Poing levé toujours
Face au capital fasciste
Aux miradors sociaux
Qui cherchent un humanisme
Si j'ai que mes chansons
Pour mon peuple qui lutte
Si nous sommes frères ici
Du triste pognon
De ce pays faux cul
De ce peuple de con
Si nous n'avons pour nous
Que de prendre les armes
Si la meute est toujours
Abreuvée de purin
Les sources de venins
Qui aiment bien téter le sein
Les peuples d'animaux
Qui marchent sur des fleurs
Les troupeaux de bestiaux
Les troupeaux de sans coeur
Au culte des instas
De nos inexistences
Dis pourquoi je ne vois
Que des vies de l'absence
Pourquoi ça sent la mort
De la grande enculade
Pourquoi ça sent le souffre
Qui monte aux barricades

Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre

Nous postons nos vies
Sur des tristes photos
Qu'ils aillent faire du blé
Sur le dos des ghettos
De ces tristes ignorances
Apanage de l'homme

Si l'on se fait violer
Sûr, autant qu'on respire
Et s'ils se font sauter
Juste pour en finir
Si c'est les moyen âge
Au fond des téléphones
Si les champs de coton
Dans les chants du béton
Des colonisations
Sont toujours le fanion
Si les pouvoirs n'entendent
Ici que la violence
Et soit dit entre nous
... les campagnes
Je suis taulard à la ville
Taulard à la campagne
Je suis taulard dedans
Je suis taulard dehors
Je serai révolté
Oui, jusqu’après ma mort

Libre
Moi je resterai libre
Libre
Moi je resterai libre

Tu sais pour ceux d'en haut
Pour ceux des capitales
Les télés les journaux
Les apôtres du mal
Sur qu'on est tous pareil
Que des chiens dans la cage
Et quelque soit leurs yeux
Qui font courber l'échine
Quelque soit pour nos yeux
Les marées de saline
Quelque soit ces pouvoirs
Qui font monter la rage
Nos poings s’élèveront
Même si le dos s'incline
Si contre l'océan
Il faut construire des digues
Tout seul contre le vent
Des ouragans du vide © Damien Saez

Compléter les paroles ou signaler une erreur

Ni dieu ni maître

Quadruple album
Publié le :
22 novembre 2019