Toi le contestataire Libyen
Toi le chant de la lutte
Toi qui tend la main au Syrien
Oui quelle que soit l’insulte
Toi le keupon du bar tabac
Toi l’anarchiste Cambodgien
Toi le frère de l’oiseau
Toi mon frère Vietnamien
Toi le Chinois, toi Bangladesh
Toi l’enfant des tours en béton
Toi le combat contre la dèche
Contre les rois du pognon
Toi l’enfant des peuples sans fleur
Toi contre les bombardements
Toi dans l’horreur gardien du cœur
Toi que je garde en testament
Toi sans l’abri quand vient l’hiver
Toi la bière pour ton frère
Toi qui fera de nos cimetières
Des jardins pour la Terre
Toi l’ami Sud-américain
Toi le protestataire gitan
A toi le peuple Khmer
A toi le peuple Afghan
A nos frères, à nos amis
A ceux qu’on a laissé derrière
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi mon ami
S’il faut partir à la guerre
Contre la pourriture ici
Noter Terre, notre pays
Le cœur est sans frontière
Et sans frontière est ma patrie
Toi qui cherches pas l’identité
Toi qui dis juste l’humain entier
Toi qui fais pas des faits divers
Des règles pour l’humanité
Toi celui qui sous la tiraille
Mets pas sa veste du bon côté
Toi qui changes pas ton fusil d’épaule
Quand le vent commence à tourner
Toi tous les jours contre bêtise
Toi le sourire pour nos enfants
Et puis si nos yeux sont Tamise
Sous les coups de leur dieu l’argent
Toi qui lâches rien, toi qui lâches pas
Jour après jour, toi qui combats
Quel que soit l’enfer ici-bas
Toi qui jamais capituleras
Toi le combattant quotidien
Pour l’avenir de tes gamins
Ouais toi qui montres le chemin
Aux aveuglés par le purin
A ceux qu’on veut laisser en bas
Faudrait pas que la merde remonte
Au nez des hautes sociétés
A ceux-là qui tiennent les comptes
Qui sont toujours du bon côté
De l’autre côté de ta télé
De ces gens-là qui n’ont d’amour
Je crois que le cœur amputé
Quels que soient les vendeurs de soufre
Remueurs de nauséabond
Sont les prénoms du monde entier
Qui font les plus belles nations
Toi l’éduc’ spé, l’instituteur
Toi le paysan au labeur
Toi l’artisan, toi l’ouvrier
Toi qui mets de l’eau sur les fleurs
Et qui baisseras jamais la tête
Toi qui sais que l’humanité
N’a qu’un seul hymne et qu’il battra
Toujours aux battements de nos cœurs
A nos frères, à nos amis
A ceux qui sont tombés trop tôt
A ceux que nous reprend la vie
A nos luttes, à nos combats
Puis à ce cœur qui bat
Quand je trinque avec toi
Toi mon frère, toi l’insoumis
S’il faut partir à la guerre contre la pourriture ici
Pour notre Terre, notre pays
Le cœur sans frontière
Sans frontière est ma patrie
A nos femmes, à nos enfants
A nos cultures piétinées
Par le culte du dieu l’argent
A nos bistrots, à nos amis
A nos ruisseaux indépendants
Aux poings levés contre la nuit
A mes frères, à ma patrie
Et quel que soit le chant des guerres
Qu’ils voudraient bien nous vendre ici
Frangin la Terre est sans pays
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Elle est sans dieu et sans drapeau
Que la lumière contre la nuit
Frangin la Terre est sans pays © Damien Saez

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Ni dieu ni maître

Quadruple album
Publié le :
22 novembre 2019