Le bibliothécaire.

je crois que c'est @Spleen qui en avait parlé ici... Bah c'est super bien merci pour la piste. C'est l'histoire d'une élection présidentielle américaine... et c'est captivant les dessous de la com' et des manips médiatiques ca se dévore!

Bob Dylan.

je découvre en fait. En retard. J'aime bien.

Pète un coup vieux

Sympa, dommage que la zic soit pas un thème de saez genre la fin des encres

Saez - aux encres des amours.
@"Samurai_Mugen"

Bon anniiiiiiiv gwen

Aujourd'hui j'ai mangé deux clémentines, deux kiwis et deux kinder country...

C'est amusant d'attribuer la citation au personnage et pas à son auteur

quelle chochotte ce @didier aussi

oué une semaine. pour le coup je m'en serais passé mais il me restait des jours à écouler.

T'as appelé Sofinco pour pouvoir allez voir U2?

Cacher moi cette misère qu'elle disparaisse!!

+ London Calling
+ foot en salle tout à l'heure
+ bien bosser ce matin!

OUé enfin dans toutes les villes de France il y a ce genre d'initiatives malheureusement, sauf qu'ailleurs c'est plus subtil.

+ ooooh des vacances
- moué

Je suis la plus belle chose que l’on puisse se dire
Je suis le pire mensonge que l’on ne puisse croire
Le bourgeon d’une rose noyé dans le brouillard
Qu’aucun de mes songes ne saurait faire fleurir
Je ne suis qu’un “Je t’aime” de plus dans l’Histoire
Une parole en l’air au bien trop grand pouvoir
Je remplis des poèmes mais j’ai du mal à croire
En mon propre écho ce ne sont que des mots
Quand bien même j’éclos je me fane aussitôt
D’une rosée des sanglots mouillant des yeux idiots
Je suis la plus belle chose que l’on puisse se dire
Je suis le pire mensonge que l’on ne puisse croire
Je ne suis qu’un “Je t’aime” de plus dans l’Histoire
Une parole en l’air dont le trop grand pouvoir
Fait retomber par terre les papillons d’un soir
Sous le poids de la nuit et les draps de l’ennui.

Bon dieu non, que fais je donc ici? Et c’est qui lui? C’est vrai, t’es qui toi? Avec ta barbe crasseuse, t’es quoi dis moi : un hipster? un clochard? Le père Noël? Robert Hue? Barbe bleue?

Il ne me voit même pas, trop occupé qu’il est, et d’ailleurs qu’est ce qu’il fait? Il semble compter quelque chose, méticuleusement, derrière un écran. Il scrute, analyse, grommelle en lissant sa barbe, hoquetant un rire gras de temps en temps.

Il ne me voit même pas, absorbé qu’il est par ses occupations, un filet de bave s’échappant de la commissure de ses lèvres violettes.

J’ai pris des trucs pas catholique et me voilà, j’ai l’air malin, je ne sais où, en face de je ne sais qui : ce mec ignore ma présence avec un naturel déconcertant.

Je ne suis visiblement pas au centre de ses préoccupations.

On se croirait presque sous les néons blancs d’un hall de clinique privé, quand un sur deux seulement fonctionne, réduction des coûts oblige, et que l’un d’entre eux clignote, forcément, irrégulièrement.

Il le fait exprès c’est pas possible. Je suis là je vous signale, j’existe moi aussi.

Je force une toux mal à l’aise, bien décidé à lui faire relever ses narines poilues de son Mac Book Air.

Il grogne. L’ai-je énervé ce vieux bouc? L’une de ses épaules tressaute, comme une réaction nerveuse, incontrôlable.

Une goutte de sueur perle sur sa tempe, son cou se rétracte et sa tête engage une rotation anti-horaire, jusqu’à ce que sa barbe vienne s’essuyer sur son épaule.

Épaule recouverte d’une étoffe de coton blanc semblant sortir d’un marché d’artisanat népalais tenu par des junkies repentis en quête de plénitude psycho-spirituelle.

