Coucou, Je lance un topic parce que je voudrais dévier un peu de la discussion qui se fait par là bas au sujet des femmes qui ne veulent pas d'enfants : https://www.saezlive.net/topics/view/4347/a-la-frontiere-du-sexisme?page=49#270857 Ma question s'adresse, à l'inverse, à ceux qui ont/veulent des enfants et pourrait se résumer en un mot : pourquoi ? J'ai plus ou moins toujours pensé, qu'un jour, je deviendrai papa, mais en même temps ce jour là était prévu pour "plus tard", "quand je serai adulte", "pour l'instant on profite à deux", etc, mais plus le temps passe, plus je réalise que le "un jour" se rapproche de "aujourd'hui", et plus que jamais je redoute de sauter le pas. On peut revenir sur beaucoup de décisions dans sa vie, mais celle-ci est irrévocable. Et si on était vraiment mieux juste à deux ? Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ? Et puis, est-ce que j'ai vraiment envie d'un gamin ou est-ce que j'ai juste peur de vieillir seul ? Ou est-ce simplement mon éducation et la société qui m'a dicté cette vision future de moi-même ? Donc voilà, à toi qui est papa/maman (ou qui essaye de le devenir), qu'est ce qui a fait que tu es passé du "projet pour plus tard" (voir du "jamais de la vie !") à "on se lance maintenant" ? PS : Merci de s'abstenir de tout jugement pour/contre le fait d'avoir des enfants, le but est juste de partager nos expériences/ressentis personnels.
blat Il y a 6 ans

Coucou,

Je lance un topic parce que je voudrais dévier un peu de la discussion qui se fait par là bas au sujet des femmes qui ne veulent pas d'enfants : https://www.saezlive.net/topics/view/4347/a-la-frontiere-du-sexisme?page=49#270857

Ma question s'adresse, à l'inverse, à ceux qui ont/veulent des enfants et pourrait se résumer en un mot : pourquoi ?

J'ai plus ou moins toujours pensé, qu'un jour, je deviendrai papa, mais en même temps ce jour là était prévu pour "plus tard", "quand je serai adulte", "pour l'instant on profite à deux", etc, mais plus le temps passe, plus je réalise que le "un jour" se rapproche de "aujourd'hui", et plus que jamais je redoute de sauter le pas. On peut revenir sur beaucoup de décisions dans sa vie, mais celle-ci est irrévocable. Et si on était vraiment mieux juste à deux ? Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ? Et puis, est-ce que j'ai vraiment envie d'un gamin ou est-ce que j'ai juste peur de vieillir seul ? Ou est-ce simplement mon éducation et la société qui m'a dicté cette vision future de moi-même ?

Donc voilà, à toi qui est papa/maman (ou qui essaye de le devenir), qu'est ce qui a fait que tu es passé du "projet pour plus tard" (voir du "jamais de la vie !") à "on se lance maintenant" ?

PS : Merci de s'abstenir de tout jugement pour/contre le fait d'avoir des enfants, le but est juste de partager nos expériences/ressentis personnels.

moi j'aurais du être papa depuis 4 ans, suivant mes plans de vie originaux. mais ça va je le vis bien, ça commence tout juste à me tarauder. je pense que l'envie te rattrape à un moment donné, comme un truc hormonal quoi, un truc que le corps humain s'arrange pour te foutre dans le crane, principe de survie de l'espèce quoi. pis les enfants des potes aussi, ca influence :D en pour et en contre!! [quote]C est un engagement bien trop flippant lorsqu on est encore en quête de soi même.[/quote] voilà, @Meduse en parle bien.
Maitre Kaio Il y a 6 ans

moi j'aurais du être papa depuis 4 ans, suivant mes plans de vie originaux.

mais ça va je le vis bien, ça commence tout juste à me tarauder.

je pense que l'envie te rattrape à un moment donné, comme un truc hormonal quoi, un truc que le corps humain s'arrange pour te foutre dans le crane, principe de survie de l'espèce quoi.

pis les enfants des potes aussi, ca influence en pour et en contre!!


C est un engagement bien trop flippant lorsqu on est encore en quête de soi même.

voilà, @Meduse en parle bien.

Pfiou c'est dur ta question Je crois que je me suis toujours imaginée avec des enfants, j'avais envie d'avoir une situation stable très vite, pour pouvoir me lancer dans la parentalité. Alors il y a quelques inconvénients, ceux qui ont été cités, mais l'amour inconditionnel c'est trop chouette. Et transmettre un savoir aussi, se dire que l'on essaie de transmettre les bonnes valeurs, la tolérance, ça rendra peut-être le monde plus beau. Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille. Ouais c'était un post très niais, désolée...
Alextine Il y a 6 ans

Pfiou c'est dur ta question
Je crois que je me suis toujours imaginée avec des enfants, j'avais envie d'avoir une situation stable très vite, pour pouvoir me lancer dans la parentalité.
Alors il y a quelques inconvénients, ceux qui ont été cités, mais l'amour inconditionnel c'est trop chouette.
Et transmettre un savoir aussi, se dire que l'on essaie de transmettre les bonnes valeurs, la tolérance, ça rendra peut-être le monde plus beau.
Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.
Ouais c'était un post très niais, désolée...

Etant jeune , je ne voulais pas d'enfant et je ne comprenais même pas qu'on me pose la question. J'étais une enfant et on me demandait si je voulais des enfants ...euh....gné ? Jeune adulte, je ne voulais pas d'enfant non plus ou alors si mais en adoptant. Et c'est en voyant une de mes amies avec son p'tit bouchon, que je me suis dit : " peut être, pourquoi pas ? mais pas trop jeune, alors ". Quelques années plus tard, c'était devenu une évidence, je voulais pas un enfant mais deux. Je crois que l'image que j'avais de la maternité qui m'était imposée par notre société et culture, était très négative. Je m'en suis détachée et j'ai décidée de construire la mienne et de la rendre la plus belle possible. Et puis, il y avait des raisons persos qui venaient se greffer à tout ça.
éoline Il y a 6 ans

Etant jeune , je ne voulais pas d'enfant et je ne comprenais même pas qu'on me pose la question. J'étais une enfant et on me demandait si je voulais des enfants ...euh....gné ?
Jeune adulte, je ne voulais pas d'enfant non plus ou alors si mais en adoptant. Et c'est en voyant une de mes amies avec son p'tit bouchon, que je me suis dit : " peut être, pourquoi pas ? mais pas trop jeune, alors ". Quelques années plus tard, c'était devenu une évidence, je voulais pas un enfant mais deux.
Je crois que l'image que j'avais de la maternité qui m'était imposée par notre société et culture, était très négative. Je m'en suis détachée et j'ai décidée de construire la mienne et de la rendre la plus belle possible. Et puis, il y avait des raisons persos qui venaient se greffer à tout ça.

