, Le Bain turc d'Ingres mais aussi Le Sommeil du même Gustave Courbet. Ce dernier tableau représente deux femmes nues qui se reposent dans un même lit. Cette oeuvre, réalisée en 1866, déclenche déjà un formidable scandale.

Gustave Courbet est alors considéré comme "un pornographe".
Sa "Vénus et Psyché" n'a-t-elle pas été condamnée pour "indécence" ?
Un critique a même griffonné ces mots assassins : " En recherchant le hideux dans la réalité, Monsieur Courbet est parvenu à révolter le sens général".
Mais c'est précisément le scandale qui a piqué la curiosité de Khalil-Bey.
Au mois de juillet 1866, le diplomate se rend à l'atelier du peintre situé au 32 rue de Hautefeuille.
Et il lui passe commande.

A cette date, Constance Quéniaux a 34 ans. Elle ne danse plus depuis 1859 et elle est devenue l'une des maîtresses de Khalil-Bey, un homme que la presse décrit comme « lymphatique et voluptueux, sensuel et polygame, pittoresque et mystérieux ».
L'origine du monde sera longtemps caché derrière un voile vert dans la salle de bain.

Dès lors, en reconstituant le puzzle, tout semble concorder. Le sexe de Constance Quéniaux pourrait parfaitement être celui de L'origine du Monde.

Le secret du modèle aura traversé les époques... jusqu'à la coquille de Dumas fils et sa découverte par Claude Schopp, qui sort un livre début octobre.

Le dernier secret de L'origine du Monde

Constance Quéniaux ne fit jamais la moindre publicité sur ces séances de pose particulières. Son élégance et ses toilettes continuèrent de charmer longtemps les journalistes.

Dans Le Gaulois du 5 août 1878, on peut lire : "Mlle Quéniaux, artiste de la danse, très élégante, très jolie, d'un goût exquis dans sa toilette, parisienne des pieds à la tête (...) D'où sortait-elle, avant de sortir du troisième dessous ? Je l'ignore, mais elle avait de la race. Elle a dû hériter de quelque grosse fortune patrimoniale. Une vraie femme du monde - et du meilleur."

Fin de l'histoire ?
Non. Il reste un ultime rebondissement.
Savoureux.

Constance Quéniaux décède en 1908. Dans le catalogue de l'Hôtel Drouot où doit avoir lieu la vente de ses biens, le 11 juin 1908, les amateurs peuvent trouver des tapisseries, des bronzes et autres gravures mais aussi un tableau de Gustave Courbet intitulé sobrement "Fleurs". Il s'agit d'iris, de tulipes et de primevères. Etait-ce un cadeau de l'artiste... et un clin d'oeil ?

Dans cette savante composition florale, en son centre, figure une fleur avec une profonde corolle rouge épanouie et ouverte, tel un sexe de femme offert au regard des spectateurs...

Un ultime hommage du peintre ?



<3
koolseb bon guide de musée, merci pour la visite

Je vous partage un tableau d'un certain Maxfield Parrish. C'est la neige la plus réaliste et la plus palpable qui m'a été donné de voir. Je trouve ça tout simplement incroyable : [url=http://zupimages.net/viewer.php?id=18/41/4wx5.jpg][img]https://zupimages.net/up/18/41/4wx5.jpg[/img][/url]
Ame Mélancolique Il y a 5 ans

Je vous partage un tableau d'un certain Maxfield Parrish.

C'est la neige la plus réaliste et la plus palpable qui m'a été donné de voir.
Je trouve ça tout simplement incroyable :

merci @Koolseb. il y a presque deux semaines J'avais fait beaucoup, beaucoup plus concis ;), mais tu as raison, peut-être, faut-il tout expliquer pour les gens qui ont la flemme de chercher
Eléa Il y a 5 ans

merci Koolseb.
il y a presque deux semaines J'avais fait beaucoup, beaucoup plus concis ,
mais tu as raison, peut-être, faut-il tout expliquer pour les gens qui ont la flemme de chercher

