J'ai envie d'te dire que Mais j'peux pas J'ai envie d'écrire que.. Mais ils ne comprendraient pas J'ai envie d'te dire que Mais il vaut mieux pas Alors j'écris pour moi Et j'partage pas 'Peux pas
Marta012 Il y a 6 ans

J'ai envie d'te dire que
Mais j'peux pas

J'ai envie d'écrire que..
Mais ils ne comprendraient pas

J'ai envie d'te dire que
Mais il vaut mieux pas

Alors j'écris pour moi
Et j'partage pas
'Peux pas

[quote="Marta012"]J'ai envie d'te dire que Mais j'peux pas J'ai envie d'écrire que.. Mais ils ne comprendraient pas J'ai envie d'te dire que Mais il vaut mieux pas Alors j'écris pour moi Et j'partage pas 'Peux pas[/quote] :-(
attachiante Il y a 6 ans

J'ai envie d'te dire que
Mais j'peux pas

J'ai envie d'écrire que..
Mais ils ne comprendraient pas

J'ai envie d'te dire que
Mais il vaut mieux pas

Alors j'écris pour moi
Et j'partage pas
'Peux pas


C'était trop tôt. J'étais trop jeune et t'es partie trop tôt. On a pas assez parlé, on a pas eu le temps, on l'a pas pris non plus. Mais j'aime croire que tu es toujours un peu là avec nous, jamais partie complètement, que tu nous suis. Notre bonne étoile. Certaines de nos décisions, c'est toi, certaines prises de risques aussi. Oser, sans avoir peur, y aller, foncer vers l'inconnu et sentir au fond de soi que c'est pas une bêtise, qu'on peut y aller, ce qui est au bout est bon et bien. Et d'autres fois tu nous dis quand c'est une bêtise, c'est comme une petite voix dans la tête. Une petite force invisible. T'es ma p'tite force invisible. Je me demandais "pourquoi je l'ai fait, c'est trop osé pour moi, j'ai jamais fait ça" la réponse c'est toi. Tout ne se joue pas -ne se joue plus- grâce à toi non, mais tu as aidé je le pense. Très inconsciemment, certes. Tu veux mon bonheur, tu savais que je l'avais pas, parce que tu vois tout. Maintenant aide la elle, aussi. Elle a besoin de toi, plus que moi. Prends soin d'elle, elle peine. C'est le rôle d'une maman après tout.
Marta012 Il y a 6 ans

C'était trop tôt.
J'étais trop jeune et t'es partie trop tôt. On a pas assez parlé, on a pas eu le temps, on l'a pas pris non plus. Mais j'aime croire que tu es toujours un peu là avec nous, jamais partie complètement, que tu nous suis. Notre bonne étoile. Certaines de nos décisions, c'est toi, certaines prises de risques aussi. Oser, sans avoir peur, y aller, foncer vers l'inconnu et sentir au fond de soi que c'est pas une bêtise, qu'on peut y aller, ce qui est au bout est bon et bien. Et d'autres fois tu nous dis quand c'est une bêtise, c'est comme une petite voix dans la tête. Une petite force invisible. T'es ma p'tite force invisible.
Je me demandais "pourquoi je l'ai fait, c'est trop osé pour moi, j'ai jamais fait ça" la réponse c'est toi.
Tout ne se joue pas -ne se joue plus- grâce à toi non, mais tu as aidé je le pense. Très inconsciemment, certes.
Tu veux mon bonheur, tu savais que je l'avais pas, parce que tu vois tout.

Maintenant aide la elle, aussi. Elle a besoin de toi, plus que moi. Prends soin d'elle, elle peine.
C'est le rôle d'une maman après tout.

C'est toujours aussi émouvant...
Alextine Il y a 6 ans

C'est toujours aussi émouvant...

Passé inconnu , Présent indomptable Je mords j'embrasse Je griffe je caresse J'arrête.
Marta012 Il y a 6 ans

Passé inconnu , Présent indomptable

Je mords j'embrasse

Je griffe je caresse

J'arrête.

Je trouve que @marta012 est de plus en plus expressive... et ça, ça me plait ... Encore plus du coup ;)
zaël Il y a 6 ans

Je trouve que Marta012 est de plus en plus expressive... et ça, ça me plait ...

