Numb :<br />   Épicentre rageux de l’album, peut être le texte le plus violent jamais produit par Saez à mon sens. <br />   Réveil Placebo à la Pure Morning …on se croirait de ce clip de The Verve, the bitter sweet symphony, où le chanteur marche en ligne droite, et dégomme l’univers entier sur son passage…C’est à l’image même du héros en cet instant…la bête est accouchée, elle ravage le monde, écorche tout sur son passage… « I want you you to suffer » <br />  C’est la reprise du contrôle,  la piste-charnière de l’album. <br />    On reste encore dans le trip séculaire de Eros/Thanatos, « je t’aime, je veux mourir, je vais te racler le museau si fort que tu t’en souviendras jusqu’à la fin des temps belle gosse… » .  Mais ça reste efficace. On se prend au jeu. <br />   Ca me fais penser à un passage de la Médée d’Anouilh, où l’amoureuse trompée accouche de sa haine : <br />

."J'ai quelque chose à mettre au monde encore cette nuit, quelque chose de plus gros, de plus vivant que moi. Et je ne sais pas si je vais être assez forte. »<br />« Laisse, femme ! Je n'ai plus besoin de tes mains. Mon enfant est venu tout seul. Et c'est une fille, cette fois.  O ma haine ! Comme tu es neuve... Comme tu es douce, comme tu sens bon. <br />Petite fille noire, voilà que je n'ai plus que toi au monde à aimer."
<br />  <br />   C’est exactement ça, une nouvelle naissance,  un nouveau départ ravagé d’acide et de désillusions…une sorte de mister Hyde à la dérive au cœur de cette fable moderne…<br />  Pire il pousse le vice encore plus loin…qu’elle prenne ses responsabilités cette gourgandine, qu’elle constate l’ampleur des dégâts…. :<br />   Regarde moi, regarde ce que tu as fait de moi, je ne suis rien,  je ne suis plus rien, pas même une raclure…Allez viens, « follow the swine », rejoins moi dans cette petite mort (ouais ça reste vachement sexuel tout ça…sinon ce serait pas drôle…), « be unkind it’s what you’re good for »…Il est là planté là comme un con, englué dans le chagrin et la rancœur…une plaie ambulante.<br /> Y a comme un jeu cruel qui s’installe, qui se pérennise entre les amants, un truc ultime, malsain qui tourne en fond, qui trouve pas d’échappatoire…Personne ne doit en sortir vivant.   <br />    Quoiqu’il en soit, on en ressort  vidé, détruit de ce tître. <br />    La bête est transfigurée, pétrie de haine mais surtout d’ennui…. « I am ugly, I’m twisted, I’m wicked, I’m hollow, I’m borred” …l’Ennui tiens, c’est nouveau ça… ce sera d’ailleurs la ligne directrice du reste de l’opus, ça dépassera la douleur et la haine…(mais ça on y reviendra pour pill for the ride )…<br /><br />  Une piste qui ressemble donc à une vilaine lettre de menace…  vous êtes prévenus, ça va bientôt péter, vaut mieux pas rester dans les parages….“I’ll soon be dead and I don’t mind”<br />

[quote author=Willielmo link=topic=2654.msg101649#msg101649 date=1237516848]<br />Voila une critique dont je ne sais quoi en penser. Le mec il fait pas très gentil mais il a des trucs intéressants à dire.<br />Allez voir vous mêmes =P :<br />http://lacave-mangedisque.blogspot.com/2009/03/yellow-tricycle-lovers-prayer.html<br />[/quote]<br /><br />c'est peut être un peu trop tranché depuis le début, certes y a du vrai, notamment en ci concerne l'inégalité en matiere de qualité des chansons de Saez par le passé (oui bah l'alhambra on aurait pu virer, condamnés, je suis le christ....plutot médiocres et ampoulés ces titres)...sur un autre point je suis d'accord, le groupe attend des auditeurs une certaine démarche quand il change de nom pour yellow tricycle, il faut s'affranchir de ses préjugés, de ce qui a pu etre dit ou fait par le groupe...mais ça l'auteur de cette critique n'y arrive manifestement pas...et est rattrapé par l'étiquette Saez qui colle au cul de l'ours quoiqu'il fasse. <br />Je suis pas d'accord essentiellement sur la conclusion, c'est un tutain d'album, magistral dans sa discographie...un tutain de bon album tout court...<br />

miouuuuuuuuuuu

sugar plum fairy  sugar plum fairyyyyyyyyyyyyyyyyy

j'ai sommeil mais j'ai peur du grand mechant louppppppppppp<br />et j'ai pas de grnouilles mexicaines sous la main!

yoko ono est lachée dans le sergent pepper<br />je repete....