Plus jeune, j'hésitais et j'avais peur de ce jugement, du c'est pas normal de pas vouloir d'enfant. J'hésitais, pas spécialement par peur d'être une " mauvaise mère " mais plus par crainte, est-ce que je serais en mesure financièrement de pouvoir les élever et par peur de ne pouvoir les protéger. Puis, quand, je me suis installé avec mon ami (qui est devenu mon mari lorsque j'étais enceinte de notre fille), on avait le crédit pour la maison, le chien, le chat (et, oui, en pleins dans le cliché mais pas le break), les sorties sans contraintes, les voyages mais ils nous manquaient un p'tit quelque chose et puis, il y a eu un évènement " tragique " et mon mari m'a fait part de son souhait d'être papa et j'en avais, également, envie ... pour différentes raisons : la curiosité de la grossesse, de l'accouchement, ... et d'avoir son mini-soi, ..., payer moins d'impôts, je plaisante ;-), lui, je pense plus pour se prouver quelque chose par rapport à son enfance ... La peur de vieillir seule, je n'y pense pas, ça serait trop égoïste, je n'attends pas qu'ils doivent s'occuper de moi plus tard, ils devront vivre leurs vies. J'avais plus envie d'avoir des enfants pour leurs partager et transmettre des choses et, j'aimais l'idée, également, d'avoir des " métisses ". Nous ne voulions pas d'enfant unique, mon mari en voulait trois et moi deux, donc quelques années plus tard, on a " offert " un petit frère à la grande sœur. Enceinte, mon mari me parlait du troisième, j'étais d'accord uniquement si on se lançait dans des démarches d'adoption, lui n'était pas d'accord. En conséquence, nous en avons que deux. Je sais que lui ça lui a trotté longtemps dans la tête le troisième mais là-dessus, je lui ai dit que ça sera dans ce cas avec une autre ! Mais, mes craintes pour mes enfants sont toujours là, voir parfois amplifiés.
attachiante Il y a 6 ans

Plus jeune, j'hésitais et j'avais peur de ce jugement, du c'est pas normal de pas vouloir d'enfant.
J'hésitais, pas spécialement par peur d'être une " mauvaise mère " mais plus par crainte, est-ce que je serais en mesure financièrement de pouvoir les élever et par peur de ne pouvoir les protéger.

Puis, quand, je me suis installé avec mon ami (qui est devenu mon mari lorsque j'étais enceinte de notre fille), on avait le crédit pour la maison, le chien, le chat (et, oui, en pleins dans le cliché mais pas le break), les sorties sans contraintes, les voyages mais ils nous manquaient un p'tit quelque chose et puis, il y a eu un évènement " tragique " et mon mari m'a fait part de son souhait d'être papa et j'en avais, également, envie ... pour différentes raisons : la curiosité de la grossesse, de l'accouchement, ... et d'avoir son mini-soi, ..., payer moins d'impôts, je plaisante , lui, je pense plus pour se prouver quelque chose par rapport à son enfance ...
La peur de vieillir seule, je n'y pense pas, ça serait trop égoïste, je n'attends pas qu'ils doivent s'occuper de moi plus tard, ils devront vivre leurs vies.
J'avais plus envie d'avoir des enfants pour leurs partager et transmettre des choses et, j'aimais l'idée, également, d'avoir des " métisses ".

Nous ne voulions pas d'enfant unique, mon mari en voulait trois et moi deux, donc quelques années plus tard, on a " offert " un petit frère à la grande sœur. Enceinte, mon mari me parlait du troisième, j'étais d'accord uniquement si on se lançait dans des démarches d'adoption, lui n'était pas d'accord.
En conséquence, nous en avons que deux. Je sais que lui ça lui a trotté longtemps dans la tête le troisième mais là-dessus, je lui ai dit que ça sera dans ce cas avec une autre !

Mais, mes craintes pour mes enfants sont toujours là, voir parfois amplifiés.

[quote="Alextine"] Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.[/quote] Oui, j'avoue ça, c'est TOP ! ça change du pote qui a dormi chez toi et qui te dit " Bonjour Madame, vous êtes qui ? "
attachiante Il y a 6 ans


Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.


Oui, j'avoue ça, c'est TOP !
ça change du pote qui a dormi chez toi et qui te dit " Bonjour Madame, vous êtes qui ? "

[quote="attachiante"][quote="Alextine"] Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.[/quote] Oui, j'avoue ça, c'est TOP ![/quote] Vous direz de ma part à vos maris/chéris que ce sont des malotrus et qu'il faut qu'ils apprennent à mentir. ;) (ouais moi c'est quand j'viens de me lever et que j'ressemble à rien que Zhomme me dit le plus souvent que je suis belle. Il s'en tape que je sois maquillée et coiffée il préfère le naturel) (mais je dévie là)
Isa Il y a 6 ans


Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.

Oui, j'avoue ça, c'est TOP !

Vous direz de ma part à vos maris/chéris que ce sont des malotrus et qu'il faut qu'ils apprennent à mentir.


(ouais moi c'est quand j'viens de me lever et que j'ressemble à rien que Zhomme me dit le plus souvent que je suis belle. Il s'en tape que je sois maquillée et coiffée il préfère le naturel)
(mais je dévie là)

[quote="attachiante"] pour différentes raisons : la curiosité de la grossesse, de l'accouchement, ... et d'avoir son mini-soi, ...[/quote] franchement, moi, la grossesse et l'accouchement ne m'attiraient pas du tout, et je m'en serais bien passée. La version avec la cigogne m'aurait bien arrangée. Et évidemment, mes grossesses n'ont pas été top, accouchements non plus, et il n' y a pas d'aspect psychologique là dedans, juste hormonal et physiologique.
éoline Il y a 6 ans



pour différentes raisons : la curiosité de la grossesse, de l'accouchement, ... et d'avoir son mini-soi, ...

franchement, moi, la grossesse et l'accouchement ne m'attiraient pas du tout, et je m'en serais bien passée. La version avec la cigogne m'aurait bien arrangée.
Et évidemment, mes grossesses n'ont pas été top, accouchements non plus, et il n' y a pas d'aspect psychologique là dedans, juste hormonal et physiologique.

Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ? [quote="Isa"][quote="attachiante"][quote="Alextine"]Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.[/quote]Oui, j'avoue ça, c'est TOP ![/quote]Vous direz de ma part à vos maris/chéris que ce sont des malotrus et qu'il faut qu'ils apprennent à mentir.[/quote] C'est triste de devoir mentir, ils pourraient aussi le penser :p Si je lui dis déjà, c'est qu'on a pas besoin de gosse ?
blat Il y a 6 ans

Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ?

Et puis, il n'y a que mes enfants pour me trouver la plus belle du monde alors que je viens de me lever et j'ai les cheveux en bataille.
Oui, j'avoue ça, c'est TOP !
Vous direz de ma part à vos maris/chéris que ce sont des malotrus et qu'il faut qu'ils apprennent à mentir.
C'est triste de devoir mentir, ils pourraient aussi le penser
Si je lui dis déjà, c'est qu'on a pas besoin de gosse ?

[quote="blat"]Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ? [/quote] La personne qui aurait pu te répondre ne viendra plus sur ce forum. Mais oui, ça existe.
Theo Putnam Il y a 6 ans

Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ?
La personne qui aurait pu te répondre ne viendra plus sur ce forum. Mais oui, ça existe.