Encore plus du coup

Étrangler (ne pas pleurer) Pour s'accrocher , pour retenir S'exprimer quand on ne sait pas dire Étrangler Vouloir posséder Un corps une âme Étrangler et caresser Mélange d''amour de colère De passion et de haine Il fallait donc partir.
Marta012 Il y a 6 ans

Étrangler (ne pas pleurer)
Pour s'accrocher , pour retenir
S'exprimer quand on ne sait pas dire

Étrangler
Vouloir posséder
Un corps une âme

Étrangler et caresser
Mélange d''amour de colère
De passion et de haine

Il fallait donc partir.

P'tain c'est nul enfait. J'frais mieux de dormir la nuit
Marta012 Il y a 6 ans

P'tain c'est nul enfait.
J'frais mieux de dormir la nuit

Ah non ! Ce sont tes mots, donc ce n'est pas nul. L'avantage de l'écriture c'est de pouvoir la remodeler tant que l'on veut pour aboutir à ce que l'on imagine. Et puis cela semble tellement sincère que ça ne peut pas être nul si ce sont tes émotions.
Alextine Il y a 6 ans

Ah non ! Ce sont tes mots, donc ce n'est pas nul. L'avantage de l'écriture c'est de pouvoir la remodeler tant que l'on veut pour aboutir à ce que l'on imagine.
Et puis cela semble tellement sincère que ça ne peut pas être nul si ce sont tes émotions.

Oups !
gimmick63 Il y a 6 ans

Oups !

C'est vide, tellement vide et triste, y a plus rien, plus rien qu'ma pauvre vie de pauv' fille, qui fait rien d'sa vie, pauvre vie sans but, sans objectif. J'erre, d'un point à un autre j'exécute une tâche redondante et insignifiante. Inutile travail qui ne nécessite aucune réflexion. Y s'passe rien toute la journée y s'passe rien J'croise des gens, j'fais semblant, et puis quand j'rentre, C'est vide, tellement triste et vide, y a toujours rien.
Marta012 Il y a 6 ans

C'est vide,
tellement vide et triste,
y a plus rien,
plus rien qu'ma pauvre vie de pauv' fille,
qui fait rien d'sa vie,
pauvre vie sans but, sans objectif.

J'erre, d'un point à un autre
j'exécute une tâche
redondante et insignifiante.
Inutile travail qui ne nécessite aucune réflexion.
Y s'passe rien
toute la journée y s'passe rien

J'croise des gens,
j'fais semblant,
et puis quand j'rentre,

C'est vide,
tellement triste et vide,
y a toujours rien.

Très joli ! On se reconnait très bien dans ce texte...
Zleilndka Il y a 6 ans

Très joli ! On se reconnait très bien dans ce texte...

Il y a l'avant et il y a l'après Il y a l'avant quand t'es stressé Et l'après quand t'es apaisé Tu peux regarder les souvenirs Avec un sourire, parfois un éclat de rire Sur l'écran tu vois défiler Les copains, les soirées, tous les bons côtés Des bouts d'images qui te ramènent à ton passé Qui paraît une éternité Pourtant, c'est rien, une année.. Durant toutes ces années On s'est détesté Mais on s'est surtout aimé. [b]Il y a l'avant et il y a maintenant[/b]
Marta012 Il y a 6 ans

Il y a l'avant et il y a l'après

Il y a l'avant quand t'es stressé
Et l'après quand t'es apaisé
Tu peux regarder les souvenirs
Avec un sourire, parfois un éclat de rire

Sur l'écran tu vois défiler
Les copains, les soirées, tous les bons côtés
Des bouts d'images qui te ramènent à ton passé
Qui paraît une éternité
Pourtant, c'est rien, une année..

Durant toutes ces années
On s'est détesté
Mais on s'est surtout aimé.