Your leather jacket : <br />  Tître partagé entre les strokes et les libertines…Riff saturés, Son garagé, du Rock vachement 90’s en fait…(ouais l'ours il a réussi a tout mettre dans une seule chanson, alors forcément ça sonne faux et brouillon et ça fait pleurer Simo ) Ca fleure bon la chemise trouée à la charles ingalls et le jean qui tient debout tout seul tellement ça fait longtemps que……  <br />  Un titre tout à fait British et enjoué, mais qui se cale encore dans la lignée du constat amer et du règlement de compte… une musique fraiche, un truc de l’orde de la catharsis…Ashes, trashes se fondent, se consument et brûlent la veste en cuir de la vilaine amoureuse…<br />  Toujours ce décalage entre un rythme léger et jouissif et des reproches acides et sans fin « she sleeps everywhere », « she's off her head to treat me like a piece of crap »,  on l’avait compris dès le début le crime était ailleurs…Bon le côté victimisation ça va deux minutes me direz vous mais trois autres albums plus tard on y etait encore…<br />   Mais la fin de la piste vient sauver la donne, encore une prière, une manière de se convaincre tout seul..on sent l’ombre de la pensée magique et de l’armée de pampers de ce bon vieux yellow tricycle…ça résonne comme une injonction du ciel « baby I’ll stick around I’ll stay will youuuuuuuuuuuuuuuuuuu »  La bête reprend ses esprits, maitrise totalement l’échiquier…elle donne ses ordres…it’s time for beeing numb…va falloir faire avec…<br />

faudra nous dire tes impressionss!!!<br />

ahahah <br />

Yellow tricycle : <br />  Toujours l’exil. Encore l’absence…aride. <br />  Le temps a passé. Plus aucun repère -comme en plein océan -, lui, il ne sait plus trop où tout a commencé ni où il compte aller…Mais nous on sent déjà que ça va se casser la gueule magistralement à un moment ou à un autre du conte…<br />  Une supplique foutrement mélancolique sur fond de règlement de compte avec la belle, « you’re like a nail in my hand », elle qui ne comprend pas la plaie, elle qui n’a rien vu venir… « the days running after you » « you don’t know » . <br />  Ca tourne en rond comme une ritournelle étrange…une comptine absurde évadée des portes de l’enfance. Le voilà ce héros d’un quart de siècle, -la bête humaine-, qui enfourche son tricycle jaune pour braver l’ether. <br />   Y a quelque chose de pure, de naïf qui traine dans l’air. C’est frais, comme un moment de grâce, une trêve bien méritée. <br />   A la Pensée opératoire succède la pensée magique d’un môme de cinq ans : tout semble possible, le monde devient bleu (et lui aussi visiblement…faut penser à pédaler moins vite peut être…m’enfin quand on est le fruit d’un homme à barbichette et d’une bufflonne aux yeux globuleux c’est déjà bien de savoir pédaler…on lui en voudra pas), le cœur qui bat vite, toujours plus vite…Ouais, ouais, le héro est bien en train de nous taper un p*** de syndrome de peter pan sous acide...ou alors il a du lécher trop de grenouilles mexicaines... :bigsmile:<br />   Soudain des voix familières viennent flamber le décor : « they're waiting for me out of window… ». On ne se dérobe pas à la plaie, on a beau essayer, ça revient sans cesse. La bête n’a pas dit son dernier mot…mais curieusement une autre prière vient s’ajouter à la liste : « maybe I’ll jump maybe, and you’ll rescue me…maybe » et tout ça sur une musique limite plannante, apaisante à souhait… on peut appeler ça un curieux décalage…oui….<br />