[quote="blat"]C'est triste de devoir mentir, ils pourraient aussi le penser :p Si je lui dis déjà, c'est qu'on a pas besoin de gosse ?[/quote]C'est que t'es comme le mien. Et du coup vu notre maturité qui doit atteindre environ 8 ans d'âge mental à nous deux, on part du principe qu'on a pas besoin de gosse. Ou que le gosse n'a pas besoin de nous :p
Isa Il y a 6 ans

C'est triste de devoir mentir, ils pourraient aussi le penser
Si je lui dis déjà, c'est qu'on a pas besoin de gosse ?
C'est que t'es comme le mien. Et du coup vu notre maturité qui doit atteindre environ 8 ans d'âge mental à nous deux, on part du principe qu'on a pas besoin de gosse. Ou que le gosse n'a pas besoin de nous

@Blat : Notre vie a 4 est différentes, tu ne peux pas ou plus penser qu'à toi, il est vrai que nos actes peuvent avoir des conséquences dans notre vie de famille. Et à côté de ça, j'ai parfois le sentiment de ne pas être suffisamment présente pour eux avec mes horaires de travail et en même temps, j'aime aussi faire des choses sans eux, parfois j'aimerais rentrer du boulot et m'étaler sur le canapé mais ce n'est pas possible. Quand, ils partent en vacances avec leurs taties, je souffle mais ces crapules finissent pas te manquer. On essaie avec mon mari de faire des choses parfois sans les enfants pour se retrouver et ne pas être que parents dans notre vie, voir même des soirées chacun de notre côtés pour souffler. Mais, en ce qui me concerne, je ne regrette pas ce choix un peu " égoïste " car au fond mes enfants n'ont rien demandé ...
attachiante Il y a 6 ans

blat : Notre vie a 4 est différentes, tu ne peux pas ou plus penser qu'à toi, il est vrai que nos actes peuvent avoir des conséquences dans notre vie de famille.

Et à côté de ça, j'ai parfois le sentiment de ne pas être suffisamment présente pour eux avec mes horaires de travail et en même temps, j'aime aussi faire des choses sans eux, parfois j'aimerais rentrer du boulot et m'étaler sur le canapé mais ce n'est pas possible. Quand, ils partent en vacances avec leurs taties, je souffle mais ces crapules finissent pas te manquer.

On essaie avec mon mari de faire des choses parfois sans les enfants pour se retrouver et ne pas être que parents dans notre vie, voir même des soirées chacun de notre côtés pour souffler.

Mais, en ce qui me concerne, je ne regrette pas ce choix un peu " égoïste " car au fond mes enfants n'ont rien demandé ...

[quote="blat"]Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ? ?[/quote] Bien sûr que tout n'est pas rose, que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Je me rappelle un jour de mettre dit : " mais, bordel, est -ce que ça en vaut la peine ? " après un mois de quasi nuits blanches, dans le lit, avec ma fille qui ne pouvait pas dormir à cause de ses quintes de toux dues à la pollution qu'aucun traitement ne calme. Quand tu bosses 48 h par semaine et que ces crises se répètent plusieurs fois dans l'année, que tu es épuisée, physiquement et moralement. Quand tu vois ta fille souffrir, vomir et que tu ne peux rien y faire si, juste être son doudou parce qu'au final, il n'y a que ça qui la rassure. Mais, non, trop de bonheur , malgré des moments difficiles à passer, non, je ne regrette rien, bien au contraire, je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si elles n'étaient pas là. Bon, mes filles ne sont pas des serials killeuses non plus :D
éoline Il y a 6 ans

Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ?
?


Bien sûr que tout n'est pas rose, que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Je me rappelle un jour de mettre dit : " mais, bordel, est -ce que ça en vaut la peine ? " après un mois de quasi nuits blanches, dans le lit, avec ma fille qui ne pouvait pas dormir à cause de ses quintes de toux dues à la pollution qu'aucun traitement ne calme. Quand tu bosses 48 h par semaine et que ces crises se répètent plusieurs fois dans l'année, que tu es épuisée, physiquement et moralement. Quand tu vois ta fille souffrir, vomir et que tu ne peux rien y faire si, juste être son doudou parce qu'au final, il n'y a que ça qui la rassure. Mais, non, trop de bonheur , malgré des moments difficiles à passer, non, je ne regrette rien, bien au contraire, je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si elles n'étaient pas là. Bon, mes filles ne sont pas des serials killeuses non plus

[quote="blat"]Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ? [/quote] Pour @blat, j'étais tombée sur cet article il y a pas longtemps, et l'histoire de cette thésarde ainsi que son courage avait retenu mon attention. http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170414.OBS8044/orna-donath-le-malheur-d-avoir-mis-au-monde-un-enfant-doit-etre-temporaire.html chapeau
zaël Il y a 6 ans

Mais... y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie, ou d'avoir enfanté un psychopathe serial killer) ? T'as fais un gamin, il est normal, gentil, mignon, mais tu étais finalement mieux avant qu'il débarque dans ta vie (et ton couple). Est-ce que ca n'arrive pas ? Ou est-ce le tabou absolu de cette société ?


Pour blat, j'étais tombée sur cet article il y a pas longtemps, et l'histoire de cette thésarde ainsi que son courage avait retenu mon attention.

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170414.OBS8044/orna-donath-le-malheur-d-avoir-mis-au-monde-un-enfant-doit-etre-temporaire.html

chapeau

[quote="blat"]coucou[/quote] Coucou toi [quote="blat"]Ma question s'adresse, à l'inverse, à ceux qui ont/veulent des enfants et pourrait se résumer en un mot : pourquoi ?[/quote] Je suis pas sûr qu'il faut être raisonné sur cette question, je pense que c'est du ressenti. Tu sais quand tu as choisi l'amour de ta vie et tout naturellement vient l'envie d'avoir des enfants. On s'est jamais posé la question de "quand, ça va nous coûter combien ?, on pourra plus partir en vacances quand on veut". [quote="blat"] Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ? [/quote] Perso, ça m'a pas traversé l'esprit en 3 ans et j'enchaîne avec un second pour janvier avec encore plus de plaisir car moins de crainte que le premier. Des parents délaissent leurs enfants et quittent tout, mais je ne crois pas que ça vienne de l'envie de respirer mais de problèmes souvent financiers, angoisses, peur de la société, mais pas du fait de tes enfants. Ca peut générer du stress supplémentaires mais ce n'en sera pas la cause [quote="blat"]Et puis, est-ce que j'ai vraiment envie d'un gamin ou est-ce que j'ai juste peur de vieillir seul ? Ou est-ce simplement mon éducation et la société qui m'a dicté cette vision future de moi-même ?[/quote] J'ai un collègue de 40 ans qui avait décidé de ne pas avoir d'enfant à cause de la société et la vision du futur. Je peux te dire qu'il regrette amèrement et qu'il est pas loin d'être en dépression depuis 2 ans, il dit que c'est pas ça mais dès qu'on parle des enfants, il est tête baissée. [quote="blat"]Donc voilà, à toi qui est papa/maman, qu'est ce qui a fait que tu es passé du "projet pour plus tard" (voir du "jamais de la vie !") à "on se lance maintenant" ?[/quote] Je ne pense pas que ce soit les bonnes questions à se poser, ça peut t'engendrer des troubles, des angoisses inutilement pour quelque chose de tout à fait naturel avec ta femme. Et tous ceux qui pensent être au-dessus à base de "non mais moi même si j'ai un gamin je resterai le même blabla, je pige pas ceux qui sont émus dès qu'on parle d'enfants". Perso, j'étais un peu comme ça, y a quelques années, j'aurais pas trop ressenti l'histoire de Defoe qui fait le buzz, ce matin, je suis tombé dessus en arrivant au taf, j'ai pleuré comme un con parce que t'es plus le même, et pour rien au monde, je voudrais retourner à ma vie à demander où on va partir en vacances. Maintenant, je ne pense qu'aux vacances à trois pour lui faire plaisir. [quote="blat"]y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie[/quote] "Premier contact" peut te donner une réponse
Julien.R Il y a 6 ans

