Un des meilleurs moments du concert, merci à Damien Charnal.


http://www.youtube.com/watch?v=zDbyNiK2uVU

Et au passage, merci à tout ceux qui ont filmé, même si pendant le concert j'aurai pu gueuler contre vous
@"flippeur"


Haaaaaa mais c'est là qu'il était caché ! Je ne le trouvais plus à ce moment là, je croyais du coup qu'il était allongé sur la scène X). Mais non, 'juste' à genou .



Les dates du Mans seraient-elles décidemment de très bonnes dates ?

Si plusieurs ont déjà parlé du fait que c'était un très bon concert d'une durée de 3h, sans bouteille d'eau (!!!) (alors que la chaleur était bien palpable dans la fosse), qu'une reprise d'Hallelujah (de Cohen) pour le final c'est tout simplement fantastique...

...j'ajouterai que j'ai adoré le public. Tout le public. C'est à dire que même les gradins m'ont fait très plaisir, notamment lors des rappels, à taper des pieds, applaudir etc... Je n'étais pas sans cesse retournée pour voir comment la fosse bougeait dans les rangs plus éloignés, mais dans les six/septs premiers rangs au moins, il y en avait des mains en l'air et des corps qui bougeaient .

J'insisterai encore un peu plus sur la venue de Damien et de tous ses musiciens sur scène à la (presque) fin du concert, tous dans la lumière, y compris le public. Parce qu'après tout, il n'est pas le seul à faire vivre ce show. C'était un geste qui me manquait lors de ses précédents concerts, et que nous avons tous croisé ici. Concernant ses musiciens, deux m'ont fait beaucoup rigoler à venir au bord de la scène faire leur show.

Il n'y a eu que des rappels, pas d'entracte (comme il y a pu avoir à Nantes et Rennes), ce que je n'ai pas trouvé plus mal : l'ambiance et le rythme ont pu être conservés.

Même si je préfère les plus petites salles sans gradins, je dois avouer que celle-ci m'a plu. Une fosse large, et peu profonde, de petits gradins.

Et pour finir, partager ce concert avec des rencontres SaezLive des précédents concerts, et en faire de nouvelles à la sortie, c'est vraiment très agréable .
Au bilan, le meilleur des trois concerts que j'ai pu faire sur cette tournée.

Je pense qu'il parle au gamin que finalement il n'a toujours pas, et qu'à 35 ans ça commence à le travailler. Et qu'il fait le classique coup du "ah quoi bon ?" mais finalement "c'est cool quand même", un peu comme quand il parle d'amour.
@"lebossducine"


C'est tout à fait ce que j'imagine en écoutant ces paroles.

Pour y voir parle de paternité sans aucun doute (que ce soit la sienne ou celle d'un personnage), et de toutes ces questions qu'il se pose avant de faire voir le jour à cet enfant qu'il n'a pas encore.

Il présente ses arguments, d'abord défavorables.
A quoi bon mettre un enfant au monde si c'est pour l'entendre crier dès qu'il naît (les cris font référence aux souffrances, où est l'intérêt de le faire souffrir dès son premier souffle ?), pour le voir avoir faim, être dans le besoin, couvrir son besoin pour bientôt lui retirer ce sein parce qu'il doit apprendre à vivre et à se débrouiller seul.
Quel est l'intérêt de voir son enfant, déjà condamné, par sa vie et par les autres, à mourir [mort en devenir / un cimetière en attente].
A quoi ça sert de créer un nouvel être quand déjà tant d'autres hommes souffrent, quel est l'intérêt de le mettre au monde si c'est pour qu'il en bave [un essoufflé], qu'il devienne bon ou mauvais [un banquier un rêveur], dans tous les cas dépendant des autres, à se battre contre les autres [une portée de chiens / A la portée des chiens].

Et puis finalement il pourrait apprendre à cet enfant ce qu'il y a de beau en ce monde (lui lire Rimbaud, lui faire écouter Mozart). Cet être pourrait enfin donner un sens à sa vie [Parce que c'est toi le sens]. Il serait l'élévation de son propre être [tu s'ras tellement mieux que moi, tellement mieux que tout ça].
Il s'imagine toutes ces premières fois qu'il pourrait retrouver à travers les yeux de cet enfant qui grandirait auprès de lui.

