Choses passées.


Je l’aime, le feu du souvenir, le feu des rêves.

Roule, roule, de ces ondulances souveraines,
maintenues par ces orgues d’antan
dont les corps féminins constituaient
l’essentiel de mes principautés.

Siffle, siffle encore ces romances qui maintenaient
la souplesse de le marche des choses.

Encore et encore et pour tous jours à venir
émerveilles-toi du lever, allègre au devant du faire,
du surprenant, de l’imprévu dont dispose souvent
l’humeur du temps.

Cette nuit encore, le pommier perdit un important tapis ocre rouge
se couronnant le tronc, émerveillant l’ enfant,
le lierre en son été indien, me saoule par ses fréquents ratissages.

Il me faut être homme à battre campagnes ou longues étendues,
puis, d’un coup de dés, définir des chemins de traverse,
humer de ces lieux
où chutes de dieux déchus répandirent leurs méfaits :
de la glande du bouc ils élaborèrent le musc,
là où la fougère devint plus verte surgirent de grands arbres brutaux,
suivis de toutes formes de vie…
de ce coup de poker ne naquirent que déjections célestes, du sol d’abords ébaucher
jusqu’aux vagues lubriques se chevauchant sans cesse en échines mouvantes
et dont l’écume est source de sperme terrestre.

Dieu, quant à lui n’est que vulgaire chimiste bourré d’astuces,
« celui dont le savoir surpasse tout
fit les cieux et leur donna des guides
si bien que chaque partie luit sur les autres
en répandant une lumière égale. »*



Puis, un jour, las d’être là nous serons réduits en projection cinématographique,
l’arbre à came aura mécanisé nos organes difformes et devenus bouffons
d’un roi en devenir

Je n'aime pas le temps
Indéfintion, tout est instantanément rien
Amour, rêve, meurtre, boisson
filante, silence dulcifié
Frère, sœur, terre
Les anges reniflent nos membranes
Simple filière des invertébrés
Dépravation, rue de nuits dénudées
Pleure, vide, larme, vide
Le temps est vide
L’appartenance est un masque
Le temps n'existe pas



Des fugitifs s'embrassent dans l’éclaircissement
Des baisés fugaces qui n'ont jamais été
Le portrait est faussé
Ils le savent pourtant, en bas le ciel



Ne te regarde jamais dans les yeux
Tes pupilles sont folles,elles sont un prisme d'or brûlant, coulant, vif, un saint
On devine alors que les prophètes sont des ivrognes
On éjacule en leur sang
Toujours en suspend


Tes larmes sont une fin
Un film sans bobine, pas le moindre support
Pas même l'ombre d'une réelle vision
Le misonéiste peut faire sourire son âme
L'épiderme sera toujours le vide



Désir de vanité
On en découdrait nos racines
Les fugitifs s'adonnent aux corps vierges
Au hasard d'une révolte inconstante
Mais dieu qu'elle sait être belle la révolte
L'adhésion a la résurrection

Petite info, il y a des chances que l'intégral "Des femmes" de Sophocle, mit en scène par Wajdi soit joué à Mons en 2015.

Qu'il ai joué avec ou sans lui n'a pas vraiment d'importance. De toute façon il ne va certainement pas refaire surface de suite, son état tendait vers le pathétique. Le whisky tendu et le ventre bidonnant. Il a intérêt à se reposer au risque de s'acagnarder. Pensons quand même à le laisser chier en paix. Maintenant je sais absolument pas qui est James Eller et je suis pas contre une musique inédite ou autre ! Mais bon calmons nos fantasmes. Ne voyez rien d'agressif dans mes "paroles" si ça ce trouve c'est un quiproquo, j'ai jamais été attentif.

Allez, bonne journée à tous

Prosternation, envie perturbatrice
Qui s’animent et s’emploient à la l’armistice
Mais d’ici jamais on ne repart complètement
Les nuits sont propices au morcellement
A t’en arracher la cervelle, des rayures sur la peau
Belle ingénue ta froideur sur le réseau
N’est autre que ton épiderme nu
Qui se faufile au hasard des rues
Sous la coupe du petit ange
Finement scindé
Simplement vautré
Justement planté
Et tout pousse, comme la mer se gèle
Et tout ne revient pas entièrement
Les angles, le pavé, l’écran
Les corps entremêlé se pèlent
Cerveau juvénile et arrogant
Berceau d’un spleen trop acerbe
Qui dans l’encrage flottant
Admire sa superbe
Penche-toi face à Narcisse
Contemple le miroir, ton fils
Cloué dans la paume
Le vice est son génome