coucou


Coucou toi

Ma question s'adresse, à l'inverse, à ceux qui ont/veulent des enfants et pourrait se résumer en un mot : pourquoi ?


Je suis pas sûr qu'il faut être raisonné sur cette question, je pense que c'est du ressenti.
Tu sais quand tu as choisi l'amour de ta vie et tout naturellement vient l'envie d'avoir des enfants.
On s'est jamais posé la question de "quand, ça va nous coûter combien ?, on pourra plus partir en vacances quand on veut".

Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ?


Perso, ça m'a pas traversé l'esprit en 3 ans et j'enchaîne avec un second pour janvier avec encore plus de plaisir car moins de crainte que le premier.
Des parents délaissent leurs enfants et quittent tout, mais je ne crois pas que ça vienne de l'envie de respirer mais de problèmes souvent financiers, angoisses, peur de la société, mais pas du fait de tes enfants.
Ca peut générer du stress supplémentaires mais ce n'en sera pas la cause

Et puis, est-ce que j'ai vraiment envie d'un gamin ou est-ce que j'ai juste peur de vieillir seul ? Ou est-ce simplement mon éducation et la société qui m'a dicté cette vision future de moi-même ?


J'ai un collègue de 40 ans qui avait décidé de ne pas avoir d'enfant à cause de la société et la vision du futur. Je peux te dire qu'il regrette amèrement et qu'il est pas loin d'être en dépression depuis 2 ans, il dit que c'est pas ça mais dès qu'on parle des enfants, il est tête baissée.

Donc voilà, à toi qui est papa/maman, qu'est ce qui a fait que tu es passé du "projet pour plus tard" (voir du "jamais de la vie !") à "on se lance maintenant" ?


Je ne pense pas que ce soit les bonnes questions à se poser, ça peut t'engendrer des troubles, des angoisses inutilement pour quelque chose de tout à fait naturel avec ta femme.

Et tous ceux qui pensent être au-dessus à base de "non mais moi même si j'ai un gamin je resterai le même blabla, je pige pas ceux qui sont émus dès qu'on parle d'enfants".
Perso, j'étais un peu comme ça, y a quelques années, j'aurais pas trop ressenti l'histoire de Defoe qui fait le buzz, ce matin, je suis tombé dessus en arrivant au taf, j'ai pleuré comme un con parce que t'es plus le même, et pour rien au monde, je voudrais retourner à ma vie à demander où on va partir en vacances. Maintenant, je ne pense qu'aux vacances à trois pour lui faire plaisir.

y a t il des gens qui regrettent d'avoir (volontairement) fait des enfants (et je parle pas de cas extrêmes... quand ton gamin a un énorme souci de santé qui pourrissent la vie


"Premier contact" peut te donner une réponse

[quote="Julien.R"]Tu sais quand tu as choisi l'amour de ta vie et tout naturellement vient l'envie d'avoir des enfants.[/quote] C'est fou, ca fait parti de mes arguments contre. L'envie de la garder juste pour moi. [quote="Julien.R"]On s'est jamais posé la question de "quand, ça va nous coûter combien ?, on pourra plus partir en vacances quand on veut".[/quote] C'est une question que je me pose déjà. Mais sans doute parce que voyager est, après ma femme, la chose que j'aime le plus. J'ai un profond regret de ne pas avoir commencé plus tot, et avoir des enfants risque de limiter pendant quelque temps les possibilités. [quote="Julien.R"][quote="blat"] Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ? [/quote]Perso, ça m'a pas traversé l'esprit en 3 ans et j'enchaîne avec un second pour janvier avec encore plus de plaisir car moins de crainte que le premier.[/quote] Je précise quand même que je ne parlais pas d'avoir envie de tout quitter à cause des enfants. C'est déjà une envie que j'ai/on a aujourd'hui, et qui serait impossible à réaliser si on avait des gosses. (Bon en vrai, c'est sans doute un truc qu'on fera jamais "on peut pas abandonner nos chats" :D) [quote="Julien.R"]J'ai un collègue de 40 ans qui avait décidé de ne pas avoir d'enfant à cause de la société et la vision du futur. [/quote] Je sais pas si c'est vraiment pertinent. Ma vision de la société et du futur me pousserait à adopter, mais ce serait pas un argument pour ne pas avoir de gamin. (Bon, en vérité, je pense qu'un jour l'envie sera vraiment là et prendra le dessus sur les doutes, surtout que je crains plus les regrets de ne pas avoir d'enfants que les remords d'en avoir fait - même si je ne doute pas que cette idée me vienne après plusieurs nuits sans sommeil, mais c'est interessant de vous lire :)).
blat Il y a 6 ans

Tu sais quand tu as choisi l'amour de ta vie et tout naturellement vient l'envie d'avoir des enfants.
C'est fou, ca fait parti de mes arguments contre. L'envie de la garder juste pour moi.

On s'est jamais posé la question de "quand, ça va nous coûter combien ?, on pourra plus partir en vacances quand on veut".
C'est une question que je me pose déjà. Mais sans doute parce que voyager est, après ma femme, la chose que j'aime le plus. J'ai un profond regret de ne pas avoir commencé plus tot, et avoir des enfants risque de limiter pendant quelque temps les possibilités.

Et si après-demain on a envie de tout claquer et partir à l'autre bout du monde ?
Perso, ça m'a pas traversé l'esprit en 3 ans et j'enchaîne avec un second pour janvier avec encore plus de plaisir car moins de crainte que le premier.
Je précise quand même que je ne parlais pas d'avoir envie de tout quitter à cause des enfants. C'est déjà une envie que j'ai/on a aujourd'hui, et qui serait impossible à réaliser si on avait des gosses. (Bon en vrai, c'est sans doute un truc qu'on fera jamais "on peut pas abandonner nos chats" )

J'ai un collègue de 40 ans qui avait décidé de ne pas avoir d'enfant à cause de la société et la vision du futur.
Je sais pas si c'est vraiment pertinent. Ma vision de la société et du futur me pousserait à adopter, mais ce serait pas un argument pour ne pas avoir de gamin.