Il y a l'avant et il y a maintenant

Dans ma tête, tu es là, Dans ma tête, je te parle Tu es là je te parle. Tu souris, heureux. Dans ma tête tu es soulagé, libéré. Tu es libéré, serein. Tu me parles, beaucoup. J'écoute attentivement, je prends note, je retiens chaque mot, chaque intonation, pour tout savoir, tout connaitre. Dans ma tête, on est deux. Dans ma tête on se touche, on se sent, on s'entend. On se sent, on ressent La vie. La vie, folie, la nuit. Dans mes nuits y'a l'envie, et il y a la tienne aussi.
Marta012 Il y a 6 ans

Dans ma tête, tu es là,
Dans ma tête, je te parle
Tu es là je te parle. Tu souris, heureux.
Dans ma tête tu es soulagé, libéré.
Tu es libéré, serein. Tu me parles, beaucoup. J'écoute attentivement, je prends note, je retiens chaque mot, chaque intonation, pour tout savoir, tout connaitre.
Dans ma tête, on est deux.
Dans ma tête on se touche, on se sent, on s'entend.
On se sent, on ressent
La vie. La vie, folie, la nuit.
Dans mes nuits y'a l'envie, et il y a la tienne aussi.

J’m’accroche, j’m’écorche. Au passage j’l’emporte. Pardon pour les erreurs, pardon pour les peurs, d’pas savoir faire les choses en douceur, Pardon d’être moi, pardon d’pas être à la hauteur, de pas avoir capté la douleur, Pardon de pas savoir m’y prendre, Pardon d’avoir rien compris. J’m’efface, j’me casse. Au passage, j’me claque.
Marta012 Il y a 6 ans

J’m’accroche, j’m’écorche. Au passage j’l’emporte.

Pardon pour les erreurs, pardon pour les peurs, d’pas savoir faire les choses en douceur,
Pardon d’être moi, pardon d’pas être à la hauteur, de pas avoir capté la douleur,
Pardon de pas savoir m’y prendre,
Pardon d’avoir rien compris.

J’m’efface, j’me casse. Au passage, j’me claque.

C'est bouleversant ! et joli
Alextine Il y a 6 ans

C'est bouleversant ! et joli

Les mots sont trop vagues, Loin sont les yeux. Les yeux qui eux font sens. Quand on ne sait pas dire, quand on ne sait plus quoi dire. Ce regard en dit long, ce regard en disait tant. D’un seul regard tout peut basculer. Encore faut-il l’attraper. Encore faut-il le garder, pouvoir. Encore faut-il le vouloir.
Marta012 Il y a 6 ans

Les mots sont trop vagues,
Loin sont les yeux. Les yeux qui eux font sens. Quand on ne sait pas dire, quand on ne sait plus quoi dire. Ce regard en dit long, ce regard en disait tant. D’un seul regard tout peut basculer. Encore faut-il l’attraper. Encore faut-il le garder, pouvoir.

Encore faut-il le vouloir.

C'est devenu triste. Tristes silences, n'y a t'il plus rien à partager, doit-on se forcer à oublier, se résigner, abandonner? Peut on encore y penser,essayer ? Envie de hurler. Plus jamais s'en approcher, fuir fuir loin de tout loin de tout c'qui ressemble à ça. Après un dernier soupir, on met un masque, on fait face. Ne me touchez plus, ne vous approchez plus, personne. Avec le temps ...
Marta012 Il y a 6 ans

C'est devenu triste. Tristes silences, n'y a t'il plus rien à partager, doit-on se forcer à oublier, se résigner, abandonner? Peut on encore y penser,essayer ? Envie de hurler. Plus jamais s'en approcher, fuir fuir loin de tout loin de tout c'qui ressemble à ça.
Après un dernier soupir, on met un masque, on fait face.
Ne me touchez plus, ne vous approchez plus, personne.

Avec le temps ...