Mais toujours ses questions reviennent, cet enfant sera-t-il comme il l'imagine, ou n'aura-t-il aucun contrôle sur son devenir. Finira-t-il blaireau en 4x4 ou un partisan du bon ? Saura-t-il lui donner les bonnes valeurs, ou ne mettra-t-il au monde qu'un être inutile ?

Après toute cette réflexion, les pour, les contre, l'expérience le tenterait bien quand même, parce qu'il tend à voir en cet enfant cet espoir qu'il recherche en vain depuis des années et qu'il n'a toujours pas trouvé.
je perçois des lueurs
quand je vois ton sourire
dans le ventre de ta vierge
qui me dit l'inconnu
qui ressemble à l'espoir

a part deux ou trois morceaux et pas spécialement rock de Saez, sa musique ne me donne pas envie de danser. Cela ne veut pas dire que je ne serai pas enthousiaste, lorsque j'irai le voir en concert et je montrerai mon enthousiasme autrement, peut être simplement en applaudissant et en chantant éventuellement.


Applaudir, frapper dans ses mains et chanter, c'est participer.
Quand je dis "chanter, bouger, sauter, les bras en l'air, frappant dans leur mains" on n'est pas obligé de tout faire, ni tout faire à la fois à la fois sur toutes les chansons.

Si, par exemple, je me mettais dans la peau d'un artiste qui joue un morceau rock qui appelle particulièrement au dynamisme, à une réaction, si je ne voyais devant moi que des personnes immobiles me regardant simplement (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a ni enthousiasme au fond, ni qu'on n'apprécie pas ce qu'on a devant soi), je n'aurais pas envie de me surpasser. Je pourrais faire une bonne prestation, sans qu'il n'y ait plus.
Tout le monde ne va pas sauter, tout le monde ne va pas chanter, ni frapper dans ses mains, mais si tu ressens la majorité des personnes recevoir et donner en retour, te répondre en fait, c'est fabuleux.
(pour l'exemple de Saez, bien sûr que je ne m'attends pas à un dynamisme de folie sur Les Meurtrières. Sur Ma petite couturière en revanche, je l'attends).

C'est en ça que le public peut influencer la prestation de l'artiste. S'il voit un retour sur ces morceaux qui s'y prêtent, il se bonifiera et la relation public/artiste(s) sur scène créera davantage la magie.

Quand tout un zénith (pour l'exemple des grandes salles) applaudit ou rappelle un artiste, c'est tout de même très fort dans le sentiment ressenti de sentir toutes ses personnes bien vivantes ensemble répondant à la scène en face d'eux.

Message pas seulement valable pour les concerts de Saez.

Si la qualité de la prestation d'un artiste est une part importante et indispensable d'un concert, le retour du public et sa participation le sont tout autant. Un public qui réagit c'est une prestation qui n'en sera que meilleure (dans n'importe quelle situation, quand en face de soi on a du répondant et qu'on ressent l'intérêt qui nous est porté, on démultiplie tout ce qu'on a de bon à donner).


Mise en situation :

Si j'étais sur une scène à regarder un millier de personnes en face de moi, je comprendrais parfaitement le silence et l'immobilité physique du public lors de certains titres qui s'y prêtent (ex: une chanson bien lente, sur la douleur d'un amour perdu). En précisant qu'entendre le public chanter en même temps que toi certaines chansons ça doit faire plaisir (et le son d'une foule chantant ensemble, c'est très agréable à écouter je trouve).

En revanche, si face à moi, lors de titres qui appellent franchement à se bouger et à participer (toute la partie rock), je voyais la moitié de la salle assise en gradin sans trop participer (j'en conviens que les places assises ne se prêtent pas à l'ambiance de folie), et une grande partie des gens debout dans la fosse immobiles...ça ne me motiverait pas plus que ça.

A l'inverse, je donnerais tout et bien plus si je sentais la participation de mon public: voir tous ces gens chanter, bouger, sauter, les bras en l'air, frappant dans leur mains...bref un public dynamique, vivant, investi et pas seulement simple spectateur.

Le partage ça n'est pas que recevoir, c'est aussi donner.
(cf mon expérience du 1 décembre 2012 au Mans ).



Tout le monde n'a pas envie des mêmes choses et n'apprécie pas un concert de la même façon (question d'âge je n'en suis pas si sûre, de personnalité certainement). Sans doute suis-je un peu trop enthousiaste en concert, mais je trouve ça dommage de trouver que le public soit avare de participation...active, ou bien difficile à motiver (je conviendrais également que parfois ce manque de motivation ne soit pas seulement dû au public mais à l'artiste qui peut ne pas en donner envie).