(Bon, en vérité, je pense qu'un jour l'envie sera vraiment là et prendra le dessus sur les doutes, surtout que je crains plus les regrets de ne pas avoir d'enfants que les remords d'en avoir fait - même si je ne doute pas que cette idée me vienne après plusieurs nuits sans sommeil, mais c'est interessant de vous lire ).

[quote="blat"] C'est fou, ca fait parti de mes arguments contre. L'envie de la garder juste pour moi.[/quote] C'est drôle, moi je me suis toujours demandé comment les couples sans enfants se supportent toujours au bout de 30 ans de vie commune. Je veux dire sans qu'un enfant vienne bouleverser tout ça. Parce que c'est un sacré changement dans une vie un enfant et je trouve que ça fait un vrai but commun. HS : l'amour que tu portes à ta femme se sent vraiment et je trouve ça tout mignon ;)
Alextine Il y a 6 ans

C'est fou, ca fait parti de mes arguments contre. L'envie de la garder juste pour moi.


C'est drôle, moi je me suis toujours demandé comment les couples sans enfants se supportent toujours au bout de 30 ans de vie commune. Je veux dire sans qu'un enfant vienne bouleverser tout ça. Parce que c'est un sacré changement dans une vie un enfant et je trouve que ça fait un vrai but commun.

HS : l'amour que tu portes à ta femme se sent vraiment et je trouve ça tout mignon

[quote="blat"]L'envie de la garder juste pour moi. [/quote] Oh, c'est beau
attachiante Il y a 6 ans

L'envie de la garder juste pour moi.


Oh, c'est beau

Si c'est une vraie question, alors de mon point de vue non, la liberté n'est pas possible avec un enfant. Après, il est toujours possible de le faire garder mais les imprévus sont nombreux et ils ont souvent le don de tomber malades quand tu as prévu ton weekend. Et puis ça remplie bien un planning, donc avoir déjà du temps à soi n'est pas simple mais alors en avoir sur un coup de tête !
Alextine Il y a 6 ans

Si c'est une vraie question, alors de mon point de vue non, la liberté n'est pas possible avec un enfant.
Après, il est toujours possible de le faire garder mais les imprévus sont nombreux et ils ont souvent le don de tomber malades quand tu as prévu ton weekend.
Et puis ça remplie bien un planning, donc avoir déjà du temps à soi n'est pas simple mais alors en avoir sur un coup de tête !

Tout dépend la définition que tu donnes au mot liberté. De mon point de vue, faire un enfant, c'est une liberté puisque c'est choix réfléchi. Est-ce que l'on peut voyager avec un enfant, oui ! Alors évidemment, la première année, ça peut être délicat. Mais à partie de 2 ans, il suffit de choisir des destinations adaptées et à moindre risques pour les pitchounes. Ma fille aînée a pour amis des triplés. Leurs parents les ont emmenés faire le tour du monde en voilier ...avec leur trois frères et sœurs et les triplés étaient pitchounes ! Et ça l'a fait avec 6 enfants. :D Alors, oui, on peut voyager, sans citer ce cas extrême, oui, on peut. De liberté à 2, on passe à liberté à 3 en s'adaptant.
éoline Il y a 6 ans

Tout dépend la définition que tu donnes au mot liberté. De mon point de vue, faire un enfant, c'est une liberté puisque c'est choix réfléchi. Est-ce que l'on peut voyager avec un enfant, oui ! Alors évidemment, la première année, ça peut être délicat. Mais à partie de 2 ans, il suffit de choisir des destinations adaptées et à moindre risques pour les pitchounes.

Ma fille aînée a pour amis des triplés. Leurs parents les ont emmenés faire le tour du monde en voilier ...avec leur trois frères et sœurs et les triplés étaient pitchounes ! Et ça l'a fait avec 6 enfants. Alors, oui, on peut voyager, sans citer ce cas extrême, oui, on peut.

De liberté à 2, on passe à liberté à 3 en s'adaptant.

Perso mes plans c'était d'en avoir un... mais j'ai dépassé ma date butoire d'au moins 6 ans... et aujourd'hui je fais partie de ceux qui se posent exactement les même questions que toi @blat Impossible de savoir je crois. Puis j'en ai vu défiler des familles. Je ne suis pas sure que ceux qui regrettent aient vraiment le recul pour l'admettre. C'est dur de se le dire à soi même je pense "mon gosse pourri ma vie". Bref "oui mais non" ou "non mais oui" (same same, but different) Je sais, réponse pas très constructive mais je vais lire ce post avec attention je crois)
Anja Il y a 6 ans

Perso mes plans c'était d'en avoir un... mais j'ai dépassé ma date butoire d'au moins 6 ans...
et aujourd'hui je fais partie de ceux qui se posent exactement les même questions que toi blat
Impossible de savoir je crois.
Puis j'en ai vu défiler des familles. Je ne suis pas sure que ceux qui regrettent aient vraiment le recul pour l'admettre. C'est dur de se le dire à soi même je pense "mon gosse pourri ma vie".
Bref "oui mais non" ou "non mais oui" (same same, but different)

Je sais, réponse pas très constructive mais je vais lire ce post avec attention je crois)

[quote="zaël"]Pour @blat, j'étais tombée sur cet article il y a pas longtemps, et l'histoire de cette thésarde ainsi que son courage avait retenu mon attention. http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170414.OBS8044/orna-donath-le-malheur-d-avoir-mis-au-monde-un-enfant-doit-etre-temporaire.html[/quote] C'est quand même dingue, ca parle encore que des mères. A croire qu'aucun homme n'a jamais fait d'enfant. [quote=Meduse]C'est trop grisant la liberté. Est ce que c'est encore possible avec un enfant ? (ceci est une vraie question) [/quote] Ma réponse est purement théorique mais je dirais que non. T'es responsable de quelqu'un (qui n'a rien demandé), et tu dois assurer (au maximum de tes possibilités bien sur). Partant de là, t'es plus libre de tes choix, toutes tes décisions se répercutent potentiellement sur un autre.
blat Il y a 6 ans

Pour blat, j'étais tombée sur cet article il y a pas longtemps, et l'histoire de cette thésarde ainsi que son courage avait retenu mon attention.

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/sur-le-radar/20170414.OBS8044/orna-donath-le-malheur-d-avoir-mis-au-monde-un-enfant-doit-etre-temporaire.html
C'est quand même dingue, ca parle encore que des mères.
A croire qu'aucun homme n'a jamais fait d'enfant.

C'est trop grisant la liberté. Est ce que c'est encore possible avec un enfant ?
(ceci est une vraie question)
@Meduse
Ma réponse est purement théorique mais je dirais que non. T'es responsable de quelqu'un (qui n'a rien demandé), et tu dois assurer (au maximum de tes possibilités bien sur). Partant de là, t'es plus libre de tes choix, toutes tes décisions se répercutent potentiellement sur un autre.