Pendentif pendant au col vif
Vit du protocole au splif
Du reflet au spleen
Ou l’inverse, c’est étrange
Allez, tous en ligne
Déboîtement des phalanges
Remboîtement de l’arc ange
Nous savons tous son nom
Nous savons tous son malin
Et ses mains moites de vin
Vindicatif, les fous en réunion
Carcérale, infernale, infernalement vain

Oh ma prunelle, ne pars pas encore las bas
Ne délaisse pas ce qu’on sait déjà
On l'aura notre bout d'horizon
On écorchera le ciel qui ne se dégage pas
On hurlera sous les nappes
Mais la bas on est rien
Las bas, on ne revient pas

Je me doutais que ça allait déranger ce moment.

Hello,
Voilà, j'ai fais une reprise de "à ton étoile" avec un pote, ses photos apparaissent dans le diapo ( car je suis un connard). Ça a été fait en une prise unique. Je vous laisse apprécier, ou déprécier, selon vos goûts.


https://www.youtube.com/watch?v=dIdt3uoXBa8&feature=youtu.be
Bonne journée

Je commence à croire que le sommeil ne me désir plus ces temps ci.

désires-tu le sommeil? Merci pour tes écrits
@didier


De plus en plus, Mais joue commence à vraiment se creuser et je ne veux pas être décharné. C'est dur de briser un rythme de vie installé depuis pas mal de temps. Mais qu'est ce que c'est sympa de vivre la nuit tout de même.

Je commence à croire que le sommeil ne me désire plus ces temps ci.

Des déserts fleuris aux herbes désenchantées
Quand le pneu crève dans sa blancheur étendue
Seul et pieu au seuil de dieux incalculables
Marche et noie les êtres et leur fond chaotique
Et du vide en veux-tu en voilà tout au long

Cent lieux sans borne
Tout à récupérer

Quand les oiseaux noirs planant au dessus des nids
voient leurs plumes atrophiées voiler l'exhibition
La pointe desséchée d'une idée en fusion
Se morcelle sur les surfaces allongées

Sans lieu cents bornes
Tout à récupérer


Tout est blanchi, rien n’est d’encre
La main qui tremble, l’œil qui lorgne
Il en faudra des bornes, des cris dévalisés
Pour pouvoir boire l’inconscience
À nouveau ou encore
L’arme est âme
Dans les solstices hivernaux et transcendants
Les mains s’effritent, les mains sont des armes mordantes
Comme le regard du corbeau juché sur la tour
Qui ne peint plus rien de réel depuis trop longtemps

Sans lieu cents bornes
Tout à récupérer

Salut say moi Paul Bismuth le roi de l'embrouille qui mange des nouilles au fenouil en tambouille et j'ai la trouille de la rouille et des grenouilles quand je reviens bredouille de la chasse à l'andouille qu'on zigouille à grands coups de citrouilles qui pendouillent comme mes couilles qui bouillent dans la ratatouille qui vadrouille à Houilles dans le champ de fouilles où il me chatouille la cramouille avec des cagouilles qui mouillent de trouille face aux arsouilles aimant les léchouilles quand les oiseaux gazouilles à l'heure de la glandouille quand les yeux se brouillent et picouillent on se gratouille la gorge toute rouge quand au loin rien ne bouge au Moulin rouge sous les infrarouges qu'une gouge maniée avec dextérité par Olympe de Gouges qui rembouge son rouge à lèvres dans les Deux-Sèvres où Ségolène Royal fait son footing sur des escarpins à roulettes en chantant à tue-tête "J'veux du nucléaire" pour éclairer l'ampoule qu'elle s'est faite au pied gauche juste après avoir marché dans une belle merde de La Rochelle, où tous les chiens radioactifs chient des guirlandes luminescentes rouges comme le slip à fleurs de Babar en vacances à Sébastopol où Paul se prend pour Tarzan et hurle "apwal" aux chimpanzés culottés de strings panthères trop petits pour couvrir leurs poils verts et roses qui débordent par poignets dégoulinants de morve collante et puante à cause de la grippe attrapée au Venezuela lors d'une baignade dans le lac Titicaca pris dans les glaces Miko au chocolat caramel au beurre salé dégueulasse et recouvert de champignons et moisissures diverses qui se développent dans les doigts de pied du Géant vert nain connu à Fort Boyard où l'on sert ce tord boyaux infâme à base d’échalotes et de jus de foie de morue dessalée dans du lait de chèvre tourné en vinaigre balsamique dans une barrique en balsa qui danse la salsa d'un pied boiteux et plat comme la poitrine de Jane Birkin chantant comme une quille du bowling de compétition à Sarajevo où François-Ferdinand de Habsbourg situé sur sa planche à roulette avait autrefois repoussé les Normands uniquement munit de son chapeau haut de forme et de sa baguette magique phallique et torsadée comme le zizi de Maitre Kaio que didier a pris en photo pour sa collection de monuments en ruines