les gens ils lisent jamais les longs posts...too bad

Un album tout aussi profond que le Debbie, fortement référencé tant au niveau musical que littéraire... <br />Je vais faire par morceaux mon analyse du truc <br /><br />  L’opus commence en pleine ivresse. Pour une fois l’écriture ne se perd pas au jeu des tableaux flous et des descriptions évasives au possible…A l’instar des albums qui l’ont précédé, il est ici question d’une histoire, de la même qui nous sera raconté dans le triptyque  qui lui fera suite, quelque mois plus tard -ou peut être s’agit-il de quelque chose de  complètement différent, who knows , une variation sur le même thème, mais avec des héros largement plus dépravés, plus acides…plus abimés .<br />  Une écriture qui aurait perdu le fil assez vite, comme détournée par les évènements…<br />  Le texte s’affranchit donc de tout ce qui a pu être dit auparavant,  ça relève d’avantage du périple mystique, métaphysique…une quête douloureuse en proie à la folie. Une sorte de cri déchirant, -effrayant même- à travers la pénombre….La prière insipide d’un amant parmi tant d’autres. Le tout dans une autre langue, encore une manière subtile de se dédouaner du crime. <br />                                                         

Le pari est audacieux .
<br /><br />  Le rideau s’ouvre donc sur une nuit noire, un purgatoire atroce. Dès la première piste, le ton vous est donné,  on vous parlera d’un crime, d’une errance sublimée dans l’alcool, le sexe, la drogue…une chute à ciel ouvert . <br />  Détrompez vous, il n’y a ni victime, ni bourreau, tout est dit dès le début, un crime a bien eu lieu mais ce n’est pas celui auquel vous pensez…« Theres no victim no killer », le goût du sang est toujours partagé…<br />  On retrouve donc notre héros, ce fugitif exsangue, le regard encore embué d’alcool, traqué par des voix invisibles. Voilà qu’il se souvient .<br />    Soudain c’est fait. Tout lui est étranger .<br /> Il ne se reconnaît plus, les voix se multiplient se mélangent délicieusement…les langues se délient dans l’ivresse. Il ne s’agit plus d’un homme, mais d’un corps à la dérive, d’un corps sans âme, sans conscience, sans rien à regretter. Une terre brûlée. Une plaie vivante. <br />  Et personne pour le pardonner …<br />  L’idée est résolue,  l’errance est entamée .<br />  «Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme.» (Dr Johnson)<br />C’est ce qu’on verra par la suite.<br /><br />White Noise :<br /><br />  Changement de décor, comme une façon de brouiller les pistes; un réquisitoire assez  violent qui reprend le leitmotiv de ce bon vieux jeunes et cons. <br />    Ah l’ours râle et ça fait du bien ! <br />  A la première écoute on ne comprend pas vraiment ce que vient faire ce déballage de playmates peroxydées aux lèvres poissonneuses dans l’english ride of Saez … C’est par le biais du dégoût, de la désillusion que cette piste se raccroche à l’histoire.      <br />  C’est l’heure de l’exil, du rock violent, des riffs extatiques,y a comme des relans de tequila, « la tête au fond des chiottes à chercher l’oxygène » qu’il disait…ça pue le botox,  le poppers et le porno canin...les paradis artificiels d’une « junk nation » toute autant à la dérive que notre héros, véritable monstre d’égoisme et de désillusion à la (dé)mesure propre de ce nouveau siècle...<br />    On se perd avec n’importe qui, on prend n’importe quoi, on mange le trottoir, à bout de souffle contre la vitre et l’âme aiguisée au couteau.<br />  Le réveil est douloureux, y a des greluches et des rapaces qui gravitent alentour, toujours des interférences, « think big it’s all one commercial break »…<br />  Et pourtant ce n’est pas encore l’heure de sortir de la nuit…:  « Not happy ?  Take a pill »… Et c’est reparti pour un tour.<br /><br /><br />Killing the lambs :<br />    <br />    Des guitares planantes, ça sonne comme un bon vieux Radiohead. Une voix presque féminine qui prend le dessus, qui se fait funambule et vogue à la limite envoutante qui sépare le ciel de l’enfer…Mais une atmosphère lourde, nauséeuse…presque grave .<br /> Essayant toujours de dépasser la rupture, d’oublier le crime « trying to forget that we ever met », voilà que vient le temps des regrets … « how i miss you » …<br /> Mais l’errance est déjà consommée, c’est l’heure où tombent les masques : « I m a fake with blood in my hand “, le crime ne se sépare jamais de son châtiment, ça aussi on y est habitué…<br /> Et toujours ces voix entraînantes qui vous portent au sang, au mal, à l’absurde quelque chose du ressort de la schizophrénie. Le fauve est lâché et nul ne sera épargné sur sa route…«  in war I found peace, and in you I found me », le constat est effarant, terrifiant… Désormais plus rien ne peut être pareil…<br /> Et aussi ses références à Dieu. Dieu omniprésent, omnipotent...incapable. Seul juge de la scène, seul spectateur du drame qui se joue sous ses yeux. C’est l’heure périeuse où la bête  et l’humanité toute entière ne font qu’un…et viennent demander des comptes. <br />Outre le trip eschatologique qui plombe/surplombe l’album, on peut relever de nombreuses références directes à l’amante, des interpellations plaintives et récurrentes dans l’opus… « sister don’t cry for me », "my girl", "baby".  Effectivement chaque album a son destinataire, ici on supplie encore l’amante, la petite sœur, l’amie…on la prie de revenir… « a lovers prayer »…<br />  VLP fera état d’un douloureux revers : la belle aura repris la route, et c’est à l’ami qu’on viendra se confier… <br /><br />(les gros posts personne ne les lit jamais… )<br />... je continue ou on se contente d'un "j'aime bien l'album il est superrrrrrrrrrrrr" ?  <br />