Pour essayer de donner un sens à notre vie. A bien y réfléchir, venir au monde et finir à la terre, ça rime pas à grand chose. Alors les gosses ça donne un peu de sens mais bon on leur impose la même chose. J ai longtemps pensé que ceux qui ne voulaient pas de gosses étaient de pures égoïstes, finalement beaucoup moins que ceux qui en font pour nourrir leur existence.
flush Il y a 6 ans

Pour essayer de donner un sens à notre vie.
A bien y réfléchir, venir au monde et finir à la terre, ça rime pas à grand chose. Alors les gosses ça donne un peu de sens mais bon on leur impose la même chose.
J ai longtemps pensé que ceux qui ne voulaient pas de gosses étaient de pures égoïstes, finalement beaucoup moins que ceux qui en font pour nourrir leur existence.

[quote="blat"] [quote=Meduse]C'est trop grisant la liberté. Est ce que c'est encore possible avec un enfant ? (ceci est une vraie question) [/quote] Ma réponse est purement théorique mais je dirais que non. T'es responsable de quelqu'un (qui n'a rien demandé), et tu dois assurer (au maximum de tes possibilités bien sur). Partant de là, t'es plus libre de tes choix, toutes tes décisions se répercutent potentiellement sur un autre.[/quote] Comme quoi, on n'a pas tous la même définition du mot liberté. Alors, évidemment, les parents sont responsables et doivent protection et bienveillance sur leurs enfants. A vous lire, j'ai l'impression que vous prenez ça pour un poids, je trouve ça un peu exagéré. Alors, certes, au départ, le changement de vie est radical, mais, bon, la vie continue, hein ;) Si par exemple, tu pars en vacances en couple à la mer, ok, tu vas à la plage quand tu veux, à n'importe quelle heure. Avec un enfant, est-ce que tu peux aller à la plage ? bah, oui, mais tu t'adaptes, tu attends qu'il ait fini sa sieste, tu prends parasol et tente anti-uv et tu y vas aux heures tardives. Est' ce que tu as perdu ta liberté d'aller à la mer ? non. Si tu veux faire un voyage en couple, ok, tu vas où tu veux, en Papouasie, au Groënland, en Afrique centrale... Avec un enfant, tu choisis une destination sans trop de risque et avec accès aux médecins, la Suisse, l'Italie, L'Espagne...tu évites le paludisme et autres. est-ce que tu as perdu ta liberté de voyager ? non.
éoline Il y a 6 ans



C'est trop grisant la liberté. Est ce que c'est encore possible avec un enfant ?
(ceci est une vraie question)
@Meduse
Ma réponse est purement théorique mais je dirais que non. T'es responsable de quelqu'un (qui n'a rien demandé), et tu dois assurer (au maximum de tes possibilités bien sur). Partant de là, t'es plus libre de tes choix, toutes tes décisions se répercutent potentiellement sur un autre.

Comme quoi, on n'a pas tous la même définition du mot liberté.
Alors, évidemment, les parents sont responsables et doivent protection et bienveillance sur leurs enfants. A vous lire, j'ai l'impression que vous prenez ça pour un poids,
je trouve ça un peu exagéré. Alors, certes, au départ, le changement de vie est radical, mais, bon, la vie continue, hein

Si par exemple, tu pars en vacances en couple à la mer, ok, tu vas à la plage quand tu veux, à n'importe quelle heure. Avec un enfant, est-ce que tu peux aller à la plage ? bah, oui, mais tu t'adaptes, tu attends qu'il ait fini sa sieste, tu prends parasol et tente anti-uv et tu y vas aux heures tardives. Est' ce que tu as perdu ta liberté d'aller à la mer ? non.
Si tu veux faire un voyage en couple, ok, tu vas où tu veux, en Papouasie, au Groënland, en Afrique centrale... Avec un enfant, tu choisis une destination sans trop de risque et avec accès aux médecins, la Suisse, l'Italie, L'Espagne...tu évites le paludisme et autres.
est-ce que tu as perdu ta liberté de voyager ? non.

Oui j'aurai sans doute du pondérer mon message. Pour moi il y a une perte de ta totale liberté d'action, mais oui, ca ne veut pas dire pour autant que tu te retrouves emprisonné (et heureusement) ! Entre le blanc et le noir, y'a toute une palette de gris (qui j'imagine fluctue selon l'age de tes enfants) :)
blat Il y a 6 ans

Oui j'aurai sans doute du pondérer mon message. Pour moi il y a une perte de ta totale liberté d'action, mais oui, ca ne veut pas dire pour autant que tu te retrouves emprisonné (et heureusement) ! Entre le blanc et le noir, y'a toute une palette de gris (qui j'imagine fluctue selon l'age de tes enfants)

Je suis devenu père à 29 ans et d'un point de vue personnel je peux te garantir que j'aurais pu patienter encore plusieurs années avant de franchir le pas de la paternité. Mais à l'aune de ses 30 années révolues, et pressée par le tic-tac obsédant de la fameuse "horloge biologique" qui obnubile si fréquemment la gente féminine, c'est ma compagne qui a initié et accéléré les choses. Évidemment la décision d'avoir un enfant s'est prise d'un commun accord, mais disons que c'est la détermination de ma copine qui a été à l'origine de la prise de décision. L'élément détonateur. Je ne suis pourtant pas du genre cul-cul la praline mais la grossesse de ma compagne a coïncidé chez moi avec un état de profonde euphorie. Rarement dans ma vie j'ai connu pareil période d'exaltation, partagé entre la joie d'avoir concrétisé le projet de grossesse tant désiré par la femme que j'aime (joie sans doute décuplée par nos 18 mois de tentatives de procréation infructueuses! Pour ceux qui retardent leur projet de parentalité c'est un élément à prendre en compte, comme tout le monde sait on ne fait pas un enfant avec un coup de baguette magique! ;)) et l'excitation d'entamer un tout nouveau et inédit chapitre de sa vie. Si certaines choses qui accompagnent la grossesse comme l'aménagement de la chambre du futur nouveau né, l'acquisition du matériel de puériculture ou les cours de préparation à l'accouchement ne m'ont pas spécialement emballés, beaucoup d'évènements inhérents à la maternité m'ont enthousiasmé: le changement morphologique de ma copine (il y a des mecs que ça rebute, moi j'ai trouvé ça magnifique!), le choix du prénom, le fait de sentir le bébé remuer à travers l'abdomen, la joie procuré à nos familles par l'annonce de la grossesse,... Et puis après la gestation, la naissance. Le premier cri, tocsin qui annonce la fin d'une ère et le début d'une nouvelle. Ce genre d'instant qui te met une claque dans la gueule, te fait vaciller la tête et la plante bien droit sur les épaules. L'émotion, l'exaltation, l'ivresse, puis très vite la responsabilisation. Moi qui jusqu'à alors m'était toujours refusé à avoir quelconque animal de "compagnie" dans le soucis de m'affranchir de la moindre contrainte, ce fut forcément un choc. Il m'aura fallut quelques mois pour m'y résoudre, mais en devenant parent il faut faire le deuil de sa vie d'avant. Non pas que l'on doit abandonner et faire une croix sur les loisirs qui nous animaient par le passé, mais parce qu'on ne peut plus s'y adonner avec la même liberté et la même insouciance. Hors de question de se faire un cinéma à l'improviste ou de se faire embarquer sans prévenir dans une tournée des bars. Il devient nécessaire de planifier ses activités en fonction de la garde de son enfant. En s'organisant bien ou pour peu de pouvoir compter sur l'aide de sa famille il est possible de préserver des temps pour soit, mais il est certain que la responsabilité d'un enfant constitue une entrave à la liberté. Être parent s'est s'exposer à des contraintes, des privations de sommeil, des tracas en tout genre, mais ce qui est magique c'est qu'un simple sourire de son enfant balaye en un claquement de doigt tout les moments éprouvants qu'on a pu connaître auparavant. Et au rang des choses impromptues, on peut aussi relever qu'élever un enfant s'est s'élever soi-même. On grandit à mesure que croit l'enfant, c'est une synergie. Bref, si j'ai conscience que ma vie n'est plus tout à fait la même, je ne regrette en rien le virage que la paternité lui a fait prendre. Et je ne pense pas que je puisse le regretter un jour. D'ailleurs si peu de gens regrettent un jour d'avoir eu un enfant, il est beaucoup plus courant de voir des gens finir par regretter de ne pas en avoir eu.
Koolseb Il y a 6 ans

