Des cliquetis indicibles sous des doigts agiles, furtifs. Un sourire se dessine , soudainement, dans le halo blanchâtre de l’écran, rétro-éclairage sur un instant, rétro-pédalage, vainement machinale.
La binarité des sentiments, modélisation algorithmique des comportements divergeant en succession de bits sans queue.. ni tête.
Modulation en signal afférant, numérisation des stimulus et réaction épidermique à caractère calorifère carrément endogène.
Ça bouillonne. Ça s’agite. Ça convole, ça survole.
Démodulation des signaux, convergence des idéaux, protocole de dialogue établi, connexion réciproque.
Ça parle.
Voyage extra-cérébrale, paysage intra-infernale.
Ça communique. Ça revendique. Ça s’astique…
Ton cyber-toi, dans les nuages, n’a rien à craindre des trajectoires hyperboliques des vols d’oiseaux de mauvaises augures : l’accès aux cieux est garantis sécurisé, sans engagement de qualité, à gravité évidemment sous évaluée.
Du numéraire au numérique, sur le marché trans-Atlantique se monnayent tous nos clics. Le clic docile, l’indépendant… Le clic débile et l’intelligent.
L’amour sans fil trouve ses limites dans la puissance de l’émetteur à la distance du récepteur.
Mais ce frisson sur l’épiderme n’a rien de virtuel… tout ça se passe de décibels… l’heure du reboot dans mon réel, ma mémoire vive s’est fait la belle.