En conclusion, pour toi public, n'ait pas peur de donner ce que tu as parce que c'est avec toi que la Magie existe .

Quelques redites par rapport aux commentaires précédents.
Pendant un concert, outre le vivre pleinement, j'aime bien me retourner dans la fosse et regarder l'ensemble du public, un peu comme pour "mesurer sa température"...et j'ai eu peur, jusqu'à ce que sur je ne sais plus sur quel titre il se lâche enfin ! Et c'est très agréable !
C'est vrai que le son n'était pas toujours des meilleurs (problèmes de réglages, résolus souvent), mais j'ai beaucoup aimé la prestation et observer les musiciens (les jeux de regards entre eux, les grands sourires...).

Pour ce qui est de l'organisation de la setlist, c'est vrai que pour la première partie c'est un peu difficile pour vraiment chauffer tout le monde, mais la partie rock met tout le monde d'accord, et le retour guitare/voix repose un peu nos corps sans toutefois endormir le public désormais bien éveillé !

Miami est vraiment extra en live !

Il m'a juste manqué un petit Into the wild (et sans doute un Marianne ou Sur les quais qui auraient quand même toute leur place ici).

Un très beau final avec Tu y crois et la super prestation des musiciens.

Très contente d'avoir rencontré Mariehuchet35 ainsi que d'avoir partagé ce concert avec elle et d'avoir discuté quelques minutes à la fin du concert avec __Marine__, Gwen et Yannux !

Je serai là aussi et je devrais arriver un peu avant 18h.

Quitte à être sur une île déserte, sans radeau, avec encore un peu de pile dans mon baladeur cassette, je choisis l'option chansons-souvenirs...

Renaud - La tire à Dédé
Georges Brassens - Le gorille
Alain Souchon - Le baiser
Didier Barbelivien - La petite fille au tambour
Michel Polnareff - Le bal des Laze
Dalida - Il venait d'avoir 18 ans
Alain Bashung - Osez Joséphine
Charles Aznavour - Hier encore
Edith Piaf - La foule
Jacques Brel - La chanson des vieux amants

Why did you marry - Nataly Dawn

L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafón
Voilà l'un des rares derniers livres que je commence et que je finirai .
Un livre qu'on m'a donné et qui me passionne. Allons savoir pourquoi certains livres doivent vous passer entre les mains...

Et un peu comme si moi aussi j'étais sur la route, voilà plus de 6 mois que je lis petit à petit On the road de Kerouac.


Je me suis mise à rigoler pendant cette première écoute en entendant les "cocaïne cocaïne" du début, "les dauphins qui nagent" [là je me suis dit mais wtf, que viennent faire les dauphins dans ses chansons ?! Dans quel délire est-il parti ?!], le "Mi a mi a mi a mi".

J'ai aussi trouvé de la ressemblance avec Marie ou Marylin, dans la façon de construire le titre (répéter deux fois les mêmes paroles mais de façon différente pour les débiter), et l'image de la pute/vierge.

Ça m'a aussi évoqué White Noise "I wanna smell you i wanna touch you i wanna feel you like a wild dog / Fake tits big lips mummy buy me a new body / Blow up dolls nylon thongs and french perfume / Liposuction depilation hard porn pop corn rock hard implants for graduation [...] Botox silicone bad luck you're still alone / Superficial artificial you're just a piece of meat yeah / Get your pussy on the dance floor", quand il parle des sacs à viande et du plastique dans leurs seins.

Je trouve que ce titre colle parfaitement avec la pochette de l'album et à l'idée que je me faisais de ce Miami futur (en passant je trouve que cette pochette colle parfaitement avec cette idée de Miami. Bien sûr il n'y a rien de subtile et la photo est facile à comprendre, mais en même temps quand je pense Miami, je ne pense pas subtilité ni finesse (ni pochette en noir et blanc )...).

J'ai vraiment hâte d'entendre tout ça en concert. J'aime beaucoup son côté VLP et compagnie mais là, j'ai bien envie qu'il nous fasse bouger.
Il m'étonnera toujours à savoir se renouveler et explorer de nouvelles routes quitte parfois à "prendre le risque de coller d'aussi près musicalement à ce qu'il critique" [thelastdayonearth] (où je suis particulièrement d'accord avec ça).