Tout ça c’est pas de la folie c’est pas des preuves d’amour, c’est de la bêtise et de l’égoïsme. C’est pourtant facile à comprendre. C’est de l’acharnement c’est pas d’l’amour. C’est d’l’acharnement d’enfant gâté, c’est moche. C’est moche parce que ça rend quelque chose de beau devenir mauvais, triste et ça laisse un goût amer. Alors que c’était beau, ça devrait le rester. Même si ça n’est plus. Même si c’est triste, tant pis. Souvent quand c’est beau c’est triste, ou inversement j’sais pas trop. Il faut garder ça comme c’était. Garder ça dans une p’tite boite qu’on ouvre de temps en temps, pas en grand pour pas tout faire sortir, on l’ouvre tout doucement, on jette un œil et quand on ouvre la boite, quand on regarde les souvenirs qui sont dedans, on peut voir un petit sourire se dessiner, on repense aux moments, ceux qui étaient beaux, doux, plein de tendresse, des moments qui ont réchauffé le cœur, qui ont fait rire, pleurer aussi mais c’est l’jeu. Les premières fois qu’on ouvre la boite ça fait mal, on a le cœur qui se serre, on veut l’ouvrir en grand, plonger dedans mais il faut vite refermer, il faut pas se perdre. On y pense un peu, pas trop longtemps, juste un peu, juste le temps de se réchauffer. Et on referme tout doucement, et on garde la boite près de soi, jamais bien loin. Elle est là, on peut l’ouvrir quand on en ressent le besoin, et surtout on l’ouvre seul, c’est notre choix de l’ouvrir ou pas, quand on veut, où l’on veut. C’est notre boite à nous, l’autre ouvrira sa boite de son côté, quand il le souhaitera. Il l’ouvrira aussi, forcément. Peut-être pas en même temps que nous, ou peut-être, ce sera partagé peut-être, ou non. C’est ainsi. Je garde ma boite, sur moi toujours. Et quand j’attends le métro, quand j'suis en soirée ou quand j'suis solo, j’ouvre ma p’tite boite, quelques secondes... Mais je l’ouvre pas trop parfois je sens que c’est trop tôt, et parfois ça soulage. Alors je garde ma boite, toujours sur moi. Plus tard, ça s’adoucira et un jour peut-être que je pourrais l’ouvrir plus longtemps, quelques secondes de plus, quelques minutes. Moins souvent, plus longtemps… Y’a pas de regrets, y’a rien à jeter. Tout était bon, tout était bien, tout a eu sa place. Il y a toujours une petite voix qui dit « et si ? et si un jour on pouvait recommencer ? » cette petite voix qu’on a envie d’écouter, cette petite voix qui pose une lueur d’espoir dans le cœur. Cette petite voix qui nous fait tomber de haut à chaque retour à la réalité. Je sais pas s’il faut l’écouter...alors j’attends, elle partira ou elle aura raison, je sais pas. Alors oui ça aurait peut-être pu durer, on sait pas. Il faut parfois accepter de ne pas tout savoir, laisser la place à des questions sans réponses. On les aura plus tard, les réponses, elles paraitront évidentes un jour. Un jour… Demain, les yeux sècheront, doucement, sans qu’on s’en rende compte vraiment. Cette boite c’est de l’amour. Je la garde, sur moi toujours.
Marta012 Il y a 6 ans

Tout ça c’est pas de la folie c’est pas des preuves d’amour, c’est de la bêtise et de l’égoïsme. C’est pourtant facile à comprendre. C’est de l’acharnement c’est pas d’l’amour. C’est d’l’acharnement d’enfant gâté, c’est moche. C’est moche parce que ça rend quelque chose de beau devenir mauvais, triste et ça laisse un goût amer. Alors que c’était beau, ça devrait le rester. Même si ça n’est plus. Même si c’est triste, tant pis. Souvent quand c’est beau c’est triste, ou inversement j’sais pas trop. Il faut garder ça comme c’était. Garder ça dans une p’tite boite qu’on ouvre de temps en temps, pas en grand pour pas tout faire sortir, on l’ouvre tout doucement, on jette un œil et quand on ouvre la boite, quand on regarde les souvenirs qui sont dedans, on peut voir un petit sourire se dessiner, on repense aux moments, ceux qui étaient beaux, doux, plein de tendresse, des moments qui ont réchauffé le cœur, qui ont fait rire, pleurer aussi mais c’est l’jeu. Les premières fois qu’on ouvre la boite ça fait mal, on a le cœur qui se serre, on veut l’ouvrir en grand, plonger dedans mais il faut vite refermer, il faut pas se perdre. On y pense un peu, pas trop longtemps, juste un peu, juste le temps de se réchauffer. Et on referme tout doucement, et on garde la boite près de soi, jamais bien loin. Elle est là, on peut l’ouvrir quand on en ressent le besoin, et surtout on l’ouvre seul, c’est notre choix de l’ouvrir ou pas, quand on veut, où l’on veut. C’est notre boite à nous, l’autre ouvrira sa boite de son côté, quand il le souhaitera. Il l’ouvrira aussi, forcément. Peut-être pas en même temps que nous, ou peut-être, ce sera partagé peut-être, ou non. C’est ainsi. Je garde ma boite, sur moi toujours. Et quand j’attends le métro, quand j'suis en soirée ou quand j'suis solo, j’ouvre ma p’tite boite, quelques secondes... Mais je l’ouvre pas trop parfois je sens que c’est trop tôt, et parfois ça soulage. Alors je garde ma boite, toujours sur moi. Plus tard, ça s’adoucira et un jour peut-être que je pourrais l’ouvrir plus longtemps, quelques secondes de plus, quelques minutes. Moins souvent, plus longtemps…

