Hey, j'ai internet 
Mais je n'ai toujours pas le sommeil.
S'enfonce dans mon crane ce qui epouse mon corps
La nuit, les drames, l'amour et le remord
Quand tu embrasses et enflamme
L'écorchée vide de mon âme,
Quand tu embrases fatalement,
Mes désirs infiniment,
Me voici chétif mécréant
Proclamant dans mes tourments
La beauté de ton être chéri,
Je suis juste un anéanti
Un tragique qui t'aime d'amour
Une bête t'attendant tout le jour
Et la nuit comme un damné
Pensant à ce jour où ce sont aimés
Nos vies simples emplies de désirs.
Me voici espérant me voir mourir.
Et pourtant la vie m'embrasse,
Et me voici fidèle carcasse,
Moi charogne qui admire
Ton simple et indéfinissable sourire.
Je suis un artisan,
Aimant la vie, comme un mendiant,
Je pourchasse les images de vies
Dans les êtres les plus meurtris
Puis je montre au roi ce qu'il sait déjà
Je lui apporte les restes, et à ce moment là
Il me sourit. Il me dit simplement que ma vie
N'a nul autre sens que d'accomplir ce qu'il me dit.
Je suis une charogne, une crapule sans nom
Je mélange les formes et les couleurs
Tentant autant que de raisons
De survivre à ces malheurs.
Mais j'en oublie les drames, j'en oublie la peur.
Et mon âme ne valant pas ou peu
Persiste à croire jusqu'à la dernière heure
Que l'espoir nous fera survivre à l'adieu.
Mais, que l'espoir est affreux !
C'est bien lui qui me fait tourment,
C'est bien lui qui me rend malheureux
Au delà de tout bon sentiment,
De toute noblesse et de toute pauvreté
C'est l'espoir de vouloir et d'espérer
Que naïvement mais superbement
Toutes choses guérissent sans souffrance.
Or mes mains, nos fils est nos sentiments
Ont tant brulés de larmes intenses !
Non, je ne puis pas croire
Que l'espoir me fasse voir
La vérité.
Non ! J'exècre cette pensée !
Et l'espoir ne m'apportera rien
Et seul avec mes pensées je vivrai !
Et enfin, je ne serai plus solitaire.
Et avec toi, mon amie, je comprendrai la Terre.