Toute première vision sur un réseau social, mes yeux d'étonnée se sont ouverts et je me suis dis "woww, mais qui a fait cette parodie d'affiche ???", avant de comprendre qu'elle était réelle

Je me suis mise à rigoler, et j'ai pensé la même chose:

Il se dit "pourquoi se casser le cul à faire de l'art pour une bande de blaireaux qui captent que dalle", alors il produit un truc grossier, sans subtilité et pour le moins explicite.
@"Spleen"


Je me rajoute aux remerciements parce que vraiment...whaouu !

Que c'est bon de pouvoir ré-écouter ce concert
Merci à ceux qui ont enregistré !

Non mais en même temps tu as la particularité de faire t'évanouir les gens autour de toi, au Mans t'en as encore mis une KO.
@"Bisounour"


Oui c'est vrai , je crois que c'est une malédiction (ou alors il fallait vérifier le "Jamais deux sans trois")
@"CoCooLite"


Tu as pu constater que tu mettais toutes les filles à tes pieds.
@"Bisounour"


Y'a un filon à exploiter

Non mais en même temps tu as la particularité de faire t'évanouir les gens autour de toi, au Mans t'en as encore mis une KO.
@"Bisounour"


Oui c'est vrai , je crois que c'est une malédiction (ou alors il fallait vérifier le "Jamais deux sans trois")

Pour ce qui est des portables et appareils photos, quand tu te prends des flashs énormes dans les yeux...c'est pas génial, mais en fait je n'ai pas vraiment fait attention à eux, donc ça ne m'a pas dérangé plus que ça.
Je suis tout à fait d'accord, il n'y a rien de mieux que vivre son concert avec ses yeux plutôt que sur son écran (c'est pour ça que je ne fais pas de photos...etc...), mais quand les appareils prennent de bons clichés ou de bonnes vidéos, ça me fait plaisir de pouvoir les regarder après le concert

J'ai une petite critique à apporter dans ce que j'ai vécu au concert de Tours, une fois dans la file d'attente et une fois pendant le concert.
J'ai eu le désagrément de m'apercevoir du désintéressement total des gens face aux malaises de deux personnes (je ne parle pas des personnes accompagnantes, mais de celles autour qui voyant la situation n'ont pas réagi pour venir porter de l'aide quand visiblement les personnes accompagnantes sont un peu perdues ou n'ont pas les bons réflexes) et préférer continuer leurs conversations ou profiter du concert (après avoir jeté un coup d’œil...). Alors bien sûr ça tombe pile pendant le moment le plus drôle du concert et on préfèrerait le suivre mais quand on vient voir un artiste plein d'humanité et qui dénonce l'individualisme et les gens qui se marchent dessus, je trouve ça en décalage...
2 minutes d'aide, deux/trois conseils et voilà que tout rentre dans l'ordre (et je n'ai pas de brevet de secourisme...)

La prestation de Damien et de ses musiciens était superbe.
Le "c'est bien trop d'amour que vous me donnez", les mercis, les moments à observer la foule le poing serré contre sa poitrine, ..., tendent à montrer qu'il avait plaisir à communiquer avec son public et à être là.

Ça n'est pas de là que vient mon petit bémol de ce concert mais... du public. J'ai trouvé qu'il a mis beaucoup de temps à se lâcher, et Damien nous l'a bien fait remarquer par quelques appels pour qu'on lui en donne davantage.
Je n'y ai pas ressenti toute la force du public que j'ai trouvé au Mans, et... c'est ce qui m'a manqué. Les rappels s'essoufflaient, les poings n'étaient pas vraiment levés, et cette jeunesse était plutôt immobile pendant les chansons tandis que la scène nous envoyait de la volonté de sueur. (Être 4 à bouger parmi un entourage de statues c'est ... déroutant).
En revanche, l'acclamation à la fin de chaque chanson était bien présente et montrait que ce public était quand même là et bien vivant , et il a fini par se réveiller, mais un peu tard selon moi.

Ce concert je l'ai vraiment apprécié par la qualité de ce que nous envoyait la scène (morceaux choisis, musiciens, interprétation...).