oui, je lance le micro et enregistre voix et guitare ensemble, d'ou le rapport entre les deux parfois boiteux.

Arsenal complet, grisante sagacité
Seuil à franchir, rien n’est toléré
Visions perdues au fond d’un verre
Couronnement du vieux serpentaire
Qui tolère le reptile serpentant
Des routes menant droit au néant
Il faut s’y attendre, il faut médire
Mais l’entièreté n’est pas à redire
Juste le claquement des dents
De ton corps éreinté dans l’étang

Prosternation, envie perturbatrice
Qui s’animent et s’emploient à la l’armistice
Mais d’ici jamais on ne repart complètement
Les nuits sont propices au morcellement
A t’en arracher la cervelle, des rayures sur la peau
Belle ingénue ta froideur sur le réseau
N’est autre que ton épiderme nu
Qui se faufile au hasard des rues
Sous la coupe du petit ange
Finement scindé
Simplement vautré
Justement planté
Et tout pousse, comme la mer se gèle
Et tout ne revient pas entièrement
Les angles, le pavé, l’écran
Les corps entremêlé se pèlent
Cerveau juvénile et arrogant
Berceau d’un spleen trop acerbe
Qui dans l’encrage flottant
Admire sa superbe
Penche-toi face à Narcisse
Contemple le miroir, ton fils
Cloué dans la paume
Le vice est son génome

Pendentif pendant au col vif
Vit du protocole au splif
Du reflet au spleen
Ou l’inverse, c’est étrange
Allez, tous en ligne
Déboitement des phalanges
Remboitement de l’arc ange
Nous savons tous son nom
Nous savons tous son malin
Et ses mains moites de vin
Vindicatif, les fous en réunion
Carcérale, infernale, infernalement vain

Oh ma prunelle, ne pars pas encore las bas
Ne délaisse pas ce qu’on sait déjà
On l'aura notre bout d'horizon
On écorchera le ciel qui ne se dégage pas
On hurlera sous les nappes
Mais la bas on est rien
Las bas, on en revient pas

Bah en faite la tour de mon ordi est dans l'écran, c'est un mac. Et je ne sais pas ce qu'il a eu, en tout cas je ne l'allume plus avant demain celui là. On dirait qu'on passe l'aspirateur dans la pièce...

Je trouve personnellement que ça manque de tripes, les textes de Saez sont souvent très intimes et on peut donc difficilement chanter ça superficiellement sans y croire vraiment. Mais si non dans l'ensemble moi je trouve ça quand même bon !

Ok merci, je prends note de se que tu me dis. merci

J'adore cette version ! Je la préfère même à celle de l'album ou du live assez médiocre au Trianon.

Je sais je suis un peu envahissant (le petit nouveau/merdeux qui veut faire parler de lui) Mais étend donné que c'est quand même un forum consacré à Saez, je me devais à un moment un autre de poster une reprise. Bon pour le moment j'en ai que deux mais l'autre (Betty) souffre d'une soufflerie d'ordinateur trop violente. Alors voilà. En plus je me suis cassé le cul pour faire un bon diaporama !