[quote="Eléa"]merci @Koolseb. il y a presque deux semaines J'avais fait beaucoup, beaucoup plus concis ;), mais tu as raison, peut-être, faut-il tout expliquer pour les gens qui ont la flemme de chercher[/quote] ah il me semblait bien que je l'avais déjà vu quelque part cette Constance, la flemme de chercher, la flemme de chercher :), n'y a t-il pas des guides dans tous les musées? l'histoire de l'art c'est plus sympathique racontée comme une histoire :)
suffragettes AB Il y a 5 ans

merci Koolseb.
il y a presque deux semaines J'avais fait beaucoup, beaucoup plus concis ,
mais tu as raison, peut-être, faut-il tout expliquer pour les gens qui ont la flemme de chercher


ah il me semblait bien que je l'avais déjà vu quelque part cette Constance, la flemme de chercher, la flemme de chercher , n'y a t-il pas des guides dans tous les musées? l'histoire de l'art c'est plus sympathique racontée comme une histoire

Toute mes excuses @Eléa, j'étais complètement passé au travers. Effectivement tu avais très concis, il ne faut pas con-sciser comme ça... 😉
Koolseb Il y a 5 ans

Toute mes excuses Eléa, j'étais complètement passé au travers. Effectivement tu avais très concis, il ne faut pas con-sciser comme ça... 😉

Joyeux anniversaire @idem! :) [IMG]http://www.culturajoven.es/wp-content/uploads/2018/01/CTB.1997.38.jpg[/IMG] Ramon Casas, [I]Julia[/I] [IMG]http://www.ramdam.com/IMG/evenementon15554.jpg[/IMG] Santiago Rusiñol, [I]El pati blau[/I] [IMG]https://i1.wp.com/78.media.tumblr.com/387b52164f601d6df3dc41ba4f27a71e/tumblr_p6zow7HzXK1usnmaqo1_1280.jpg?ssl=1[/IMG] Ramon Casas, [I]Au moulin de la Galette[/I]
Koolseb Il y a 5 ans

Joyeux anniversaire idem!


Ramon Casas, Julia



Santiago Rusiñol, El pati blau



Ramon Casas, Au moulin de la Galette


Mais quelles couleurs, quelle beauté ! Y’a vraiment une atmosphère particulière qui se dégage de ces 3 œuvres là. Merci @Koolseb :)
idem Il y a 5 ans

Mais quelles couleurs, quelle beauté ! Y’a vraiment une atmosphère particulière qui se dégage de ces 3 œuvres là.
Merci Koolseb

En bonne reportrice de ce qui se passe sur arte ^^... Joseph Mallord William Turner ! [img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c3/Joseph_Mallord_William_Turner%2C_English_-_The_Burning_of_the_Houses_of_Lords_and_Commons%2C_October_16%2C_1834_-_Google_Art_Project.jpg/1024px-Joseph_Mallord_William_Turner%2C_English_-_The_Burning_of_the_Houses_of_Lords_and_Commons%2C_October_16%2C_1834_-_Google_Art_Project.jpg[/img] L’incendie de la chambre des Lords et des Communes [img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a3/Turner_-_Peace_-_Burial_at_Sea.jpg[/img] Paix, funérailles en mer [img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/30/Joseph_Mallord_William_Turner_-_Snow_Storm_-_Steam-Boat_off_a_Harbour%27s_Mouth_-_WGA23178.jpg/640px-Joseph_Mallord_William_Turner_-_Snow_Storm_-_Steam-Boat_off_a_Harbour%27s_Mouth_-_WGA23178.jpg[/img] Tempête de neige en mer
idem Il y a 5 ans

En bonne reportrice de ce qui se passe sur arte ... Joseph Mallord William Turner !


L’incendie de la chambre des Lords et des Communes


Paix, funérailles en mer


Tempête de neige en mer

Et de fil en aiguille je suis tombée sur ce tableau de Caspar David Friedrich : [img]https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/21/Caspar_David_Friedrich_-_Der_Mönch_am_Meer_-_Google_Art_Project.jpg/640px-Caspar_David_Friedrich_-_Der_Mönch_am_Meer_-_Google_Art_Project.jpg[/img] Le moine au bord de la mer Juste... apaisant !
idem Il y a 5 ans

Et de fil en aiguille je suis tombée sur ce tableau de Caspar David Friedrich :


Le moine au bord de la mer

Juste... apaisant !

