RESTEZ SOUS LA COUETTE......IL CAILLE

le monsieur au téléphone il sait pas faire

-- bébé est mort
On pensait donner la vie et bah non, c'est raté
@"Vagabond"


courage
c'est une sacré excuse pour ré-essayer ça quand même. Bonne chance.

les êtres sensés sont censés savoir si c'est avec ou sans c






pardon, je repose mon stylo rouge

Une petite descente á la cave s'impose @Suzie.
La dernière fois t'as pas trouvé une bonne bouteille?

quand je demande á mes éleves de trouver les verbes aux temps divers dans un texte, et qu'ils me les colorient en ... bleu, blanc, rouge.
ça ressemble á du lavage de cerveau.
overdose prochaine pour moi.

ben nan....on attendait que tu nous le dises.

grrr trop de trucs á lire.
je peux pas suivre.

on peut faire rimer des trucs avec "fuck you daesh"?

.Bref. Si je raconte tout ça et qu'en fait, on s'en fout pas mal, je crois que c'est parce que j'avais besoin de le marquer quelque part. Garder son expérience personnelle face à l'universalisation des discours. J'ai vraiment l'impression d'être étrangère à tout ça. Tout me rend mal à l'aise. Je suis toujours perplexe face à la Marseillaise. Et les drapeaux de la France par Facebook, sérieusement ? Et leur démarche pour voir qui est en sécurité ? J'avais l'impression d'être dans un mauvais livre dystopique. Et cette société dans laquelle on s'engouffre qui devient publicitaire. Nous faut des slogans, des symboles sous lequel se rassembler en apparence. Nous faut un ennemi commun. Nous faut des adjectifs qualificatifs pour quantifier notre désarroi. Nous faut des discours politiques, des décisions diplomatiques. Nous faut des bougies, des regards compréhensifs, de l'info en continue. Nous faut des rassemblement. Nous faut des distractions pour continuer, de l'humour pour dédramatiser.

Je ne vois pas quoi dire qui ne soit pas banal.
@"Spleen"


Pas facile de se débattre avec nos émotions, mais quand on est submergé on se raccroche á ce qu'on peut. C'est futile et bête et avec le recul on se dit que c'était vraiment con, mais si ça nous aide a passer le cap et á regarder devant, mieux vaut ça que de s'alcooliser et passer son temps replié sur soi même sous la couette. (c'est un avis).
Comment on se souvient qu'on est vivant si on ne vit pas? Si on ne communique pas avec les autres humains?
Parler est une thérapie @spleen.
C'est juste que certains confondent parler et répéter sans trop comprendre, ou re-Twittering ad infinitum.



On vient de bombarder la Syrie là...

C'est l'heure de remplacer vos drapeau par des photos de clown.
@"viper82"


Que veux tu dire?

La France cible un camp d'entrainement, un dépôt de munitions et un poste de commandement et c'est clownesque?

trouvé, merci
"no country does life on earth better than the French"

Les terroristes ont gagné une partie, c'est evident, ils ont semé la terreur et elle restera en nous.

Je sais déjà qu'au travail il va y avoir des discours tres particuliers de certains de mes collègues. C'était déjà à vomir lors de "charlie"

Ils ont atteint à notre manière de vivre, notre culture. Ca me touche. Et je ne pensais pas à ce point.
Une sirene de police me stress car je n'ai entendu que ça la nuit de vendredi.

Il y a un texte d'un internaute sur le new york time. Je le conseille.
@"Samurai_Mugen"


Ils ont semé oui, c'est que je dis, mais nous ne continuerons pas, nous ne devons pas nourrir cette graine, pas d'arrosage, pas d'engrais. Ne pas cultiver, graine dangereuse et toxique.
Il faut être fort, courage.

le lien stp, parce que le NY Times pff, gros site. Please

Courage @X pour ton ami et pour tous les autres vies affectées par cette barbarie.

