Mon petit roux,
Par où commencer je n’arrive plus à rien ces derniers jours…. Tu me laisses un grand vide en même temps tu avais pris tellement de place. Tu étais ce genre de personne attachante, maladroite et drôle qu’on ne pouvait qu’apprécier.
Je marchais dans Bordeaux ce week-end, c’est dingue tous ces endroits qui m’ont fait penser à toi. Tout a commencé ce 27 mars 2013 quand tu es venu me chercher pour aller à la Médoquine -petit kéké en lunettes noires (on en a bien rigolé après) – puis après tout s’est enchaîné on ne s’est plus quitté. Je me souviens de toutes ces soirées à refaire le monde, à se dévoiler l’un à l’autre, à critiquer Saez (en l’écoutant en fond), à notre trio magique avec Sarah, au concert de Giedré (elle a dit Lala, elle a dit Lala !!!!), de notre périple au Mans, des coquelicots, de mes 20ans (et ton pull orange…), de tes 20 ans, du jour où je me suis prise une amende dans le tram et où tu m’as amené au casino, des soirs de match où on se voyait et que tu me disais que tu ne m’adresserai pas la parole du match et qu’au final tu le suivais à peine, de nos périples dans Célia, de l’ile d’Oléron, de la betterave, des leçons de foot que j’ai pu te donner (hum hum), à toutes nos bières vidées avec ce Picon que tu m’as fait découvrir…….. Cette liste est encore longue mais je vais la compléter ne t’inquiètes pas.
En tout cas je suis heureuse de t’avoir fait découvrir Paris et mon petit chez moi, puis notre dernière soirée à la fête de l’Huma aura été mythique, fidèle à toi-même dans ce stand lorrain.
Je ne t’oublierai jamais mon Chris, ma groupie, mon frère. On s’aimait et on a su se le dire, rien que pour ça on était beau.
Haut les cœurs.
Ta lala.