Rahlalala, qu'est ce qu'on peut être connectés @idem! En regardant le programme du soir j'ai vu qu'il y avait un film consacré à Turner sur Arte. De ce fait, il y a 30mn je regardais sur google image certaines des toiles que tu viens de poster! :) Si tu aimes tant Arte, je ne peut que te conseiller le reportage "Le temps c'est de l'argent" que j'ai posté dans le topic dédié aux reportages. Tu vas adorer. Pour en revenir à Turner, les sensations suscités pas ses toiles se rapprochent de l'impressionisme. Quand on sait que Turner est décédé en 1851 et que le tableau de Claude Monet [I]Impression, soleil levant[/I] a été réalisé en 1872, on peut vraiment considérer Turner comme un précurseur du mouvement impressioniste. J'en profite pour remettre le tableau de Turner que j'avais posté pour illustrer le titre "Château de Brume" de Damien Saez. [IMG]https://1899artefields-1278.kxcdn.com/wp-content/uploads/2015/06/william-turner-norham-castle-romantism-impressionisme-peintre-de-la-lumiere.205-1024x755.jpg[/IMG] William Turner, [I]Norham Castle [/I] [IMG]http://www.canyimmobilier.com/site/images/normal/Notre-Normandie-EN-PEINTURE5622771cee111.jpg[/IMG] Claude Monet, [I]Impression, soleil levant[/I]
Koolseb Il y a 5 ans

Rahlalala, qu'est ce qu'on peut être connectés idem! En regardant le programme du soir j'ai vu qu'il y avait un film consacré à Turner sur Arte. De ce fait, il y a 30mn je regardais sur google image certaines des toiles que tu viens de poster!

Si tu aimes tant Arte, je ne peut que te conseiller le reportage "Le temps c'est de l'argent" que j'ai posté dans le topic dédié aux reportages. Tu vas adorer.

Pour en revenir à Turner, les sensations suscités pas ses toiles se rapprochent de l'impressionisme. Quand on sait que Turner est décédé en 1851 et que le tableau de Claude Monet Impression, soleil levant a été réalisé en 1872, on peut vraiment considérer Turner comme un précurseur du mouvement impressioniste.

J'en profite pour remettre le tableau de Turner que j'avais posté pour illustrer le titre "Château de Brume" de Damien Saez.


William Turner, Norham Castle


Claude Monet, Impression, soleil levant

La délicatesse vibrante et lumineuse de Turner Vs la délicate vibration colorée de Monet... ;) (Je prends note pour le reportage !)
idem Il y a 5 ans

La délicatesse vibrante et lumineuse de Turner Vs la délicate vibration colorée de Monet...

(Je prends note pour le reportage !)

Voici un artiste que j'ai découvert il y a quelques mois lors d'une exposition dediée aux "Paysages mystiques" au Musée d'Orsay, il s'agit de Fernand Khnopff. La toile qui m'a interpellée est la première représentée ci dessous, cela ne rend pas forcément sur écran mais elle est saisissante de visu. Du velours. Mais cet artiste sera plus connus pour ses représentations symboliques de visages féminins qui ont profondément influencés les oeuvres de Gustav Klimt notamment. [IMG]http://c252289.r89.cf3.rackcdn.com/155647.jpg[/IMG] Fernand Khnopff, [I]Des souvenirs de la Flandre[/I] [IMG]https://dg19s6hp6ufoh.cloudfront.net/pictures/612032845/large/3384_o_fernand_khnopff_mary_von_stuck.jpeg?1373323341[/IMG] Fernand Khnopff, [I]Mary Von Stuck[/I] [IMG]https://i.pinimg.com/originals/95/1f/52/951f52ec9a2c8d1f86631aeb33e89616.jpg[/IMG] Fernand Khnopff, [I]Ligeia[/I] [IMG]http://1.bp.blogspot.com/-gU-UgFTwjSQ/UG_n3wDh5mI/AAAAAAAARf8/1M-4qRkSaqI/s1600/i-lock-my-door-upon-myself+1891+site14.etudiant.u-paris10.fr.jpg[/IMG] Fernand Khnopff, [I]I lock my door upon myself[/I] [IMG]http://1.bp.blogspot.com/-2uGiK1-DNRc/UG_n2dc41_I/AAAAAAAARf0/axOoNBPQASQ/s1600/FernandKhnopff+UnRideauBleu+1909+++mescouleursdutemps.blogspot.com.jpg[/IMG] Fernand Khnopff, [I]Le rideau bleu[/I]
Koolseb Il y a 5 ans

Voici un artiste que j'ai découvert il y a quelques mois lors d'une exposition dediée aux "Paysages mystiques" au Musée d'Orsay, il s'agit de Fernand Khnopff. La toile qui m'a interpellée est la première représentée ci dessous, cela ne rend pas forcément sur écran mais elle est saisissante de visu. Du velours.
Mais cet artiste sera plus connus pour ses représentations symboliques de visages féminins qui ont profondément influencés les oeuvres de Gustav Klimt notamment.