Je ne vais pas prier puisque je ne crois pas au ciel.
Je me demande même pourquoi sur Twitter ou dans le monde on prie pour nous.
Est-ce vraiment de religion dont nous avons besoin? (mais ça n'engage que moi)

Pour ce qui est du drapeau moi ça me réchauffe le cœur de voir ces couleurs s'afficher sur les monuments du monde alors que la tour Eiffel, elle, est éteinte. (par contre sur FB, rien a f*****)
Je ne suis pas très loin de la France mais je me sens sonnée tout autant que vous, et terriblement isolée puisque hors frontières. Serais-je patriotique et je ne le savais pas?
Le symbolisme des couleurs de mon pays me donne l'illusion que peut être les gens d'ici aussi comprennent ma douleur et qu'ils pensent á nous. Et puis je suis sortie, histoire de voir des humains. Journée normale en GB, tout le monde fait son shopping, les trucs de Noel sont en magasins, et les regards ne se croisent pas plus que d'habitude.
Savent-ils vraiment qu'on assassine dans mon pays? Cela ne se voit-il pas que je ne suis pas d'ici? Que mes pensées sont toutes á Paris, et que je fais semblant d’être "normale" aujourd'hui?

Illusion peut-être que ces monuments éclairés, les gens ici ne sont pas perturbés outre mesure, mais puisque j'ai besoin qu'on me rassure je prends le symbole des couleurs sur les édifices, tant pis pour les regards absents.
Dans quelques jours, ou semaines le symbolisme perdra de sa valeur, et il ne faudrait pas que ce drapeau devienne symbole de nationalisme aveugle et qu'on se replie derrière nos frontières.

Pour ce qu'il faut faire, comme musashi, je ne sais pas mais je suis certaine de ce qu'il ne faut pas faire.
Il ne faut pas reprendre á notre compte ce travail de terreur commencé par ces terroristes et se méfier de l'autre, de tous les autres. Ne nous replions pas sur nous mêmes.


parek il nous fait le drapeau bleu blanc rose toute l'année

bonne anniv

merci FB pour le safety check ................si, si, je dis merci á FB.

Un poème que je garde précieusement depuis mon adolescence et dont les quelques vers me reviennent. Merci les poètes.

CIVILIZACIÓN

Un hombre muere en mí siempre que un hombre
muere en cualquier lugar, asesinado
por el miedo y la prisa de otros hombres.

Un hombre como yo: durante meses
en las entrañas de una madre oculto;
nacido, como yo,
entre esperanzas y entre lágrimas,
y —como yo— feliz de haber sufrido,
triste de haber gozado,
hecho de sangre y sal y tiempo y sueño.

Un hombre que anheló ser más que un hombre
y que, de pronto, un día comprendió
el valor que tendría la existencia
si todos cuantos viven
fuesen, en realidad, hombres enhiestos,
capaces de legar sin amargura
lo que todos dejamos
a los próximos hombres:
el amor, las mujeres, los crepúsculos,
la luna, el mar, el sol, las sementeras,
el frío de la piña rebanada
sobre el plato de laca de un otoño,
el alba de unos ojos,
el litoral de una sonrisa
y, en todo lo que viene y lo que pasa,
el ansia de encontrar
la dimensión de una verdad completa.

Un hombre muere en mí siempre que en Asia,
o en la margen de un río
de África o de América,
o en el jardín de una ciudad de Europa,
una bala de hombre mata a un hombre.

Y su muerte deshace
todo lo que pensé haber levantado
en mí sobre sillares permanentes:
la confianza en mis héroes,
mi afición a callar bajo los pinos,
el orgullo que tuve de ser hombre
al oír —en Platón— morir a Sócrates,
y hasta el sabor del agua, y hasta el claro
júbilo de saber
que dos y dos son cuatro...

Porque de nuevo todo es puesto en duda,
todo
se interroga de nuevo
y deja mil preguntas sin respuesta
en la hora en que el hombre
penetra —a mano armada—
en la vida indefensa de otros hombres.

Súbitamente arteras,
las raíces del ser nos estrangulan.
Y nada está seguro de sí mismo
—ni en la semilla el germen,
ni en la aurora la alondra,
ni en la roca el diamante,
ni en la compacta oscuridad la estrella,
¡cuando hay hombres que amasan
el pan de su victoria
con el polvo sangriento de otros hombres!