seule <br />seul VLP je l'ai écouté avec mon frère... <br />mais comme c'est largement en dessous des autres albums <br />ça reste seule <br />(et c'est tant mieux ) <br /><br /><br />on a essayé au meeting ce w e d'ecouter le nouvel album un peu avant la sortie, <br />on a pas tenu cinq minutes<br />pourtant y avait du beau monde de saezlive<br /><br />a croire que au delà de la magie des concerts<br />ça reste quelque chose de personnel<br />et de difficilement accessible pour moi si y a du monde autour

oui et elle y a cru lonnnnnnnnnnngtemps <br />et elle osait pas lui en parler pour pas la vexer<br /><br /><br /><br /><br />i'm evil

à quoi le cheesecake?

<br />siouplay on reste dans le sujet <br />sinon ça va encore finir en topic de spéculation à deux balles de trente pages comme pour A lovers prayer<br />si vous avez des news se rapportant au prochain album c'est gentil de les partager, sinon bah y a toujours le chat <br />ou trollages divers<br />PS: pour les interessés par le débat sur la présence ou non de versions studios des inedites lives dans les albums à venir, je vous ai ouvert un topic, et y ai déplacé les messages concernés!  :bigsmile:<br />

j'ai pas de pénis, <br />mais ma grande soeur est née avec une queue de petit singe dans le dos...<br />du moins c'est ce que j'ai réussi à faire croire à ma cousine jusqu'à l'âge de quinze ans

c'est très anglosaxon cette maniere d'écrire je trouve <br /><br />

ah pour me faire des bisous ils sont tous là<br />mais pour toucher ma bosse y a plus personne ma bonne dame!!!

et j'ai personne à qui montrer mon bobo  '

jsuis defiguree <br />je viens de me cogner (je raconte pas comment) contre la baignoire<br />j'ai mal <br />j'ai une bosse de 5 cm en frontal <br />je ressemble a sinok <br /><br /><br /><br />plus jamais j'aurai unevie sociale<br />je vais rester dans mon appart<br />terrée comme un animal craintif <br />a ecouter france gall qui chante babacar<br />jusqu'à la fin des temps<br />et encore un peu après meme <br /><br /><br /><br />.... <br />

et dire que mickey walsh c'est devenu le piti gros roux dans le seigneur des anneaux <br />(j'ai le coeur de l'enfance tout brisé) <br /><br />

"j'aime pas les culottes...c'est d'un capitalisme"

encore faudrait il travailler au lieu de poster huhu (nanananaère)

oh allez c'est jour de fete! <br /><br />


http://www.youtube.com/watch?v=7_rBidCkJxo&feature=related<br /><br /><br /> :haha:

oh ça faisait longtemps que je l'avais pas balancé ce lien <br /><br />


http://www.youtube.com/watch?v=3bGdQz5Ol3M<br /><br />comme j'aimerai que l'ours nous chante des truc comme ça  :exciting:

sont où les gens?

Merci de ne poster ici que vos impressions, <br />pour tout sujet se rapportant aux articles , un topic est déjà créé à cet effet  (cf. chroniques sur A lovers Prayer)

stannnnnnnnnd by meeeeeeeeeeeeeeeee

I begannnnnnnnnnn to loooooooose controooooooooooooool!!!