Fernand Khnopff, Des souvenirs de la Flandre


Fernand Khnopff, Mary Von Stuck


Fernand Khnopff, Ligeia


Fernand Khnopff, I lock my door upon myself


Fernand Khnopff, Le rideau bleu

Saisissant. Tu sais quelle technique a été utilisée notamment sur le 1er, le 3ème et le dernier tableau ? On dirait presque un mélange entre crayon et pastel ou fusain. A moins que ça ne soit un travail un peu pointilliste. J’suis curieuse de savoir pour le coup. Coup de cœur pour Ligeia qui a vraiment un truc en plus !
idem Il y a 5 ans

Saisissant. Tu sais quelle technique a été utilisée notamment sur le 1er, le 3ème et le dernier tableau ? On dirait presque un mélange entre crayon et pastel ou fusain. A moins que ça ne soit un travail un peu pointilliste. J’suis curieuse de savoir pour le coup.
Coup de cœur pour Ligeia qui a vraiment un truc en plus !

C'est vrai que c'est un tort mais, si je porte une attention toute particulière aux émotions suscitées et aux symboliques qu'évoquent les oeuvres, je m'attache finallement peu à l'aspect technique de leur réalisation. Après pas mal de recherches, je te confirme que les oeuvres que tu as ciblées ont été réalisées au crayon et pastel sur papier. Et pour la peine, en voici une autre: [IMG]https://uploads5.wikiart.org/images/fernand-khnopff/the-cigarette-1912.jpg!Large.jpg[/IMG] Fernand Khnopff, [I]La cigarette[/I]
Koolseb Il y a 5 ans

C'est vrai que c'est un tort mais, si je porte une attention toute particulière aux émotions suscitées et aux symboliques qu'évoquent les oeuvres, je m'attache finallement peu à l'aspect technique de leur réalisation.

Après pas mal de recherches, je te confirme que les oeuvres que tu as ciblées ont été réalisées au crayon et pastel sur papier.

Et pour la peine, en voici une autre:



Fernand Khnopff, La cigarette

[img]https://www.pariszigzag.fr/wp-content/uploads/2017/04/Steinlen-chat-noir-paris-zigzag.jpg[/img] Parce que @Koolseb, tu me fais penser à un chat qui retombe toujours sur ses pattes en recentrant, l’air de rien, ton topic sur l’illustration des chansons de Saez :D
idem Il y a 5 ans



Parce que Koolseb, tu me fais penser à un chat qui retombe toujours sur ses pattes en recentrant, l’air de rien, ton topic sur l’illustration des chansons de Saez

Yellow Tricycle : http://m-grib.tumblr.com/post/179784457845/where-im-going-where-im-from-on-my-yellow
Master G Il y a 5 ans

Yellow Tricycle :

http://m-grib.tumblr.com/post/179784457845/where-im-going-where-im-from-on-my-yellow

[IMG]https://blognuart.files.wordpress.com/2012/06/le-suicide-de-lucrece-ambrosius-benson.jpg[/IMG] Ambrosius Benson, [I]Le viol et le suicide de Lucrèce[/I]
Koolseb Il y a 5 ans