Je suis devenu père à 29 ans et d'un point de vue personnel je peux te garantir que j'aurais pu patienter encore plusieurs années avant de franchir le pas de la paternité. Mais à l'aune de ses 30 années révolues, et pressée par le tic-tac obsédant de la fameuse "horloge biologique" qui obnubile si fréquemment la gente féminine, c'est ma compagne qui a initié et accéléré les choses. Évidemment la décision d'avoir un enfant s'est prise d'un commun accord, mais disons que c'est la détermination de ma copine qui a été à l'origine de la prise de décision. L'élément détonateur.

Je ne suis pourtant pas du genre cul-cul la praline mais la grossesse de ma compagne a coïncidé chez moi avec un état de profonde euphorie. Rarement dans ma vie j'ai connu pareil période d'exaltation, partagé entre la joie d'avoir concrétisé le projet de grossesse tant désiré par la femme que j'aime (joie sans doute décuplée par nos 18 mois de tentatives de procréation infructueuses! Pour ceux qui retardent leur projet de parentalité c'est un élément à prendre en compte, comme tout le monde sait on ne fait pas un enfant avec un coup de baguette magique! ) et l'excitation d'entamer un tout nouveau et inédit chapitre de sa vie. Si certaines choses qui accompagnent la grossesse comme l'aménagement de la chambre du futur nouveau né, l'acquisition du matériel de puériculture ou les cours de préparation à l'accouchement ne m'ont pas spécialement emballés, beaucoup d'évènements inhérents à la maternité m'ont enthousiasmé: le changement morphologique de ma copine (il y a des mecs que ça rebute, moi j'ai trouvé ça magnifique!), le choix du prénom, le fait de sentir le bébé remuer à travers l'abdomen, la joie procuré à nos familles par l'annonce de la grossesse,...

Et puis après la gestation, la naissance. Le premier cri, tocsin qui annonce la fin d'une ère et le début d'une nouvelle. Ce genre d'instant qui te met une claque dans la gueule, te fait vaciller la tête et la plante bien droit sur les épaules. L'émotion, l'exaltation, l'ivresse, puis très vite la responsabilisation. Moi qui jusqu'à alors m'était toujours refusé à avoir quelconque animal de "compagnie" dans le soucis de m'affranchir de la moindre contrainte, ce fut forcément un choc. Il m'aura fallut quelques mois pour m'y résoudre, mais en devenant parent il faut faire le deuil de sa vie d'avant. Non pas que l'on doit abandonner et faire une croix sur les loisirs qui nous animaient par le passé, mais parce qu'on ne peut plus s'y adonner avec la même liberté et la même insouciance. Hors de question de se faire un cinéma à l'improviste ou de se faire embarquer sans prévenir dans une tournée des bars. Il devient nécessaire de planifier ses activités en fonction de la garde de son enfant. En s'organisant bien ou pour peu de pouvoir compter sur l'aide de sa famille il est possible de préserver des temps pour soit, mais il est certain que la responsabilité d'un enfant constitue une entrave à la liberté.

Être parent s'est s'exposer à des contraintes, des privations de sommeil, des tracas en tout genre, mais ce qui est magique c'est qu'un simple sourire de son enfant balaye en un claquement de doigt tout les moments éprouvants qu'on a pu connaître auparavant.
Et au rang des choses impromptues, on peut aussi relever qu'élever un enfant s'est s'élever soi-même. On grandit à mesure que croit l'enfant, c'est une synergie.

Bref, si j'ai conscience que ma vie n'est plus tout à fait la même, je ne regrette en rien le virage que la paternité lui a fait prendre. Et je ne pense pas que je puisse le regretter un jour. D'ailleurs si peu de gens regrettent un jour d'avoir eu un enfant, il est beaucoup plus courant de voir des gens finir par regretter de ne pas en avoir eu.

Bonsoir, On ne devient pas moins libre, on devient libre différemment 🤔 C'est simplement un nouvel équilibre à trouver. J'ai bientôt 30 ans, ma fille a 2 ans et bien sûr que ma vie a changé je dirais d'ailleurs plutôt évolué. Je lève toujours mon verre hein ! Et plutôt 2 fois qu'une ... Après, se dire qu'un humain miniature a besoin de nous (un réel besoin) et qu'on se doit de le guider au mieux sur son propre chemin moi je trouve que ça donne carrément du sens au fait d'être là, de vivre. Enfin, heu, tout n'est pas rose non plus et certains soirs quand tu rentres du boulot, que t'as eu une journée de merde et que ta fille râle et pleure pour un rien, oui, tu peux te dire, que, avant, c'etait bien ... mais c'est pas grave car c'est aussi vite oublié !
Anneso46 Il y a 6 ans

Bonsoir,
On ne devient pas moins libre, on devient libre différemment 🤔
C'est simplement un nouvel équilibre à trouver. J'ai bientôt 30 ans, ma fille a 2 ans et bien sûr que ma vie a changé je dirais d'ailleurs plutôt évolué. Je lève toujours mon verre hein ! Et plutôt 2 fois qu'une ...
Après, se dire qu'un humain miniature a besoin de nous (un réel besoin) et qu'on se doit de le guider au mieux sur son propre chemin moi je trouve que ça donne carrément du sens au fait d'être là, de vivre.
Enfin, heu, tout n'est pas rose non plus et certains soirs quand tu rentres du boulot, que t'as eu une journée de merde et que ta fille râle et pleure pour un rien, oui, tu peux te dire, que, avant, c'etait bien ... mais c'est pas grave car c'est aussi vite oublié !