Y’a pas de regrets, y’a rien à jeter. Tout était bon, tout était bien, tout a eu sa place. Il y a toujours une petite voix qui dit « et si ? et si un jour on pouvait recommencer ? » cette petite voix qu’on a envie d’écouter, cette petite voix qui pose une lueur d’espoir dans le cœur. Cette petite voix qui nous fait tomber de haut à chaque retour à la réalité. Je sais pas s’il faut l’écouter...alors j’attends, elle partira ou elle aura raison, je sais pas. Alors oui ça aurait peut-être pu durer, on sait pas. Il faut parfois accepter de ne pas tout savoir, laisser la place à des questions sans réponses. On les aura plus tard, les réponses, elles paraitront évidentes un jour. Un jour…

Demain, les yeux sècheront, doucement, sans qu’on s’en rende compte vraiment.

Cette boite c’est de l’amour. Je la garde, sur moi toujours.

Une formulation très familière...comme ceux des monologues des tableaux qu 'un certain Mr saez nous a présenté .Troublant...
Pelican bleu Il y a 6 ans

Une formulation très familière...comme ceux des monologues des tableaux qu 'un certain Mr saez nous a présenté .Troublant...

C’est plus qu’des pixels sur un écran. Y’a plus rien. Y’a plus rien derrière, ni personne. On parle plus qu’à des numéros. Y’a personne derrière. C’est devenu fade, c’est vide. C’est devenu banal, c’est triste. Y’a plus rien dans l’cœur quand on dit des trucs si nuls. On cherche juste quelque chose à s’dire. Qu’est-ce qu’on peut s’dire après tout ça. Ya plus rien à dire, y’a qu’à chialer, et regretter. Regretter c’qu’on a plus, c’qu’on a pas eu. Y’a qu’à soupirer, et chercher. Chercher un truc, un p’tit truc pour relancer la machine. Sans savoir si ça va marcher, c’est trop vide putain. Faut pas s’barrer comme ça, faut pas s’enfuir hé ! Tu triches. T’as pas l’droit d’partir comme ça sans rien dire hé ! En une seconde en une minute t’es parti j’ai rien compris. T’es parti j’ai rien suivi. On est tellement seuls, à faire semblant d'aimer, de vivre, mais on finira tous seuls, finalement. Y'a personne. Quelle blague les rencontres, les magies. Y a pas d’magie, y a que du vent. J’m'accroche à du vide. Alors forcément ça tient pas.
Marta012 Il y a 6 ans

C’est plus qu’des pixels sur un écran. Y’a plus rien. Y’a plus rien derrière, ni personne. On parle plus qu’à des numéros. Y’a personne derrière. C’est devenu fade, c’est vide. C’est devenu banal, c’est triste. Y’a plus rien dans l’cœur quand on dit des trucs si nuls. On cherche juste quelque chose à s’dire. Qu’est-ce qu’on peut s’dire après tout ça. Ya plus rien à dire, y’a qu’à chialer, et regretter. Regretter c’qu’on a plus, c’qu’on a pas eu. Y’a qu’à soupirer, et chercher. Chercher un truc, un p’tit truc pour relancer la machine. Sans savoir si ça va marcher, c’est trop vide putain.