Ambrosius Benson, Le viol et le suicide de Lucrèce

[B]La courtisane, un archétype dans l'art.[/B] [IMG] http://ekladata.com/mLfU1aYcW-kaM7vKOU870ae_5wk@500x336.jpg [/IMG] Edouard Manet, [I] "Olympia"[/I] Ce tableau peint en 1863 a fait scandale lors de son exposition car il montrait une courtisane nue, dont la nudité ressortait encore davantage avec le voisinage sombre de la servante et du chat. Le visage de la femme est impassible, inerte. Pas de provocation, de l'indifférence. [IMG] http://ekladata.com/Onih2SXWo1CVIRxzs9sM--c9p_E@250x370.jpg[/IMG] Louis Anquetin, [I]"La femme à la voilette"[/I] Qu'elles soient nues ou habillées, les courtisanes avaient pignon sur rue, lançaient les modes et tenaient salon. [IMG] http://ekladata.com/ip6OZU6A6zsKLGpRbQ9-ormyIQE@250x352.jpg [/IMG] Edgar Degas, [I]Ballet, danseuse étoile[/I] Mais les courtisanes étaient concurrencées par les danseuses et les actrices qui faisaient tourner bien des têtes, même couronnées. [IMG] http://ekladata.com/YhKeNzM_ugKRSjyWbnSrFC_iOhQ@500x383.jpg [/IMG] Henri Gervex, [I]"Rolla"[/I] L'indécence de la scène ne tient pas à la nudité de la jeune fille, mais à l'éparpillement des vêtements jetés à la hâte lors du déshabillage, supposant son statut de prostituée : le jupon, la jarretière, le corset, mêlés aux accessoires masculins, le chapeau haut-de forme et la canne … [IMG] http://ekladata.com/sBh2ZiufOFCZyMRmu0HbOlt4rxM@500x375.jpg [/IMG] Edouard Manet, [I]"Bal masqué à l'opéra"[/I] Les spectacles étaient des viviers de femmes légères. [IMG] http://ekladata.com/_FzW8kq2iHd_TUSuaEzDJ3smahE@500x438.jpg [/IMG] Toulouse-Lautrec, [I]"Moulin rouge"[/I] Et les maisons closes des viviers clos de femmes alourdies par leur passé. [IMG] http://ekladata.com/tc45g7F242pQL1ZsKFgd4xsKmFg@400x564.jpg [/IMG] Edgar Degas, [I]"Femme nue accroupie vue de dos"[/I] [IMG] http://ekladata.com/NtIpJkcIU3YnAEE1hb24uHKX4is@500x188.jpg [/IMG] Toulouse-Lautrec, [I]"Dans le lit"[/I] [IMG] http://ekladata.com/484vdt0DPeKoy9ZOqMHGav89x6o@500x397.png [/IMG] Charles Camoin, [I]"Femme endormie (ou la saltimbanque)"[/I] [IMG] http://ekladata.com/uS24TaY9HyW_KMvIyMgoXJlOTS4@500x507.jpg [/IMG] Toulouse-Lautrec, [I]"Femme tirant sur son bas"[/I] http://obraska.eklablog.fr/splendeurs-et-miseres-de-la-prostitution-1er-partie-a119095542 [B]La prostituée, figure obsédante de l’art[/B] En 1863, Baudelaire, dans un texte fondateur, Le Peintre de la vie moderne, avait invité les artistes à s’emparer du sujet de la prostitution qui « représente bien la sauvagerie dans la civilisation (…) le beau dans l’horrible ». À sa suite, Manet, Degas, Van Gogh, Munch ou les Fauves peindront ces figures bousculant la morale et les conventions, pour mieux renverser, avec elles, les règles de l’idéal classique. C’est en « mettant en avant » (littéralement « pro-stituant ») ces femmes cantonnées jadis à l’obscurité des marges que l’art moderne a pu accomplir sa révolution. www.la-croix.com/amp/1365011
Koolseb Il y a 5 ans

La courtisane, un archétype dans l'art.



Edouard Manet, "Olympia"

Ce tableau peint en 1863 a fait scandale lors de son exposition car il montrait une courtisane nue, dont la nudité ressortait encore davantage avec le voisinage sombre de la servante et du chat. Le visage de la femme est impassible, inerte. Pas de provocation, de l'indifférence.



Louis Anquetin, "La femme à la voilette"

Qu'elles soient nues ou habillées, les courtisanes avaient pignon sur rue, lançaient les modes et tenaient salon.


Edgar Degas, Ballet, danseuse étoile

Mais les courtisanes étaient concurrencées par les danseuses et les actrices qui faisaient tourner bien des têtes, même couronnées.


Henri Gervex, "Rolla"

L'indécence de la scène ne tient pas à la nudité de la jeune fille, mais à l'éparpillement des vêtements jetés à la hâte lors du déshabillage, supposant son statut de prostituée : le jupon, la jarretière, le corset, mêlés aux accessoires masculins, le chapeau haut-de forme et la canne …


Edouard Manet, "Bal masqué à l'opéra"

Les spectacles étaient des viviers de femmes légères.


Toulouse-Lautrec, "Moulin rouge"

Et les maisons closes des viviers clos de femmes alourdies par leur passé.


