c'est tentant de se laisser emporter par ce que tu dis, mais y'a un truc qui me bloque.... l'inconscient est déjà pour moi l'omniscience absolue...
et le nirvana que tu décris m'effraie car il ressemble fort à une décompensation psychotique type schizophrénique...<br /><br />mais voilà on y est... ça, ce sont mes défenses qui parlent... devant l'irreprésentable, j'ai besoin de me raccrocher à quelque chose dont j'ai un jour au cours de mon existence ressenti la logique et la cohérence interne... sans ça, c'est super angoissant
et le fait même de m'en rendre compte la maintenant ne veut pas dire que j'ai eu accès à mon inconscient, c'est tout juste une énième tentative de reprendre le contrôle de l'incontrôlable... bref... tout ça pour montrer que quand on essaye de débattre sur les tréfonds de l'âme et du psychisme, on est irrémédiablement rattrapés par nos propres appareils à penser, appareils dont on se sert pour essayer de trouver des arguments.. et c'est sans doute aussi vain que la conduite d'un chien qui tourne en rond pour mordre sa queue :grimace:<br /><br />mais pour en revenir au suicide... que devient l'entourage de l'individu dans ton principe de nirvana ? y'a un nirvana collectif ? :grimace: ou l'entourage n'est il sensé faire que subir les choix de vie (et de mort) de la personne en question ?<br />je ne concois pas le fait d'accueillir la mort de quelqu'un avec serenité uniquement parce qu'on sait que c'est une sorte de "choix de vie" ... l'entourage, si on parle d'être humains
... aura tendance à mal le vivre car il y aura création d'un manque...et Dieu sait que c'est y'a rien de pire que le manque... donc si on fait intervenir le principe d'anticipation (dont doit faire preuve celui qui fait le choix de mourir, si il est vraiment dans un méta-état de supra-dépassement de lui même), comment celui ci assume la responsabilité d'imposer le manque à son entourage.. ?