en mêmes temps, et ce même si je partage assez ton avis, tu peux pas nier que "les gens" parlaient de leurs gouts depuis le début, bien avant tes interventions narcisso-masturbatoires, et qu'ils en ont le droit.Le recul dans 10 ans, c'est pas sur Miami, mais sur Messina qu'il faudra l'avoir. Il sera d'ailleurs très dur à Damien Saez de proposer mieux ou l'équivalent tant on sent qu'il a tout mis dedans, il a réussi à orchestrer ses textes comme il avait choisi de ne pas le faire dans PAV, et surtout, l'impression que tout est fait en mieux et plus profond.
C'est là que tu vois que Saez a raison et qu'on ne sait plus lire à notre époque. J'suis pas du genre à taper dans le manichéisme froid comme toi et je dissocie Messina de Miami. Messina est un album gigantesque, mais qui n'a pas la même trame et la même essence que Miami, qu'il est irrespectueux et faussé, selon les itw de l'artiste, de qualifier "d'album recyclage" et de nier le film et la fresque sociale qu'il représente.
C'est en ça qu'il s'éloigne (et supplante ?) de J'accuse, et qu'on ne peut PAS le qualifier comme certains ici le font : Le personnage (dealer, puissant qui finit bouffé et en blues) est palpable, l'environnement est bien dépeint (miami, les filles, les cadillac, les rapports à l'argent et au sexe) : il est plus cohérent (pas de tricycle jaune wtf).
On se contredit pas, mec, je vois pas pourquoi tu me dis ça : j'ai toujours dit que Messina était gigantesque, mais ça n'en laisse pas moins Miami à défendre devant vos verves imprécises.
Tout le génie de Miami est dans les correspondances entre les textes, et dans sa trame. Bref, parle leur de fond, ils te parlent de leurs gouts.
Il est par contre très vrai que Messina a les arrangements et le travail orchestral le plus poussé depuis God Bless, ok. Je ne vois cependant pas en quoi ce triptique gigantesque doit occulter les thèses rares, urbaines et violentes (donc très intéressantes) de Miami.
Messina est de loin l'album de Saez le plus passe partout (un des rares que des "non saeziens" écoutent sans souci, et si je ne m'abuse, celui qui a reçu le meilleur accueil critique, sinon) et celui qui reprend le plus les bases et coutumes de la chanson francaise brelienne et barbarienne. Bref, pas de gros risques et de grandes avancées, mais un grand talent. Miami, y'a une paire de couille posée sur la table (et une grande bite en couverture). Là tu défends un couronné.
Et je te le dis entre nous, garde le pour toi, c'est un scoop, ils ont même le droit d'avoir tort, ca n'en fait pas des sous-hommes

Mais Miami roxx c'est certain!
PS: dans la fresque sociale que représente visiblement Miami, j'ai juste du mal avec la place de Pour Y Voir au début, qui me fait un peu l'effet du Tricycle Jaune wtf de J'Accuse (en moins naze quand même).
(j'avais rep en mp suite à la suppression des posts comme c'est réapparu ici bah je rep ici)
). Là tu défends un couronné.
OWI