Edgar Degas, "Femme nue accroupie vue de dos"


Toulouse-Lautrec, "Dans le lit"


Charles Camoin, "Femme endormie (ou la saltimbanque)"


Toulouse-Lautrec, "Femme tirant sur son bas"


http://obraska.eklablog.fr/splendeurs-et-miseres-de-la-prostitution-1er-partie-a119095542


La prostituée, figure obsédante de l’art

En 1863, Baudelaire, dans un texte fondateur, Le Peintre de la vie moderne, avait invité les artistes à s’emparer du sujet de la prostitution qui « représente bien la sauvagerie dans la civilisation (…) le beau dans l’horrible ».

À sa suite, Manet, Degas, Van Gogh, Munch ou les Fauves peindront ces figures bousculant la morale et les conventions, pour mieux renverser, avec elles, les règles de l’idéal classique. C’est en « mettant en avant » (littéralement « pro-stituant ») ces femmes cantonnées jadis à l’obscurité des marges que l’art moderne a pu accomplir sa révolution.

www.la-croix.com/amp/1365011

[IMG]http://www.themagazineantiques.com/wp-content/uploads/2017/06/COLNAGHI-Bartolomeo-Cavarozzi-Still-Life_Oil-on-canvas_87.5-cm-x-117.6-cm-.jpg[/IMG] Bartolomeo Cavarozzi Petits souvenirs de l'exposition "Caravage à Romes: Amis et ennemis". 10 toiles du Caravage misent en perspectives avec des oeuvres de quelques uns de ses contemporains, le tout dans l'écrin feutré du Musée Jacquemart André. Magnifique! En plus des oeuvres majeures déjà connues (Le joueur de Luth et Judith décapitant Holopherne, notamment), j'ai été subjugué par une nature morte de Cavarozzi et par la toile du Caravage représentant la scène biblique du [I]Ecce Homo[/I] lorsque Ponce Pilate livre Jésus. [IMG]http://leblogdumesnil.e.l.f.unblog.fr/files/2009/03/caravageeccehomo.jpg[/IMG] Caravage, [I]Ecce Homo[/I] Petite digression, en référence à ce passage de la bible du [I]Ecce Homo[/I] ("Voici l'homme" en latin), je doute de la retranscription faite pour la chanson "La guerre des mondes" dans le topic dédié aux paroles. Les derniers couplets sont à mon sens très ésotériques, avec des réféférences au [I]Ecce Homo[/I] ("Oui mon père je suis l'homme"), au péché originel ("Fils de la chair qui s'abandonne Au plaisir...") et au serpent qui dans le jardin d'Eden charme la femme et la convainc de céder à la tentation de la pomme ("Que les serpents mordent les femmes"). Une façon sans doute de créer une atmosphère mortifère, d'introduire la chanson suivante: la mort. Pour ceux que ça interesse: https://www.bible-notes.org/article-1591-ecce-homo.html "La révélation de Dieu est pour l'homme et au sujet de l'Homme, les deux, le premier homme et le second homme, le premier Adam et le dernier Adam. De la Genèse à l’Apocalypse, Dieu parle : Voici l'homme ! [...] Mais le plus important n'est pas la connaissance supérieure du premier homme, mais sa communion avec Dieu. Il aime sa présence, il a communion avec Lui. Et le Créateur a exprimé sa bonté envers l’homme créé pour son plaisir. Voici l'homme ! [...] Bientôt, la scène change. L'homme quitte la présence de Dieu et nous voyons maintenant un contraste terrible. L'entrée du jardin d'Eden est interdite, l’homme et sa femme sont chassés (Gen. 3 : 23-24). Ils se sont méfiés de leur Créateur, ils ont écouté la voix sinistre du serpent, de Satan. "
Koolseb Il y a 5 ans


Bartolomeo Cavarozzi

Petits souvenirs de l'exposition "Caravage à Romes: Amis et ennemis".
10 toiles du Caravage misent en perspectives avec des oeuvres de quelques uns de ses contemporains, le tout dans l'écrin feutré du Musée Jacquemart André. Magnifique!

En plus des oeuvres majeures déjà connues (Le joueur de Luth et Judith décapitant Holopherne, notamment), j'ai été subjugué par une nature morte de Cavarozzi et par la toile du Caravage représentant la scène biblique du Ecce Homo lorsque Ponce Pilate livre Jésus.


Caravage, Ecce Homo

Petite digression, en référence à ce passage de la bible du Ecce Homo ("Voici l'homme" en latin), je doute de la retranscription faite pour la chanson "La guerre des mondes" dans le topic dédié aux paroles.

