À l'abordage mon ami le bateau coule
Ils tiennent le cap sur l'atoll des misères
Pour des journaux fusillés qui s'écoulent
Sur le bon dos de tes galères

Et si ça rame dans les computers
C'est que le programme est biaisé
Bien sûr les rois ont leur vallée
Sur le QI des ménagères se font leur beurre

Belle nuit à vous les p'tits princes
Si ici le serpent nous mord
De son venin jusqu'en province
De notre jeunesse aux dents qui grincent
Ce n'est que l'arrière-goût de la mort
L'infinité attablée à nos corps

Faire un peu plus beau le monde
Nan c'est pas la logique du nombre
Nombriliste dans son enfer
Même tout seul on fait l'affaire
Et le chiffre de ces rentiers
Des caméras sur les marchés
Faudrait pas que le pauvre vole
Faudrait pas inverser les rôles...

À l'abordage mon ami le bateau coule
Tenir le cap sur l'île des misères
Pour des journaux fusillés qui s'écoulent
Sur le bon dos de tes galères

Et si ça rame dans les computers
C'est que le programme est biaisé
Bien sûr les rois ont leur vallée
Sur le QI des ménagères se font leur beurre


Belle nuit

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lol churinga, mais non ça passe trop vite!

"On vient tous d'une capote usée
On vient tous d'un immense amour
D'une histoire d'acides aminés
(...)
J'ai découvert la solitude
Le jour de ma fécondation"

loin des temples de marbres de lune thiefaine

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Des points de suspension.

Suspens ?

Affaire à suivre.

Il y en a d'autres classées sans suite, des messages sans réponses, c'est pas plus mal, des lettres qui reviennent par la poste, destinataire introuvable, c'est pas plus mal.

Parfois le silence radio vaut toutes les fréquences possibles et imaginables, puis il n'y a pas d'obligation, quand tu changes d'adresse, faut le temps que le courrier suive, puis parfois ça se perd et quand les nouvelles sont mauvaises, t'as pas envie de venir à celles-ci.

C'était dans la carlingue de l'avion, tu sais ces lettres qui font les correspondances.

Elles étaient dans celui qui s'est planté en plein désert, c'était un cockpit en papier, un convoi mâché, on réfléchit pas en amont des pannes de moteurs ou des correspondances imprévues.

J'suis pas mécano, j'suis qu'un maçon des rêves, j'ai la truelle dans la bouche quand mes mots cherchent à cimenter les alvéoles creuses.
C'est la ruche dans ma tête, j'essaye de trouver cette glaise qui malaxe l'âme, la déposer ici et là, à faire des petites traces, comme si je marchais dans une boue perpétuelle, le mariage de l'eau et de la terre et l'un sans l'autre, c'est l'océan des noyades ou la sécheresse des désertiques, j'veux pas à avoir à choisir entre ces deux mondes.

L'encre a prisé l'eau, peut être ?

C'est pour cela que ça ne revient pas la lettre, si ça se trouve c'est déchiré, le timbre a glissé là où il ne fallait pas, décollé comme une voix aussi qui tombe dans la fausseté, quand les cordes vibrent mal, que ça s'accorde pas, qu'on a égaré la note ou qu'on ne la retrouve pas, pas trouvable, colis perdu, j'ai pas souscrit d'assurance.


Si on vide les océans, que reste t-il au fond de ceux-ci ?

https://vimeo.com/55006092

https://brunoruiz.wordpress.com/2016/01/21/le-carrousel/

A droite où à gauche de ton carrousel y'a rien qui se passe.
Joli nom dans le code source en tout cas
Donc c'est un message subliminal pour dire que dans la nuit ça bouge ?

En date DU 21 JANVIER 2016

Un jour de mort d'un roi ... Louis 16
... pour une "dernière" oeuvre.

Embarquez pour un voyage visionnaire à travers l'inconscient fragmenté de l'Occident et, avec courage, affrontez l'Ombre. De l'ombre à la lumière.
"Aucun arbre, dit-on, ne peut grandir au paradis à moins que ses racines ne descendent vers l'enfer."
-C.G. Jung

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage.
Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?
Repartit l'animal léger.
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore.
Ainsi fut fait : et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ;
J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur.
Elle part, elle s'évertue ;
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la Tortue arriva la première.
Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi, l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?

...
Si on vide les océans, que reste t-il au fond de ceux-ci ?

...
Si on vide les océans, que reste t-il au fond de ceux-ci ?

L'espérance des mots oubliés.

...
Si on vide les océans, que reste t-il au fond de ceux-ci ?

L'espérance des mots oubliés.

Que c'est beau jsais pas quel pouet écrit aussi bien mais il est doué à se gâcher comme ça

Pouet pouet
À la retraite le pouet

J'aurais pu aller à Paris et faire la pute mais j'ai décidé autrement.

...
Si on vide les océans, que reste t-il au fond de ceux-ci ?

L'espérance des mots oubliés.

Que c'est beau jsais pas quel pouet écrit aussi bien mais il est doué à se gâcher comme ça

??
bah, c'est toi le pouet ! On aime le lire le pouet