j'avoue que j'accroche plus à la théorie de Blat...<br /><br />perso j'pense que le coté désarticulé et parfois totalement incompréhensible qui concerne la sortie des albums (et la communication qui y est associée) vient du fait que la cote de popularité de notre ours préféré n'est pas vraiment ascendante..<br /><br />y'a eu l'époque jeune et con... où il était jeune et.... peut être un peu naïf... l'album de la rébellion adolescente.. rébellion orchestrée par tout un tas de trucs que Saez vomira par la suite : le fond de cet album est révélateur d'un vrai talent, mais talent instrumenté par bien d'autres guitares que celle de l'auteur des chansons !<br /><br />dans l'album suivant, il fuit le système qui l'a mis sur le devant de la scène... titres longs, communication restreinte... il se grille dans les médias et se fait quelques ennemis. Mais il atteint là, à mon sens, l'apothéose de sa carrière... le juste équilibre.<br /><br />et puis vient Debbie, Saez passe du côté obscure pour les médias... de l'autre côté du miroir : là où ne restent que les initiés (comme nous
)... on tente bien de faire de nouveaux adhérents... quelques passages radios, un dvd bonus... mais on ne devient pas médaillé olympique de course à pied en s'étant tiré une balle dans le pied
<br /><br />là... on a envie de continuer...et puis on change.. on a des projets plein la tête...un album en anglais... voilà la clef du problème ! l'anglais, ça internationalise... l'anglais, c'est un come back idéal... on anticipe, on communique, on écrit, on fait ça bien.. ça prend du temps... ça coute cher.<br /><br />et puis y'a des hauts, des bas... et Varsovie. Varsovie, c'est le journal intime, la confession sur le divan du psy. Varsovie, c'est quelque chose à part : Saez est mis de côté, Damien s'exprime. C'est bref, intense, vrai. Un concentré d'émotions dévoilé pour se sentir mieux.<br /><br />Varsovie évacué par Damien, Saez se recentre sur son projet anglais qui traine et n'aboutit pas, faute de moyens, de temps... et puis un projet commun,c'est plus compliqué à gérer. Et quand vient le moment de la sortie, on n'a pas envie de se saborder. C'est un bon album.. mais dans l'inconscient collectif, Saez n'a plus vraiment la cote. Comment leur faire écouter à leur insu... comment faire pour que tous ces détracteurs aient une écoute objective... pourquoi pas une publication quasi anonyme ?<br /><br />(c'est apparemment courant les come back à la Maxime Nucci... alias Yodelice :blackheart:).. quand quelqu'un se grille sur la place publique... pas grave, on change d'identité et on recommence. Pour moi la communication est bien présente autour du dernier album... volontairement discrète mais elle existe justement au travers de ce brouillage de piste sur l'identité de l'auteur.<br /><br />En conclusion, je pense pas que la fin de Saez ait sonné... on a là trop de tentatives de remonter la pente pour que ce soit le cas.<br /><br />Mais de là à prédire l'avenir...... ?<br />