Les derniers couplets sont à mon sens très ésotériques, avec des réféférences au Ecce Homo ("Oui mon père je suis l'homme"), au péché originel ("Fils de la chair qui s'abandonne
Au plaisir...") et au serpent qui dans le jardin d'Eden charme la femme et la convainc de céder à la tentation de la pomme ("Que les serpents mordent les femmes"). Une façon sans doute de créer une atmosphère mortifère, d'introduire la chanson suivante: la mort.


Pour ceux que ça interesse:
https://www.bible-notes.org/article-1591-ecce-homo.html

"La révélation de Dieu est pour l'homme et au sujet de l'Homme, les deux, le premier homme et le second homme, le premier Adam et le dernier Adam. De la Genèse à l’Apocalypse, Dieu parle : Voici l'homme !
[...]
Mais le plus important n'est pas la connaissance supérieure du premier homme, mais sa communion avec Dieu. Il aime sa présence, il a communion avec Lui. Et le Créateur a exprimé sa bonté envers l’homme créé pour son plaisir. Voici l'homme !
[...]
Bientôt, la scène change. L'homme quitte la présence de Dieu et nous voyons maintenant un contraste terrible. L'entrée du jardin d'Eden est interdite, l’homme et sa femme sont chassés (Gen. 3 : 23-24). Ils se sont méfiés de leur Créateur, ils ont écouté la voix sinistre du serpent, de Satan. "

Ceija Stojka, artiste rom rescapée des camps de la mort. Ses peintures figuratives se caractérisent par une exécution naïve, presque enfantine, qui dévoile un apprentissage autodidacte. En effet, née en Autriche en 1933, Ceija Stojka, cinquième et avant-dernier enfant d'une famille de marchands de chevaux Rom originaire d'Europe centrale, n'est pas destinée à devenir artiste. Elle ne présente pas de don particulier pour le dessin. Sa condition sociale ne l'autorise de toute façon pas à penser un tel statut. Son histoire, qui l'a conduite à faire face à l'une des plus grandes catastrophes du XXé siècle perpétrée de la main de l'homme, va pourtant l'amener, près de quarante ans après les faits, à exécuter plus d'un millier d'œuvres qui sont autant de précieux témoignages des évènements innommables qu'elle a vécus lorsqu'elle était petite fille. En 1988, alors âgée de cinquante-cinq ans, elle réalise à la demande d’étudiants japonais un grand dessin figurant un champ de tournesols, fleurs mythiques du peuple tsigane. Cette première œuvre va déclencher une production plastique qui prend rapidement la forme d’une logorrhée picturale encore active quelques mois avant sa mort. [IMG]https://c1.staticflickr.com/1/909/28099477488_b5c49525b5_b.jpg[/IMG] Ceija Stojka [IMG]https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2018/03/28/ceija-stojka-rafles.jpg?width=1267&height=843&width_format=pixel&height_format=pixel[/IMG] Ceija Stojka [IMG]http://www.naja21.com/wp-content/uploads/2018/02/1519641235_naja21_ceija-stojka-6.jpg[/IMG] Ceija Stojka [IMG]https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2018/03/28/ceija-stojka-ss.jpg?width=776&height=1022&width_format=pixel&height_format=pixel[/IMG] Ceija Stojka [IMG]http://gallery8.org/images/uploaded/gallery/562_nagy.jpg[/IMG] Ceija Stojka
Koolseb Il y a 5 ans

Ceija Stojka, artiste rom rescapée des camps de la mort. Ses peintures figuratives se caractérisent par une exécution naïve, presque enfantine, qui dévoile un apprentissage autodidacte. En effet, née en Autriche en 1933, Ceija Stojka, cinquième et avant-dernier enfant d'une famille de marchands de chevaux Rom originaire d'Europe centrale, n'est pas destinée à devenir artiste. Elle ne présente pas de don particulier pour le dessin. Sa condition sociale ne l'autorise de toute façon pas à penser un tel statut. Son histoire, qui l'a conduite à faire face à l'une des plus grandes catastrophes du XXé siècle perpétrée de la main de l'homme, va pourtant l'amener, près de quarante ans après les faits, à exécuter plus d'un millier d'œuvres qui sont autant de précieux témoignages des évènements innommables qu'elle a vécus lorsqu'elle était petite fille. En 1988, alors âgée de cinquante-cinq ans, elle réalise à la demande d’étudiants japonais un grand dessin figurant un champ de tournesols, fleurs mythiques du peuple tsigane. Cette première œuvre va déclencher une production plastique qui prend rapidement la forme d’une logorrhée picturale encore active quelques mois avant sa mort.