Je procède par réflexe à quelques vérifications préventives. Je constate l’absence de femmes aux généreuses poitrines découvertes. Je ne suis pas dans un camp hippie. Semi-déception.

Sa tête vient de finir le quart de tour qui détournait son regard du mien. Ses yeux se plantent sèchement sur ma gueule. Ils sont vitreux, avides. Entre perversité et psychédélisme.

"Qu’est ce tu fous là?" me demande-t-il d’une voix de fumeur de bois d’érable, forcément impénétrable.

Il doit être devin car c’était exactement la question que je comptais lui poser.

"Qui te permets donc de venir ainsi me signifier sous mes yeux ton ignoble insignifiance?"

A ce moment là, je n’ai su répondre qu’un pathétique “euh”. Mes dents grinçaient, j’étais bien incapable de bafouiller une quelconque répartie. Trop occupé que j’étais à me questionner sur le sens de l’existence relativement à l’alignement des astres célestes éparpillés dans un univers modélisé en quatre dimensions. C’est un concept qui venait à l’instant même de se révéler à mes yeux comme une évidence, un axiome lacté d’étoiles, doux, cotonneux.

Je sentis mon interlocuteur dubitatif devant mes errances hallucinatoires. D’un ton biblique il m’ordonna de dégager de son strato-cumulus, une histoire de propriété privée, tout ça.

C’est l’instant ou je ne sus refréner cette envie compulsive de me livrer, tel que je suis, entier, à cet homme disgracieux.

“Vais je un jour être aimer?”

“Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre?”

Cash. Il n’a pas l’air de déconner.

Il se mit à éructer sur le bonheur, les pêchers, les balivernes, vociférant dans l’infiniment blanc sa rage d’être sans cesse emmerder par des illuminés. Il s’interrompit quelques instants, replongeant dans son écran, à l’heure de la fermeture de la bourse de Tokyo. Il y a des priorités. Je n’en fais visiblement pas partie.

Non mais qu’est ce que je fous là? Je veux juste rentrer me coucher. L’autre me chasse à coup de sermons anachroniques, mais si seulement je savais ou était la sortie.

Mes chaussures s’enfoncent de vingt centimètre dans la poudreuse. Ça me fait éternuer.

J’aperçois sur l’écran que le vieux semble attentivement surveiller à distance les sanitaires du couvent de la croix Madeleine de Saint Eustache, et je n’ose soudainement interpréter le mouvement suspect de son bras disparaissant sous le coton blanc. Je me surprends alors moi même à détailler du coin de l’œil ces images filantes.

N’ayant pas la logique d’imaginer à cet instant des prises de courant, j’en déduis par facilité narrative que la batterie des Mac Book dispose d’une impressionnante autonomie.

J’entends alors frapper à la porte. Mais je ne situe pas la porte. Ça cogne. Ça tambourine. Comme une torture lancinante. Les néons s’éteignent. La barbe crasseuse s’effiloche. Un coup de marteau dans mon cerveau à chaque battement de survie de mon cœur détruit.

Ou est la porte?

Ou diable est cette putain de porte?

Que ce celui qui frappe ainsi dessus soit pendu à son intestin grêle au viaduc de Millau, laissant ses couilles en buffet aux aigles royaux. Amen.

Je valide le fait que en concert Miami et le roi ne donne pas grand chose.

Joyeux Noël SL puisse cette journée d'amour te gâter

"Arretez ce train, arretez ce train je veux descendre"
La Canaille

Alpha Blondy est un corrompu!!!!!!

"J'déclare pas avec Aragon,
que l'poète a toujours raison.
La femme est l'avenir des cons
Et l'homme est l'avenir de rien."
Renaud

oh on dirait une belle maison bretonne de la côte d'émeraude

genre tu veux que je me fasse tatouer un matricule comme à Auschwitz?

en fait j'ai pas trop compris ton post je crois!