Faut pas s’barrer comme ça, faut pas s’enfuir hé ! Tu triches. T’as pas l’droit d’partir comme ça sans rien dire hé ! En une seconde en une minute t’es parti j’ai rien compris. T’es parti j’ai rien suivi.

On est tellement seuls, à faire semblant d'aimer, de vivre, mais on finira tous seuls, finalement. Y'a personne. Quelle blague les rencontres, les magies. Y a pas d’magie, y a que du vent.

J’m'accroche à du vide. Alors forcément ça tient pas.

Mentir Mentir et faire semblant. Tout l'temps. Y a le sang à l'extérieur, et y a l'intérieur. Ça coule à flot là dedans dis, faudrait faire attention un peu là, fais gaffe ça saigne beaucoup quand même. Boarf, tant pis.. j'laisse couler, ça finira bien par s'arrêter. Tu crois ? J'en sais rien enfait, j'm'en fous, j'suis fatiguée. J'suis fatiguée alors j'laisse faire, ça s'arrêtera quand ça s'arrêtera, quand y'en aura plus ça s'arrêtera bien tout seul. L’hémorragie. Jusqu'à l'agonie. Genre. N'importe quoi. Hé tu vas t'en remettre hein! C'est rien t'es un peu bête! C'est clair. Mais quand même j'laisse couler l'sang, j'attends. J'en ai marre je suis fatiguée, j'attends, j'me pose là puis j'attends qu'le temps passe. J'm'asseois sur ce bout de trottoir là, c'est pas trop mal là. J'attends j'ferme les yeux. Pas trop longtemps sinon ça relance le film et c'est chiant j'en ai marre de ce film, j'l'ai vu 15 fois c'est bon, ça suffit, mets-en un autre maintenant, on le connait celui-là. On l'connait par cœur c'est chiant à la fin. J'attends j'réouvre les yeux alors, y a ce bout de ciel bleu, puis y a c'bout d'homme là, qu'est là depuis le début enfait, discret, toujours, parfois un peu trop. Discret mais là, et lui c'est l'amour le vrai putain. Qu'est-ce que j'l'aime, même si j'sais pas le dire. Qu'est-ce qu'on s'aime même si on sait pas s'le dire, même si on nous a jamais appris à le dire.
Marta012 Il y a 6 ans

Mentir
Mentir et faire semblant. Tout l'temps.
Y a le sang à l'extérieur, et y a l'intérieur. Ça coule à flot là dedans dis, faudrait faire attention un peu là, fais gaffe ça saigne beaucoup quand même. Boarf, tant pis.. j'laisse couler, ça finira bien par s'arrêter. Tu crois ? J'en sais rien enfait, j'm'en fous, j'suis fatiguée. J'suis fatiguée alors j'laisse faire, ça s'arrêtera quand ça s'arrêtera, quand y'en aura plus ça s'arrêtera bien tout seul. L’hémorragie. Jusqu'à l'agonie.
Genre. N'importe quoi. Hé tu vas t'en remettre hein! C'est rien t'es un peu bête! C'est clair. Mais quand même j'laisse couler l'sang, j'attends.
J'en ai marre je suis fatiguée, j'attends, j'me pose là puis j'attends qu'le temps passe. J'm'asseois sur ce bout de trottoir là, c'est pas trop mal là. J'attends j'ferme les yeux. Pas trop longtemps sinon ça relance le film et c'est chiant j'en ai marre de ce film, j'l'ai vu 15 fois c'est bon, ça suffit, mets-en un autre maintenant, on le connait celui-là. On l'connait par cœur c'est chiant à la fin. J'attends j'réouvre les yeux alors, y a ce bout de ciel bleu, puis y a c'bout d'homme là, qu'est là depuis le début enfait, discret, toujours, parfois un peu trop. Discret mais là, et lui c'est l'amour le vrai putain. Qu'est-ce que j'l'aime, même si j'sais pas le dire. Qu'est-ce qu'on s'aime même si on sait pas s'le dire, même si on nous a jamais appris à le dire.