Je pense qu'avant tout, on ne fait pas un enfant pour soi... Tout le plaisir que tout ces événements nous apportent ne peut être qu'un "complément", un "plus". Comment avoir "envie" d'un enfant ? Je pense qu'il faut tout d'abord avoir la réponse totalement objective à la question : "la vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécue ?"
Zleilndka Il y a 6 ans

Je pense qu'avant tout, on ne fait pas un enfant pour soi... Tout le plaisir que tout ces événements nous apportent ne peut être qu'un "complément", un "plus". Comment avoir "envie" d'un enfant ?

Je pense qu'il faut tout d'abord avoir la réponse totalement objective à la question : "la vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécue ?"

J'ai tout de même des difficultés à entendre qu'être parent s'est demeurer libre. Pour moi LA liberté c'est être majeur, célibataire et doté d'un confort financier nécessaire à la réalisation de ses envies. Dans ces conditions seulement on peut faire ce que l'on souhaite, quand on le souhaite et ou on le souhaite. Devenir propriétaire et souscrire un prêt sur 30 ans, c'est perdre en liberté. Se mettre en couple, c'est perdre en liberté. Devenir parent, c'est encore perdre en liberté. Nous sommes d'accord que ce n'est pas perdre la liberté, mais c'est incontestablement perdre en liberté. Il faut bien saisir la nuance. S'engager financièrement des décennies durant, avoir des comptes à rendre à sa compagne, avoir la responsabilité d'un enfant, ce sont des contraintes. Plus ou moins importantes, mais il faut composer avec. Je suis bien placé pour savoir qu'en tant que parent on a tendance à vouloir (se) convaincre que notre vie n'a pas changé, qu'elle est identique. Si les bénéfices d'avoir un enfant sont nombreux, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître qu'il y a une part de sacrifice inévitable dans la parentalité. Tout comme se mettre en couple implique plus de sérieux, de tenue et d'engagement, avoir un enfant induit plus de responsabilité, de maturité et de sagesse. Tout comme je conçoit que certaines personnes se refusent à se mettre en ménage pour conserver leur liberté, je comprend que des gens ne désirent pas avoir d'enfant pour préserver leur liberté. C'est un choix qui incombe à chacun, en âme et conscience. Si je pense qu'il ne faut pas enjoliver la vie de parent, il ne faut pas non plus noircir le tableau et jeter le bébé avec l'eau du bain! :) Nous avons toujours beaucoup bourlingué avec ma copine, nous ne nous y sommes pas résolu depuis la naissance de la petite. A 1 an, notre fille avait déjà pris le RER, le métro, le tram, le bus, le TGV, l'avion et avalé plusieurs milliers de kilomètres en voiture. Tout cela est évidemment possible, mais demande un minimum d'organisation et de planification. Nous avons aussi la chance d'avoir des parents à la retraite qui, bien que distants géographiquement, peuvent garder notre fille. Nous sommes partis seuls 3 jours au ski l'hiver dernier, le WE prochain on part seul à un mariage pendant 3 jours, en septembre on ira seuls 4 jours à Rome et l'hiver prochain nous partirons probablement seuls pendant 2 semaines au Costa Rica. Et pour ce qui est de la vie sociale de tout les jours, là aussi on compose pour l'entretenir au maximum. En s'organisant avec ma compagne, j'arrive à m'aménager du temps pour les activités sportives et à me bloquer un soir de la semaine pour boire des canons avec les potes. Voilà quoi, c'est pas le bagne non plus être papa, mais pour conserver un maximum de liberté il faut de la logistique et des gens sur qui se reposer.
Koolseb Il y a 6 ans

J'ai tout de même des difficultés à entendre qu'être parent s'est demeurer libre.

Pour moi LA liberté c'est être majeur, célibataire et doté d'un confort financier nécessaire à la réalisation de ses envies. Dans ces conditions seulement on peut faire ce que l'on souhaite, quand on le souhaite et ou on le souhaite.

Devenir propriétaire et souscrire un prêt sur 30 ans, c'est perdre en liberté. Se mettre en couple, c'est perdre en liberté. Devenir parent, c'est encore perdre en liberté. Nous sommes d'accord que ce n'est pas perdre la liberté, mais c'est incontestablement perdre en liberté. Il faut bien saisir la nuance. S'engager financièrement des décennies durant, avoir des comptes à rendre à sa compagne, avoir la responsabilité d'un enfant, ce sont des contraintes. Plus ou moins importantes, mais il faut composer avec.

Je suis bien placé pour savoir qu'en tant que parent on a tendance à vouloir (se) convaincre que notre vie n'a pas changé, qu'elle est identique. Si les bénéfices d'avoir un enfant sont nombreux, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître qu'il y a une part de sacrifice inévitable dans la parentalité. Tout comme se mettre en couple implique plus de sérieux, de tenue et d'engagement, avoir un enfant induit plus de responsabilité, de maturité et de sagesse.
Tout comme je conçoit que certaines personnes se refusent à se mettre en ménage pour conserver leur liberté, je comprend que des gens ne désirent pas avoir d'enfant pour préserver leur liberté. C'est un choix qui incombe à chacun, en âme et conscience.

Si je pense qu'il ne faut pas enjoliver la vie de parent, il ne faut pas non plus noircir le tableau et jeter le bébé avec l'eau du bain!
Nous avons toujours beaucoup bourlingué avec ma copine, nous ne nous y sommes pas résolu depuis la naissance de la petite. A 1 an, notre fille avait déjà pris le RER, le métro, le tram, le bus, le TGV, l'avion et avalé plusieurs milliers de kilomètres en voiture. Tout cela est évidemment possible, mais demande un minimum d'organisation et de planification.
Nous avons aussi la chance d'avoir des parents à la retraite qui, bien que distants géographiquement, peuvent garder notre fille. Nous sommes partis seuls 3 jours au ski l'hiver dernier, le WE prochain on part seul à un mariage pendant 3 jours, en septembre on ira seuls 4 jours à Rome et l'hiver prochain nous partirons probablement seuls pendant 2 semaines au Costa Rica.
Et pour ce qui est de la vie sociale de tout les jours, là aussi on compose pour l'entretenir au maximum. En s'organisant avec ma compagne, j'arrive à m'aménager du temps pour les activités sportives et à me bloquer un soir de la semaine pour boire des canons avec les potes.
Voilà quoi, c'est pas le bagne non plus être papa, mais pour conserver un maximum de liberté il faut de la logistique et des gens sur qui se reposer.

Tout dépend de la définition que tu donnes au mot liberté. Pour moi, prendre des libertés, c'est faire ses propres choix et les assumer. Par exemple, tu dis qu'être en couple, c'est perdre de la liberté...et un célibataire, pour autant, peut être prisonnier de la solitude, non ? Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre, là ...et là, on va débattre de la liberté, on s'éloigne peut-être un peu ^^
éoline Il y a 6 ans

Tout dépend de la définition que tu donnes au mot liberté. Pour moi, prendre des libertés, c'est faire ses propres choix et les assumer.
Par exemple, tu dis qu'être en couple, c'est perdre de la liberté...et un célibataire, pour autant, peut être prisonnier de la solitude, non ? Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre, là ...et là, on va débattre de la liberté, on s'éloigne peut-être un peu