Choses passées.
Je l’aime, le feu du souvenir, le feu des rêves.
Roule, roule, de ces ondulances souveraines,
maintenues par ces orgues d’antan
dont les corps féminins constituaient
l’essentiel de mes principautés.
Siffle, siffle encore ces romances qui maintenaient
la souplesse de le marche des choses.
Encore et encore et pour tous jours à venir
émerveilles-toi du lever, allègre au devant du faire,
du surprenant, de l’imprévu dont dispose souvent
l’humeur du temps.
Cette nuit encore, le pommier perdit un important tapis ocre rouge
se couronnant le tronc, émerveillant l’ enfant,
le lierre en son été indien, me saoule par ses fréquents ratissages.
Il me faut être homme à battre campagnes ou longues étendues,
puis, d’un coup de dés, définir des chemins de traverse,
humer de ces lieux
où chutes de dieux déchus répandirent leurs méfaits :
de la glande du bouc ils élaborèrent le musc,
là où la fougère devint plus verte surgirent de grands arbres brutaux,
suivis de toutes formes de vie…
de ce coup de poker ne naquirent que déjections célestes, du sol d’abords ébaucher
jusqu’aux vagues lubriques se chevauchant sans cesse en échines mouvantes
et dont l’écume est source de sperme terrestre.
Dieu, quant à lui n’est que vulgaire chimiste bourré d’astuces,
« celui dont le savoir surpasse tout
fit les cieux et leur donna des guides
si bien que chaque partie luit sur les autres
en répandant une lumière égale. »*
Puis, un jour, las d’être là nous serons réduits en projection cinématographique,
l’arbre à came aura mécanisé nos organes difformes et devenus bouffons
d’un roi en devenir