https://www.youtube.com/watch?v=i_GFQFoi35c&feature=youtu.be

Salut say moi Paul Bismuth le roi de l'embrouille qui mange des nouilles au fenouil en tambouille et j'ai la trouille de la rouille et des grenouilles quand je reviens bredouille de la chasse à l'andouille qu'on zigouille à grands coups de citrouilles qui pendouillent comme mes couilles qui bouillent dans la ratatouille qui vadrouille à Houilles dans le champ de fouilles où il me chatouille la cramouille avec des cagouilles qui mouillent de trouille face aux arsouilles aimant les léchouilles quand les oiseaux gazouilles à l'heure de la glandouille quand les yeux se brouillent et picouillent on se gratouille la gorge toute rouge quand au loin rien ne bouge au Moulin rouge sous les infrarouges qu'une gouge maniée avec dextérité par Olympe de Gouges qui rembouge son rouge à lèvres dans les Deux-Sèvres où Ségolène Royal fait son footing sur des escarpins à roulettes en chantant à tue-tête "J'veux du nucléaire" pour éclairer l'ampoule qu'elle s'est faite au pied gauche juste après avoir marché dans une belle merde de La Rochelle, où tous les chiens radioactifs chient des guirlandes luminescentes rouges comme le slip à fleurs de Babar en vacances à Sébastopol où Paul se prend pour Tarzan et hurle "apwal" aux chimpanzés culottés de strings panthères trop petits pour couvrir leurs poils verts et roses qui débordent par poignets dégoulinants de morve collante et puante à cause de la grippe attrapée au Venezuela lors d'une baignade dans le lac Titicaca pris dans les glaces Miko au chocolat caramel au beurre salé dégueulasse et recouvert de champignons et moisissures diverses qui se développent dans les doigts de pied du Géant vert nain connu à Fort Boyard où l'on sert ce tord boyaux infâme à base d’échalotes et de jus de foie de morue dessalée dans du lait de chèvre tourné en vinaigre balsamique dans une barrique en balsa qui danse la salsa d'un pied boiteux et plat comme la poitrine de Jane Birkin chantant comme une quille du bowling de compétition à Sarajevo où François-Ferdinand de Habsbourg situé sur sa planche à roulette avait autrefois repoussé les Normands uniquement munit de

Il a décidé de se convertir à la nat synchro, histoire d'être un incompris pour de vrai :



Je te remercie pour cet énorme fou rire ! Non vraiment, j'ai explosé.

Ils ont bu l’aurore jusqu'à la dernière goutte
Se sont fait anarchiste coûte que coûte
Divaguant sur des terres infinies
Se retrouvant sous une lune enfuit
Ils parlent parfois toute la nuit durant
Le cœur taciturne mais l’âme aimante
Ils écument un monde qu’ils ignorent
Sont surement fort dans leurs torts
Opiniâtre toujours, fous de leurs convictions
Brasier silencieux qui se glisse au fond
Regard impénétrable, impétueux
Vissage lisse, les yeux en feu
Ah toujours les mêmes crucifiés
Ah toujours les mêmes
Se revendiquant d’un moule peu net
Il en faut peu pour que leur lutte s’arrête
Et qu’un tourbillon noir ne les entraîne on ne sait ou
Vers des paysages somme dite plus flou
L’enfer de Dante pour eux se trouve au pallier
C’est un peu fort dit comme ça mais essayez d’imaginer
Quand un zénith vous arrache le visage
De vos crocs ne vous reste qu’une envie de rage
Des préambules mornes, une fin saignante
Et constamment une putain de plaie errante
Tous des sanctuaires sans oriflamme
Tous des cadenassés qui voudraient décrocher la lame
Ah toujours les mêmes crucifiés
Ah toujours les mêmes
Retirez les cendres
Qu’ils récupèrent le sommeil
Qu’ils récupèrent leur sommeil
Sous les cendres
Sous leurs cendres
Leurs envies oniriques les poussent sur les flots
La marrée montante au cœur sans drapeau
Inonde un milliers de foyers ternes
C'est l'inauguration des blasphèmes sous leurs cernes
Les fleuves déraisonnés deviennent des exutoires
Loin, dans l’immortalité occulte de notre foire
Qu’ils entravent donc encore nos hémisphères
Qu’on en vienne donc à nous abstraire
Qu’ils puissent s’exempter de leurs rires cruels
A la vidange des sentiments originels
Les ensorceleurs de passions bougent
Au pied d’un certain soleil rouge
Qu'on décroche enfin leurs sept paroles
Sans la moindre ombre d'auréoles
Ah les crucifiés

Bonjour, je conseille le groupe Mary M à ceux qui aiment les textes à la plume bien définie, sur un son rock. C'est très peu connu mais je trouve ça tellement bon et corrosif.

http://marym.bandcamp.com/track/vivre-au-soleil


https://www.youtube.com/watch?v=24zwLnXvUvU