Ayant vécu le concert de Tours la veille, je dois avouer que ce qui a fait du Mans une date magnifique, c'est son public qui a été très réactif et vivant (dès le début !). Il a su anticiper et répondre aux appels de Damien sans aucune hésitation. Il n'y a rien de mieux pour aider l'artiste à en donner encore plus, et bon sang qu'il en a donné au Mans ! De l'émotion, de l'interprétation qui rendent tellement vivantes ses chansons, ce moment au piano que je ne m'attendais pas à entendre sur cette date, son déchainement sur la partie rock qu'il communique à toute la foule présente devant lui: elle applaudit, elle acclame, elle saute, lève les mains en l'air, et lui (Damien) balance son socle de micro par terre et refuse qu'on le remette sur pieds tant qu'il vit sa musique. Beaucoup d'intensité, beaucoup de frissons.

Une setlist que j'ai adorée: une partie acoustique (guitare/piano) et une transition parfaite avec Messine vers une partie rock, un mélange de tous les albums. Fin des Mondes et Into the Wild...magnifiques. Que dire de Tu y crois et Châtillon-sur-Seine avec ses briquets allumés...

Petit moment qui m'a fait rigoler: ce soir, Betty n'a pas vécue avec un verre de whisky mais avec une bouteille d'eau .

"J'crois que c'était un bon concert", ou la phrase qui n'a fait que confirmer le plaisir pris par les deux partis: Damien, ses musiciens et... nous tous.

Alors voilà, je remercie la force du public d'hier soir qui m'a permis de vibrer et de vivre un moment de pur bonheur.
Pour finir, parmi cette foule, une belle rencontre dans la file d'attente, et au hasard de mon placement dans la salle, j'ai eu le plaisir d'y retrouver une partie des SaezLiviens présents .

Rassemblez tout cela et vous avez là la magie des rencontres (entre un public et un artiste).

cette fois je veux vous rencontrer pas comme ce soir (Tours) ou je me les suis gelé toute seule dans la fil comme une couillone
@"lycange"


Haha pareil ! Gelée, seule, dans la file d'attente !
Je serai là demain aussi au Mans, je pense arriver vers 18h devant la salle.
J'espère pouvoir rencontrer des SaezLiviens

Je pourrai (sans doute) vous rejoindre aussi

Les yeux fermés, première écoute et me voilà conquise dès Fin des mondes.

Alors bien sûr on retrouve du connu, du déjà abordé, des marins/ports/échoués/bateaux... partout mais ça reste toujours aussi prenant.

Il y a toutes ces références (Brel avec sa façon de chanter Marie etc...) et puis tous ses clins d’œil, toujours ses démons d'amour... C'est un peu comme suivre une histoire d'album en albums, retrouver d'anciennes figures, leur évolution, en trouver de nouvelles.

MESSINE rassemble les pistes qui m'ont le plus emportées, le plus émue.
Les meurtrières, Ami de Liège, Le bal des lycées, Châtillon-sur-Seine.
Elles sont si puissantes dans ce qu'elles renferment: de l'intime. Bouleversant.
Et bien sûr ces thèmes magnifiques...

Sans doute de la redite, et du déjà évoqué dans les messages précédents, mais incontestablement un album, comme son créateur, hors normes.

et c'est quoi le mot que t'as appris du coup ? "smokey" ?


C'est ça (je ne pensais pas que ça avait un p'tit nom en fait)

Aujourd'hui, grâce au Bac à Sable, j'ai appris un nouveau mot (féminin)!
Merci Isa

Je compatis.

"j'aime pas, ça fait raton laveur"


Mais comment ne pas aimer les ratons laveurs, hein Meeko

Voici quelques films que j'ai vu très récemment et qui m'ont marquée:

We need to talk about Kevin

Le film le plus contraceptif que j'ai vu jusqu'à présent !
Mais... un très bon film par ailleurs !

Pendant tout le long du film on découvre pourquoi et comment cette femme que nous suivont a une vie si triste, monotone, sans relations sociales... par l'intermédiaire de rétrospection sur sa vie.

Sans surprise, ce Kévin dont on doit parler est son fils... et il est... extrêmement dérangeant ! Beaucoup de questions à son sujet et sur les relations qu'il entretient avec les différents membres de sa famille et même avec autrui tout simplement.
On s'interroge sur l'amour, de différentes façons: qui est aimé réellement ? par qui ? jusqu'où peut-on aimer ? ...

Non, ça n'est pas gai et ça ne donne pas envie de repeupler son village, mais c'est un film à voir !



Boy A

Film sorti en 2007 que j'ai vu pour la première fois cette année. (J'ai vu que des posts en parlaient déjà).

L'interprétation d'Andrew Garfield est parfaite. On a l'impression qu'il est son personnage.