Ceija Stojka


Ceija Stojka


Ceija Stojka


Ceija Stojka


Ceija Stojka

[I]"Nous sommes les deux plus grands peintres de notre temps, toi, dans le genre égyptien, moi, dans le genre moderne."[/I] Voilà ce qu'aurait dit le Douanier Rousseau à Picasso, lors d'un banquet organisé par ce dernier dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908. [IMG]http://artsviewer.com/images/P/picasso/1905-42.jpg[/IMG] Pablo Picasso, [I]Femme à l'éventail[/I] [IMG]https://thumbs.dreamstime.com/b/isis-de-la-diosa-20336791.jpg[/IMG] Temple d'isis, Egypte
Koolseb Il y a 5 ans

"Nous sommes les deux plus grands peintres de notre temps, toi, dans le genre égyptien, moi, dans le genre moderne."

Voilà ce qu'aurait dit le Douanier Rousseau à Picasso, lors d'un banquet organisé par ce dernier dans son atelier du Bateau-Lavoir en 1908.


Pablo Picasso, Femme à l'éventail


Temple d'isis, Egypte

J’avoue que c’est plutôt saisissant !
idem Il y a 5 ans

J’avoue que c’est plutôt saisissant !

Paul Echegoyen - Illustrateur : [URL=https://www.casimages.com/i/190202021349600824.jpg.html][IMG]https://nsa40.casimages.com/img/2019/02/02/190202021349600824.jpg[/IMG][/URL] Oeuvre très saisissante trouvé sur internet, d'un artiste inconnu : [URL=https://www.casimages.com/i/190202021508468125.png.html][IMG]https://nsa40.casimages.com/img/2019/02/02/190202021508468125.png[/IMG][/URL]
Ame Mélancolique Il y a 5 ans

Paul Echegoyen - Illustrateur :




Oeuvre très saisissante trouvé sur internet, d'un artiste inconnu :



[url=https://pix.blizzart.net/image/1551260066][img]https://pix.blizzart.net/image/1551260066/medium.jpg[/img][/url] The Bowery ( 1930 ) - Reginald March
éoline Il y a 5 ans


The Bowery ( 1930 ) - Reginald March

[url=https://pix.blizzart.net/image/1557567419][img]https://pix.blizzart.net/image/1557567419/medium.jpg[/img][/url] Peinture "Les braves" de Valérie Renoux. Je la trouve magnifique. Comme toi @caféine, j'ai enfin compris comment insérer une image :) (Il m'a fallu lire un vieux post de @Maitre_Kaio pour comprendre :D )
gavroche_greyjoy Il y a 4 ans



Peinture "Les braves" de Valérie Renoux. Je la trouve magnifique.

Comme toi caféine, j'ai enfin compris comment insérer une image
(Il m'a fallu lire un vieux post de Maitre Kaio pour comprendre )

[IMG]https://www.artmajeur.com/medias/standard/r/o/robert-gaillot/artwork/8702227_les-trois-piliers-de-la-connerie-humaine.jpg[/IMG] Robert Gaillot, [I]Les trois piliers de la connerie humaine[/I] La au moins le nom de l'oeuvre n'est pas usurpé...
Koolseb Il y a 4 ans


Robert Gaillot, Les trois piliers de la connerie humaine

La au moins le nom de l'oeuvre n'est pas usurpé...

[quote="gavroche_greyjoy"][url=https://pix.blizzart.net/image/1557567419][img]https://pix.blizzart.net/image/1557567419/medium.jpg[/img][/url] Peinture "Les braves" de Valérie Renoux. Je la trouve magnifique. Comme toi @caféine, j'ai enfin compris comment insérer une image :) (Il m'a fallu lire un vieux post de @Maitre_Kaio pour comprendre :D )[/quote] Superbe peinture.... @gavroche_greyjoy je crois que nous sommes tombés sur le même post de @Maitre_Kaio :D
caféine Il y a 4 ans



Peinture "Les braves" de Valérie Renoux. Je la trouve magnifique.

Comme toi caféine, j'ai enfin compris comment insérer une image
(Il m'a fallu lire un vieux post de Maitre Kaio pour comprendre )


Superbe peinture....
gavroche_greyjoy je crois que nous sommes tombés sur le même post de Maitre Kaio