Ça pique quand ça cicatrise Ça pique quand l’anesthesie n’fait plus effet Mon pauvre doigt.. Allez c’est bientôt la fin
Marta012 Il y a 6 ans

Ça pique quand ça cicatrise
Ça pique quand l’anesthesie n’fait plus effet
Mon pauvre doigt..
Allez c’est bientôt la fin

Allez ressers à boire, et garde bien la bouteille une fois vidée. C’est tout c’qui reste, des bouteilles vides, des bouts d’photos volées.
Marta012 Il y a 6 ans

Allez ressers à boire, et garde bien la bouteille une fois vidée. C’est tout c’qui reste, des bouteilles vides, des bouts d’photos volées.

J'attends juste un mot, n'importe quoi Pas grand chose, un truc qui vienne de toi J'prendrais c'qu'il y a même si c'est trois fois rien Le moindre mot le moindre geste. Je prends tout ça Même juste pour une nuit, Je prends
Marta012 Il y a 6 ans

J'attends juste un mot, n'importe quoi
Pas grand chose, un truc qui vienne de toi
J'prendrais c'qu'il y a même si c'est trois fois rien
Le moindre mot le moindre geste. Je prends tout ça

Même juste pour une nuit,
Je prends

Cette nuit c’est mon doigt qui fait mal et qui me réveille. Aujourd’hui y a plus qu‘mon doigt qui m’fait souffrir? Le fil tire au moindre geste, j’suis comme bloquée, paralysée. Mais ça enfait, j’l’étais déjà avant, avant l’accident. Bloquée, paralysée.. comme devant un mur, trop grand pour le contourner, trop haut pour l’escalader. J’avançais à tâtons, les mains sur le mur à chercher une sortie, un passage quelque chose, pour m’enfuir d’là. Puis un jour j’ai trouvé une brêche et y avait quelqu’un de l’autre côté, qui m’disait comment sortir. Alors j’y suis allée j’ai suivi c’ qu’on m’indiquait. C’est fou un mur qui parle. C’était beau si vous saviez, dehors. C’était doux. C’est si agréable le soleil sur les yeux fermés, le visage tendu vers le ciel, ça réchauffe, partout. C’était si bon mais c’est indescriptible enfait. C’est si parfait, le dehors quand on a connu qu’un mur. Et même quand il pleut on s’en fout, c’est beau aussi. On s’en fout s’il pleut quand on est deux. C’est passé maintenant, il était temps.
Marta012 Il y a 6 ans

Cette nuit c’est mon doigt qui fait mal et qui me réveille.
Aujourd’hui y a plus qu‘mon doigt qui m’fait souffrir?
Le fil tire au moindre geste, j’suis comme bloquée, paralysée. Mais ça enfait, j’l’étais déjà avant, avant l’accident. Bloquée, paralysée.. comme devant un mur, trop grand pour le contourner, trop haut pour l’escalader. J’avançais à tâtons, les mains sur le mur à chercher une sortie, un passage quelque chose, pour m’enfuir d’là. Puis un jour j’ai trouvé une brêche et y avait quelqu’un de l’autre côté, qui m’disait comment sortir. Alors j’y suis allée j’ai suivi c’ qu’on m’indiquait. C’est fou un mur qui parle.
C’était beau si vous saviez, dehors. C’était doux. C’est si agréable le soleil sur les yeux fermés, le visage tendu vers le ciel, ça réchauffe, partout. C’était si bon mais c’est indescriptible enfait. C’est si parfait, le dehors quand on a connu qu’un mur. Et même quand il pleut on s’en fout, c’est beau aussi. On s’en fout s’il pleut quand on est deux.



C’est passé maintenant, il était temps.

Merde, ça fait trois mois en fait. J'avais pas vu qu'la vie passait, j'suis restée bloquée. Comme quand t'es dans le coma et qu'la vie elle continue sans toi. Et un jour tu t'réveilles et voilà Voilà. On fait quoi ?
Marta012 Il y a 6 ans

Merde, ça fait trois mois en fait. J'avais pas vu qu'la vie passait, j'suis restée bloquée. Comme quand t'es dans le coma et qu'la vie elle continue sans toi. Et un jour tu t'réveilles et voilà
Voilà. On fait quoi ?