On suit la réinsertion d'un ancien jeune détenu, incarcéré des suites d'un crime dont on découvre l'identité tout au long du film. Le tout est de choisir sa position par rapport à lui, et ça n'est pas si simple... Bon ou mauvais, pardonnable ou non, l'accepterions nous dans la réalité ... ?

Un film qui nous permet de nous poser beaucoup de questions: les crimes commis enfants sont-ils pardonnables ? Peut-on se reconstruire, changer, devenir autre après des actes aussi violents ? Peut-on réellement effacer son passé, changer de vie ? Peut-on omettre d'en parler à nos proches, nos amis qui ne connaissent pas ce passé ? N'est-il pas illusoire de vouloir se séparer d'un passé qui finira tôt ou tard par refaire surface ? Une seconde chance est-elle possible ?...

Ce film c'est aussi l'arrivée d'un jeune adulte dans un monde qu'il avait "perdu de vue" depuis plusieurs années pour cause de rétention dans un centre d'incarcération. Un retour naïf, presque pur (malgré un passé violent), dans lequel il découvre ce que tous les autres de son âge on déjà fait 100 fois. Cela me fait beaucoup penser à ces quelques phrases:

[align=center]J'aimerais me réveiller sans mémoire
Redécouvrir c'que j'peux plus voir
[...]
Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premieres fois[/align]


... où lui découvre pour la première fois cette rose que les autres ont déjà vue tant de fois, une habitude qui les empêche de la voir avec un oeil neuf, innocent.

J'aime la construction de ce film, où les flashbacks nous permettent de comprendre petit à petit l'envergure du problème...

Un film à voir !


Dark Shadows

"En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…"
(Allociné)


Un rôle qui correspond bien à Johnny Deep,
Un univers de Tim Burton qui est toujours un plaisir pour les yeux !
Une histoire de vampire, d'amour, de vengeance et de possession de l'autre.
Des moments drôles, parfois torrides...
Un film divertissant, très sympathique.



De Rouille et d'Os

"Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre."
(Allociné)

Je sors tout juste de la séance et ... Superbe film !
De très bons acteurs qui incarnent vraiment leur personnage.
On est touché, on rigole, parfois choqué... Il y a de l'espoir, de la tristesse, de la douleur, de la délicatesse, de la violence, de l'humain, des faux pas, du naïf parfois... (et même des animaux ! )
Ce genre de réalisation me touche.

Il était très sympathique de se rendre compte des émotions perçues par les spectateurs...

Courrez le voir !

Présumé Coupable

"Le film raconte le calvaire d'Alain Marécaux - "l'huissier" de l'affaire d'Outreau - arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d'horribles actes de pédophilies qu'ils n'ont jamais commis. C'est l'histoire de la descente en enfer d'un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l'histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque." (Allociné)

Bouleversant.
Bouleversant dans le sens où c'est arrivé, et ça peut toujours se reproduire.
Comment passer d'une vie tranquille à une descente aux enfers imminente, sans rien pouvoir maîtriser. Pouvoir ressentir (mais nettement moins fortement évidemment) ce par quoi cette personne est passée, il y a de quoi tomber fou.
Ce qui m'a le plus touchée dans ce film, c'est que ce n'est pas qu'une fiction, qu'un scénario... c'est un peu plus que ça.


Restless (VO)

"Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle. En apprenant la mort imminente d’Annabel, Enoch propose de l’aider à vivre ses derniers jours avec intensité, au point de défier le destin, les traditions et la mort elle-même." (Allociné)

A première vue, c'est un film qui ne traite décidément pas d'un sujet gai: maladie, mort ... Et pourtant l'impression finale que j'en ai, c'est qu'il en ressort quelque chose de positif. Je n'ai pas ressenti de méli-mélo dramatique fait de pleures et de tristesse, mais ... autre chose, que je ne décris pas, mais du positif .
L'actrice principale, Mia Wasikowska, m'a particulièrement plu !

La piel que habito (VO)

"Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d'une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse."

Je n'avais encore jamais vu de films de Pedro Almodóvar, et... je me demande comment on peut imaginer de telles histoires...
Un film que j'ai beaucoup apprécié, avec de bons acteurs, une histoire décousue qui se recoud petit à petit, et un certain questionnement sur: qui a-t-il sous cette peau ? Qui s'y cache ?
A voir !

Quelques heures sur les plages bretonnes et ... l'humeur est aux songes.

Une sorte de cours métrage assez sympathique sur le Métro parisien et ses rencontres.