Jaime Torres Bodet





et la traduction pour les monolingues

Un homme meurt en moi toutes les fois
Qu'un homme meurt quelque part assassiné
Par la peur et la hâte d'autres hommes.
Un homme comme moi : pendant des mois
Caché dans les entrailles d'une mère,
Né comme moi
Entre l' espérance et les larmes
Triste d'avoir joui,
Et fait de sang et de sels et de temps et de rêves.
Un homme qui voulut être plus qu'un homme
Capable de léguer joyeusement ce que nous laissons aux hommes à venir
L'amour, les crépuscules et les femmes
La lune, la mer, le soleil, les semailles,
Des tranches d'ananas glacés
Sur les plateaux de laque de l' automne,
Le pardon dans les yeux,
l'éternité d'un sourire
et tout ce qui vient et qui passe
L'angoisse de trouver
Les dimensions d'une complète vérité.

Un homme meurt en moi chaque fois qu'en Asie
ou sur le bord d'un fleuve
d'Afrique ou d'Amérique
ou au jardin d'une ville d'Europe
la balle d'un homme tue un homme

Et sa mort défait
tout ce que je croyais avoir hissé
en moi sur des roches éternelles :
ma foi dans les héros,
ce goût que j'ai, de me taire sous les pins,
et mon simple orgueil d'homme
quand j'entendais mourir Socrate dans Platon
et jusqu'à la saveur de l'eau et jusqu'au clair
délice de reconnaitre
que deux et deux font quatre,

car de nouveau tout est mis en doute
Tout
de nouveau s'interroge
et pose mille questions sans réponse
A l'homme où l'homme
Pénètre à main armée
Dans la vie sans défense d'autres hommes.

Soudain blessées,
les racines de l'être nous étranglent !
Et plus rien n'est sûr de soi
Ni dans la semence le germe,
Ni l'aurore pour l'alouette
Ni dans le roc le diamant,
Ni dans les ténèbres l'étoile
Lorsqu'il y a des hommes qui pétrissent le pain de leur victoire
Avec la poussière sanglante
D'autres hommes.


Cc Blat

Putain, 15 000 morts au Japon aussi.
@"julchana3"


what?

état d'urgence et fermeture des frontieres!!!
m'enfin

le mal est á l'intérieur déja

edit: sinon dans les plus du jour.......insignifiant le positif. Lá j'ai besoin de la sagesse d'Ewi



keep calm and carry on

je sais pas toujours ce que tu dis, mais tu le dis joliment.


Mais je suis pas folle. J'te jure que Yohann (qui est-il, c'est une autre question) possède un champignon à côté de lui. J'aimerais qu'il se manifeste.
@"Spleen"


peut être le sonner ce Yoann🍄 parce que moi je vois une cloche.
ben c'est malin un pseudo pareil qu'on peux pas écrire en rouge facilement.

ah tiens pourtant même Marine elle le dit dans un discours.
t'es sur que tu veux pas changer d'avis

Je me suis arrêté à "les etazuniens".
@"julchana3"


pourquoi donc? juste á cause du Z?

un petit truc á lire.
http://blogs.mediapart.fr/blog/victorayoli/101115/bas-le-sport

le sport se situerait á droite sur l'échiquier politique.

"Le procureur a demandé "une peine de principe, symbolique", à l'encontre des prévenus: de 4 à 6 mois de prison avec sursis"

ah, pas dix ans de prison donc?
il est gentil le procureur ou pas assez encore á votre goût?

"vous etes en train de faire ce que je pense que vous êtes en train de faire ?"

Ce à quoi il a répondu : "On dirait bien ! "
@"lebossducine"


Et donc tu arrives á communiquer par télépathie toi?
Ils lisent dans tes pensées...et ils répondent avec un conditionnel.
t'as pensé a interviewer des politiques?


ceci dit je croise les doigts pour un album 2015-2016??

"presque parfait" joliment tourné ce compliment pour dire "imparfait"